16 research outputs found

    Le paysage existe-t-il dans les pays du Sud ? Pistes de recherches sur l’institutionnalisation du paysage

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    On ne compte plus, en Occident, les travaux de recherches sur le paysage, que ce soit du point de vue de sa matĂ©rialitĂ©, des reprĂ©sentations dont il est l’objet, ou des politiques publiques, de plus en plus nombreuses, qui lui sont destinĂ©es. Au contraire, dans les pays du Sud, en dehors de la dimension matĂ©rielle, les reprĂ©sentations sociales du paysage ont Ă©tĂ© beaucoup moins Ă©tudiĂ©es, tandis que les politiques paysagĂšres y sont inexistantes (ou au mieux Ă  l’état d’ébauche). Pourtant, le « paysage Ă  l’occidentale » est en train de pĂ©nĂ©trer ces pays selon des modalitĂ©s diverses, qui se traduisent actuellement par le projet d’élaboration d’une Convention internationale du Paysage, sur le modĂšle de la Convention EuropĂ©enne du Paysage (Florence, 2000), processus qui n’a pas encore Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©. C’est ce qui nous conduit Ă  nous interroger, dans cette contribution, sur les modalitĂ©s de l’existence du paysage dans les pays du Sud, en tant qu’objet de politiques publiques. À travers une approche qui considĂšre le paysage comme un complexe, fait des interrelations entre ses dimensions matĂ©rielle, idĂ©elle (reprĂ©sentations) et Politique (dimension de l’action), dans laquelle, alors, l’action politique est intimement liĂ©e aux reprĂ©sentations sociales, cet article interroge le sens donnĂ© Ă  la notion de paysage dans les pays du Sud, dans des cultures souvent trĂšs Ă©loignĂ©es de celle de l’Occident, Ă  travers le prisme de son institutionnalisation. La rĂ©flexion dĂ©bouchera sur des propositions de pistes de recherches au sujet des implications de ce transfert de modĂšle.Countless studies have been done in Western countries on landscape, be they about its materiality, social representations, or the public policies to which it is the object. In contrast, other than their material dimensions, the social representations of the landscape, have been much less studied in the Southern countries, while landscape policies are virtually non-existent, and thus so are studies about them. Nevertheless, the western concept of “landscape” is infiltrating the countries in different ways, with the current development of an International Convention of the Landscape, modeled on the European Convention of Landscape (Florence, 2000), process that has not been studied yet. That is what leads us to question about the ways landscape can exist in the Southern countries as an object of public policies. In this article, we ask what landscape means through the prism of its institutionalization in the Southern countries, where cultures are often very different from those of Western countries. To address this question, we use an approach that considers landscape as a complex of interrelated dimensions, including material, ideal (representations) and Political (the dimension of the action). This reflection will lead us to propose research paths dealing with the implications of transferring this model

    La dynamique contrastée du ravinement dans le massif des Beni Saïd (Rif oriental, Maroc) : processus, facteurs et évolution

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    L'Ă©tude a pour but de mettre en Ă©vidence, dans les bassins versants montagneux des Beni SaĂŻd (Rif oriental, Maroc), la dynamique exacerbĂ©e du ravinement et les facteurs physiques, sociaux et Ă©conomiques, historiques et actuels qui en sont Ă  l'origine. Le suivi de ravins Ă©quipĂ©s de piquets a Ă©tĂ© effectuĂ© dans diffĂ©rents types de formations et sur des versants cultivĂ©s et en friche. Il a permis d'obtenir des donnĂ©es quantitatives sur la vitesse de progression du ravinement, de mettre en Ă©vidence des rythmes contrastĂ©s d'Ă©volution des formes, et d'analyser les divers processus Ă  l'Ɠuvre (incision linĂ©aire ou accumulation, dĂ©capage sur le fond, sapement et effondrement des berges, suffosion, activitĂ© Ă©olienne). Tandis que les rigoles et les ravines lacĂšrent les couvertures colluviales des versants montagneux, les formations alluviales sont affectĂ©es par un ravinement trĂšs actif en association avec la suffosion ; les piĂ©monts inscrits dans les marnes sont dissĂ©quĂ©s par un rĂ©seau de badlands trĂšs dĂ©veloppĂ©s. L'ensemble est la manifestation d'une vĂ©ritable crise Ă©rosive. Celle-ci s'est dĂ©clenchĂ©e aprĂšs plusieurs phases successives de fragilisation du milieu au cours de l'histoire, en relation avec les mutations rĂ©centes affectant les pratiques culturales et la diminution drastique des superficies cultivĂ©es, Ă  la suite de l'hĂ©morragie dĂ©mographique qui touche la rĂ©gion.This study aims to show how gullying has increased in the catchments of the Beni SaĂŻd massif (eastern Rif, Morocco) and to highlight the different physical mechanisms that are driving this phenomenon. The historical and modern social and economic factors that have caused accelerated gullying are also examined. The monitoring of erosion pins positioned on different types of bedrock and on cultivated and fallow land has allowed us to obtain quantitative data on rates of gullying, to demonstrate different landform trajectories through space and time, and to analyse the various processes involved. These include linear incision, channel scouring, undermining and collapse of banks, piping, and wind activity. When rills and gullies develop on mountain slopes, the alluvial deposits undergo very active gullying, which is exacerbated by piping, and the marly piedmonts are affected by a important network of badlands. All the processes surveyed collectively reflect an ongoing state of erosional instability. The current situation has emerged out of several successive phases throughout history during which the environment has gradually become more fragile, because of the changes in agricultural practices and the drastic decline of land husbandry caused by rural dereliction in the area

    Imaginaires des Sahariens : habiter le paysage

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    Dans cet ouvrage, aboutissement de nombreuses annĂ©es de recherche, Anne-Marie FrĂ©rot nous livre un magnifique tĂ©moignage sur le Sahara, vu de l’intĂ©rieur, Ă  travers le regard des hommes et des femmes qui l’habitent. C’est aux Sahariens qu’elle a souhaitĂ© donner la parole, afin qu’ils nous rĂ©vĂšlent leurs imaginaires sur ce dĂ©sert – leur dĂ©sert – et ses paysages, qu’ils habitent. Pour saisir ces imaginaires gĂ©ographiques, une grande place est faite au langage. Tout au long de l’ouvrage, les Sah..

    La crise environnementale des bassins versants des Beni SaĂŻd (Rif oriental, Maroc)

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    Les bassins versants du territoire des Beni SaĂŻd, extrĂ©mitĂ© orientale de la chaĂźne rifaine, de climat semi-aride, sont actuellement le thĂ©Ăątre d’une crise environnementale majeure, qui se manifeste essentiellement depuis le dĂ©but des annĂ©es 1980, et qui prend place dans la crise gĂ©nĂ©ralisĂ©e des campagnes des Beni SaĂŻd. La dĂ©gradation des versants, en particulier sous l’effet du ravinement, le dĂ©ficit hydrique des sols quasi constant et la brutalitĂ© des crues dans les oueds, sont le tĂ©moignage d’un milieu sous l’emprise du ruissellement et soumis Ă  une Ă©rosion hydrique de plus en plus exacerbĂ©e. En tĂ©moignent non seulement les paysages, mais aussi les mesures effectuĂ©es au moyen de l’équipement de ravins en piquets et le suivi des crues de quelques oueds, rĂ©alisĂ©s entre 1999 et 2001. Cette dynamique est le fait non seulement d’hĂ©ritages physiques et historiques, mais surtout de la combinaison de changements rĂ©cents d’origine climatique et anthropique, ayant abouti Ă  des mutations importantes dans les travaux et l’utilisation du sol. Face Ă  l’importance du facteur anthropique, les observations se sont appuyĂ©es sur des mesures du ruissellement et des pertes en terre effectuĂ©es sur parcelles d’érosion. Les rĂ©sultats ont montrĂ© que les friches apparaissent comme les terres les plus sensibles Ă  l’érosion et que l’extension des superficies dĂ©gradĂ©es s’effectue essentiellement par l’agrandissement des formes apparues lors de la premiĂšre annĂ©e de l’arrĂȘt du travail de la terre. Ceci a ainsi permis de confirmer les effets nĂ©fastes, qualitatifs et quantitatifs, des changements rĂ©cents ayant affectĂ© l’utilisation et les travaux du sol sur la stabilitĂ© du milieu.The catchments of the Beni SaĂŻd territory, at the semi-arid eastern end of the Rif mountains, have been experiencing a major environmental and agricultural crisis since the beginning of the 1980s. The state of severe degradation of the slopes due to gullying, the permanent moisture deficit in the soils and the devastating force of wadi floods are the consequence of an environment affected by rill wash and subjected to intensified mechanical erosion. This dynamics is highlighted not only by landscapes, but also by erosion pins placed in several gullies and the monitoring of several wadis between 1999 and 2001. This situation is not only due to the physical and historical past, but also to a combination of recent climatic and human impacts affecting cultural practices and land use. Here, an overview of the situation is presented, and monitoring and quantification of the human impact are based on the measurement of rill wash and soil loss on test plots. The results show that fallow land appears to be the land use category most susceptible to erosion and that expansion towards fallow areas of sites already degraded by erosion occurs through the growth of erosional landforms that were initiated during the first year after cultivation has ceased. This highlights the negative, qualitative and quantitative effects of recent changes affecting land use and cultural practices on the stability of the environment

    La poésie antique du Sangam est-elle vraiment une poésie du paysage ? Littérature tamoule classique et vision contemporaine du paysage

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    International audienceThe Tamil “Sangam” poetry, which is two millennia old, is often described as "landscape poetry". It could be compared to the Chinese shanshui poetry, which is slightly later (4th century AD). To what extent did the Indian poets of that time pay real attention to the landscape? Could it be that this literature is, according to the expression of A. Berque (2016), a real "thought of landscape"? Indeed, emotions and a whole "inner landscape" are reflected in it. In particular, a word often used by later medieval commentators to classify the poems is commonly translated as "landscape". Yet this term, tinai, is very rare in the works themselves. The article describes the successive avatars of this poetry and the notion of tinai in Tamil memory and contemporary society. Nowadays, a regionalist reading, often very political, has contributed to fossilize the poems under this label of landscape literature.La poĂ©sie tamoule dite du Sangam, vieille de deux millĂ©naires, est souvent qualifiĂ©e de « poĂ©sie du paysage ». Elle pourrait ĂȘtre ainsi comparĂ©e Ă  la poĂ©sie chinoise du shanshui, qui lui est un peu postĂ©rieure (4Ăšme siĂšcle aprĂšs J.C.). Dans quelle mesure les poĂštes indiens de l'Ă©poque portaient-ils une rĂ©elle attention au paysage ? Se pourrait-il que cette littĂ©rature puisse relever, selon l’expression d’Augustin Berque (2016), d’une vĂ©ritable « pensĂ©e du paysage » ? De fait, les Ă©motions et tout un paysage intĂ©rieur s’y reflĂštent. En particulier, un mot souvent employĂ© par les commentateurs mĂ©diĂ©vaux ultĂ©rieurs pour classifier les poĂšmes est couramment traduit par « paysage » ou landscape. Pourtant ce terme, tinai, est trĂšs rare dans les Ɠuvres mĂȘmes. L’article dĂ©crit les avatars successifs qu’ont connus cette poĂ©sie et la notion de tinai dans la mĂ©moire tamoule et la sociĂ©tĂ© contemporaine. De nos jours, une lecture rĂ©gionaliste, souvent trĂšs politique, a contribuĂ© Ă  fossiliser les poĂšmes sous cette Ă©tiquette de littĂ©rature du paysage

    L’adaptation des territoires aux changements climatiques dans l’Oriental marocain : la vulnĂ©rabilitĂ© entre action et perceptions

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    Suite aux retards pris par les politiques d’attĂ©nuation des Ă©missions de gaz Ă  effet de serre Ă  l’échelle internationale, la question de l’adaptation aux changements climatiques apparaĂźt comme un objet de recherche nouveau pour les sciences sociales depuis le dĂ©but des annĂ©es 2000. NĂ©anmoins, les premiĂšres Ă©tudes ont relevĂ© l’ampleur des chantiers Ă  explorer et soulignĂ© les nombreuses difficultĂ©s Ă  lever tant sur les plans thĂ©oriques que mĂ©thodologiques. Le travail prĂ©sentĂ© ici propose une rĂ©flexion menĂ©e Ă  partir d’observations de terrain faites dans la rĂ©gion de l’Oriental marocain et vise Ă  montrer l’intĂ©rĂȘt d’une approche gĂ©ographique qui cherche Ă  replacer la problĂ©matique de l’adaptation aux changements climatiques dans les diffĂ©rents registres du fait social et territorial.After years of delay to protect the earth from increasing greenhouse gas emissions, the issue of climate change has appeared front and center as a new object of research in the social sciences since the early 2000s. Initial studies, however, have shown that the issue has many challenges, both theoretically and methodologically. The present work conducted from field observations made in Eastern Morocco aims to demonstrate the value of a geographical approach that seeks to focus on the problem of adaptation to climate change in different social and territorial realities.

    Dossier: « Patrimoines, savoirs, pouvoirs » – À qui appartiennent les paysages des villages shui ? Mise en tourisme et rapports de pouvoir au Guizhou (Chine du Sud)

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    Cette contribution interroge la mise en tourisme du Guizhou, en Chine du Sud, Ă  travers le cas de trois villages de la minoritĂ© ethnique shui. La promotion de ces villages au rang de sites touristiques officiels suit un modĂšle d’amĂ©nagement standardisĂ©, ayant pour double objectif le dĂ©veloppement Ă©conomique et la construction d’une identitĂ© nationale. Elle implique aussi des transformations souvent importantes du paysage quotidien des populations. Pris entre les actions dĂ©veloppementalistes de l’État et les stratĂ©gies amĂ©nagistes locales, les paysages constituent un vĂ©ritable enjeu : au final, Ă  qui appartiennent les paysages de ces villages shui ? AprĂšs la prĂ©sentation de trois situations contrastĂ©es, les reprĂ©sentations qu’ont les habitants des transformations de leur paysage sont analysĂ©es. Celles-ci rĂ©vĂšlent l’évolution de leur regard et leur adhĂ©sion au modĂšle dans ses principes d’amĂ©nagement. Mais des tensions Ă©mergent, ce qui tĂ©moigne du faible pouvoir dont disposent les populations dans le processus Ă©conomique et politique de dĂ©veloppement touristique

    Dossier: « Patrimoines, savoirs, pouvoirs » – À qui appartiennent les paysages des villages shui ? Mise en tourisme et rapports de pouvoir au Guizhou (Chine du Sud)★

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    Cette contribution interroge la mise en tourisme du Guizhou, en Chine du Sud, Ă  travers le cas de trois villages de la minoritĂ© ethnique shui. La promotion de ces villages au rang de sites touristiques officiels suit un modĂšle d’amĂ©nagement standardisĂ©, ayant pour double objectif le dĂ©veloppement Ă©conomique et la construction d’une identitĂ© nationale. Elle implique aussi des transformations souvent importantes du paysage quotidien des populations. Pris entre les actions dĂ©veloppementalistes de l’État et les stratĂ©gies amĂ©nagistes locales, les paysages constituent un vĂ©ritable enjeu : au final, Ă  qui appartiennent les paysages de ces villages shui ? AprĂšs la prĂ©sentation de trois situations contrastĂ©es, les reprĂ©sentations qu’ont les habitants des transformations de leur paysage sont analysĂ©es. Celles-ci rĂ©vĂšlent l’évolution de leur regard et leur adhĂ©sion au modĂšle dans ses principes d’amĂ©nagement. Mais des tensions Ă©mergent, ce qui tĂ©moigne du faible pouvoir dont disposent les populations dans le processus Ă©conomique et politique de dĂ©veloppement touristique

    Et au milieu coule l'Igarapé gelado: Les paysans, la Cooper, la Mairie et la Vale à Parauapebas (Parå, Amazonie brésilienne)

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    International audienceCe texte est issu de recherches rĂ©alisĂ©es dans le cadre des programmes de recherche Duramaz et Duramaz 2, grĂące Ă  des financements du « programme blanc » de l'ANR (Agence Nationale de la Recherche), qui ont permis de mener deux longues missions de recherche sur le terrain Ă  Parauapebas (ParĂĄ), en 2007 et 2014.La premiĂšre partie du texte, « Un exemple de dĂ©veloppement durable, la coopĂ©rative fruticole Cooper? » a Ă©tĂ© rĂ©digĂ©e par Évelyne GauchĂ©, Guillaume Marchand, Neli Aparecida de Mello-ThĂ©ry, HervĂ© ThĂ©ry et VĂ©ronique Van Tilbeurgh, qui ont participĂ© ĂĄ la premiĂšre mission, avec l'appui de .Rovaine Ribeiro. Les chapitres sont signĂ©s par leurs auteurs, ceux ne sont pas signĂ©s ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© d'apports de plusieurs membre de l'Ă©quipe.La deuxiĂšme partie « Ce qui a changĂ© entre 2007 et 2014 », est adaptĂ©e de la « synthĂšse de terrain » demandĂ©e, comme Ă  toutes les autres du programme Duramaz 2, Ă  l'Ă©quipe Ă©tudiant le cas de Parauapebas. Il nous a paru une bonne transition entre les chapitres prĂ©cĂ©dents, fondĂ©s principalement sur la mission de 2007, et le dernier chapitre fondĂ© sur celle de 2014.La troisiĂšme partie, “Anos 2010, uma nova configuração”, contient deux articles, - “Sustentabilidade na agricultura familiar e a influĂȘncia dos atores regionais, estudo de caso da regiĂŁo de Parauapebas”, de Camila Ferreira Leite, et Neli Aparecida de Mello-ThĂ©ry, tirĂ© du mĂ©moire d'initiation scientifique de Camila Ferreira Leite- “A gestĂŁo da APA do IgarapĂ© gelado (PA): sustentabilidade ambiental, conflitos entre atores e ambiguidades” rĂ©digĂ© par Luciana Riça MourĂŁo Borges et Paulo Roberto Cunha Ă  partir d'Ă©lĂ©ments recueillis lors de la seconde mission, en juillet 2014. Outre les deux auteurs, doctorants Ă  l'USP, et leur directrice de thĂšse, Neli Aparecida de Mello-ThĂ©ry, ont participĂ© Ă  la mission Marie-Françoise Fleury, Solen Le Clec'h et HervĂ© ThĂ©ry.Cette troisiĂšme partie complĂšte et actualise la premiĂšre, dont elle reprend certains points.Solen Le Clec'h et Damien Arvor ont contribuĂ© au texte par quelques illustrations (citĂ©es en source), les autres (cartes et photos) ayant Ă©tĂ© produites par l'Ă©quipe.Annick Grandemange a traduit en français le texte « Le compromis productif de la Cooper
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