4 research outputs found

    Une Infestation a Bilharziose Medullaire Mimant une Tumeur

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    Un adolescent T.A âgĂ© de 12 ans a prĂ©sentĂ© un dĂ©ficit moteur des membres infĂ©rieurs d’installation progressive sur deux semaines, associĂ© Ă  des troubles gĂ©nito-sphinctĂ©riens. A noter qu’il s’était baignĂ© Ă  plusieurs reprises en eau douce, suivie d’une hĂ©maturie en 2019. A l’examen, il prĂ©sentait un syndrome de compression mĂ©dullaire lent avec un niveau sensitif Ă  T8. L’IRM mĂ©dullaire dorsale montrait deux infiltrations mĂ©dullaires en regard des vertèbres T8 Ă  T7 et de T5 Ă  T2 simulant une tumeur. La sĂ©rologie bilharzienne Ă©tait positive (titre =320 UI/L). La coprologie parasitaire a mis en Ă©vidence la prĂ©sence d’œufs de Schistosoma mansoni. Nous avons obtenu une rĂ©cupĂ©ration de la motricitĂ© au bout d’un dĂ©lai de 6 mois, après traitement.   A 12-year-old T.A adolescent presented with a motor deficit of the lower limbs that gradually developed over two weeks, associated with genito-sphincter disorders. Note that he had bathed several times in fresh water, followed by hematuria in 2019. On examination, he presented with slow spinal cord compression syndrome with a sensory level at T8. The dorsal spinal cord MRI showed two spinal cord infiltrations next to the vertebrae T 8 to T7 and T5 to T2 simulating a tumor. Bilharzial serology was positive (titer = 320 IU/L). Parasitic coprology revealed the presence of Schistosoma mansoni eggs. We obtained recovery of motor skills after a period of 6 months, after treatment

    Une Infestation a Bilharziose Medullaire Mimant une Tumeur

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    Un adolescent T.A âgĂ© de 12 ans a prĂ©sentĂ© un dĂ©ficit moteur des membres infĂ©rieurs d’installation progressive sur deux semaines, associĂ© Ă  des troubles gĂ©nito-sphinctĂ©riens. A noter qu’il s’était baignĂ© Ă  plusieurs reprises en eau douce, suivie d’une hĂ©maturie en 2019. A l’examen, il prĂ©sentait un syndrome de compression mĂ©dullaire lent avec un niveau sensitif Ă  T8. L’IRM mĂ©dullaire dorsale montrait deux infiltrations mĂ©dullaires en regard des vertèbres T8 Ă  T7 et de T5 Ă  T2 simulant une tumeur. La sĂ©rologie bilharzienne Ă©tait positive (titre =320 UI/L). La coprologie parasitaire a mis en Ă©vidence la prĂ©sence d’œufs de Schistosoma mansoni. Nous avons obtenu une rĂ©cupĂ©ration de la motricitĂ© au bout d’un dĂ©lai de 6 mois, après traitement.   A 12-year-old T.A adolescent presented with a motor deficit of the lower limbs that gradually developed over two weeks, associated with genito-sphincter disorders. Note that he had bathed several times in fresh water, followed by hematuria in 2019. On examination, he presented with slow spinal cord compression syndrome with a sensory level at T8. The dorsal spinal cord MRI showed two spinal cord infiltrations next to the vertebrae T 8 to T7 and T5 to T2 simulating a tumor. Bilharzial serology was positive (titer = 320 IU/L). Parasitic coprology revealed the presence of Schistosoma mansoni eggs. We obtained recovery of motor skills after a period of 6 months, after treatment

    Infection Medullaire A Schistosoma Mansoni Mimant Une Tumeur

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    Introduction : La bilharziose mĂ©dullaire est la manifestation neurologique de l'infection intramĂ©dullaire par le Schistosoma. L’objectif est d’attirer l’attention du clinicien sur ce mode prĂ©sentation de la bilharziose dans les zones endĂ©miques. Observation : Nous rapportons le cas d’enfant de 12 ans, admis pour un dĂ©ficit moteur des deux membres infĂ©rieurs d’installation progressive en deux semaines associĂ© Ă  une rĂ©tention aiguĂ« des urines, de constipation et une dorsalgie hyperalgique. Les explorations paracliniques nous ont conduits Ă  une infestation mĂ©dullaire Ă  shistososma mansoni.  Conclusion : Ce cas clinique nous interroge sur l’espèce du schistosoma. Est-ce une hybridation ? Est-ce une coinfection Ă  schistosoma mansoni et haematobium ? Enfin est-ce un passage accidentel du schistosoma mansoni dans les voies urinaires Ă  travers les plexus veineux ? D’oĂą l’intĂ©rĂŞt de pousser les explorations avec la polymerase chain reaction ou le gĂ©notypage de schistosoma. Mais cette technique est d’accessibilitĂ© difficile dans notre contexte de travail.   Introduction: Bone marrow bilharzia is the neurological manifestation of intramedullary infection by Schistosoma. The objective is to draw the attention of the clinician to this mode of presentation of bilharzia in endemic areas. Observation: We report the case of a 12-year-old child, admitted for a motor deficit in both lower limbs that gradually developed over two weeks and was associated with acute retention of urine, constipation, and hyperalgesic back pain. Paraclinical explorations led us to a bone marrow infestation with shhistososma mansoni. Conclusion: This clinical case raises questions about the species of schistosoma. Is this a hybridization? Is it a coinfection with Schistosoma Mansoni and haematobium? Finally, is it an accidental passage of Schistosoma Mansoni into the urinary tract through the venous plexus? Hence the interest in further explorations with polymerase chain reaction or Schistosoma genotyping. But this technique is difficult to access in our work context

    Perception de la maladie épileptique par les patients suivis en neurologie, au chu de Bouaké, Côte d’Ivoire

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    RésuméIntroduction : L’épilepsie est un problème de santé publique avec des conséquences psychosociales. Du fait des nombreux préjugés qui entourent cette affection, les patients sont marginalisés et ne reçoivent pas les soins appropriés. Notre objectif était de déterminer le niveau de connaissance des patients épileptiques sur leur maladie et leur perception vis-à-vis de cette affection. Patients et méthodes : Nous avons réalisé une étude transversale, descriptive qui a duré cinq mois et a inclus tous les patients épileptiques de plus de 15 ans, suivis au service de Neurologie du CHU de Bouaké. Résultats : 75 patients ont été interrogés avec une moyenne d’âge de 28 ans et un sex-ratio de 1,42. La moitié des patients provenaient des zones rurales et 16% étaient à leur première consultation. Les trois-quarts croyaient à une origine surnaturelle de l’épilepsie. Pour 21% des patients, l’épilepsie était une maladie contagieuse et 17% avait perdu tout espoir de guérison. Conclusion : Cette étude en révélant la persistance des fausses croyances au sein d’une population d’épileptiques suivis en milieu hospitalier interpelle les équipes médicales sur la sensibilisation permanente de ces patients
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