51 research outputs found

    Le roi prêtre en Mésopotamie, au milieu du 3° millénaire – mythe ou réalité?

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    No abstrac

    Creating the event: the metamorphoses of an oracular consultation in Mesopotamia

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    Esse artigo discute especificamente o feito guerreiro de Narâm-Sîn e a consulta divinatória associada a ele que formou uma longa tradição memorialística na Mesopotâmia entre os séculos XVIII a. C. e III a. C. Este longo processo conservou e propagou a memória do feito, revelando uma s.rie de metamorfoses nas sentenças e suas interpretações. Adivinhos e escribas tiveram papel central nesta dinâmica de formação da memória e legitimação do fato. Neste quadro de formulação historiográfica, composto por documentação rarefeita, observa-se como os mesopotâmios passaram a admitir que o passado poderia servir como um reservatório de experi.ncias para conhecer melhor o presente.This article focuses on Narâm-Sîn’s military achievement and the oracular consultation connected with it, which formed a long commemorative tradition in Mesopotamia between the eighteenth and third centuries BC. This lengthy process preserved and disseminated the memory of the king’s achievement, revealing a series of transformations in the oracle questions and their interpretation. Diviners and scribes played a key role in these dynamics of memory construction and legitimization of the facts. By examining the development of this historiography through the few sources available, one can see how the Mesopotamians came to acknowledge the past as a supply of experiences that afforded a better understanding of the present

    « Noé » dans les sources mésopotamiennes

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    Dans les sources mésopotamiennes, le survivant du déluge, précurseur du Noé biblique, s’appelait Ziusudra, Atrahasîs ou Ûta-napishtî. Le premier nom signifiait « Vie de jours prolongés », le second « Le Supersage », le troisième « J’ai trouvé ma vie ». Ce qui le distinguait de tous les autres êtres humains, c’était le destin d’être immortel qui lui était réservé au sortir de l’épreuve. Le franchissement du déluge était une forme d’épreuve. La Mésopotamie connaissait deux héros civilisateurs, Sargon et Ziusudra/Atrahasîs/Ûta-napishtî. Leurs expositions respectives n’eurent pas même signification. L’un était élu avant l’épreuve, l’autre après. Pour le premier, on a affaire à un rite de probation ; pour le second on est en présence d’un rite d’institution, mais qui diffère des rites de passage.In Mesopotamian sources, the surviver of the flood had three names : Ziusudra, Atrahasîs or Ûta-napishtî. The first name meant “Life of long days”, the second “The Supersage”, the third “I have found my life”. What distinguished him from other human beings was his status as an immortal being, which was offered to him after the flood. The crossing of the flood was a kind of ordeal. Mesopotamia had two civilizing heroes, Sargon of Akkade and Ziusudra/Atrahasîs/ Ûta-napishtî. Their respective exposures did not have the same meaning. The one was chosen before the ordeal, the other after it. For the first, we are confronted with a rite of probation, for the second with a rite of institution, but a rite which differs from an ordinary rite of passage

    Essai pour une définition des écritures

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    RésuméContrairement au langage parlé, l’écriture est un artefact créé par l’homme. Elle fait souvent figure d’accessoire facultatif, voire inutile. Et pourtant, une fois inventée, elle ne se perd plus. Tout au contraire, son usage ne cesse de se répandre. Avec elle, l’éternité du monde, avec sa provision d’écritures et les nouvelles technologies, semble assurée. Il importe donc d’en tenter une définition, de décrire les traits qui la caractérisent afin de mieux déterminer la place qui est la sienne parmi les autres systèmes de signes.An Attempt to Define Forms of WritingUnlike spoken language, writing is a man-made artefact. It often turned out to be an optional, even useless, accessory. But once invented, it is no longer lost. Quite to the contrary, its usage has never stopped spreading. Writing seems to preserve the eternity of the world with its forms of writing and new technologies. It is worthwhile to define writing and describe its characteristics in order to better determine its place among other systems of signs

    Salvatore D’Onofrio, Le Matin des dieux. Du Norouz persan aux Pâques chrétiennes

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    Salvatore D’Onofrio se propose d’étudier à travers le monde la présence de pousses rituelles qui sont issues de la germination de graines de céréales, de légumineuses ou d’autres semences, à des époques et dans des lieux variables, telles qu’elles figurent dans le sabzeh iranien. Le comparatisme est à la source de ce travail. Ces pousses sont cultivées par des femmes, pendant quelques semaines, à la lumière ou dans l’obscurité, dans des lieux qui se distribuent de l’Inde à l’Europe, voire jus..

    Marc Van de Mieroop, Philosophy Before the Greeks : the pursuit of truth in ancient Babylonia

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    L’intitulé de l’ouvrage fait inévitablement référence à un livre plus ancien, écrit à plusieurs mains : H. A. Frankfort, J. A. Wilson, Th. Jacobsen, et W. A. Irwin, The Intellectual Adventure of Ancient Man : an essay on speculative thought in the ancient Near East, University Press, Chicago, 1946. On pense également à R. Watson et W. Horowitz, Writing Science Before the Greeks : a naturalistic analysis of the Babylonian astronomical treatise MUL.APIN, Brill, Leyde, 2011. Dans le premier, il ..

    Centre Louis-Gernet de recherches comparées sur les sociétés anciennes

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    Emmanuelle Cagnac et Valérie Huet, maîtres de conférences à l’Université de Paris-VIIPierre Cordier, maître de conférences à l’Université de PoitiersFlorence Dupont, professeur à l’Université de Paris-VII Façons romaines de faire le Grec Les chercheurs du Centre Louis-Gernet (historiens de Rome et de la Grèce anciennes) avaient décidé d’engager pour deux ans une étude sur les relations interculturelles dans l’espace gréco-romain. Les Romains appellent « grecques » ou désignent d’un terme exhi..

    L'historien mésopotamien et l'événement

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    L 'historien mésopotamien et l'événement (pp. 97-1 17) La question posée est celle de la construction de l'événement par l'historien mésopotamien. On voit qu'un fait prend le statut d'événement historique lorsqu'il s'inscrit dans une série homogène de faits similaires au sein de laquelle il dévoile une variation conjoncturelle. Mais il manque à l'historien mésopotamien une qualité essentielle, la critique des sources.Glassner Jean-Jacques. L'historien mésopotamien et l'événement. In: Mètis. Anthropologie des mondes grecs anciens, vol. 12, 1997. pp. 97-117

    La participation des dieux au rituel de fondation d'un temples. Le cas de l'E.ninnu de Lagash

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    International audienceAu dernier siècle du llle millénaire avant notre ère, dans l'État de Lagash, le roi Gudéa ordonne de désacraliser l'ancien temple du dieu Ningirsu, le dieu suprême du panthéon de son royaume, et fonde, non loin du précédent, un temple nouveau. Gudéa a laissé à la postérité deux grands textes qui décrivent les procédures et les rituels qui annoncent, précèdent et accompagnent la fondation et la construction de ce temple. Ils sont connus sous l'intitulé « cylindres de Gudéa », étant donné la forme cylindrique du support en argile. D'emblée, les sources exposent l'état des faits à leur façon : le dieu suprême du panthéon sumérien, Enlil, ayant regardé d'un oeil favorable le dieu souverain de l'État de Lagash, Ningirsu, autorise la construction d'un temple à Girsu, la capitale religieuse et politique de ce royaume. Ningirsu à son tour, fort de l'approbation d'Enlil, décide de la construction d'un temple. Pour ce faire, il apparaît en songe au roi humain, Gudéa, qui s'offre pour être l'exécutant de la tâch e. Bref, la sphère du politique est convoquée dans les personnes de ses plus éminents représentants. Enlil autorise, Ningirsu ordonne et Gudéa obéit. Partant, l'explication adoptée par les spécialistes est celle de la chaîne de l'autorité : dieu suprême-dieu poliade-roi humain. Des inscriptions royales multiples de toutes périodes ne tiennent-elles pas le même discours : Enlil regarde avec bienveillance un dieu poliade en l'honneur duquel une construction pieuse est en projet ; il agit en sa qualité de roi de tous les dieux ; le dieu poliade, aux ordres du dieu suprême, suscite à son tour de la part du roi humain le désir de bâtir un temple

    Ali Abou-Assaf, Pierre Bordreuil et Alan R. Millard, La statue de Tell Fekherye et son inscription bilingue assyro-araméenne. (Paris, 1982) — ADPF, Études assyriologiques, cahier n° 7.

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    GLASSNER J.-J. Ali Abou-Assaf, Pierre Bordreuil et Alan R. Millard, La statue de Tell Fekherye et son inscription bilingue assyro-araméenne. (Paris, 1982) — ADPF, Études assyriologiques, cahier n° 7. In: Syria. Tome 64 fascicule 1-2, 1987. p. 156
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