94 research outputs found

    Inferring site function and technological organization from combined spatial, technological and microwear-analyses at the Mesolithic wetland site of Kerkhove-Stuw, northwestern Belgium (preliminary results)

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    The extensive Mesolithic site of Kerkhove-Stuw was located on the top of a natural levee,adjacent to a palaeochannel of the river Scheldt. Subsequently (from the boreal onwards),the landscape was covered by approximately 4,5m to 9m of peat and alluvial clay. The infillof the palaeochannel deposits were studied by means of a high-resolution multi-proxy analysis(i.e. pollen, microcharcoal, loss on ignition, magnetic susceptibility, granulometry, molluscfauna ...etc.) to reconstruct the varying ecological settings of the prehistoric occupation.The excavations yielded thirteen spatially distinct concentrations of lithic artefacts thatcould be dated to the Early, the Middle and the Late Mesolithic, based on typology. Thiswas partly confirmed by 14C-dates on single entity charred hazelnut shells. Additionally,the site had great potential for a comprehensive technological analysis thanks to the overalllow-density of the lithic concentrations and the diversity of macroscopically discernable rawmaterial categories.Besides lithics, a considerable amount of unburnt and burnt bone fragments, and palaeob-otanical remains were documented. The preservation of a faunal assemblage (dominated byroe deer and wild boar, but also comprised of fur animals and fish remains) is exceptionalfor the Early and Middle Mesolithic in the region and will allow us, for the first time, to gaina better understanding of Mesolithic subsistence practices.Finally, to determine the inter- and intrasite functional properties and aspects of the tech-nological organization of the thirteen lithic concentrations, the spatial distribution of thedifferent types of material remains are studied, combined with a technological and microwearanalysis of the lithic artefacts. For example, the location of ten possible surface hearths couldbe derived from heavily burnt lithic artefacts and burnt organic remains. So far, preliminary results from the technological analysis indicate the presence of several expedient technolo-gies, more elaborate opposed striking platform knapping sequences and a possible diachronicevolution in preferential raw material use. Both spatial analyses and lithic technology arereinforced by an extensive microwear analysis that can specify the objectives of the knappingsequences and mostly the spatial organization of the different activities (butchery, hide andplant scraping, osseous tools manufacturing...) for each occupation phase.In the future, the results from Kerkhove will have to be compared with those previouslyobtained with the same protocol from other (dryland) sites in northwestern Belgium

    Du Mésolithique au Néolithique en Méditerranée occidentale: l’impact africain - MeNeMOIA

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    [EN] Between the 8th and 5th millennia BC, the human societies of the Western Mediterranean underwent several major changes. The first occurred during the 7th millennium with the appearance of the ‘Second Mesolithic’. It can be seen mainly in the material productions of these populations, in particular their stone tool industries, by a fundamental change in production, operating sequences and technical procedures. Deeper changes in the social organization of these societies are also perceptible, in particular through changes in rites and funeral practices. The precise origin of these changes escapes us at present, but they seem to occur initially in North Africa before spreading rapidly along the Mediterranean shores and reaching Western Europe. A second major upheaval took place a few centuries later, with the appearance of the Neolithic. In this extensive process, the southern shores of the Mediterranean should not be ignored. Recent data suggest that, during the 6th millennium before our era, human communities practicing hunting and gathering and having acquired ceramic technology, occupied parts of the Maghreb. Interactions with spheres of the Impresso / Cardial complex occurred in southern Italy and, at the other end, southern Spain. This seems to be indicated by some traits of the technical systems of the first Neolithic communities of Andalusia. These hypotheses should now be tested by close examination of timelines and technical systems which if confirmed may offer a possible alternative to the strictly European scenarios. The international program of research, MeNeMOIA, financed for 2016 and 2017, will attempt to estimate the importance of a North African impact on European societies of recent prehistory (Second Mesolithic, Early Neolithic), a scenario breaking with the traditional scenario which, since decolonization, has recognized in Europe only movements of east-west diffusion and completely ignored any that might indicate movement from the south northward (or from the north southward) on both shores of the western Mediterranean.[FR] Entre les viiie et ve millénaires avant notre ère, les sociétés humaines du Bassin occidental de la Méditerranée connaissent plusieurs évolutions majeures. La première d’entre elles se déroule durant le viie millénaire avec l’apparition du «Second Mésolithique». Elle se matérialise principalement dans les productions matérielles de ces populations, et notamment dans leurs industries lithiques par un bouleversement des modes de production, des séquences opératoires et des gestes techniques. Des évolutions plus profondes, dans l’organisation sociale même de ces sociétés, sont également sensibles, notamment au travers de l’évolution des rites et pratiques funéraires. L’origine précise de ces évolutions nous échappe encore actuellement, mais elles semblent se produire initialement en Afrique du Nord avant de diffuser ensuite le long des rivages méditerranéens de manière rapide, et gagner ensuite l’ensemble de l’Europe occidentale. Un second bouleversement majeur se déroule quelques siècles après le précédent, avec l’apparition du Néolithique. Dans ce vaste processus, les rives sud de la Méditerranée ne doivent pas être ignorées. De récentes données suggèrent en effet que, durant le vie millénaire avant notre ère, des communautés humaines pratiquant chasse et cueillette et ayant acquis la technologie céramique occupaient certaines parties du Maghreb. Des interactions avec les sphères du complexe Impresso / Cardial ont ainsi pu voir le jour dans le Sud italien et, à l’autre extrémité, dans le sud de l’Espagne. C’est d’ailleurs ce que semblent montrer certains caractères des systèmes techniques des premières communautés néolithiques d’Andalousie. Ces hypothèses qu’il faut désormais confirmer par la confrontation étroite des chronologies et des systèmes techniques offrent donc une alternative possible aux scénarios classiques strictement européens. Le programme international de recherche MeNeMOIA, financé par l’IDEX toulousain pour 2016 et 2017, va donc s’attacher à évaluer l’importance des impacts nord-africains sur les sociétés européennes de la Préhistoire récente (Second Mésolithique, Néolithique ancien), scénario rompant avec les schémas traditionnels qui, depuis la décolonisation, se cantonnent à ne reconnaitre en Europe que des mouvements de diffusion est-ouest et ignorent complètement ceux allant du sud vers le nord (ou du nord vers le sud) de part et d’autre du Bassin occidental de la Méditerranée.Peer Reviewe

    Le gisement paléolithique multistratifié « les Bossats » à Ormesson (Seine-et-Marne, France) : palethnographie ou pâle ethnographie ? Une synthèse des huit premières années de fouille (2009-2016)

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    editorial reviewedÀ l'évidence, ces vingt dernières années ont vu en France, notamment, se développer en parallèle deux nouvelles façons de traiter le Paléolithique supérieur ancien qui ne sont pas antagonistes d'ailleurs. L'une consiste en une reprise des stratigraphies anciennes dans le Centre et le Sud-Ouest de la France plus spécifiquement et est associée à une meilleure redéfinition des entités culturelles par l'analyse détaillée des différentes composantes des systèmes techniques. L'autre s'efforce d'appliquer à cette période la démarche palethnographique, inféodée historiquement au Magdalénien du Bassin parisien. Il est vrai que peu de gisements autorisaient ce type d'approche, en raison d'une surface fouillée insuffisante ou d'un état de conservation médiocre, mais même lorsque les découvertes s'y prêtaient, le manque de temps et d'investissement freinait également toute velléité d'une étude approfondie des sites en question, qui aurait alors débouché sur une lecture palethnographique des lieux et des artefacts. À l'issue d'un PCR mené entre 1999 et 2005, nous pouvions ainsi légitimement nous demander si nous étions capables de jouer les ethnologues du passé pour le Paléolithique supérieur ancien dans le Bassin parisien. Les sites identifiés dans le cadre de ce programme de recherche étaient certes nombreux mais représentés surtout par des découvertes de surface, ils ne garantissaient pas un niveau d'analyse digne de ce qui a pu se faire depuis plus de 50 ans à Pincevent ou à Étiolles par exemple (Bodu et al., 2013). Il aura fallu attendre la découverte fortuite du gisement de plein-air d'Ormesson « les Bossats » (Seine-et-Marne, près de Nemours) au début des années 2000 pour que cette question trouve une réponse positive. Concernant, au départ, presqu'exclusivement des vestiges lithiques et osseux attribués au Gravettien, les premières fouilles menées en 2009 permirent d'identifier rapidement un second niveau d'occupation, d'attribution moustérienne. Les campagnes suivantes amenèrent à la découverte de cinq autres niveaux d'occupation paléolithiques, inégaux tant pour la surface couverte que pour l'état de conservation : un second niveau moustérien résultant vraisemblablement de palimpsestes, un ensemble châtelperronien, un autre solutréen, un quatrième badegoulien et enfin entre Châtelperronien et Gravettien, un foyer isolé sans vestiges archéologiques associés. Cette stratigraphie paléolithique de plein-air dilatée est le témoignage d'une forte occupation du lieu pendant près de 30 000 ans, ce qui s'explique notamment par la configuration particulière de la vallée à cet endroit. À la diversité chronologique des occupations préhistoriques répond une diversité des comportements économiques et techniques au sein des différentes sphères d'activités mais également des habitudes spatiales différentes. À l'issue des huit premières années de fouille (2009-2016), le site d'Ormesson « les Bossats » permet ainsi de développer une approche détaillée des comportements techniques, économiques, spatiaux de groupes culturels distincts ayant vécu durant 30 000 ans dans un cadre géomorphologique et plus globalement naturel, relativement identique. Dépassant le jeu de mot facile « palethnographie ou pâle ethnographie ? » à Ormesson « les Bossats », nous proposons ici quelques éléments de réponse

    Hide working with stone tools in the Early Mesolithic in Western Europe : Historical processesand geographical diversity

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    International audienceUse-wear traces attributed to hide working are probably among the best known in traceology, by their characteristics and their frequency in prehistoric lithic assemblages. In the European Mesolithic, hide working tools are almost always recognised, but in lower proportions compared to the Upper Paleolithic. In general, this tendency limits the possibility of going beyond the simple observation of their presence : placing the results in a technical-economic perspective remains complicated.Over the last 15 years, our studies have allowed us to identify several hundred lithic tools, retouched or not, used to work hide in Northern France and Belgium. This communication is an opportunity to provide a first synthesis focused on the question of Mesolithic hide-working in Western Europe. Starting with a general overview, we will discuss the place of this activity in the economic systems of this period and the differences compared with the Upper Paleolithic, in a historical perspective. Then, we will detail a few examples that illustrate the diversity of wear traces and lithic tools involved. The continuation of this research opens the possibility, in the future, of identifying various technical traditions in time and space and thus better grasp the complexity of social and cultural dynamics during the Mesolithic

    Au bout de la chaine ! Point de vue technologique et fonctionnel sur l’outillage mésolithique en Europe de l’Ouest.

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    International audienceAvant même le développement de la technologie lithique, l’identification des objectifs de débitage au Mésolithique s’est notamment appuyée sur les caractères morphométriques des objets retouchés et sur la lecture des nucléus. Les tendances très lamellaires des industries, l’abondance/standardisation des microlithes et la rareté des outils retouchés ont rapidement dessiné l’image d’une hiérarchie marquée entre les objectifs : d'une part des produits de première intention (lamelles régulières et fines), destinés à la fabrication des microlithes ; d'autre part, des produits de seconde intention ou des déchets (éclats, lames et lamelles) parmi lesquels étaient piochés les supports de l’outillage du fond commun. Depuis une quinzaine d’années, le développement des analyses tracéologiques en Europe de l’Ouest a permis de constater la part considérable occupée par les outils non retouchés à cette période. Ces objets, généralement ignorés par les analyses lithiques plus classiques, participent rarement à la réflexion sur l’organisation des chaines opératoires lithiques. Leur prise en compte permet pourtant de réinterroger certains postulats technologiques, en particulier la faible proportion d’outils au sein des corpus et le peu d’exigence manifestée dans la sélection des produits utilisés. En conséquence, peut-on toujours parler d'une hiérarchie marquée entre supports d’armatures et supports d’outils ? À partir de plusieurs exemples situés principalement dans le Bassin parisien et en Belgique, cette communication traitera donc des apports tracéologiques dans la redéfinition technologique de l’outillage lithique (choix des supports, mode d’aménagement, réutilisation et recyclage…) et des chaines opératoires au cours du Mésolithique. En ouverture, elle discutera des adaptations méthodologiques nécessaires à une reconstitution plus nuancée du sous-système lithique, aussi bien dans ses objectifs techno-économiques que dans ses variabilités chronologiques, géographiques et culturelles
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