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    Etude de la mortalité et des co-morbidités cardiovasculaires de la polyarthrite rhumatoïde au cours des 10 années de suivi de la cohorte VErA (very early rheumatoid arthritis

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    Objectifs : Evaluer l incidence d ECV et déterminer les facteurs prédictifs d ECV chez les patients de la cohorte VErA, atteints de PR sur 10 années de suivi, au cours d une étude prospective multi-centrique. Méthodes : 162 diagnostics de PR ont été portés, par avis d expert. Sur les 77 patients PR restant dans la cohorte au bout de 10 ans, 65 ont accepté de nous retourner un auto-questionnaire évaluant le nombre d ECV, les FRCV et les traitements de la PR. Les caractéristiques de la maladie furent intégrées à partir des données initiales. Résultats : 4,2 % des patients ont été victimes d ECV, dont 1,85 % mortels. La part des décès de cause cardiovasculaire était 42,9 % (soit 1,5 fois pls élevé que celui de la population française). Par ailleurs, 51,8 % des patients étaient fumeurs, 41,3 % hypertendus, 25,8 % atteints d une dyslipidémie, 66 % en surpoids et 6,3 % diabétiques. Aucune des variables testées parmi les FRCV ainsi que les caractéristiques initiales de la PR n est associée a un risque significativement accru d ECV. L incidence d ECV est apparue plus élevée en cas de sexe masculin (OR = 2,35 ; IC 95% : 0,48 11,52), de surpoids (OR = 2,11 ; IC 95 % : 0,22 - 20,25), de diabète (OR = 4,58 IC 95 % : 0,38 54,75), de l âge (OR = 7,99 ; IC 95% : 0,434 146,973), de la positivité des anti-CCP (OR = 2,35 ; IC 95 % : 0,48 11,52), ainsi que de pincement articulaire (OR = 2,70 ; IC 95 % : 0,30 - 24,10). En revanche, le tabagisme, l HTA, la dyslipidémie, la présence d érosion, le score d activité de la PR ne sont pas associés à un risque accru d ECV. Nous avons mis en évidence une tendance, à la limite de la significativité, à la réduction du risque cardio-vasculaire du MTX (OR = 0,13, IC 95 %: 0,01 - 1,20 soit p = 0,04). Parmi les 24,1 % de patients traités par anti-TNF, aucun n a subi d ECV. Conclusion : Nous confirmons que le risque d ECV est augmenté dans la PR par rapport à celui de la population générale française. Il constitue la première cause de décès dans la PR. Nous suggérons un effet protecteur du méthotrexate ainsi que des anti-TNF.Objectives : Assess the incidence of CVE and determine the predictive factors of CVE in patients with rheumatoid arthritis (RA) from VErA cohort, followed-up during 10 years, in a prospective and multicentric study. Methods : 162 diagnostics of RA were reported, after experts evaluation, during the 10 years of follow-up. Among the 77 patients RA remainng in the cohort, 65 accepted to fill in auto-questionnaire assessing the number of CVE, the risk factors of CVE and the RA treatments. The initial caracteritics of the disease were integrated in the database for analysis. Results : 4,2 % of the patients had CVE, where 1,85 % were fatal. The percentage of death due to cardiovascular events was of 42,9 % (1,5 fold more than the french population with the same age). In addition, 51,8 % of the patients were smockers, 41,3 % had HTA, 25,8 % had dyslipidemia, 66 % were overweighed and 6,3 % were diabetic. None of the variable tested among the CV risk factors and the initial caracteristics of the RA were associated to a statistically increased of the risk of CVE. The incidence of CVE were higher in men (OR = 2,35; IC 95% : 0,48 11,52), in overweighed patients (OR = 2,11; IC 95 % : 0,22 - 20,25), in diabetics (OR = 4,58; IC 95 % : 0,38 54,75), with the age (OR = 7,99; IC 95% : 0,434 146,973), in case of positive anti-CCP (OR = 2,35; IC 95 % : 0,48 11,52), and in case of joint space narrowing (OR = 2,7; IC 95 % : 0,30 - 24,10). We highlighted a statistically borderline trend in the decrease of the cardiovascular risk of MTX (OR = 0,13; IC 95 %: 0,01 - 1,20 and p = 0,04). Among the 24,1 % of the patients treated by anti-TNF, none of them developed CVE.Conclusion : We confirmed that the risk of CVE increased in case of RA in comparison with the french general population. The cardiovacular pathologies are the first cause of death in RA. We suggested a protective effect of MTX and of the anti-TNF on the cardiovascular risk.AMIENS-BU Santé (800212102) / SudocSudocFranceF

    Etude de la relation entre les calcifications de l'aorte abdominale et l'ostéoporose à partir des données de l'étude EPIDOS

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    Le but de notre travail est d étudier la relation entre l ostéoporose et les calcifications de l aorte abdominale dans une population de femmes âgées de plus de 75 ans. De nombreuses études expérimentales ont montré un lien moléculaire entre la formation des calcifications vasculaires et la minéralisation osseuse. Un total de 744 patientes appartenant à l étude EPIDOS ayant bénéficié de radiographies du rachis dorsal et lombaire de profil a été étudié. Ces femmes ont également bénéficié d une absorptiométrie biphotonique au squelette entier et au col fémoral et d une densitométrie par ultrasons au calcanéum. Les calcifications de l aorte abdominale ont été mesurées selon une méthode semi-quantitative (score de Framingham), les fractures vertébrales ont été évaluées par analyse semi quantitative de Genant sur les radiographies initiales et les l ensemble des fractures a été recueilli au cours du suivi. L analyse des données statistiques retrouve une absence de lien significatif après ajustement sur l âge entre les paramètres osseux et les calcifications aortiques, il existe un lien significatif entre l âge et les calcifications et entre l âge et les fractures vertébrales. Les résultats des études recherchant une relation entre ostéoporose et calcification artérielle sont contradictoires. Notre travail va dans le même sens que les résultats de l étude la plus convaincante sur le plan méthodologique (cohorte de Framingham sur 2499 participants suivis pendant 35 ans). Nous concluons donc à l absence de relation entre ostéoporose et calcifications artérielles chez la femme.AMIENS-BU Santé (800212102) / SudocSudocFranceF

    Dysplasie fibreuse osseuse au CHU d'Amiens (Ă©tude observationnelle de 12 patients, traitement par Risedronate)

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    Nous avons pu décrire les caractéristiques cliniques, histologiques et radiographiques de douze cas de dysplasie fibreuse. Les marqueurs du remodelage sont plus élevés chez le patient le plus jeune. Cela suggère que la DF est plus active chez le sujet jeune, et incite à traiter précocement. Nous avons analysé les résultats chez quatre patients d'une cure de risédronate 30 mg/j pendant 2 mois sur la douleur, les marqueurs du remodelage osseux et la densitométrie osseuse. Nous avons mis en évidence une augmentation de la densitométrie osseuse chez 3 patients, et une diminution à 6 mois des phosphatases alcalines osseuses et de l'ostéocalcine. Nos résultats suggèrent qu'une seule cure de risédronate par an est insuffisante pour contrôler l'activité de la dysplasie fibreuse. Nous allons poursuivre cette étude en augmentant les effectifs et en modifiant le protocole thérapeutique : chez l'adulte on réalisera une perfusion de zolédronate 5mg ACLASTA® en 15 minutes par an pendant au moins 2 ans, et chez l'enfant une perfusion de pamidronate 0,5mg/kg/j pendant 3 jours tous les 6 mois pendant au moins 2 ans. Ces perfusions seront administrées toujours en association avec une supplémentation en calcium et vitamine D3.AMIENS-BU Santé (800212102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Forsteo® (une innovation thérapeutique dans le traitement de l'ostéoporose postménopausique)

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    Jusqu'en 2004, les principaux traitements de l'ostéoporose postménopausique reposaient sur des médicaments bloquant la résorption osseuse. Ceux-ci ne pouvaient cependant prétendre améliorer la formation osseuse et donc assurer une reconstruction du squelette. En 2004, le laboratoire Lilly obtient une AMM pour le tériparatide qu'il commercialise sous le nom de Forsteo®. Forsteo® est le premier traitement de l'ostéoporose postménopausique stimulant la formation osseuse et peut être envisagé pendant 18 mois chez des femmes souffrant d'une ostéoporose postménopausique avec au moins deux fractures vertébrales. Le tériparatide est produit par technique recombinante à partir de la parathormone humaine. Une administration discontinue de PTH stimule de façon préférentielle la formation osseuse vis-à-vis de la résorption à la surface de l'os trabéculaire et cortical. Pour la première fois dans l'histoire du traitement antiostéoporotique, les analyses réalisées en 3D sur des biopsies de patientes traitées par tériparatide démontrent une amélioration de la microarchitecture osseuse. L'efficacité antifracturaire observé avec le tériparatide dépasse celui des autres médicaments : le tériparatide réduit de façon persistante le risque de survenue de fractures vertébrales de 77% et de fractures non vertébrales de 53 % versus placebo, et à distance à l'arrêt du traitement. Après arrêt du tériparatide, il paraît préférable de proposer un traitement par biphosphonates en relais durant 18 mois, l'objectif étant de maintenir l'effet anabolique et d'augmenter la densité osseuse.AMIENS-BU Santé (800212102) / SudocSudocFranceF

    EXPLORATION DE LA MICROARCHITECTURE OSSEUSE AU CALCANEUM PAR IRM

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    AMIENS-BU Santé (800212102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Les spondylodiscites au CHU d'Amiens (Ă©tude prospective de 2002 Ă  2008)

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    Introduction: La spondylodiscite (SPD) infectieuse est une infection du disque inter vertébral (DIV) et des vertèbres adjacentes. Cette atteinte septique du DIV et du rachis nécessite un diagnostic et une prise en charge rapides. Méthode: Etude prospective des dossiers de SPD infectieuses de janvier 2002 à décembre 2008, au CHU d Amiens. Objectifs: Comparer nos résultats à ceux d une étude précédente similaire, menée de 1997 à 2001 au CHU d Amiens, afin d apprécier l évolution de la prise en charge des SPD infectieuses au sein du CHU. Résultats: La SPD infectieuse touche une population de plus en plus âgée, les plus de 60 ans représentant 65 % de notre série contre 57 % dans la série précédente, avec une prédominance masculine. Le germe le plus souvent incriminé reste le staphylocoque (43 % vs 44 %).On retrouve 7 % de SPD tuberculeuses vs 6 %. Les hémocultures ont été systématiquement demandées et ont permis d identifier le germe responsable dans 58 % des cas vs 50 %. La CRP est élevée d emblée dans 93 % des cas vs 98 %. Les SPD par inoculation directe représentent la même proportion que dans l étude précédente : 12 %. Il existe une nette progression du recours à l IRM, 92 % vs 78 %. La scintigraphie a été contributive au diagnostic dans 94 % des cas contre 77 % dans l étude précédente (p = 0.014). Le rendement de positivité de la PBDV 79 % est inférieur à celui de la série précédente 93 %. Dans 86 % des cas le traitement antibiotique initial est adapté au germe et aux données de l antibiogramme vs 55 %. La durée moyenne du traitement IV est de 13 jours +/- 5.53, contre 20 jours dans la série précédente. La durée totale du traitement est raccourcie passant de 4 mois dans l étude précédente à 12 semaines +/- 3.84 dans notre étude. Le recours à la chirurgie décompressive aura été nécessaire pour 6 % des patients vs 4 %. 5 décès soit 10 %, ont été recensés dans notre série, contre 2 dans la série précédente (4 %). Il n a pas de rechute dans notre série, il y en avait 3 dans la précédente. Le délai d hospitalisation, depuis les manifestations des premiers signes cliniques, est légèrement supérieur à la série précédente (47 jours vs 44). Le délai diagnostic est sensiblement le même : 50 jours dans notre série contre 51 jours. Le délai avant instauration du traitement antibiotique depuis les premiers signes est de 60 jours, bien supérieur à celui de la série précédente (47 jours). Conclusion : La SPD infectieuse touche une population plus âgée. La durée du traitement est raccourcie sans entraîner une augmentation des rechutes. Le délai diagnostic n a pas été amélioré malgré une utilisation plus large de l IRM, d où l intérêt de renforcer la formation des médecins généralistes afin de diminuer le délai entre l apparition des premiers signes de SPD et la réalisation de l IRM.AMIENS-BU Santé (800212102) / SudocSudocFranceF

    ETUDE PRELIMINAIRE OUVERTE DU PAMIDRONATE INTRA-VEINEUX DANS LE TRAITEMENT DE L'OSTEOPOROSE FRACTURAIRE

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    AMIENS-BU Santé (800212102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Détermination des caractéristiques des erreurs médicamenteuses détectées par la conciliation médicamenteuse en rhumatologie

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    ObjectifÉvaluer l’intérêt de la conciliation médicamenteuse à l’admission dans un service universitaire de rhumatologie et identifier les caractéristiques des patients les plus à risque d’erreurs médicamenteuses.MéthodesUne étude de 6 mois en rhumatologie a analysé les divergences de prescriptions détectées par une conciliation médicamenteuse rétroactive. La gravité, ainsi que l’intentionnalité ou non des divergences ont été jugées par un binôme médecin–pharmacien.RésultatsLes 207 conciliations effectuées ont identifié 248 divergences non intentionnelles, soit 1,20 ± 1,62 erreurs médicamenteuses par patient. Les gravités potentielles ont été cotées comme mineures, significatives et critiques dans respectivement 48,4 %, 49,6 % et 2,0 % des cas. L’analyse par régression logistique multivariée montre que le nombre de divergences non intentionnelles est associé positivement au nombre de médicaments à l’inclusion et au contact avec l’officine du patient comme source documentaire. La présence de divergences de gravité significative ou critique était associée indépendamment avec les antécédents de goutte, de dyslipidémie et d’insuffisance cardiaque. Ainsi, cibler prioritairement la conciliation chez les patients avec un de ces antécédents ou un nombre de médicaments à l’admission ≥ 6 permettrait de réduire l’activité de 27 %, tout en détectant 87 % des divergences significatives.ConclusionNotre étude confirme l’existence d’erreurs médicamenteuses fréquentes dont certaines critiques, et par conséquent, l’intérêt de l’activité de conciliation en rhumatologie. Les patients avec le profil identifié à risque d’erreurs médicamenteuses significatives ou critiques devraient donc systématiquement bénéficier d’une conciliation médicamenteuse basée sur les informations de l’officine du patient
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