67 research outputs found
Does part-time mothering help get a job? The role of shared custody in women’s employment
Though shared custody arrangements after divorce are more and more frequent in many countries, little is known about their economic consequences for parents. By relaxing family time constraints, does shared custody help divorced mothers return to work more easily? This article analyses to what extent the type of child custody arrangement affects mothers’ labour market behaviours after divorce. Using a large sample of divorcees from an exhaustive French administrative income-tax database, and taking advantage of the huge territorial discrepancies observed in the proportion of shared custody, we correct for the possible endogeneity of shared custody. As it turns out, the probability of being employed is 16 percentage points higher for mothers with shared custody arrangements compared to those having sole physical custody, with huge heterogeneous effects: larger positive effects are observed for previously inactive women, for those belonging to the lowest income quintiles before divorce, for those with a young child, and for those who have three or more children. Shared custody is particularly helpful for women who are far removed from the labour market
Les hauts revenus épargnent‑ils davantage ?
International audienc
Inégalités de revenus et de richesse en France : évolutions et liens sur longue période
Cet article propose un éclairage sur l'évolution de longue période des inégalités de revenu, de patrimoine et de leur lien en France. Après une forte baisse des inégalités qui avait commencé au début de la première guerre mondiale, une tendance inégalitaire est apparue (et se poursuit) depuis le milieu des années 1980. La perspective historique permet d'illustrer comment de faibles changements dans les inégalités de taux d'épargne, de rendement ou de revenu du travail peuvent avoir de forts effets de long terme sur la concentration du patrimoine. Deux autres grandes tendances s'observent depuis les années 1970. L'une est la baisse de l'écart des revenus du travail entre femmes et hommes-même s'il reste élevé. L'autre est la difficulté accrue, pour les détenteurs de seuls revenus du travail, d'accéder aux plus hauts patrimoines. Enfin, nos comparaisons entre la France et les États-Unis montrent que les inégalités de patrimoine et de revenu étaient comparables voire plus faibles aux États-Unis avant les années 1970. Ce pays est devenu nettement plus inégalitaire désormais
Income and Wealth Inequality in France: Developments and Links over the Long Term
International audienc
On the retirement effect of inheritance: Heterogeneity and the role of risk aversion
This paper provides new insights on the effect of inheritance receipt on retirement. We build on lifelong information on inheritances received and labor market transitions available for respondents of the French Wealth Survey. This feature allows us to compare current retirement rates among current and future inheritors. Chances of current retirement are 40% higher among current inheritors than among individuals who will inherit in the next two years, but there is substantial heterogeneity in this effect across socio-demographic groups. The effect is also stronger for individuals with a higher risk aversion, which we interpret with a simple theoretical model
Intergenerational Homeownership in France over the 20th Century
We estimate the intergenerational correlation in homeownership status between two generations for cohorts covering the 20th century. First, we find higher intergenerational correlation in France compared to previous results obtained for the U.K. for similar cohorts. Second, the intergenerational correlation is increasing across cohorts, with a relatively stable probability of being a homeowner for children of homeowners over time, and a decreasing probability for children whose parents were not homeowners. Third, the effect of parents' tenure status is persistent over the children's life cycle. Fourth, when isolating two subpopulations based on the receipt of intergenerational transfers, we find significant intergenerational correlation in tenure status for children who did not receive any gift or inheritance, as well as for children who received intergenerational transfers, suggesting that other factors such as intergenerational income correlation or the transmission of preferences might also explain this intergenerational correlation
Gender inequality after divorce : the flip side of marital specialization : evidence from a french administrative database
Les conséquences économiques d'un divorce peuvent être très différentes pour les deux ex-époux et de nombreuses études étrangères mettent en évidence une baisse importante du niveau de vie des femmes et une stabilité voire une hausse de celui des hommes. Pour éclairer cette question dans le contexte français, nous utilisons les données fiscales de l'impôt sur le revenu et de la taxe d'habitation relatifs aux couples qui ont divorcé ou rompu leur PACS en 2009. En les comparant avec des couples aux caractéristiques identiques avant séparation et qui, eux, sont restés mariés, nous montrons que le divorce est à l'origine d'une perte de niveau de vie moyenne de 19 % pour les femmes, nettement supérieure à celle des hommes (2,5 %). Nos résultats montrent que ce n'est pas le nombre d'enfants qui a l'effet le plus important sur ces variations mais que ce sont les différences de revenus et d'activité entre époux avant la séparation, celles-ci pouvant résulter des choix de spécialisation du couple pendant le mariage. Les transferts publics jouent un rôle important, de même que les transitions sur le marché du travail. Ainsi, on observe un retour massif sur le marché du travail des ex-époux qui étaient sans activité un an avant le divorce, principalement des femmes. L'existence de transferts publics et les ajustements professionnels atténuent fortement sans toutefois compenser totalement la différence de pertes de niveaux de vie entre les hommes et les femmes
Les conditions de vie des enfants après le divorce
En 2009, 160 000 enfants mineurs ont vécu le divorce de leurs parents (ou leur rupture de pacte civil de solidarité, Pacs). Selon les déclarations fiscales, un an après l’évènement, 76 % d’entre eux sont gardés principalement par leur mère et 9 % principalement par leur père. La résidence alternée, dont le recours a progressé au cours des années 2000, concerne 15 % des enfants. Ce type d’arrangement est plus fréquent pour les ménages aisés et dans certains départements. La moitié des enfants demeurent dans le logement initial l’année après le divorce. Même en cas de déménagement, 95 % des enfants restent dans le même département après la séparation. Quand la résidence est fixée chez elles, six mères sur dix déclarent percevoir une pension. Dans la moitié des cas, celle-ci représente plus de 18 % de leurs revenus déclarés. Elle est inférieure à 100 euros mensuels par enfant pour 20 % des divorces, la pension médiane étant de 150 euros
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