Les “notions autonomes” dans la jurisprudence de la Cour de Justice de l’Union Européenne relative au droit d’auteur – « Autonomous concepts » in the case law of the Court of Justice of the European Union on Copyright

Analysis of the doctrine of autonomous concepts in the case law of the CJEUstatus: publishe

The new DSM directive in the EU : Some aspects

ALAI Japan特別研究大会, 早稲田大学, 2019年12月14日, ALAI Japan（国際著作権法学会日本支部）Presentation at ALAI Japan special conference, 14 December 2019 in Waseda Univ.Hitotsubashi University International Fellow Program – Inbound7 p

Los “conceptos autónomos” en la jurisprudencia del Tribunal de Justicia de la Unión Europea sobre Derechos de autor

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Chronique de Belgique - Letter from Belgium

Review of developments in legislation and in case law in the field of Copyright in Belgium from 2009 onwardsstatus: publishe

Une saveur n’est pas une œuvre :« Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute »: Commentaires sous C.J.U.E. 13 novembre 2018, Levola Hengelo c. Smilde Foods, C-310/17

Dans cette contribution, après avoir présenté le premier enseignement de l'arrêt de la Cour de justice dans l'affaire Levola (C-310/17), à savoir l' "autonomisation" de la notion d'oeuvre en droit de l'Union européenne (I), nous revenons sur la notion d’œuvre dans le droit international (II.) avant d’évoquer la controverse qu’a suscité ces dernières années la question de la protection des parfums par le droit d’auteur en France et aux Pays-Bas (III.). Nous verrons ensuite comment la position adoptée par le Hoge Raad dans ce débat a amorcé le litige au principal (IV.), lequel a donné lieu à l’arrêt de la Cour de justice commenté (V.). Nous tenterons de dégager ensuite la portée de cet arrêt en le comparant, de manière critique, aux conclusions de l’avocat général WATHELET (VI.), et en ayant égard à la jurisprudence de la Cour dans le domaine du droit d’auteur (VII.) ainsi qu’à l’arrêt Sieckmann en matière de marques (VIII.). Nous pourrons alors conclure en mettant en garde le lecteur contre certaines extrapolations de cet arrêt (IX.). A titre d’addendum, nous ajouterons encore quelques brèves observations sur l’arrêt Funke Medien de la Cour de justice, prononcé depuis lors (X.).info:eu-repo/semantics/publishe

Une saveur n’est pas une œuvre: “Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute »

Analysis of the Levola case of the CJEUstatus: publishe

Kunstmatige Kunst. Bedenkingen bij de toepassing van het auteursrecht op Artificiële Intelligentie

Auteursrechtelijk bekeken vertoont artificiële intelligentie een dubbel gelaat. Kan de machine een auteur zijn en, omgekeerd, kan de machine een namaker worden? De eerste vraag over de machine als mogelijke auteur stelt geen nieuw juridisch probleem, zolang AI ingezet wordt als een performant technisch hulpmiddel. De mens blijft dan in hoofdzaak bepalend en het zal hij of zij zijn die auteur kan worden genoemd. Als de dag komt dat een “verstandig” systeem autonoom een output genereert die lijkt op een werk, zonder dat de mens bij de finale verwerking van de gegevens betrokken is geweest, dan is het onze stelling dat er noch naar EU recht, noch onder Berner Conventie, sprake kan zijn van een “auteur” die een “werk” tot stand heeft gebracht. Wij menen verder dat het niet wenselijk, en niet nodig is om talloze nieuwe monopolierechten te zien ontstaan op massale reeksen van onvoorspelbare AI output door middel van een nieuw naburig recht. Wij stellen dat de output van sterke autonome AI systemen best in het openbaar domein wordt gelaten. Er is immers al voldoende aansporing voor de research en ontwikkeling voor handen met de bestaande bescherming voor software, databanken en octrooieerbare technische elementen. De tweede vraag betreft de bescherming van bestaande werken tegen AI. Als er tussen de veelheid van data die een AI systeem nodig heeft reeds bestaande auteurswerken zitten zal het gebruik ervan, behoudens mogelijke toepassing van TDM excepties, normaal niet geoorloofd zijn. En wat als de machine in haar output een product vervaardigt dat in zijn verschijningsvorm lijkt op reeds bestaand werk? Als in dergelijke gevallen een inbreuk wordt vastgesteld dan zal de machine zelf niet aansprakelijk zijn, maar wel een verantwoordelijke persoon. Gaat het om gevallen van AI gebruik als een modern hulpmiddel dan kan men wel iemand vinden die met de machine heeft gewerkt. Maar bij echt sterke AI toepassingen waarbij het systeem autonoom handelt ligt het moeilijk. De machine is de dader, maar kan zelf niet ter verantwoording worden geroepen. Er moet bijgevolg een regime van foutloze aansprakelijkheid worden opgezet. Omdat de mogelijke schade onvoorspelbaar en massief kan zijn zal een verplicht verzekeringssysteem wellicht onafwendbaar worden. Confronté à l’intelligence artificielle, le droit d’auteur se trouve devant une double question. D’une part, il s’agit de savoir si nous pouvons traiter la machine comme un auteur, et, d’autre part, il faut se demander si parfois nous pouvons la considérer comme un contrefacteur. La première question ne pose à priori aucun problème vraiment nouveau. Tant que le système d’intelligence artificielle reste un instrument sophistiqué au service de l’homme qui le dirige, ce sera ce dernier qui bénéficiera de la qualité d’auteur. Mais, le jour venu où un système puissant se mettra à produire de façon autonome un résultat qui ressemble à une œuvre, sans avoir reçu quelque indication humaine quant à sa forme finale, nous sommes d’avis qu’il ne peut y avoir question de lui reconnaître la qualité d’auteur, faute d’avoir réalisé une œuvre au sens du droit de l’UE et de la Convention de Berne. Point n’est besoin de compenser cette absence de protection par l’introduction d’un nouveau droit voisin. Nous pensons qu’il vaut mieux laisser la production massive de résultats imprévisibles dans le domaine public. L’incitation à la recherche et au développement de ce secteur est déjà suffisamment assurée par la protection des programmes d’ordinateur et des bases de données, ainsi que par le droit des brevets concernant certains aspects techniques. La deuxième question qui se pose concerne la protection des œuvres existantes contre leur utilisation par un système d’IA. Si, parmi la grande quantité de données dont la machine à besoin de se nourrir afin de pouvoir produire des résultats, il se trouve une œuvre protégée, son utilisation impliquera une reproduction, qui, si elle n’est pas exemptée par une exception TDM, ne pourra pas être effectuée sans autorisation préalable. Les résultats sortant du système pourront parfois également présenter une forme qui se révèle trop proche d’une œuvre préexistante. Tant que le système d’IA est utilisé de façon classique comme un instrument dirigé par l’homme, on pourra tenir celui-ci responsable. Mais le jour où un système « fort » aura pris ses décisions de façon autonome, il ne sera pas possible de condamner la machine elle-même. Il faudra, à ce moment, s’orienter vers un régime de responsabilité objective, assorti d’un système d’assurance obligatoire, permettant de couvrir un risque imprévisible.status: publishe