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    Le rôle de la partie C-terminale de la mucine MUC16 (CA125) dans la transformation des cellules et dans la tumorigénèse du cancer ovarien

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    Le cancer de l’ovaire est le cancer gynécologique le plus mortel. La mortalité associée à ce cancer est en en grande partie relié au diagnostic tardif de la maladie. Malgré l’évolution des traitements durant les 30 dernières années, le cancer de l'ovaire reste difficile à traiter et à dépister. Pendant les premiers événements de la transformation tumorale et dans les stades ultérieurs de la progression du carcinome ovarien, il se produit plusieurs changements. Les caractéristiques épithéliales des cellules seront favorisées, l’expression de N-cadhérine sera favorisée et le profil d’expression de plusieurs protéines sera influencé. Notamment l’expression des mucines, dont l’apparition de l’expression de la mucine MUC16. MUC16 (CA125) est une glycoprotéine de type mucine qui est surexprimée dans 80 % des cancers ovariens épithéliaux (CEO) et par les cellules de la surface de l’ovaire transformé. Cependant, elle n’est pas exprimée dans l’épithélium des ovaires normaux. Puisque les cellules épithéliales de l’ovaire ne l’expriment pas, il est logique de se demander si son expression ne confère pas un avantage aux cellules cancéreuses or, on connaît très peu de son rôle dans la pathogenèse des CEO. Des résultats préalablement obtenus par notre laboratoire indiquent que la partie C-terminale de MUC16 joue un rôle important dans la migration, l’invasion, le processus métastatique et dans la tumorigénèse. Ces observations suggèrent un rôle précoce de MUC16 dans la pathogenèse du CEO. Toutefois, son rôle précis dans la transformation cellulaire n’a pas été établi. Afin d’approfondir nos connaissances sur les fonctions de MUC16 dans la transformation cellulaire, la partie C-terminale de MUC16 (MUC16-CTD) a été exprimée de façon stable dans un modèle classique utilisé afin de déterminer le potentiel ontogénique d’une protéine, soit les fibroblastes de souris NIH3T3 et dans les cellules ovariennes de la surface épithéliale (OSE) immortalisées par la télomérase. Des clones indépendants ont été sélectionnés et l’expression de MUC16-CTD a été validée. Par la suite, nous avons procédé à des essais standards de transformation, soit la formation de foyers en conditions adhérées et non-adhérées, la prolifération cellulaire en présence de concentrations faibles et normales de sérum et la formation de tumeurs sous-cutanées. Des clones stables ont été obtenus et évalués pour l’expression de MUC16-CTD. Deux clones indépendants ont été sélectionnés (CTD1 et CTD2) et l’expression de MUC16-CTD a été validée par immunobuvardage, PCR et immunofluorescence. Les cellules exprimant MUC16-CTD ont formé significativement plus de foyers en conditions adhérées et non-adhérées. On a aussi observé une augmentation de la prolifération dans les cellules exprimant MUC16-CTD en conditions normales et appauvries de sérum. Finalement, nous avons observé la formation de tumeurs sous-cutanées dans les souris NUDE. En conclusion, ces résultats suggèrent que MUC16-CTD est suffisant pour induire la transformation des cellules NIH3T3 et des cellules OSE immortalisées

    Le rôle de la partie C-terminale de la mucine MUC16 (CA125) dans la transformation des cellules et dans la tumorigénèse du cancer ovarien

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    Le cancer de l’ovaire est le cancer gynécologique le plus mortel. La mortalité associée à ce cancer est en en grande partie relié au diagnostic tardif de la maladie. Malgré l’évolution des traitements durant les 30 dernières années, le cancer de l'ovaire reste difficile à traiter et à dépister. Pendant les premiers événements de la transformation tumorale et dans les stades ultérieurs de la progression du carcinome ovarien, il se produit plusieurs changements. Les caractéristiques épithéliales des cellules seront favorisées, l’expression de N-cadhérine sera favorisée et le profil d’expression de plusieurs protéines sera influencé. Notamment l’expression des mucines, dont l’apparition de l’expression de la mucine MUC16. MUC16 (CA125) est une glycoprotéine de type mucine qui est surexprimée dans 80 % des cancers ovariens épithéliaux (CEO) et par les cellules de la surface de l’ovaire transformé. Cependant, elle n’est pas exprimée dans l’épithélium des ovaires normaux. Puisque les cellules épithéliales de l’ovaire ne l’expriment pas, il est logique de se demander si son expression ne confère pas un avantage aux cellules cancéreuses or, on connaît très peu de son rôle dans la pathogenèse des CEO. Des résultats préalablement obtenus par notre laboratoire indiquent que la partie C-terminale de MUC16 joue un rôle important dans la migration, l’invasion, le processus métastatique et dans la tumorigénèse. Ces observations suggèrent un rôle précoce de MUC16 dans la pathogenèse du CEO. Toutefois, son rôle précis dans la transformation cellulaire n’a pas été établi. Afin d’approfondir nos connaissances sur les fonctions de MUC16 dans la transformation cellulaire, la partie C-terminale de MUC16 (MUC16-CTD) a été exprimée de façon stable dans un modèle classique utilisé afin de déterminer le potentiel ontogénique d’une protéine, soit les fibroblastes de souris NIH3T3 et dans les cellules ovariennes de la surface épithéliale (OSE) immortalisées par la télomérase. Des clones indépendants ont été sélectionnés et l’expression de MUC16-CTD a été validée. Par la suite, nous avons procédé à des essais standards de transformation, soit la formation de foyers en conditions adhérées et non-adhérées, la prolifération cellulaire en présence de concentrations faibles et normales de sérum et la formation de tumeurs sous-cutanées. Des clones stables ont été obtenus et évalués pour l’expression de MUC16-CTD. Deux clones indépendants ont été sélectionnés (CTD1 et CTD2) et l’expression de MUC16-CTD a été validée par immunobuvardage, PCR et immunofluorescence. Les cellules exprimant MUC16-CTD ont formé significativement plus de foyers en conditions adhérées et non-adhérées. On a aussi observé une augmentation de la prolifération dans les cellules exprimant MUC16-CTD en conditions normales et appauvries de sérum. Finalement, nous avons observé la formation de tumeurs sous-cutanées dans les souris NUDE. En conclusion, ces résultats suggèrent que MUC16-CTD est suffisant pour induire la transformation des cellules NIH3T3 et des cellules OSE immortalisées

    Regional Practice Variation and Outcomes in the Standard Versus Accelerated Initiation of Renal Replacement Therapy in Acute Kidney Injury (STARRT-AKI) Trial: A Post Hoc Secondary Analysis.

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    ObjectivesAmong patients with severe acute kidney injury (AKI) admitted to the ICU in high-income countries, regional practice variations for fluid balance (FB) management, timing, and choice of renal replacement therapy (RRT) modality may be significant.DesignSecondary post hoc analysis of the STandard vs. Accelerated initiation of Renal Replacement Therapy in Acute Kidney Injury (STARRT-AKI) trial (ClinicalTrials.gov number NCT02568722).SettingOne hundred-fifty-three ICUs in 13 countries.PatientsAltogether 2693 critically ill patients with AKI, of whom 994 were North American, 1143 European, and 556 from Australia and New Zealand (ANZ).InterventionsNone.Measurements and main resultsTotal mean FB to a maximum of 14 days was +7199 mL in North America, +5641 mL in Europe, and +2211 mL in ANZ (p p p p p p p p = 0.007).ConclusionsAmong STARRT-AKI trial centers, significant regional practice variation exists regarding FB, timing of initiation of RRT, and initial use of continuous RRT. After adjustment, such practice variation was associated with lower ICU and hospital stay and 90-day mortality among ANZ patients compared with other regions

    A Bayesian reanalysis of the Standard versus Accelerated Initiation of Renal-Replacement Therapy in Acute Kidney Injury (STARRT-AKI) trial

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    Background Timing of initiation of kidney-replacement therapy (KRT) in critically ill patients remains controversial. The Standard versus Accelerated Initiation of Renal-Replacement Therapy in Acute Kidney Injury (STARRT-AKI) trial compared two strategies of KRT initiation (accelerated versus standard) in critically ill patients with acute kidney injury and found neutral results for 90-day all-cause mortality. Probabilistic exploration of the trial endpoints may enable greater understanding of the trial findings. We aimed to perform a reanalysis using a Bayesian framework. Methods We performed a secondary analysis of all 2927 patients randomized in multi-national STARRT-AKI trial, performed at 168 centers in 15 countries. The primary endpoint, 90-day all-cause mortality, was evaluated using hierarchical Bayesian logistic regression. A spectrum of priors includes optimistic, neutral, and pessimistic priors, along with priors informed from earlier clinical trials. Secondary endpoints (KRT-free days and hospital-free days) were assessed using zero–one inflated beta regression. Results The posterior probability of benefit comparing an accelerated versus a standard KRT initiation strategy for the primary endpoint suggested no important difference, regardless of the prior used (absolute difference of 0.13% [95% credible interval [CrI] − 3.30%; 3.40%], − 0.39% [95% CrI − 3.46%; 3.00%], and 0.64% [95% CrI − 2.53%; 3.88%] for neutral, optimistic, and pessimistic priors, respectively). There was a very low probability that the effect size was equal or larger than a consensus-defined minimal clinically important difference. Patients allocated to the accelerated strategy had a lower number of KRT-free days (median absolute difference of − 3.55 days [95% CrI − 6.38; − 0.48]), with a probability that the accelerated strategy was associated with more KRT-free days of 0.008. Hospital-free days were similar between strategies, with the accelerated strategy having a median absolute difference of 0.48 more hospital-free days (95% CrI − 1.87; 2.72) compared with the standard strategy and the probability that the accelerated strategy had more hospital-free days was 0.66. Conclusions In a Bayesian reanalysis of the STARRT-AKI trial, we found very low probability that an accelerated strategy has clinically important benefits compared with the standard strategy. Patients receiving the accelerated strategy probably have fewer days alive and KRT-free. These findings do not support the adoption of an accelerated strategy of KRT initiation
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