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    Caractéristiques et mortalité des patients avec et sans syndrome cardio-rénal traités par dialyse péritonéale en France

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    Introduction Globalement, la dialyse péritonéale (DP) est de plus en plus indiquée dans l’insuffisance cardiaque réfractaire. Cette étude a pour but d’analyser les caractéristiques et la survie des patients traités par DP, en les divisant en deux groupes, avec et sans syndrome cardio-rénal (CRS). Méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective incluant tous les patients inscrits dans le Registre de Dialyse Péritonéale de Langue Française (RDPLF) entre le 01/01/2010 et le 01/12/2021. La cohorte a été divisée en deux groupes afin de comparer les patients avec et sans CRS. La survie a été analysée par la méthode de Kaplan Meier et une régression de Cox a identifié les facteurs associés avec la mortalité dans les deux groupes. Résultats 11730 patients en DP ont été inclus. L’âge moyen était de 66.78±16.72 ans. 766 patient (6,53 %) ont été pris en charge en DP pour CRS et 10 964 pour une autre néphropathie. Les malades avec CRS étaient plus âgés et comorbides. La survie est significativement meilleure dans le groupe sans CRS (Log Rank test < 0.001). La médiane de survie est de 17.7±1.2 mois et 49.6±0.7 mois chez les patients avec et sans CRS respectivement. En analyse multivariée, l’âge, le sexe masculin, le diabète, les pathologies cardio-vasculaires et le manque d’autonomie sont liés à une mortalité accrue dans le groupe sans CRS. Par contre, chez les patients avec CRS, seules les variables âge et antécédent d’hépatopathie sont significativement associées à un sur risque de décès. Le nombre de péritonites présentées par le patient est significativement associé à un moindre risque de décès dans les deux groupes. Conclusion Cette étude nationale portant sur un grand nombre de patients traités par DP a révélé les grandes différences dans les caractéristiques et la survie entre ceux qui ont un CRS contre ceux qui n’en ont pas. En particulier, les deux facteurs les plus liés à la mortalité dans le groupe avec CRS sont l’âge et la pathologie hépatique

    Indications et rôles de la consultation à 3 mois post-partum des grossesses compliquées de pathologies vasculaires placentaires au CHU de Bordeaux

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    INTRODUCTION : La consultation à 3 mois post-partum au CHU de Bordeaux s'adresse aux patientes ayant présenté une pathologie vasculaire placentaire (PVP) avec certains critères de gravité : prééclampsie (PE) sévère et/ou précoce ou un syndrome HELLP. Elle permet de contrôler le retour à la normale des paramètres pertuirbés en péri-partum mais aussi de dépister les affections vasculo-rénales, auto-immunes, thrombophiliques, endocriniennes ou métaboliques pouvant favoriser ces complications obstetricales. OBJECTIFS : Vérifier la pertinence des critères motivant actuellement la consultation du postpartum. Analyser les facteurs associés au diagnostic de thrombophilie constitutionnelle chez les patientes ayant présenté une PVP. PATIENTES ET METHODES : Toutes les patientes adressées à la consultation entre le 01/01/2010 et le 31/12/2010 ont été incluses. Plusieurs comparaisons ont été effectuées avec un test de student ou une ANOVA pour les variables quantitatives ou un test exact de Fisher pour les variables qualitatives. RESULTATS : 145 patientes ont été adressées à la consultation en 2010, 104 (71 %) s'y sont présentées. Les HELLP, RCIU sévères ou HRP, de même qu'un diagnostic spécifique (thrombophilie, dysimmunité, ...) sont retrouvés de façon égale parmi les différents troubles hypertensifs de la grossesse (HTA chronique, gravidique, PE ou PE surajoutée à une HTA chronique). Le diagnostic d'HTA secondaire était plus fréquent dans le groupe PE surajoutée à une HTA chronique (p = 0.035). Les patientes avec une thrombophilie ont été symptomatiques (p = 0.027) et ont accouché (p = 0.002) plus précocement, ont donné naissance à des enfants de plus faible poids (p = 0.025) et présentaient plus d'hématomes (p = 0.04) et d'infarctus placentaires (p = 0.038) que les autres patientes. CONCLUSION : Les indications actuelles de la consultation sont pertinentes mais pourraient être élargies. Une thrombophilie doit être recherchée devant des infarctus placentaires.BORDEAUX2-BU Santé (330632101) / SudocSudocFranceF

    Caractéristiques et mortalité des patients avec et sans syndrome cardio-rénal traités par dialyse péritonéale en France

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    Summary IntroductionOverall, peritoneal dialysis (PD) is increasingly indicated for refractory heart failure. The aim of this study was to analyze the characteristics and survival of PD patients with and without cardiorenal syndrome (CRS) in France. MethodsThis was a retrospective study that included all patients enrolled in the French Language Peritoneal Dialysis Registry (RDPLF) between 01/01/2010 and 01/12/2021. The cohort was divided into two groups to compare patients with and without CRS. Survival was analyzed by the Kaplan-Meier method, and the log-rank test was used to compare the two groups. Factors associated with mortality in both groups were identified with Cox regression analysis. Results11,730 PD patients were included. Their mean age was 66.78±16.72 years. Of these patients, 766 (6.53%) were managed in PD for CRS and 10,964 for another initial kidney disease. Patients with CRS were older and had more comorbidities. Survival was significantly better in the group without CRS. The median survival times were 17.7±1.2 months and 49.6±0.7 months in patients with and without CRS, respectively. Multivariate Cox regression analysis revealed that age, male sex, diabetes, cardiovascular pathology, and lack of autonomy were factors associated with increased mortality in the group without CRS. In patients with CRS, only the variables age and history of liver disease were significantly associated with an increased risk of death. The number of peritonitis episodes with which a patient presented was significantly associated with a lower risk of death in both groups. ConclusionThis nationwide study of a large number of patients treated with PD revealed the large differences in characteristics and survival between those with and without CRS. In particular, the two factors most related to mortality in the group with CRS were age and liver disease.IntroductionGlobalement, la dialyse péritonéale (DP) est de plus en plus indiquée dans l’insuffisance cardiaque réfractaire. Cette étude a pour but d’analyser les caractéristiques et la survie des patients traités par DP, en les divisant en deux groupes, avec et sans syndrome cardio-rénal (CRS). MéthodesIl s’agit d’une étude rétrospective incluant tous les patients inscrits dans le Registre de Dialyse Péritonéale de Langue Française (RDPLF) entre le 01/01/2010 et le 01/12/2021. La cohorte a été divisée en deux groupes afin de comparer les patients avec et sans CRS. La survie a été analysée par la méthode de Kaplan Meier et une régression de Cox a identifié les facteurs associés avec la mortalité dans les deux groupes. Résultats11730 patients en DP ont été inclus. L’âge moyen était de 66.78±16.72 ans. 766 patient (6,53 %) ont été pris en charge en DP pour CRS et 10 964 pour une autre néphropathie. Les malades avec CRS étaient plus âgés et comorbides. La survie est significativement meilleure dans le groupe sans CRS (Log Rank test &lt; 0.001). La médiane de survie est de 17.7±1.2 mois et 49.6±0.7 mois chez les patients avec et sans CRS respectivement. En analyse multivariée, l’âge, le sexe masculin, le diabète, les pathologies cardio-vasculaires et le manque d’autonomie sont liés à une mortalité accrue dans le groupe sans CRS. Par contre, chez les patients avec CRS, seules les variables âge et antécédent d’hépatopathie sont significativement associées à un sur risque de décès. Le nombre de péritonites présentées par le patient est significativement associé à un moindre risque de décès dans les deux groupes. ConclusionCette étude nationale portant sur un grand nombre de patients traités par DP a révélé les grandes différences dans les caractéristiques et la survie entre ceux qui ont un CRS contre ceux qui n’en ont pas. En particulier, les deux facteurs les plus liés à la mortalité dans le groupe avec CRS sont l’âge et la pathologie hépatique

    Renal replacement therapy for rare diseases affecting the kidney: an analysis of the ERA-EDTA Registry.

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    In recent years, increased efforts have been undertaken to address the needs of patients with rare diseases by international initiatives and consortia devoted to rare disease research and management. However, information on the overall prevalence of rare diseases within the end-stage renal disease (ESRD) population is limited. The aims of this study were (i) to identify those rare diseases within the ERA-EDTA Registry for which renal replacement therapy (RRT) is being provided and (ii) to determine the prevalence and incidence of RRT for ESRD due to rare diseases, both overall and separately for children and adults.The Orphanet classification of rare disease was searched for rare diseases potentially causing ESRD, and these diagnosis codes were mapped to the corresponding ERA-EDTA primary renal disease codes. Thirty-one diagnoses were defined as rare diseases causing ESRD.From 1 January 2007 to 31 December 2011, 7194 patients started RRT for a rare disease (10.6% children). While some diseases were exclusively found in adults (e.g. Fabry disease), primary oxalosis, cystinosis, congenital anomalies of the kidney and urinary tract (CAKUT) and medullary cystic kidney disease affected young patients in up to 46%. On 31 December 2011, 20 595 patients (12.4% of the total RRT population) were on RRT for ESRD caused by a rare disease. The point prevalence was 32.5 per million age-related population in children and 152.0 in adults. Only 5.8% of these patients were younger than 20 years; however, 57.7% of all children on RRT had a rare disease, compared with only 11.9% in adults. CAKUT and focal segmental glomerulosclerosis were the most prevalent rare disease entities among patients on RRT.More than half of all children and one of nine adults on RRT in the ERA-EDTA Registry suffer from kidney failure due to a rare disease, potentially with a large number of additional undiagnosed or miscoded cases. Comprehensive diagnostic assessment and the application of accurate disease classification systems are essential for improving the identification and management of patients with rare kidney diseases

    Low incidence of SARS-CoV-2, risk factors of mortality and the course of illness in the French national cohort of dialysis patients

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    International audienceThe aim of this study was to estimate the incidence of COVID-19 disease in the French national population of dialysis patients, their course of illness and to identify the risk factors associated with mortality. Our study included all patients on dialysis recorded in the French REIN Registry in April 2020. Clinical characteristics at last follow-up and the evolution of COVID-19 illness severity over time were recorded for diagnosed cases (either suspicious clinical symptoms, characteristic signs on the chest scan or a positive reverse transcription polymerase chain reaction) for SARS-CoV-2. A total of 1,621 infected patients were reported on the REIN registry from March 16th, 2020 to May 4th, 2020. Of these, 344 died. The prevalence of COVID-19 patients varied from less than 1% to 10% between regions. The probability of being a case was higher in males, patients with diabetes, those in need of assistance for transfer or treated at a self-care unit. Dialysis at home was associated with a lower probability of being infected as was being a smoker, a former smoker, having an active malignancy, or peripheral vascular disease. Mortality in diagnosed cases (21%) was associated with the same causes as in the general population. Higher age, hypoalbuminemia and the presence of an ischemic heart disease were statistically independently associated with a higher risk of death. Being treated at a selfcare unit was associated with a lower risk. Thus, our study showed a relatively low frequency of COVID-19 among dialysis patients contrary to what might have been assumed

    Low incidence of SARS-CoV-2, risk factors of mortality and the course of illness in the French national cohort of dialysis patients

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