52 research outputs found

    Identification of genes involved in Ca(2+ )ionophore A23187-mediated apoptosis and demonstration of a high susceptibility for transcriptional repression of cell cycle genes in B lymphoblasts from a patient with Scott syndrome

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    BACKGROUND: In contrast to other agents able to induce apoptosis of cultured cells, Ca(2+ )ionophore A23187 was shown to elicit direct activation of intracellular signal(s). The phenotype of the cells derived from patients having the hemorrhagic disease Scott syndrome, is associated with an abnormally high proportion of apoptotic cells, both in basal culture medium and upon addition of low ionophore concentrations in long-term cultures. These features are presumably related to the mutation also responsible for the defective procoagulant plasma membrane remodeling. We analyzed the specific transcriptional re-programming induced by A23187 to get insights into the effect of this agent on gene expression and a defective gene regulation in Scott cells. RESULTS: The changes in gene expression upon 48 hours treatment with 200 nM A23187 were measured in Scott B lymphoblasts compared to B lymphoblasts derived from the patient's daughter or unrelated individuals using Affymetrix microarrays. In a similar manner in all of the B cell lines, results showed up-regulation of 55 genes, out of 12,000 represented sequences, involved in various pathways of the cell metabolism. In contrast, a group of 54 down-regulated genes, coding for histones and proteins involved in the cell cycle progression, was more significantly repressed in Scott B lymphoblasts than in the other cell lines. These data correlated with the alterations of the cell cycle phases in treated cells and suggested that the potent effect of A23187 in Scott B lymphoblasts may be the consequence of the underlying molecular defect. CONCLUSION: The data illustrate that the ionophore A23187 exerts its pro-apoptotic effect by promoting a complex pattern of genetic changes. These results also suggest that a subset of genes participating in various steps of the cell cycle progress can be transcriptionally regulated in a coordinated fashion. Furthermore, this research brings a new insight into the defect in cultured Scott B lymphoblasts, leading to hypothesize that a mutated gene plays a role not only in membrane remodeling but also in signal transduction pathway(s) leading to altered transcriptional regulation of cell cycle genes

    Lingua (non) grata

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    Que font les migrations aux langues et les langues aux migrations ? Dans la crise de l’accueil des migrants qui secoue l’Europe depuis 2015, les langues sont les grandes oubliées des politiques publiques. Pourtant, dans les territoires de l’asile, des dizaines de langues se rencontrent et se croisent aux frontières. Est-ce alors un grand malentendu ou un parler de la migration qui émerge dans ces territoires de Babel ? Une lingua franca ou à l’inverse une lingua non grata ? Cet ouvrage est le fruit de quatre années de recherche de l’équipe Liminal (Linguistic and Intercultural Mediations in a context of International Migrations – ANR, Inalco, 2017-2021) dans les campements, camps et centres d’hébergement et d’accueil pour demandeurs d’asile. Les enquêtes en pashto, persan, arabe(s), ourdou, tigrinya, français, anglais, italien, se sont déroulées au plus près des acteurs, dans la région parisienne, le Calaisis et aux frontières franco-anglaise et franco-italienne. Grâce à une méthodologie originale et une approche pluridisciplinaire à la croisée de l’anthropologie et de la sociolinguistique, l’ouvrage présente une perspective inédite pour aborder par les langues ce qui se joue en migration : une expérience politique, de violences et de résistances

    PAROLES DE MÉDIATEURS-PAIRS : MOUSSA BALLA: <p>&nbsp;</p><p>ANR LIMINAL</p>

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    Prenant acte de l'absence de médiation interculturelle paire, le programme ANR Liminal a initié le diplôme universitaire Hospitalité, médiations, migrations (H2M) Inalco. Des médiateurs de la promotion Ulysse (2020-2021), reviennent dans ces capsules-vidéo à quelques questions sur leurs pratiques de la médiation et sur des mots de la migration, tels qu'abordés dans le site Migralect.org, auquel plusieurs d'entre-eux ont participé.&nbsp;Lien vers DU Hospitalité, médiations, migrations (H2M) </p

    PAROLES DE MÉDIATEURS-PAIRS : BABAK INANLOU

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    Prenant acte de l'absence de médiation interculturelle paire, le programme ANR Liminal a initié le diplôme universitaire Hospitalité, médiations, migrations (H2M) Inalco. Des médiateurs de la promotion Ulysse (2020-2021), reviennent dans ces capsules-vidéo à quelques questions sur leurs pratiques de la médiation et sur des mots de la migration, tels qu'abordés dans le site Migralect.org, auquel plusieurs d'entre-eux ont participé.&nbsp;Lien vers DU Hospitalité, médiations, migrations (H2M) </p

    MÉDIATEUR INTERCULTUREL: <p>&nbsp;</p><p>ANR LIMINAL</p>

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    Prenant acte de l'absence de médiation interculturelle paire, le programme ANR Liminal a initié le diplôme universitaire Hospitalité, médiations, migrations (H2M) Inalco. Des médiateurs de la promotion Ulysse (2020-2021), reviennent dans ces capsules-vidéo à quelques questions sur leurs pratiques de la médiation et sur des mots de la migration, tels qu'abordés dans le site Migralect.org, auquel plusieurs d'entre-eux ont participé.&nbsp;Lien vers DU Hospitalité, médiations, migrations (H2M) </p

    COLLOQUE FINAL ANR LIMINAL (11): Lingua (non) grata : les langues à l’épreuve des politiques migratoires

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    Que font aux langues les espaces sociaux de la migration ? De quelles façons mettent-elles à l’épreuve les politiques migratoires ? Que deviennent les sujets et les langues sur le qui-vive face à la langue de souveraineté du pays d’arrivée ? Quelles sont les politiques de traduction, le rôle des « traduisants », bénévoles ou salariés impliqués dans l’acte de traduire sans en avoir ni le statut ni la légitimité ? L’expérience migratoire invente-t-elle des bricolages linguistiques spécifiques – un parler de la migration&nbsp;composé d’acronymes, de mots inventés, détournés ou codés, de schibboleths, utilisés par les exilés mais aussi,&nbsp;parfois, par les solidaires et les administrations de l’asile&nbsp;? Et si c’est le cas, comment qualifier ce «&nbsp;migralecte&nbsp;», le collecter et l’analyser, restituer sa charge subjective, ses violences –&nbsp;coloniales, racialisées, policières&nbsp;–, et ses&nbsp;puissances&nbsp;–&nbsp;de dérision, de résistance, de subversion ? Ces questions ont mobilisé les chercheurs du programme multidisciplinaire LIMINAL (Linguistic and Intercultural Mediations in a context of International Migrations, Agence nationale de la recherche / Inalco) pendant quatre intenses années. Aux frontières franco-italiennes et franco-britanniques, dans les campements et structures d’Ile de France, dans des centres d’accueil parfois isolés, à Calais, Paris ou Vintimille, les membres de l’équipe ont repéré ces mots utilisés à l’oral, observé leurs usages et élaboré une méthodologie d’analyse avec les locuteurs exilés et réfugiés. Ce programme résolument et nécessairement collaboratif a appréhendé la place des langues pour ce qu’elle est : une question politique, celle du sens, entre subalternisation et gestion des indésirables. Partir de la langue c’est en effet aborder « la vie souterraine » des exilés selon l’expression d’Erving Goffman, celle qui n’est pas connue des « dominants » de l’asile ; prendre pleine mesure de sa centralité, c’est également interroger sa minoration dans les études des migrations ; évaluer les manques de traduction, c’est enfin s’engager dans la formation de médiateurs pairs, c’est-à-dire dans une professionnalisation des traduisants, tel que le propose le DU&nbsp;Hospitalité, médiations, migrations&nbsp;(Inalco)&nbsp;depuis deux ans&nbsp;maintenant. Pour présenter les résultats de LIMINAL et réfléchir aux enjeux du cosmolinguisme constitutif des situations de migration, le colloque s’articulera autour de plusieurs ateliers, nommés par quelques-uns des plus de 400 mots du migralecte constitué&nbsp; : welcome,&nbsp;border,&nbsp;&nbsp;violence&nbsp;–&nbsp;en anglais et en français, mais utilisés ou compris&nbsp;dans&nbsp;bien d’autres langues&nbsp;;&nbsp;tarjuman&nbsp;en farsi,&nbsp;tarjoman&nbsp;en pachto,&nbsp;dalmechar&nbsp;en ourdou&nbsp;–&nbsp;l’interprète au sens large ; shiou’iyin littéralement le « communiste » en arabe soudanais, terme désignant bénévoles et militants ;&nbsp;agent, en anglais, ourdou et persan,&nbsp;muharrib&nbsp;en arabe&nbsp;&nbsp;ou&nbsp;&nbsp;samssari&nbsp;en tigrinya&nbsp;–&nbsp;le passeur,&nbsp;&nbsp;opposé au sens plus neutre du fonctionnaire de police ou de l’agent de sécurité en français;&nbsp; muhajir, l’exilé, le réfugié en arabe mais aussi en dari et pachto&nbsp; ; Yunan&nbsp;–&nbsp;la Grèce, antique terme qui viendrait de Ionie&nbsp;;&nbsp;yôdegôri&nbsp;en farsi «&nbsp;souvenir de&nbsp;», et enfin&nbsp;boza, migralecte aux sens multiples… Ces table-rondes, avec des communications courtes et des coordonateurs-intervenants, regrouperont différents acteurs de la solidarité et de la recherche, du documentaire et de l’art, dans la droite ligne des ateliers réflexifs du Briançonnais (14-16 mai 2021). Entre lingua franca&nbsp;et&nbsp;persona non grata, la&nbsp;Lingua (non) grata, intitulé du colloque comme de l’ouvrage collectif* à paraitre fin 2021, entend contribuer à « déprovincialiser » – au sens de Dipesh Chakrabarty –, la xenobureaucratie et ainsi à penser les conditions politiques d’une hospibabélité.</p

    COLLOQUE MI-PARCOURS ANR LIMINAL (5): <br />L’urgence dans les langues : interactions, médiations et inventions langagières en migration

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    Key note de Cristina ALI FARAH (Écrivain italo somalienne) : « Partir l’après-midi. La langue de la guerre civile en héritage » [00:00:00 à 00:01:54] Présentation par Marie-Caroline SAGLIO YATZIMIRSKY (ANR LIMINAL, CESSMA Inalco) [00:01:54 à fin] Key note de Cristina ALI FARAH Lien vers la biographie des intervenants Présentation du colloque :Depuis novembre 2017, les chercheur.e.s de Liminal, programme financé par l’Agence nationale de la recherche, étudient les interactions et les médiations langagières dans les temporalités de l’urgence, dans les centres et campements d’Ile de France, du Calaisis et de la frontière franco-britannique, à Briançon et à la frontière franco-italienne. Ces lieux sont autant d’espaces où la communication et la diffusion d’informations est à la fois vitale et entravée. Aux contraintes physiques et psychiques qui s’exercent sur les sujets exilés s’ajoutent fréquemment des violences dans les langues et dans la traduction, qu’elle soit insuffisante, inadaptée ou autour d’intraduisibles. Les langues dans l’urgence sont aussi, en conséquence, une urgence dans les langues.À mi-parcours des travaux du programme Liminal, un premier état des lieux sur les langues dans l’urgence peut être envisagé dans ses différents aspects : juridiques et pratiques (accès à l’information, guides et niveaux de langues, outils de diffusion) ; structurels (profils et fonctions des locuteurs engagés dans l’accueil et l’hébergement, représentations de la langue) ; de médiation (niveaux de traduction et de langues, médiateurs-pairs…) ; subjectifs (de position, d’engagement, de formes d’interaction) ; langagiers enfin, avec la création de nouveaux vocabulaires et de lexiques véhiculaires dans le vif de l’expérience. Glissements d’une langue à l’autre, emprunts et stratégies linguistiques par des populations multilingues, appropriation d’acronymes, détournements de sens, transformations des référents, caractérisent ces inventions élaborées pour et contre l’urgence, par utilité et résistance. Ces « bricolages » sont aussi ceux de salariés et aidants du premier accueil ; ils créent une zone de possibilités et d’incertitudes dans laquelle la communication non-verbale joue également un rôle important.Cet espace des langues et des pratiques langagières, octroyé ou conquis, met à l’épreuve les représentations de la nation et de l’hospitalité, les constructions croisées de la figure « des migrants » et de l’étranger, de leurs langues et cultures. Il questionne les fonctions des acteurs locuteurs et la diversité de leurs statuts (interprètes, médiateurs, « traduisants » informels), leurs relations avec les acteurs non-locuteurs (acteurs étatiques, associatifs, bénévoles, militants, chercheurs etc.). Plus généralement, cette crise des langues dans l’accueil interroge les modalités de gestion de la « crise » migratoire, entre obligations légales et évaluation des besoins. De fait, à travers les langues, ce qui se dessine est la place faite au sujet exilé, à la fois comme individu et comme élément d’un dispositif d’accueil lui-même en crise. C’est précisément sur ces enjeux que ce colloque entend revenir dans une perspective résolument multidisciplinaire réunissant dans chaque panel chercheurs et acteurs, réflexions et pratiques. Présentation de l’ANR LIMINAL :Le programme LIMINAL porté par l’INALCO et financé par l’Agence Nationale de la Recherche traite des interactions et médiations langagières et culturelles entre acteurs en situation de crise migratoire et humanitaire, telle que celle-ci se développe en France depuis 2015 (création de camps et campements d’ampleur, développement de centres d’accueil). Il mobilise des chercheurs de différentes disciplines en SHS (linguistique et sociolinguistique, sémiotique, anthropologie, sociologie, études sur la migration, psychologie) pour mener conjointement en cinq langues (urdu, dari, farsi, amharique, arabe) des études de terrain sur les pratiques de médiation linguistique et interculturelle dans des camps et des lieux d’accueil et d’hébergement diversifiés, formels et informels, auprès d’une pluralité d’acteurs sociaux (institutionnels, associatifs, populations migrantes). Son objectif scientifique est d’étudier les enjeux théoriques et pratiques des stratégies d’interaction et de médiation, les malentendus ou insuffisances (usages inappropriés, mécompréhensions interculturelles, situations bloquées, émotions dysphoriques) et de proposer, à terme, des outils à destination de la recherche, des acteurs sociaux et des services publics (glossaires lexico-terminologiques multilingues, documentations textuelles et audiovisuelles, portail web, outils pédagogiques). Ce programme de recherche offrira l’opportunité de valoriser compétences linguistiques, dispositifs de solidarité, co-actions ; de circonscrire les difficultés ; d’apporter le concours d’une recherche plurilingue et pluridisciplinaire à des éléments de formation et de documentation destinés à un large public (recherche, associatif, ONG, travailleurs sociaux, bénévoles et exilés). Hypotheses de l’ANR LIMINAL"> Lien vers le carnet Hypotheses de l’ANR LIMINAL <br /

    PAROLES DE MÉDIATEURS-PAIRS : MOHAMED NOUR WANA: <p>&nbsp;</p><p>ANR LIMINAL</p>

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    Prenant acte de l'absence de médiation interculturelle paire, le programme ANR Liminal a initié le diplôme universitaire Hospitalité, médiations, migrations (H2M) Inalco. Des médiateurs de la promotion Ulysse (2020-2021), reviennent dans ces capsules-vidéo à quelques questions sur leurs pratiques de la médiation et sur des mots de la migration, tels qu'abordés dans le site Migralect.org, auquel plusieurs d'entre-eux ont participé.&nbsp;Lien vers DU Hospitalité, médiations, migrations (H2M) </p

    COLLOQUE MI-PARCOURS ANR LIMINAL (4): <br />L’urgence dans les langues : interactions, médiations et inventions langagières en migration

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    [00:00:00 à fin] Key note de Michèle LECLERC-OLIVE (IRIS, EHESS) : « Expérience migratoire et traduction. Des épistémologies sédentaires au plurilinguisme » Lien vers la biographie des intervenants Présentation du colloque :Depuis novembre 2017, les chercheur.e.s de Liminal, programme financé par l’Agence nationale de la recherche, étudient les interactions et les médiations langagières dans les temporalités de l’urgence, dans les centres et campements d’Ile de France, du Calaisis et de la frontière franco-britannique, à Briançon et à la frontière franco-italienne. Ces lieux sont autant d’espaces où la communication et la diffusion d’informations est à la fois vitale et entravée. Aux contraintes physiques et psychiques qui s’exercent sur les sujets exilés s’ajoutent fréquemment des violences dans les langues et dans la traduction, qu’elle soit insuffisante, inadaptée ou autour d’intraduisibles. Les langues dans l’urgence sont aussi, en conséquence, une urgence dans les langues.À mi-parcours des travaux du programme Liminal, un premier état des lieux sur les langues dans l’urgence peut être envisagé dans ses différents aspects : juridiques et pratiques (accès à l’information, guides et niveaux de langues, outils de diffusion) ; structurels (profils et fonctions des locuteurs engagés dans l’accueil et l’hébergement, représentations de la langue) ; de médiation (niveaux de traduction et de langues, médiateurs-pairs…) ; subjectifs (de position, d’engagement, de formes d’interaction) ; langagiers enfin, avec la création de nouveaux vocabulaires et de lexiques véhiculaires dans le vif de l’expérience. Glissements d’une langue à l’autre, emprunts et stratégies linguistiques par des populations multilingues, appropriation d’acronymes, détournements de sens, transformations des référents, caractérisent ces inventions élaborées pour et contre l’urgence, par utilité et résistance. Ces « bricolages » sont aussi ceux de salariés et aidants du premier accueil ; ils créent une zone de possibilités et d’incertitudes dans laquelle la communication non-verbale joue également un rôle important.Cet espace des langues et des pratiques langagières, octroyé ou conquis, met à l’épreuve les représentations de la nation et de l’hospitalité, les constructions croisées de la figure « des migrants » et de l’étranger, de leurs langues et cultures. Il questionne les fonctions des acteurs locuteurs et la diversité de leurs statuts (interprètes, médiateurs, « traduisants » informels), leurs relations avec les acteurs non-locuteurs (acteurs étatiques, associatifs, bénévoles, militants, chercheurs etc.). Plus généralement, cette crise des langues dans l’accueil interroge les modalités de gestion de la « crise » migratoire, entre obligations légales et évaluation des besoins. De fait, à travers les langues, ce qui se dessine est la place faite au sujet exilé, à la fois comme individu et comme élément d’un dispositif d’accueil lui-même en crise. C’est précisément sur ces enjeux que ce colloque entend revenir dans une perspective résolument multidisciplinaire réunissant dans chaque panel chercheurs et acteurs, réflexions et pratiques. Présentation de l’ANR LIMINAL :Le programme LIMINAL porté par l’INALCO et financé par l’Agence Nationale de la Recherche traite des interactions et médiations langagières et culturelles entre acteurs en situation de crise migratoire et humanitaire, telle que celle-ci se développe en France depuis 2015 (création de camps et campements d’ampleur, développement de centres d’accueil). Il mobilise des chercheurs de différentes disciplines en SHS (linguistique et sociolinguistique, sémiotique, anthropologie, sociologie, études sur la migration, psychologie) pour mener conjointement en cinq langues (urdu, dari, farsi, amharique, arabe) des études de terrain sur les pratiques de médiation linguistique et interculturelle dans des camps et des lieux d’accueil et d’hébergement diversifiés, formels et informels, auprès d’une pluralité d’acteurs sociaux (institutionnels, associatifs, populations migrantes). Son objectif scientifique est d’étudier les enjeux théoriques et pratiques des stratégies d’interaction et de médiation, les malentendus ou insuffisances (usages inappropriés, mécompréhensions interculturelles, situations bloquées, émotions dysphoriques) et de proposer, à terme, des outils à destination de la recherche, des acteurs sociaux et des services publics (glossaires lexico-terminologiques multilingues, documentations textuelles et audiovisuelles, portail web, outils pédagogiques). Ce programme de recherche offrira l’opportunité de valoriser compétences linguistiques, dispositifs de solidarité, co-actions ; de circonscrire les difficultés ; d’apporter le concours d’une recherche plurilingue et pluridisciplinaire à des éléments de formation et de documentation destinés à un large public (recherche, associatif, ONG, travailleurs sociaux, bénévoles et exilés). Hypotheses de l’ANR LIMINAL"> Lien vers le carnet Hypotheses de l’ANR LIMINAL <br /
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