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    Identification des lacunes de connaissances des étudiants en filière officine débutant le stage de 5e année: propositions pour modifier le contenu de l’enseignement

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    International audienceINTRODUCTION: In France, community pharmacy students performed a hospital pharmacy practice experience during the 5th year of the university curriculum. The purpose of a part of the content of the academic teaching program delivered before this practice experience is to prepare the students for their future hospital activities. It should enable them for the practical use of knowledge in order to improve pharmacotherapy, laboratory diagnosis and monitoring of patients' care. The aim of this study was to show if there are gaps in this program. METHODS: Fourteen students performing their clerkship in a teaching hospital were invited to highlight these gaps when they were gradually immersed in the pharmaceutical care. They did so under the careful observation of hospital pharmacist preceptors. These practitioners referred to professional guidelines, documentary tools used in daily clinical practice and publications supporting their pharmaceutical care practices. RESULTS: Shortcomings and gaps identified were: how to communicate with other healthcare professionals and the content of verbal exchanges, how to conduct a patient-centered consultation, documentation tools required for relevant pharmacist' interventions, codification of pharmacist's interventions, risks related to drug packaging and benefit risk assessment of health information technologies. DISCUSSION: These gaps represent a handicap by delaying the process that led to move from student to healthcare professional. Hospital pharmacist preceptors have to fill in these gaps before engaging students in pharmaceutical care. CONCLUSION: These results invite to revise partly the content of the academic teaching program delivered before the 5th year hospital pharmacy practice experience.IntroductionLe contenu de l’enseignement dispensé au cours des études de pharmacie doit permettre l’utilisation pratique des connaissances acquises, dans un souci d’amélioration du soin médicamenteux. L’objectif de ce travail a été de mettre en lumière les lacunes que présentent les étudiants de la filière officine débutant leur stage hospitalier de 5e année.MéthodeQuatorze étudiants en stage de 5e année accompli dans un CHU ont été invités à mettre en lumière ces lacunes au fur et à mesure de leur immersion dans le soin médicamenteux. Ils l’ont fait sous l’observation attentive des praticiens hospitaliers les encadrant. Ces praticiens se sont appuyés sur des référentiels métiers, des outils documentaires employés en routine clinique et des publications leur ayant servi à asseoir leurs pratiques de soins pharmaceutiques.RésultatsLes insuffisances ou lacunes identifiées ont été : la forme et le contenu de la communication avec d’autres professionnels de santé, la forme de la communication avec les patients, la faible appropriation des outils documentaires indispensables à une pratique clinique pertinente, la méconnaissance de la codification des interventions pharmaceutiques, les risques liés au conditionnement des médicaments et les avancées et dangers liés aux technologies de l’information.DiscussionCes lacunes constituent un handicap retardant le processus qui conduit à passer du stade d’étudiant au stade de professionnel de santé. Il revient aux praticiens hospitaliers la nécessité de combler ces lacunes avant immersion totale en situation de soin.ConclusionCes résultats invitent à réviser partiellement le contenu du programme d’enseignement dispensé avant la 5e année

    Évaluation des besoins protéiques avant et 3 mois après chirurgie bariatrique chez des patients atteints d’obésité morbide

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    National audienceIntroduction : La chirurgie bariatrique chez les patients porteurs d’une obésité morbide permet une perte de poids durable, une réduction des comorbidités et une amélioration de la qualité de vie. Toutefois, elle s’accompagne de déficiences nutritionnelles, notamment d’une carence protéique capable d’engendrer une perte de la masse musculaire après la chirurgie. Cette perte protéique excessive peut limiter les effets bénéfiques du geste chirurgical. Or, le besoin protéique après chirurgie bariatrique n’est pas clairement défini. L’objectif de cette étude a donc été de déterminer le besoin en protéines de sujets obèses avant et après sleeve gastrectomie (SG) et by-pass gastrique (BPG), afin d’élaborer des recommandations précises et pratiques. Matériel & Méthodes : 19 patients obèses (IMC 43,2±1,2 kg/m²), âgés de 25 à 61 ans, ont été étudiés avant puis 3 mois après SG (n=13) ou BPG (n=6). Le besoin moyen en protéines (BMP) et l’apport protéique de sécurité (APS) de cette population ont été évalués par la mesure du bilan azoté avec 2 niveaux d’apports azotés, exprimés par kilogramme de poids corporel (kgPC) ou de masse maigre (kgMM) mesurée à l’aide de la dilution d’eau deutérée. Résultats : Le BMP de cette population avant opération est de 0,70±0.16 g/kg PC/j soit 1,38±0,31 g/kg MM/j, d’où un APS correspondant de 1,01 g/kg/j soit 2,00 g/kg MM/j. La perte de poids est de 19±1 kg 3 mois après la SG et de 19±2 kg après BPG, et les apports protéiques spontanés sont estimés à 0,39±0,04 g/kgPC/j et de 0,46±0,06 g/kgPC/j après BPG. Le calcul du BMP 3 mois après SG et BPG est de 0,60±0,15 g/kgPC/j et 0,50±0,18 g/kgPC/j respectivement, ou 1,07±0,27 g/kgMM/j et 0,89±0,18 g/kgMM/j. Les APS correspondant sont de 0,89 g/kgPoids/j et 0,85 g/kgPoids/j ou 1,60 g/kgMM/j et 1,51 g/kgMM/j. Conclusion : L’apport protéique de sécurité calculé pour les patients obèses morbides (1,01 g/kg/j) est plus élevé que pour les sujets adultes non-obèses (0,83 g/kg/j). Trois mois après la chirurgie, le besoin et l’apport protéique de sécurité diminuent quelle que soit le type de chirurgie mais les apports spontanés ne parviennent pas à couvrir les besoins en protéines. Ces résultats fournissent des arguments solides pour l’établissement de recommandations spécifiques pour les patients obèses morbides avant et après chirurgie bariatrique

    La chirurgie bariatrique affecte les besoins en protéines liés à l'obésité

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    FONCTION INTESTINALE ET OBÉSITÉIntroduction et but de l’étude: Après chirurgie bariatrique, un déficit en protéines est fréquemment rapporté chez les patients souffrant d'obésité morbide alors que les besoins en protéines n’ont pas été précisément déterminés dans cette population. L'objectif de cette étude est d'évaluer le besoin protéique moyen (BPM) chez les sujets obèses, avant, 3 mois et 12 mois après la chirurgie bariatrique en utilisant la méthode de bilan azoté.Matériel et méthodes: Une étude longitudinale prospective, incluant 21 patients en obésité morbide (IMC 43,9±1,4 kg/m²) a été mise en place pour évaluer le bilan azoté calculé à partir des mesures des apports alimentaires et des pertes d'azote dans les urines et les selles collectées durant 3 jours avant (M0), 3 mois (M3) et 12 mois (M12) après sleeve gastrectomie ou by-pass gastrique. Une régression linéaire entre les apports en protéines et le bilan azoté a été utilisée pour déterminer la valeur du BPM. Une étude transversale plus large a été réalisée pour valider le BPM chez des patients obèses appariés non opérés (n = 106). Les valeurs de BPM sont exprimées en moyenne [Intervalle de confiance (IC) à 95%] et les autres valeurs en moyenne ± écart-type à la moyenne.Résultats et Analyse statistique : Avant la chirurgie, le BPM des patients obèses était de 0,76 [IC à 95%, 0,66-0,92] g/kg de poids corporel/j dans le groupe expérimental et de 0,74 [0,70-0,80] g/kg/j dans le groupe de validation. Il était de 0,62 [0,51-0,75] g/kg/j à M3 et de 0,87 [0,75-0,98] g/kg/j à M12, sans différence entre les procédures chirurgicales. Les apports spontanés en protéines étaient respectivement de 0,80±0,05; 0,43±0,03; 0,71±0,04 g/kg/j respectivement à M0, M3 et M12.Conclusion: Cette étude indique un changement temporel des besoins en protéines après chirurgie bariatrique quel que soit le type de chirurgie. Les apports spontanés après chirurgie bariatrique ne couvrent pas les besoins en protéines de la plupart des patients, ce qui suggère que des recommandations spécifiques sur les protéines alimentaires doivent être adaptées chez les patients obèses candidats à une chirurgie bariatrique

    Nicotinic acid effects on insulin sensitivity and hepatic lipid metabolism: an in vivo to in vitro study

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    International audienceOur aim was to characterize the effects and the underlying mechanisms of the lipid-regulating agent Niaspan((R)) on both insulin action and triglyceride decrease in 20 nondiabetic, dyslipidemic men with metabolic syndrome receiving Niaspan((R)) (2 g/day) or placebo for 8 weeks in a randomized, cross-over study. The effects on plasma lipid profile were characterized at the beginning and the end of each treatment period; insulin sensitivity was assessed using the 2-step euglycemic hyperinsulinemic clamp and VLDL-triglyceride turnover by measuring plasma glycerol enrichment, both at the end of each treatment period. The mechanism of action of nicotinic acid was studied in HuH7 and mouse primary hepatocytes. Lipid profile was improved after Niaspan((R)) treatment with a significant-28% decrease in triglyceride levels, a+17% increase in HDL-C concentration and unchanged levels of fasting nonesterified fatty acid. VLDL-tri-glyceride production rate was markedly reduced after Niaspan((R)) (-68%). However, the treatment induced hepatic insulin resistance, as assessed by reduced inhibition of endogenous glucose production by insulin (0.7+/-0.4 vs. 1.0+/-0.5 mg/kg . min, p\textless0.05) and decrease in fasting hepatic insulin sensitivity index (4.8+/-1.8 vs. 3.2+/-1.6, p\textless0.05) in the Niaspan((R)) condition. Nicotinic acid also reduced insulin action in HuH7 and primary hepatocytes, independently of the activation of hepatic PKCepsilon. This effect was associated with an increase in diacylglycerol and a decrease in tri-glyceride contents that occurred in the absence of modification of DGAT2 expression and activity. Eight weeks of Niaspan((R)) treatment in dyslipidemic patients with metabolic syndrome induce hepatic insulin resistance. The mechanism could involve an accumulation of diacylglycerol and an alteration of insulin signaling in hepatocytes
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