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    America, le passage du Sud-Ouest

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    Vincennes, Sud- Ouest de Paris, Francis Geffard, libraire – mais aussi secrétaire général du festival America – et Brigitte Maury, directrice du réseau des bibliothèques, conjuguent leurs efforts pour faire du festival America un lieu de passage entre leurs territoires respectifs

    Interview de Francis Geffard, libraire, éditeur et créateur du Festival America

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    Né en 1960, Francis Geffard est aujourd’hui un acteur essentiel de l’édition de la littérature des États-Unis en France. Depuis sa création en 1980, Millepages, sa librairie nichée au cœur de Vincennes, accueille certains des plus grands écrivains états-uniens. En 2002, s’est ouverte la première édition du festival qu’il a fondé et pour lequel, tous les deux ans, il parvient à mobiliser tout Vincennes : pendant trois jours et aux quatre coins de la ville, America rassemble des journalistes et des critiques littéraires, des traducteurs, des éditeurs et un public toujours plus nombreux autour de dizaines d’écrivains, renommés ou débutants, venus pour converser avec leurs lecteurs. Enfin, depuis 1990, Francis Geffard dirige la collection « Terres d’Amérique », chez Albin Michel, pour laquelle il a patiemment construit l’un des plus riches catalogues de littérature contemporaine. Cet entretien a eu lieu le 21 juin 2023, dans les locaux d’Albin Michel

    Central GABAergic innervation of the pituitary in goldfish: A radioautographic and immunocytochemical study at the electron microscope level

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    The GABAergic innervation of the goldfish pituitary was studied at the light and electron microscope levels by means of radioautography after in vitro incubation in tritiated γ-aminobutyric acid (GABA) and immunocytochemistry using antibodies against GABA. Following incubation of pituitary fragments in a medium containing tritiated GABA, a selective uptake of the tracer was observed within the digitations of the neurohypophysis. Silver grain clusters were also observed in the adenohypophyseal tissue. At the electon microscope level, this uptake was found to correspond to nerve endings containing small clear and dense-core vesicles. These labeled profiles were located mainly in neurohypophyseal digitations in close apposition with the baement membrane separating the neurohypophysis from the adenohypophysis. However, they were also encountered in direct contact with most adenohypophyseal cell types in the different lobes. These results were confirmed by immunocytochemical data demonstrating the presence of numerous GABA immunoreactive fibers in both anterior and neurointermediate lobes. They were found either in the digitations of the neurohypophysis or in the adenohypophysis in direct contact with the glandular cells with a distribution and an ultrastructural aspect similar to those observed by radioautography. These data demonstrate that the pituitary of teleosts receives a massive GABAergic innervation. Although physiological data providing a functional significance for such an innervation are lacking, the present study suggests that, as already documented in mammals, GABA may be involved in the neuroendocrine regulation of pituitary functions in teleosts

    Évaluation des risques liés aux pratiques de déballage mécanique des anciennes denrées alimentaires et valorisées en alimentation animale: Avis de l’Anses Rapport d’expertise collective

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    Le règlement (CE) n°68/2013 définit les anciennes denrées alimentaires (ADA) comme : « les denrées alimentaires autres que les déchets de cuisine et de table fabriquées à des fins de consommation humaine dans le plein respect de la législation de l’Union applicable aux denrées alimentaires mais qui ne sont plus destinées à la consommation humaine pour des raisons pratiques ou logistiques ou en raison de défauts de fabrication, d’emballage ou autres et dont l’utilisation en tant qu’aliments pour animaux n’entraîne aucun risque sanitaire ».Les coproduits (ex. les tourteaux oléagineux, les mélasses) n’ont pas été considérés dans cette analyse. Ils diffèrent des ADA par le fait qu’ils résultent de procédés de production de denrées et qu’ils n’ont jamais été destinés à la consommation humaine. Les professionnels les définissent comme « des produits intentionnellement et inévitablement créés dans le même procédé et en même temps qu’un produit principal ».La DGCCRF relève que le secteur de la valorisation des ADA présente une activité en augmentation constante. Cette activité accompagne en effet une volonté politique de développement de l’économie circulaire exprimée par exemple par l’obligation, issue de la Loi dite de Grenelle II, qui incombe aux entreprises de trier leurs biodéchets en vue de les valoriser. Plus récemment, la loi du 11 février 2016 relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire impose explicitement la « valorisation destinée à l’alimentation animale » comme l’une des actions de lutte contre le gaspillage. La saisine précise que le marché français de la valorisation des ADA est évalué à 190 000 tonnes de produits secs et 100 000 tonnes de produits laitiers en 2013 pour un chiffre d’affaires du secteur estimé à 60 millions d’euros. Par ailleurs, la saisine précise également que la filière française est néanmoins en retard par rapport aux pays voisins. De grands volumes de produits français sont traités en Espagne, Allemagne, Belgique ou encore Pays-Bas. En Europe, les farines issues de la valorisation sont mélangées à des aliments « classiques » afin d’obtenir une formulation intéressante du point de vue de la nutrition animale.Les denrées concernées par cette utilisation en alimentation animale présentent une grande diversité (biscuits, chocolat, produits laitiers, sirops, produits de boulangerie …), et peuvent donc contenir une grande variété d’additifs alimentaires autorisés. Certains de ces additifs, qui sont autorisés en alimentation humaine, ne le sont pas en alimentation animale : on parle alors d’additifs de transfert. L’Anses a rendu un avis le 25 juillet 2019 relatif aux additifs alimentaires présents dans ces denrées au regard du risque pour l’animal, l’Homme consommateur de denrées animales et l’environnement (saisine 2017-SA-0248). La présente saisine concerne les denrées alimentaires déclassées et qui sont emballées. Les emballages sont composés d’emballages primaires, en contact direct avec l’aliment et de suremballages définis comme suit: - On entend par emballages primaires :-- les emballages directement en contact avec l’aliment et conçus dans le but de constituer une unité de vente destinée au consommateur final et,-- les emballages qui permettent de regrouper les produits en unité d’achat. -- Les suremballages servent à faciliter le transport et la manutention de la marchandise, protègent le produit alimentaire dans son ensemble. Les emballages et parties d’emballages sont inscrits sur la liste des matières premières interdites établie par le règlement (CE) n°767/2009. Les transformateurs d’ADA en aliments pour animaux (appelés ‘valorisateurs’) procèdent alors à une étape de déballage mécanique. Ce procédé a été ajouté au glossaire des procédés autorisés en alimentation animale par le règlement (UE) 2017/1017 conférant ainsi à cette pratique une dimension légale. La mécanisation du procédé de déballage conduit très fréquemment à la présence de résidus d’emballage dans le produit fini. Or du fait de leur composition, les emballages utilisés en agro-alimentaire peuvent être vecteurs de dangers physiques (résidus de plastique, métal, verre) ou chimiques pouvant présenter un risque pour l’animal, l’environnement et l’Homme. Aucun seuil limite de résidu d’emballage n’est actuellement fixé par la réglementation européenne. Certains pays européens (Allemagne, Belgique) ont fixé des seuils de tolérance dont les chiffres (variant de 0,1 à 0,2 % (m/m) de résidus d’emballage dans les farines obtenues selon les pays) ont été principalement établis sur la base de la méthode RIKILT ou encore selon le principe ALARA. La méthode RIKILT (Van Raamsdonk, 2011) (cf Chap 2.3.1.1), est une méthode de détection et quantification des résidus d’emballage validée et reconnue par l’Union Européenne. En France, en revanche, aucun seuil n’a encore été fixé pour les contrôles officiels, faute de capacité à justifier le choix d’une valeur chiffrée maximale tolérée. Une enquête auprès des opérateurs français réalisée en 20155 par la DGCCRF a permis de mieux connaître la filière.[saisine liée: n° 2017-SA-0248 « additifs de transfert »
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