9 research outputs found

    La protection de la sphère privée dans les centres médico-sociaux valaisans

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    Le sujet de cette recherche a été choisi suite à une réflexion personnelle concernant les informations privées confiées par les usagers-ères aux assistants-es sociaux-ales : comment ces informations sont-elles protégées par les assistants-es sociaux-ales ? Les assistants-es sociaux-ales ont une double fonction au sein des centres médico-sociaux : ils/elles ont un rôle d’accompagnant-e et un rôle de contrôleur-euse. Ils/elles accompagnent les usagers-ères dans la résolution de leurs difficultés et ils/elles contrôlent que ceux/cellesci n’abusent pas de l’aide sociale distribuée. En plus de ce double rôle, la tâche des assistantstes sociaux-ales se complexifie encore du fait que les usagers-ères se retrouvent souvent dans l’obligation de se rendre dans un centre médico-social afin de demander leur minimum vital pour combler des besoins primaires, comme manger. C’est dans ce contexte particulier qu’intervient la protection de la sphère privée. La protection de la sphère privée est un droit fondamental inscrit dans la Constitution suisse. Les usagers-ères ont le droit d’être protégés-es contre les atteintes à leur sphère privée. Il relève du rôle des assistants-es sociaux-ales en CMS de limiter cette intrusion dans le respect de la Constitution par le secret auquel ils/elles sont soumis-es. Le cadre légal est un sujet complexe. Aujourd’hui encore, il y a des divergences concernant l’application de celui-ci. L’analyse a fait ressortir qu’à l’heure actuelle, les assistants-es sociaux-ales orientent leur intervention afin de protéger au mieux la sphère privée des usagers-ères par leur éthique de travail, en mettant au centre le bien-être de ceux/celles-ci. Ce comportement survient suite à un manque de clarté du cadre légal qui ne permet pas aux assistants-es sociaux-ales de s’appuyer sur lui pour guider leur intervention. Ce travail aboutit à la conclusion qu’il serait utile d’envisager un moyen de clarifier ce cadre légal. L’une des possibilités serait la création d’un flyer afin de donner un outil pratique aux assistants-es sociaux-ales

    L'accompagnement d'une personne en fin de vie présumée par un assistant social: les outils d'intervention de l'assistant social sur le plan méthodologique et juridico-administratif

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    Ce travail de recherche traite de l’accompagnement que peut offrir un assistant social (AS) à des personnes en fin de vie présumée. Pour réaliser les recherches nécessaires à cette étude, nous nous sommes intéressés, pour commencer, à la méthodologie du travailleur social (TS). Ceci comprend l’éthique, la déontologie ainsi que des notions d’accompagnement d’une personne en fin de vie. Dans un deuxième temps, nous avons développé un aspect plus juridique qui englobe le droit des successions ainsi que les régimes matrimoniaux, les directives anticipées, les contrats funéraires et les contrats bancaires. Dans le but d’analyser si cette recherche qualitative, de type exploratoire descriptive, fait partie du quotidien ou du moins fait sens dans le travail de l’AS, nous avons conduit, avec des professionnels, divers entretiens semi-dirigés de type compréhensif. Ces derniers travaillent auprès de personnes qui, en raison de leur âge ou de leur état de santé, seraient susceptibles de préparer et d’anticiper leur fin de vie ainsi que les conséquences de leur décès pour leurs proches survivants. Cette démarche nous a fait prendre conscience des limites que peut rencontrer l’AS. Dans notre société, certains sujets sont tabous, en particulier celui de la mort, de son anticipation et de sa préparation. Les résultats de cette étude témoignent de la nécessité de prendre en compte les besoins exprimés par les usagers rencontrés, au fil de son activité professionnelle, par tout TS (et plus particulièrement tout AS), ainsi que d’avancer au même rythme que les personnes accompagnées

    Regards croisés sur les placements sous contrainte concernant les personnes souffrant de troubles psychiques: le placement à des fins d’assistance, les mesures thérapeutiques institutionnelles et l’organisation du travail en réseau

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    Cette recherche exploratoire porte sur les placements sous contrainte dans le Valais romand, des personnes souffrant de troubles psychiques et traite plus spécifiquement des placements à fin d’assistance, faisant partie du nouveau droit de la protection de l’adulte du Code civil, ainsi que des mesures thérapeutiques institutionnelles pour le traitement des troubles mentaux tel que défini par l’art. 59 du Code pénal. Partant du constat que ces mesures mobilisent de nombreux acteurs provenant des domaines sociaux, médicaux, juridiques et administratifs, cette recherche s’articule autour des enjeux poursuivis par ces mesures et des interactions au sein des réseaux décisionnels, entre les acteurs concernés. Le cadre théorique présente les notions d’autodétermination et d’aide contrainte avant d’aborder plus en détails les mesures de placement sous contrainte civiles et pénales, ainsi que les processus et modalités de mise en oeuvre des placements sous contrainte dans le Valais romand. La partie pratique de ce travail de recherche repose sur une approche qualitative, basée sur sept entretiens semi-dirigés, auprès de représentants des différents domaines impliqués dans les processus et les réseaux décisionnels concernant les mesures de placement sous contrainte. Les résultats démontrent que les acteurs partagent globalement les mêmes objectifs de soin et de sécurité envers les mesures de placement sous contrainte. Et bien que les mesures de placement civiles ou pénales en institution sociale constituent, à l’heure actuelle, encore une problématique nécessitant une réflexion et une mobilisation des réseaux d’action publique, les acteurs font part de leur volonté et relèvent l’importance du travail en réseau en lien avec la complexité de ces situations. Cette recherche permet d’entrevoir de nouveaux modèles d’intervention basés sur le développement de réseaux interinstitutionnels autour de ces situations de placement sous contrainte. Elle ouvre, également, des perspectives de recherche tant au niveau des mesures de placement sous contrainte que des pratiques professionnelles des travailleurs sociaux

    L'assistant social face au suicide assisté en Valais: quelles stratégies d'action sont adoptées par les assistants sociaux valaisans confrontés au suicide assisté ?

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    Ce travail de recherche se penche non seulement sur les concepts légaux, éthiques et déontologiques liés à la question de l’assistance au suicide, mais aussi et surtout sur l’accompagnement et la pratique professionnelle des assistants sociaux face à de telles demandes. L’objectif de cette recherche est d’apporter une réflexion sur ce sujet et des pistes d’intervention. A travers les entretiens menés auprès de cinq assistantes sociales valaisannes, des informations et des précisions sur ce type d’accompagnement ont pu être apportées, notamment sur le nombre de situations, l’accompagnement, les directives et les outils à disposition, les connaissances théoriques ainsi que la gestion émotionnelle. Ces entretiens ont permis de mettre en lumière certaines pratiques et certains outils utilisés, mais aussi les difficultés auxquelles les assistants sociaux doivent faire face lors d’une demande de ce type. Il ressort de cette analyse que les suivis professionnels varient grandement en fonction de la personnalité de chacun et des prédispositions personnelles quant à la question de l’assistance au suicide. Enfin, ces recherches sur le terrain ont permis de développer quelques pistes qui pourraient aider ces assistants sociaux dans leurs interventions professionnelles

    L’autodétermination dans la mise en place de projet: regards croisés des animateurs socioculturels et des éducateurs sociaux sur leur partique auprès des personnes souffrant de troubles psychiques

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    Cette recherche exploratoire porte sur le thème de l’autodétermination dans la mise en place de projet avec des personnes qui souffrent de troubles psychiques. Nous avons axé notre démarche sous l’angle du travailleur social et plus particulièrement des animateurs socioculturels et des éducateurs sociaux. Le but de notre recherche est de mettre en lumière la manière dont les professionnels cités ci-dessus estiment favoriser l’autodétermination des personnes souffrant de troubles psychiques dans la mise en place de projet. La partie théorique présente tout d’abord des notions liées à la personne accompagnée telles que le concept de maladie psychique et d’autodétermination. Elle traite aussi de thématiques liées aux animateurs socioculturels et aux éducateurs sociaux telles que le concept de pratique professionnelle, de projet (outil commun aux deux professions) et d’institution. Des notions juridiques qui concernent l’autodétermination sont également abordées. Il s’agit de la capacité de discernement ainsi que des mesures du nouveau droit de l’adulte. La partie pratique de ce travail est basée sur une approche qualitative. Quatre entretiens d’animateurs socioculturels et quatre entretiens d’éducateurs sociaux travaillant dans des institutions qui accueillent des personnes ayant des troubles psychiques ont été réalisés. Ces derniers ont ensuite été croisés dans la partie analytique. Les résultats mettent en évidence la manière dont les professionnels estiment favoriser l’autodétermination des personnes à travers le projet. Ils exposent leurs limites et difficultés dans cette démarche qui sont liées à la personne accompagnée ainsi qu’à son environnement. Il en ressort que les animateurs socioculturels et les éducateurs sociaux ont des pratiques différentes et complémentaires pour favoriser l’autodétermination à travers un projet. Le cadre institutionnel peut représenter un facilitateur ou un frein dans la favorisation de l’autodétermination des personnes ayant des troubles psychiques. L’issue de ce travail met en lumière diverses pistes d’action qui constituent, selon nous, des outils pour les professionnels et leur pratique. Nous avons développé une perspective liée à la culture institutionnelle, une seconde en lien avec les pratiques du professionnel et une dernière en lien avec la personne et son environnement

    La privation de liberté à des fins d’assistance: enjeux, écueils et perspectives pour les tuteurs -curateurs du Valais romand ?

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    Lorsqu’une personne n’est plus en mesure de prendre soins d’elle-même ou devient un danger pour autrui, il est nécessaire pour les professionnels concernés, de réagir. Les porteurs de mandats ont le devoir de porter assistance à leur pupille (personne concernée), que ce soit en gérant leurs biens ou en les accompagnant socialement. La privation de liberté à des fins d’assistance (PAFA) est une mesure grave prévue par le code civil suisse. Elle permet de placer une personne dans un établissement approprié contre la volonté de cette dernière afin qu’elle reçoive de l’aide. C’est une démarche complexe et particulière. Dans les villes du Valais romand, les tuteurs professionnels (curateurs professionnels) rencontrent des difficultés lors de ce processus

    Quel rapport une personne toxicomane entretient-elle avec son corps ?: prise en charge de corps subjectif de la personne toxicomane dans les structures romandes spécialisées dans le domaine des addictions

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    Ce travail de recherche s’intéresse à la prise en charge du corps subjectif de la personne toxicomane. La pensée comme le corps possède des potentialités propres. Celles de la pensée sont utilisées plus régulièrement, celles du corps semblent moins connues. Le corps semble parfois même laissé-pour-compte au profit de la pensée. Cette étude tente de redonner au corps une place qu’il perd, un corps qui lie au moment présent, au monde, à l’autre et à soi. De nombreuses problématiques sont liées à cette mise à distance du corps. Je vais me concentrer ici sur la problématique des addictions avec substance, plus particulièrement sur des personnes UDI (usagères de drogues injectables) consommant notamment de l’héroïne. Je me suis intéressé aux personnes toxicomanes pour connaître leurs propres expériences, pour approcher une connaissance de ce qu’ils vivent intérieurement. J’ai également choisi de m’adresser à des professionnels du domaine des addictions pour apprécier leurs pratiques institutionnelles et évaluer la prise en charge du corps subjectif. Cette recherche se concentre sur des structures romandes résidentielles et ambulatoires

    Au-delà du soutien à l’emploi dans le service de placement de l’assurance-invalidité suisse ::le cas de l’intrusion dans la vie privée et de l’accompagnement social

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    À partir d’une approche pragmatique et d’un matériau constitué notamment d’entretiens et d’observations avec des professionnels du placement dans un organisme cantonal de l’assuranceinvalidité en Suisse, cet article aborde leur prise en compte, dans l’espace de l’entretien avec des assurés atteints dans leur santé, d’éléments non prescrits par le dispositif légal allant au-delà du seul soutien à l’emploi prévu par la mesure de placement. Les éléments mobilisés ont trait d’un côté à des questions sur la vie privée des assurés et, de l’autre, à l’offre d’un accompagnement de type social pour les aider à surmonter les divers problèmes qu’ils peuvent rencontrer au-delà de l’emploi. Les premiers éléments seront examinés à l’aune de l’intrusion dans la vie privée des assurés et des cadres légaux destinés à protéger les données personnelles et le second, en évaluant la pertinence de prévoir une formation en travail social pour les professionnels du placement issus d’autres métiers
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