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    Genèse et évolution du piémont néogène subalpin du bas Dauphiné. Valence-Vienne-Voreppe 24/25 septembre 1990- Livret guide de l'excursion préforum du 3° forum national de géomorphologie ( Aix en provence (26-27 septembre ).

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    Le piémont subalpin dauphinois a une forme triangulaire, approximativement isocèle, dont l'apex se situe dans la cluse de l'Isère (synclinal de la Monta) et dont la base, côté ouest, est adossée au Massif Central. La largeur dépliée de cet appareil est de l'ordre de 90 km (entre Saint-Rambert d'Albon et Grenoble) et son développement méridien d'environ 150 km entre Bourg-en-Bresse au Nord et la rivière Drôme au Sud, il couvre une superficie estimée à 5000 km2, très supérieure à celle de Valensole (1500 km2), Ce piémont fait partie de la ceinture molassique qui jalonne l'avant-pays de l'arc des Alpes Occidentales Sur près de 1000 km entre Vienne (Autriche) et Gênes. Cette ceinture, toutefois, est loin d'être continue: alors qu'au front des Alpes Orientales (de Vienne à Genève) se développe un piémont d'un seul tenant, largement dimensionné (700 x 100 km) superposé à une avant-fosse profonde, les Alpes Occidentales franco-italiennes n'ont produit que des piémonts fragmentaires (ceux du Dauphiné, de Nyons-Valréas, de Valensole) parfois même embryonnaires (celui du Var), Cette extension géographique restreinte va de paire avec une moindre accumulation détritique : alors que la molasse suisse enregistre plus de 5000 m d'épaisseur (Mugnier et Ménard, 1986 ; Homewood et al., 1986), l'accumulation n'est que de 1000 m en Dauphiné et 800 m dans le bassin de Valréas ; dans le bassin de Valensole, elle peut toutefois dépasser 2000 m (Rubino et al. 1990), Les raisons de cette disparité sont d'ordre géophysique: la flexuration lithosphérique de l'avant-pays dauphinois est plus tardive et moins prononcée qu'elle n'est en Suisse (Homewood, 1986; Mugnier et Ménard, 1986; Homewood et al., 1986). Structuralement, le piémont dauphinois est impliqué, en domaine proximal, dans les écailles chevauchantes du Front subalpin et, plus au N-NW, dans les chevauchements aveugles du Jura. Du côté opposé, vers l'Ouest, il se termine sur la retombée du Massif Central qu'il recouvre en on lap. Latéralement enfin, il est séparé de la molasse suisse par le faisceau de plis méridionaux du croissant jurassien tandis qu'au Sud le seuil de Marsanne-Montélimar l'isole du bassin de Nyons-Valréas. Dans ce secteur méridional, on remarquera la très grande proximité du Front subalpin du Vercors et du socle hercynien centralien. Au droit de Valence, elle est de 20 km. Du point de vue morphologique, le périmètre traversé offre un intéressant couplage de deux pie(d)monts convergents mais de nature opposée: du côté est, il s'agit d'un piémont construit (le piémont sédimentaire subalpin) et du côté ouest il s'agit au contraire d'un piedmont d'érosion, façonné dans le socle hercynien. Ce dernier est désigné dans la littétature sous les noms de piedmont centralien (Baulig, 1928) ou piedmont rhodanien (Pelletier, 1953). Ces deux plans qui se recoupent dessinent un dièdre (Baulig, 1928 ; Mandier, 1969, 1988; Clauzon,1973, 1982 ; Klein et Désiré-Marchand, 1988, 1990) qui - dès le retrait de la mer périalpine – a déterminé l'implantation de la vallée du Rhône dans son tracé actueL Un tel dispositif est d'ailleurs assez fréquent en bordure des orogènes puisqu'on le retrouve aussi bien le long du Danube (entre le piémont bavarois et les Monts de Bohême) (Klein et Désiré-Marchand, 1990) que le long du Guadalquivir (entre le piémont néogène subétique et la Sierra Morena)., La complexité du secteur dauphinois tient au fait qu'elle superpose à ce schéma classique une évolution néogène polyphasée dans la mesure où l'événement messinien (Ryan, Hsü et al,1973 ; Hsü, Montadert et al", 1978) est venu interrompre le fonctionnement du système en provoquant le démantèlement du piémont miocène, lequel sera d'ailleurs restauré au cours du Pliocène, consécutivement à la remise en charge du bassin méditenanéen (Clauzon, 1973,1979, 1981, 1982, 1988, 1989). Le décryptage de cette évolution portant sur près de 20 Ma a servi de fil conducteur à l'excursion. Pour des raisons évidentes d'investigation des enregistrements sédimentaires, l'itinéraire accuse une dissymétrie prononcée au profit du piémont subalpin.. La première journée (cheminement méridien de Valence à Vienne) sera consacrée prioritairement aux jeux et aux contraintes des niveaux de base successifs quelles qu'aient été les clauses de leurs variations, La seconde se préoccupera davantage (à la faveur d'une trajectoire W-E Vienne-Voreppe) des processus proximaux et du jeu de la tectonique

    Messinian-Zanclean canyons in the Digne nappe (southwestern Alps): tectonic implications

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    Zonas de falha em calcários: impacto na carstogênese e no fluxo da água subterrânea (aquífero Lez, sul da França)

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    International audienceThe Lez aquifer in southern France comprises low-porosity karstified limestones and provides drinking water for ~400,000 inhabitants. Population growth and climate change have increased the stress on the water resources. In order to provide long-term protection and to optimize the water supply, the hydrogeology of the Lez aquifer must be better characterized. This study focused particularly on the St-Clément major fault zone (12 km long with a 500-m normal throw) which was structurally characterized using accurate geological mapping of the area, outcrops analysis and geophysics tools. The research highlights and explains the close relationship between the fault and the karstic occurrences. Moreover, tracer tests and piezometric head variations in boreholes have shown (1) strong interconnection between the observed karstic formations and (2) the major role of St-Clément fault on mass and pressure transfers in the aquifer. At the reservoir scale, the other major faults of the Lez aquifer, such as Corconne-Matelles or Gourg Noir faults, have shown some common morphologic and dynamic characteristics, and suggest a similar hydrogeological functioning. This study then extends this model to a larger scale. It proposes that, in aquifers of low-porosity carbonates, fault zones control the development of the main karstic network which, in turn, controls the main groundwater flows. Thus, faults should be reconsidered in order to improve the vulnerability studies and the quality of karstic aquifer modelling. Therefore, this report can contribute to protecting the groundwater resource, improving yields and optimizing groundwater supply exploitation in this type of aquifer
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