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    Middle Jurassic production rates and «patchy » architecture of the carbonate systems along the north-western Tethyan margin (Paris basin to Sub-alpine basin)

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    Gaumet Fabrice, Garcia Jean-Pierre, Dromart Gilles, Allemand Pascal. Middle Jurassic production rates and «patchy » architecture of the carbonate systems along the north-western Tethyan margin (Paris basin to Sub-alpine basin). In: Géologie Méditerranéenne. Tome 28, numéro 1-2, 2001. Anatomy of Carbonate Bodies / Anatomie des corps carbonates. International Meeting / Colloque international. Marseille, 9-12 mai 2001, France, sous la direction de Marc Floquet, Jérôme Hennuy et Jean-Pierre Masse. pp. 79-83

    Modélisation géologique 3D du Dogger du bassin de Paris, pour une approche plus réaliste des modèles d'écoulement pour le stockage géologique de CO2

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    International audienceContexte et objectifs La présente étude s'intègre dans le cadre du projet de recherche SHPCO2 (Simulation Haute performance pour le stockage géologique de CO2), financé par l'ANR(1) et en partenariat avec l'IFP, ENSMSE(2), LAGA(3), INRIA(4). Il est dédié au développement d'une plate-forme informatique haute performance pour la simulation numérique du stockage géologique de CO2 avec la volonté de se confronter à des modèles géologiques « réalistes » (domaines faillés, géométries caractéristiques des bassins, variations latérales de faciès) et donc aux difficultés numériques de simulations des écoulements que ces contraintes impliquent. Dans ce cadre, l'unité GBS (service GEO du BRGM) est chargée de réaliser des modèles géologiques 3D maillés de l'aquifère du Dogger du bassin parisien, à partir du logiciel de modélisation 3D Petrel. Ces modèles doivent restituer d'une part, la géométrie 3D de la zone d'étude et d'autre part les propriétés pétrophysiques des roches (porosité, perméabilité) qui caractérisent cet aquifère. Application d'une méthodologie intégrée La zone d'étude est choisie en fonction du fort potentiel de stockage géologique du CO2 (maximum d'épaisseur de l'aquifère, incluant des faciès sédimentaires poreux) et de la qualité des données de puits disponibles. Cette zone est localisée au sud-est de Paris sur une superficie de 100 km x 100 km. Les modèles réalisés dans ce secteur bénéficient du programme de valorisation des données de subsurface du BRGM. Ils intègrent notamment des données de puits variés : •les logs fondamentaux issus de la base BEPH(5), •les logs diagraphiques digitalisés et les logs pétrophysiques calculés, •des descriptions de carottes (3 puits de référence sur le secteur étudié), •des contraintes biostratigraphiques (Garcia, 1993) •mais aussi des travaux d'interprétations géologiques réalisés à l'échelle du bassin de Paris: •des données sismiques (lignes retraitées de la non-exclusive du bassin parisien, BRGM), •· un schéma structural simplifié de la zone étudiée (failles de Bray, Malnoue, Vittel, Belou, Saint-Martin de Bossenay, Valpuiseaux) construit à partir de plusieurs horizons pointés sur les profils sismiques de l'étude non-exclusive (BRGM) •des cartes paléogéographiques des séquences de dépôts du Bajocien Supérieur au Callovien Terminal (Gaumet, 1997) Notre méthodologie est basée sur l'intégration de ces informations pour réaliser un modèle géologiquement cohérent et réaliste en se basant sur les principes de la stratigraphie séquentielle. Depuis le toit de l'Aalénien jusqu'à l'Oxfordien Inférieur, dix lignes isochrones (« Maximum Flooding Surfaces ») sont corrélées sur 70 puits (corrélations modifiées d'après Gaumet F., 1997). Ces lignes sont ensuite interpolées en 3D, recalées selon une grille sismique de référence et confrontées au schéma de failles disponible. On obtient ainsi un modèle géométrique 3D dont les couches sédimentaires sont limitées par des surfaces isochrones. Le modèle de faciès est construit en superposant les cartes paléogéographiques sur les surfaces de même âge et conditionnées par un paramétrage en électrofaciès aux puits (modifiées d'après Gaumet F., 1997). Cette méthode permet de visualiser la répartition des variations latérales et verticales de faciès, nous renseignant ainsi sur la connectivité (ou non) des réservoirs. Cette information est essentielle à la simulation des écoulements dans la zone considérée. Le remplissage des mailles en propriétés pétrophysiques est simulé de manière stochastique dans le modèle géométrique 3D et permet de proposer un modèle statique du Dogger du bassin parisien. La variabilité de la porosité est simulée au sein de chaque faciès à partir de logs de porosité calculée, continue sur toute la profondeur étudiée (25 logs). La perméabilité est quant à elle déterminée à partir de lois Phi-K, recalculées pour chaque faciès selon des valeurs de couples porosité-perméabilité mesurées sur carottes et extraites des rapports de fin de sondages. Valorisation scientifiques et techniques Aujourd'hui, ces modèles permettent aux ingénieurs-réservoir du projet SHPCO2 de tester concrètement leur capacité de calcul et de simulation d'injection et d'écoulement du CO2. Plusieurs modèles volumiques, de tailles, de précisions géologiques variées qui intègrent des failles majeures sont réalisés : •un modèle de la zone d'injection (20 x 20 km) qui contient 2 millions de mailles (500 x 500 m), •2 modèles de 700 000 et 10 millions de mailles (500 x 500 m) sur la totalité de la zone d'étude (100 x 100 km). Ces modèles rentrent dans le cadre de la valorisation des travaux de recherche, de mise à jour et du développement des connaissances géologiques du bassin de Paris. Ils permettent de proposer une visualisation 3D de la répartition spatio-temporelle des faciès réservoirs (barrière oolithique et/ou bioclastique et shoals granulaires) et des niveaux potentiellement imperméables qu'ils renferment (faciès de plate-forme externe/bassin profond), tout en intégrant les zones de couverture au toit et au mur des réservoirs. Perspectives Ce type de modèle, réalisé ici dans le cadre d'une étude liée au stockage géologique de CO2, pourrait également être utile pour la compréhension géologique du bassin (paléogéographique et géodynamique) et constitue un outil précieux pour l'aide à la décision dans différents domaines appliqués tels que l'exploration pétrolière, la gestion des aquifères, l'évaluation du potentiel géothermique, aussi bien à l'échelle du réservoir qu'à l'échelle du bassin et pourquoi pas jusqu'aux affleurements. Enfin, pour répondre à des objectifs d'exploration, on pourrait envisager d'intégrer des paramètres traduisant les phénomènes de diagénèse et de fracturation. Ces paramètres pourraient s'intégrer dans le cadre d'une étude géostatistique plus poussée, afin de traduire plus précisément la variabilité spatiale des faciès carbonatés en termes de porosité et perméabilité

    An underground research laboratory at Château-Landon (France) to study the impact of climate change on the stability of abandoned mines

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    International audienceIn January 1910, a chalk mine at Château-Landon in the Paris basin brutally collapsed, causing 7 fatalities. This dramatic event was related to the centennial flood of the Seine River and one of its tributaries, the Loing River, which invaded the lower parts of the mine and eventually weakened the entire structure. To understand the conditions that triggered the disaster and anticipate other catastrophic event of this kind elsewhere, the Royer mine, located in the same area, was chosen to host an underground scientific observatory. Its goal is to study water–rock interactions and in particular water circulation and unusual ground saturation conditions on the behaviour of chalk. The Royer chalk mine is shallow, above the water-table, easily accessible and globally stable. It has been equipped with a high resolution multiparameter monitoring network in 2019; all the sensors are connected to The French National Monitoring Centre for Ground and Underground risks (Cenaris). Besides from in situ observations and monitoring, series of laboratory tests are carried out on samples to study the impact of hydraulic cycles on the short- and long-term behaviours of chalk. A hydromechanical model is also under development to analyse the results and better assess the overall stability of the mine in the context of climate of change. In this paper, we provide a brief summary on the challenges to assess geohazards from abandoned chalk mines, and then present in detail the observatory, its objectives and perspectives, as well as the first results after two years of activity
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