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    Formation des élus locaux, organismes de formation et gestion des collectivités locales: pratiques, enjeux et perspectives

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    The training sector for local elected representatives is highly regulated. Only organizations approved by the Ministry of the Interior on the advice of the CNFEL - Conseil National de la Formation des Elus Locaux - can provide training. As of September 27, 2018, there were 200 private or public organizations accredited for training elected representatives, such as universities, grandes écoles, associations and consultancies. For elected representatives, it's a question of understanding how an assembly works, drawing up a budget, public speaking, using social networks, exchanging with associations, getting to grips with new laws ... To do this, elected representatives have at their disposal, among other things, their experience, their savoir-être, their know-how, exchanges on best practices with experienced elected representatives. Every elected official also has the right to training, a right that has been strengthened by legislation in recent years. Today, with the non-accumulation of mandates and the law on parity, we see so-called novice elected representatives taking up office. Strong expectations are being expressed by citizens, the “yellow vest crisis”. In this paper, we propose a reflection on the effectiveness of training organizations and the ability of elected representatives to meet these expectations.Le secteur de la formation des élus locaux est très réglementé. Seuls les organismes agréés par le Ministère de l’Intérieur sur avis du CNFEL - Conseil National de la Formation des Elus Locaux - peuvent dispenser des formations. Au 27 septembre 2018, on recensait 200 organismes privés ou publics agréés pour la formation des élus tels que des universités, des grandes écoles, des associations et des cabinets conseils. Pour l’élu, il s’agit de comprendre le fonctionnement d’une assemblée, d’élaborer un budget, de prendre la parole en public, d’utiliser les réseaux sociaux, d’échanger avec les associations, de s’approprier de nouvelles lois … Pour cela, l’élu dispose, entre autres, de son expérience, de son savoir-être, de son savoir-faire, d’échanges sur les bonnes pratiques avec des élus expérimentés. Chaque élu dispose aussi du droit à la formation, droit renforcé par le législateur ces dernières années. Aujourd’hui, avec le non cumul des mandats, la loi sur la parité, on observe des élus dit novices qui accèdent à une mandature. Des attentes fortes sont exprimées par les citoyens, « crise des gilets-jaunes ». Dans cette communication nous proposons une réflexion sur l’efficacité des organismes de formation et sur la capacité des élus à répondre à ces attentes

    La formation des élus locaux : un outil d'amélioration de la performance des collectivités locales et/ou un outil de démocratisation d'accès à tous à la fonction d'élu ?

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    Successive decentralization laws have considerably strengthened the role and competences of local communities. France has just over 500,000 local elected officials, 99% of whom are municipal officials. They intervene in an environment that is, more and more, becoming complex and constantly changing. They thus have to adapt to laws, reforms, budgetary restrictions, and to the increasingly high expectations of citizens. This context requires local elected officials to adapt their public action by seeking performance while ensuring a quality public service to users. The level of abstention in recent elections reflects the distance that has developed between citizens and the political class. In order to address all these issues, local elected officials need broad and technical skills. Training could thereforeprovide all elected officials with the necessary skills to carry out their mandate effectively. Various performance assessmentindicators from the New Public Management (NPM according to Hood)aim to provide local authorities the necessary tools to perform well. This implies prior definition of indicators which are likely to measure performance. Local elected officials, on the one hand and citizens on the other hand, have each their own interests, which place them on a form of political market in the sense of the Public Choice theory (Buchanan and Tullock, 1962). In this political market, the performance indicator seems to be, for both the local elected officials and citizens, the re-election.What role can training play with regard to these two distinct notions of performance?Les lois successives de décentralisation ont accru considérablement le rôle et les compétences des collectivités locales. La France compte un peu plus de 500 000 élus locaux dont 99% sont des élus municipaux. Ils interviennent dans un environnement qui se complexifie et qui bouge en permanence. Ainsi ils doivent s'adapter aux lois, aux réformes, aux restrictions budgétaires, aux attentes de plus en plus fortes des citoyens. Ce contexte impose aux élus locaux d'adapter leur action publique en recherchant la performance tout en garantissant un service public de qualité aux usagers. Le niveau d'abstention des derniers scrutins est le reflet de la distance qui s'est installée entre les citoyens et la classe politique. Pour répondre à l'ensemble de ces problématiques, les élus locaux ont besoin de compétences vastes et techniques. La formation pourrait alors permettre à tous les élus de disposer des compétences nécessaires pour exercer efficacement leur mandat. Différents indicateurs de mesure de la performance issus du nouveau management public (New Public Management selon Hood) visent à donner les outils aux collectivités pour être performantes. Cela suppose préalablement de définir quels indicateurs sont susceptibles de mesurer la performance. Les élus locaux et les citoyens ont chacun leur propre intérêt qui les situent sur une forme de marché politique au sens de la théorie du Public Choice (Buchanan et Tullock, 1962). Sur ce marché politique l'indicateur de performance semble être la réélection aussi bien pour les élus locaux que pour les citoyens. Quel rôle peut jouer la formation sur ces deux notions distinctes de la performance

    The training of local elected officials : a tool for improving the performance of local communities and/or a tool for the democratization of access to the office of the elected official for all ?

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    Les lois successives de décentralisation ont accru considérablement le rôle et les compétences des collectivités locales. La France compte un peu plus de 500 000 élus locaux dont 99% sont des élus municipaux. Ils interviennent dans un environnement qui se complexifie et qui bouge en permanence. Ainsi ils doivent s'adapter aux lois, aux réformes, aux restrictions budgétaires, aux attentes de plus en plus fortes des citoyens. Ce contexte impose aux élus locaux d'adapter leur action publique en recherchant la performance tout en garantissant un service public de qualité aux usagers. Le niveau d'abstention des derniers scrutins est le reflet de la distance qui s'est installée entre les citoyens et la classe politique. Pour répondre à l'ensemble de ces problématiques, les élus locaux ont besoin de compétences vastes et techniques. La formation pourrait alors permettre à tous les élus de disposer des compétences nécessaires pour exercer efficacement leur mandat. Différents indicateurs de mesure de la performance issus du nouveau management public (New Public Management selon Hood) visent à donner les outils aux collectivités pour être performantes. Cela suppose préalablement de définir quels indicateurs sont susceptibles de mesurer la performance. Les élus locaux et les citoyens ont chacun leur propre intérêt qui les situent sur une forme de marché politique au sens de la théorie du Public Choice (Buchanan et Tullock, 1962). Sur ce marché politique l'indicateur de performance semble être la réélection aussi bien pour les élus locaux que pour les citoyens. Quel rôle peut jouer la formation sur ces deux notions distinctes de la performance?Successive decentralization laws have considerably strengthened the role and competences of local communities. France has just over 500,000 local elected officials, 99% of whom are municipal officials. They intervene in an environment that is, more and more, becoming complex and constantly changing. They thus have to adapt to laws, reforms, budgetary restrictions, and to the increasingly high expectations of citizens. This context requires local elected officials to adapt their public action by seeking performance while ensuring a quality public service to users. The level of abstention in recent elections reflects the distance that has developed between citizens and the political class. In order to address all these issues, local elected officials need broad and technical skills. Training could thereforeprovide all elected officials with the necessary skills to carry out their mandate effectively. Various performance assessmentindicators from the New Public Management (NPM according to Hood)aim to provide local authorities the necessary tools to perform well. This implies prior definition of indicators which are likely to measure performance. Local elected officials, on the one hand and citizens on the other hand, have each their own interests, which place them on a form of political market in the sense of the Public Choice theory (Buchanan and Tullock, 1962). In this political market, the performance indicator seems to be, for both the local elected officials and citizens, the re-election.What role can training play with regard to these two distinct notions of performance

    La formation des élus locaux : un outil d'amélioration de la performance des collectivités locales et/ou un outil de démocratisation d'accès à tous à la fonction d'élu ?

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    Successive decentralization laws have considerably strengthened the role and competences of local communities. France has just over 500,000 local elected officials, 99% of whom are municipal officials. They intervene in an environment that is, more and more, becoming complex and constantly changing. They thus have to adapt to laws, reforms, budgetary restrictions, and to the increasingly high expectations of citizens. This context requires local elected officials to adapt their public action by seeking performance while ensuring a quality public service to users. The level of abstention in recent elections reflects the distance that has developed between citizens and the political class. In order to address all these issues, local elected officials need broad and technical skills. Training could thereforeprovide all elected officials with the necessary skills to carry out their mandate effectively. Various performance assessmentindicators from the New Public Management (NPM according to Hood)aim to provide local authorities the necessary tools to perform well. This implies prior definition of indicators which are likely to measure performance. Local elected officials, on the one hand and citizens on the other hand, have each their own interests, which place them on a form of political market in the sense of the Public Choice theory (Buchanan and Tullock, 1962). In this political market, the performance indicator seems to be, for both the local elected officials and citizens, the re-election.What role can training play with regard to these two distinct notions of performance?Les lois successives de décentralisation ont accru considérablement le rôle et les compétences des collectivités locales. La France compte un peu plus de 500 000 élus locaux dont 99% sont des élus municipaux. Ils interviennent dans un environnement qui se complexifie et qui bouge en permanence. Ainsi ils doivent s'adapter aux lois, aux réformes, aux restrictions budgétaires, aux attentes de plus en plus fortes des citoyens. Ce contexte impose aux élus locaux d'adapter leur action publique en recherchant la performance tout en garantissant un service public de qualité aux usagers. Le niveau d'abstention des derniers scrutins est le reflet de la distance qui s'est installée entre les citoyens et la classe politique. Pour répondre à l'ensemble de ces problématiques, les élus locaux ont besoin de compétences vastes et techniques. La formation pourrait alors permettre à tous les élus de disposer des compétences nécessaires pour exercer efficacement leur mandat. Différents indicateurs de mesure de la performance issus du nouveau management public (New Public Management selon Hood) visent à donner les outils aux collectivités pour être performantes. Cela suppose préalablement de définir quels indicateurs sont susceptibles de mesurer la performance. Les élus locaux et les citoyens ont chacun leur propre intérêt qui les situent sur une forme de marché politique au sens de la théorie du Public Choice (Buchanan et Tullock, 1962). Sur ce marché politique l'indicateur de performance semble être la réélection aussi bien pour les élus locaux que pour les citoyens. Quel rôle peut jouer la formation sur ces deux notions distinctes de la performance

    Proposition d’un modèle de gestion publique entrepreneuriale du maire

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    International audienceLe maire a pour mission de (bien) gérer la commune sous contraintes budgétaires (de plus en plus fortes), tout en garantissant la qualité du service public. Les maires peuvent prendre différentes postures entre action et immobilisme, avec la réélection en ligne de mire. Afin de développer leur territoire, le maire et son action pourraient alors être étudiés sous l’angle de l’entrepreneuriat quant à sa capacité à entreprendre, à organiser ou encore à manager (Lopez, 2018), articulé avec des questions relatives à la Responsabilité Sociale des organisations et à la gestion des parties prenantes. Dans cet article, un modèle des capacités du maire fondé sur le triptyque organisation-management-entrepreneuriat est proposé. Nous discutons de l’application auprès de maires interrogés et un modèle de gestion publique entrepreneuriale du maire est proposé
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