148 research outputs found

    Jean-Charles Depaule, avec la collaboration de Jean-Luc Arnaud, À travers le mur

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    Publié pour la première fois en 1985 dans la collection Alors du Centre de création industrielle, centre Georges-Pompidou, cet ouvrage est le fruit d’une collaboration entre son auteur principal, Jean-Charles Depaule, qui est à la fois chercheur en sciences humaines, poète et traducteur, et Jean-Luc Arnaud, également chercheur en sciences humaines, qui signe les nombreux dessins d’architecture publiés en appui au texte. Si elle prend aujourd’hui, à la lumière de l’actualité, non pas une signi..

    Photographes et architectes à Rome au xixe siècle

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    Note au lecteur : À cause de la nature complexe du corpus concerné et du caractère encore récent des études sur la photographie romaine de la deuxième moitié du xixe siècle, certaines attributions actuelles sont susceptibles d’évoluer. Dans le cadre de cet article, nous avons toutefois préféré nous en tenir à celles aujourd’hui admises dans les publications récentes. Autour des ruines, des édifices et des paysages de Rome, objets d’intérêt et d’études communs aux architectes et aux photograph..

    Le néoclassicisme n’est pas un classicisme. Une mutation dans les livres d’architecture

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    S’il fallait fixer une date, nous pourrions faire débuter la période néoclassique en 1755, quand Winckelmann livre ses Réflexions sur l’imitation des Grecs, en 1754, avec les Observations sur les antiquités de la ville d’Herculanum de Bellicard et Cochin, ou en 1753, lorsque Laugier publie l’Essai sur l’architecture. Cependant, dès 1706, Cordemoy anticipait Laugier et la publication du cours de Jacques-François Blondel, à partir de 1771, manifeste la permanence d’une tradition française plus ..

    Durand ou Percier ? Deux approches du projet d’architecture au début du xixe siècle

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    Au début du xixe siècle, deux filières principales s’organisent, en France, pour la formation des futurs architectes. La première, dont le concours du Prix de Rome est la clé de voûte, est l’héritière de l’Académie royale d’architecture. C’est elle qui donne naissance, à partir de 1819, à la section architecture de l’École des beaux-arts. La seconde commence dans une institution nouvelle, créée au cœur de la Révolution : l’École polytechnique, et elle se poursuit dans un établissement plus an..

    Bibliothèques d’atelier

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    À la fin des années 1960 et au début des années 1970, l’enseignement de l’architecture à l’École des beaux-arts de Paris volait en éclats, donnant naissance aux « Unités pédagogiques », ancêtres des actuelles Écoles nationales supérieures d’architecture. Les étudiants contestataires et les jeunes enseignants, liquidateurs d’une institution officiellement créée cent cinquante ans auparavant, s’éloignaient du quai Malaquais, en emportant parfois avec eux quelques-uns des grands volumes malmenés..

    Décadence de la théorie des ordres à la fin du xviiie siècle

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    L’an VIII de la République, l’architecte Charles François Viel (1745-1819), constructeur chevronné et théoricien signataire de nombreux pamphlets, publiait une brochure à l’intitulé provocateur, Décadence de l’architecture à la fin du xviiie siècle. Cette formule alarmiste et percutante, comme les affectionnait l’auteur, est emblématique du combat récurrent, qui motive toute son œuvre publiée, contre la dissociation de la triade, solidité, convenance, beauté, qui fondait la théorie de l’archi..

    Architecture, naissance de la période contemporaine

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    Depuis désormais plus d’une génération, les historiens de l’art qui se sont intéressés à l’architecture de la fin du xviiie et du début du xixe siècle ont régulièrement exprimé leur malaise, et leurs réserves, vis-à-vis de la notion jugée trop réductrice, voire trompeuse, de néoclassicisme. Au- delà du caractère nécessairement réducteur de la périodisation historique et des dénominations qu’elle requiert, c’est l’idée de cohérence d’une restauration classique qui est contredite par la complex..

    Introduction

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    Où en est le doctorat en architecture ? Les rencontres doctorales organisées en septembre 2013 à l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville, après une première édition qui s’était tenue à Nantes en 2010, sont une nouvelle étape confirmant son inscription dans la durée, depuis maintenant presque un quart de siècle en France. L’instantané fourni par la soixantaine de propositions retenues, parmi les quelques trois cents réponses à l’appel à contributions, reflète l’étendue ..

    Patrimoine photographié, patrimoine photographique

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    La photographie comme la notion de patrimoine sont des filles du XIXe siècle. Le procédé technique permettant de fixer une image obtenue par un procédé optique est inventé alors que se développe dans toute l’Europe une nouvelle conscience patrimoniale et que s’institutionnalisent des politiques de préservation de l’héritage du passé. Lors de la révélation du procédé photographique en 1839, le député François Arago, dans son discours à la Chambre des députés du 3 juillet, insistait sur les facultés documentaires du procédé qui intéressent l’archéologie et l’inventaire des richesses artistiques. L’image photographique devint ainsi dès l’origine un outil privilégié de représentation du patrimoine, qu’il soit architectural, sculptural, ou plus tard pictural. Entre les premières expériences romaines des photographes du Cafe Greco, ou la Mission héliographique de 1851, commandée par la Commission des Monuments Historiques, et les enquêtes photographiques de l’Inventaire Général du Patrimoine Culturel initié par André Malraux, d’innombrables campagnes de prise de vues ont ainsi contribué à reconnaître, identifier et répertorier les monuments historiques et les collections des musées. Mais la photographie n’a pas uniquement un intérêt documentaire, elle est aussi par elle-même une forme d’expression artistique. Des travaux d’Atget sur le vieux Paris aux typologies des Becher sur les structures industrielles, la photographie du patrimoine s’est affirmée depuis longtemps comme un domaine spécifique de la scène photographique. Ces dernières décennies, à mesure que la photographie comme art a gagné une reconnaissance institutionnelle, les collections photographiques anciennes ou plus récentes ont acquis une dimension patrimoniale. Cette mise en abîme de l’objet patrimonial dans l’œuvre photographique se retrouve au cœur du travail de photographes contemporains, comme par exemple Thomas Struth dans les Museums Photographs. Ce double statut de document et d’œuvre, ce double intérêt historique et pour l’histoire, incite à écrire une histoire croisée du medium et de ce qu’il représente. Cette journée d’étude organisée par l’École Pratique des Hautes Études (équipe Histara) et par l’Institut national d’histoire de l’art, se propose de croiser les différentes questions soulevées par la photographie du patrimoine, dans sa pratique et dans ses usages, à travers l’histoire de la photographie. Le programme est conçu autour de deux questions, « La mise en scène du patrimoine, la photographie comme outil de l’inventaire » et « La mise en abîme du patrimoine, la photographie comme objet de l’inventaire ». Les interventions se répartissent en deux sessions consacrées respectivement aux représentations du paysage monumental et de l’architecture et aux représentations de la sculpture

    Bibliothèques d’atelier

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    À la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle, si l’architecture était considérée comme un art d’imitation, sa vocation essentielle était de reproduire les édifices du passé, et notamment ceux de l’Antiquité gréco-romaine. Outre ce caractère autoréférentiel, elle était soumise à des difficultés matérielles d’exécution ou à des réalités financières qui faisaient que ses inventions les plus brillantes en restaient souvent au stade du projet. Ce qui explique l’intérêt et l’importance que cette discipline a toujours accordés aux livres. Libérés des contraintes économiques et des lois de la gravité, les ateliers où les élèves s’exerçaient en vue de prendre part aux concours académiques étaient les laboratoires de l’architecte de demain. Mais les modèles qu’on y étudiait attentivement, pour les reproduire dans des œuvres nouvelles, n’étaient pas des modèles vivants, plutôt des schémas reproduisant les travaux des aînés. Ces gravures formaient les recueils conservés dans les bibliothèques d’atelier. Parmi les pièces uniques appartenant aux collections de la bibliothèque Jacques Doucet, se trouvent deux exemplaires aquarellés du premier recueil des prix, qui reproduit les dessins des années 1780 ; ce recueil assura ainsi le relais entre les dernières années fécondes de l’Ancien Régime et les débuts de l’École des beaux-arts. Autour de ces volumes souvent remarquables, l’exposition réunit une série d’ouvrages qui ont tous joué un rôle majeur dans l’enseignement de l’architecture, et des dessins qui s’y rattachent, soit parce qu’ils y sont reproduits, soit parce qu’ils s’en inspirent. Associant un point de vue qui relève de l’histoire du livre d’architecture et des préoccupations qui touchent à l’histoire de son enseignement, cette exposition croise les programmes de recherche documentaire que l’INHA consacre à la bibliographie du livre d’architecture français et aux élèves architectes de l’École des beaux-arts ; une première partie des résultats, mise en ligne sur AGORHA, est désormais accessible au public. Antoinette Le Normand-Romain, Directeur général de l’INHA
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