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    From near and far: Stone procurement and exchange at Çukuriçi Höyük in Western Anatolia

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    The focus of this paper are the stone tools of Çukuriçi HöyĂĽk, a prehistoric site situated at the central Aegean coast of Anatolia. The settlement was inhabited from the Neolithic, through the Late Chalcolithic and Early Bronze Age 1 periods, a period lasting from the early 7th to the early 3rd millennium BCE. A long-term interdisciplinary study of the excavated lithics with different scientific methods on various stone materials (thin section analysis, pXRF, NAA, LA-ICP-MS) offer new primary data about the procurement strategies of prehistoric societies from a diachronic perspective. The results will be presented for the first time with an overview of all source materials and their distinct use through time. The lithic assemblages from Çukuriçi HöyĂĽk consist of a considerable variety of small finds, grinding stones and chipped stone tools. The high variability of raw materials within the different categories of tools is remarkable. In addition to stone tools manufactured from sources in the immediate vicinity of the settlement (i.e., mica-schist, limestone, marble, amphibolite, serpentinite), others are of rock types such as chert, which indicate an origin within the broader region. Moreover, volcanic rocks, notably the exceptionally high amount of Melian obsidian found at Çukuriçi HöyĂĽk, attest to the supra-regional procurement of distinct rock types. Small stone axes made of jadeite presumably from the Greek island of Syros, also indicate these far-reaching procurement strategies. The systematic and diachronic analyses of the stone tools found at Çukuriçi HöyĂĽk has demonstrated that as early as the Neolithic period extensive efforts were made to supply the settlement with carefully selected raw materials or finished goods procured from distinct rock sources.   Erratum:• This article was submitted and initially published with only the following authors listed: Christoph Schwall, Michael Brandl, Tatjana M. Gluhak, Bogdana Milić, Lisa Betina, Lasse Sørensen, Danilo Wolf, and Barbara Horejs. After publication of the article, the authors observed that they had forgotten to include Maria M. Martinez as an author and requested that she be added to the list of authors. The current version of the article includes Maria M. Martinez. She should be considered an author also for earlier versions of the article that might be in circulation. &nbsp

    Étude typologique et pétrographique des meules de type pompéien découvertes en France

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    International audienceUn premier recensement des meules de type pompéien sur le territoire français a montré que ce type de pièces, bien que relativement peu courant, existait sur l’ensemble du territoire national. Elles sont certes principalement présentes dans la province de Narbonnaise où les exemplaires découverts sont systématiquement façonnées dans une roche volcanique à cristaux de leucites dont l’origine italienne est supposée. Hors de la partie méridionale de la France, d’autres meules pompéiennes ont pu être identifiées. Elles sont fabriquées soit dans des grès locaux (grès triasiques ou de Fosses-Belleu), soit dans des roches volcaniques sans cristaux de leucite dont l’origine n’est pas connue. L’analyse géochimique de ces roches volcaniques devra permettre de connaître l’origine de ces meules et, combinée à l’étude typologique de pouvoir proposer des zones de production de ce type de moulins à traction animale, typiques de l’époque antique

    Burgille (25) « Sous le Moulin ». Un moulin hydraulique de la grande villa de Burgille

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    International audienceÉtablie dans un bâtiment préexistant relevant de la pars rustica d’une très grande villa implantée en rive gauche de l’Ognon, la meunerie hydraulique de Burgille (25) apparaît comme une création tardive. Construite dans la seconde moitié du IVe s., la machine est restituée sur la base des couples de meules recueillis dans un creusement assimilable à une fosse d’engrenage et des vestiges ténus du canal d’amenée et du canal de fuite assurant la circulation d’eau nécessaire à l’installation

    Le site de la rue du Docteur Horand à Lyon : meules et aménagements hydrauliques

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    International audienceAu nord-ouest de l’agglomération lyonnaise, la vaste plaine de Vaise, en rive droite de la Saône, est bordée à l’est et au sud par le Plateau lyonnais dont les versants sont échancrés par des vallons accueillant des ruisseaux depuis le Néolithique. À l’emplacement de l’actuelle rue du Docteur Horand, une fouille a permis en 1993 de mettre au jour une dizaine de meules en roche basaltique ainsi que quelques aménagements qui attestent l’existence d’une meunerie hydraulique dont l’abandon est à situer à la charnière des Ier - IIe s. ap. J.-C. (bassins, fossés, plate-forme de travail). En périphérie de Lugdunum, dans un contexte où les ressources aquifères étaient une véritable opportunité, il s’agit là d’un témoignage qui semble-il, demeure unique

    Les Moulins carolingiens (IX e - Xe siècles) d’Audun-le-Tiche (Moselle)

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    International audienceDu moulin d’Audun-le-Tiche, sans doute exclusivement construit en bois, ne subsistent que des éléments d’infrastructure, dont la conservation est due à un milieu hydromorphe et qui révèlent au moins deux états de construction. Au premier, daté par dendrochronologie de 840, appartiennent les fondations de la plate-forme. Ce moulin a pu fonctionner sans bief, car il était possible d’installer une roue au fil de l’eau en faisant l’économie de la construction d’un canal d’amenée. Le second état fait apparaître la construction d’un moulin avec bief munie d’une nouvelle roue, datée de 851 par dendrochronologie. La durée de vie d’une telle installation peut être estimée à 20 à 30 ans avec deux constructions successives, à en juger par les datations dendrochronologiques. La compréhension de l’organisation des structures n’est pas aisée car la fonction d’un nombre conséquent de pieux et de piquets n’a pu être déterminée. D’autre part, leur implantation ne reflète pas la réalité car certains d’entre eux ont disparu du fait de crues ou des remplois après l’abandon du site. La présence de fibres de chanvre et de lin, conjointe à celle d’un maillet de bois et à des aménagements de bassins montre que le teillage des fibres végétales constituait l’une des activités du moulin, sinon la principale. La seconde activité consistait en une meunerie classique de céréales, au moyen de meules en roches volcaniques importées des carrières de l’Eifel. Divers bois flottés, dont des pales et des aubes, attestent l’existence de plusieurs installations de meunerie plus tardives (seconde moitié du IXe-début Xe s.) situées en amont conformément à un schéma classique à l’époque carolingienne
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