17 research outputs found

    Diabolic marks, organs and relations: exiting symbolic misery

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    The globalized societies of the late twentieth and early twenty-first centuries are de-composing, according to Bernard Stiegler. This decay is expressed by breakdown in the compositional process between symbol and diabol as the dynamic circuit of interiorization and exteriorization, vital for individuation, has become subject to mass calculation, marketization, and hyper-synchronization. For Stiegler there is no way out of this impasse and the result is misery – a diabolic world. In Stiegler’s narration of symbolic misery, diabolic activities and aesthetic forms are not considered capable of conditioning social relations. This article develops the concept of the diabol through readings of Emily Dickinson’s poetry – her diabolic marks – and the diabolic organs and relations of feminist free improvisation. I demonstrate how diabolic inscriptions, which intensify singularity and diachrony, are social-aesthetic resources that can support individuation and trans-individuation and hold potential to open up a new epoch of diabolic sense

    Le phénomène surprenant de la communication

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    Vilem Flusser est professeur de communicologie à l'université de Sao Paulo. De lui, nous avons notamment publié un article sur « La communication, science ou idéologie ». Il examine aujourd'hui un autre aspect de la communication, son ambivalence. En effet, la communication entre les êtres est imparfaite, toute une part même de l'expérience individuelle est proprement incommunicable. Mais, en même temps, la communication est le fait le plus riche et sans - lequel la vie en société, qui repose sur des échanges si imparfaits soient-ils, serait impensable. L'ambivalence se poursuit : sur un autre plan, si la communication est anti-nature (car elle met de l'ordre, de la négentropie, là où il y a tendance au désordre, à l'entropie), elle est en même temps le « plus naturel de tous les engagements humains ». Elle n'est pas seulement un échange ou une mémoire des informations, elle produit aussi de nouvelles informations, elle est créative. Et c'est là peut-être son trait le plus caractéristique. Car, conclut l'auteur : « Nous serons préservés » dans les mémoires individuelles et collectives dans la mesure où nous aurons contribué à des formes nouvelles. Ce qui est une façon de dire que nous vivrons en quelque sorte dans les autres.» La communication, c'est une forme de la rébellion de chaque homme contre la mort. 'Flusser Vilem. Le phénomène surprenant de la communication. In: Communication et langages, n°37, 1er trimestre 1978. pp. 27-32

    L'espace communicant : l'expérience de Fred Forest

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    Les lecteurs du journal « le Monde » devaient s'étonner, dans le courant de l'an dernier, de découvrir au bas d'une page un espace entièrement blanc portant le titre : « 150 cm2 de papier journal », accompagné de la mention suivante : « Space-media - Ceci est une expérience. Une tentative de communication. Cette surface blanche vous est offerte. Emparez-vous-en. Par » l'écriture ou par le dessin. Exprimez-vous ! La page entière de ce journal » deviendra une oeuvre. La vôtre. Vous pourrez, si vous voulez, l'encadrer. » Mais F. Forest vous invite à la lui adresser. » Fred Forest, qui avait eu cette idée, est un peintre inquiet des problèmes de communication. Plus de huit cents réponses devaient lui parvenir. Depuis, il a multiplié ce genre d'intervention, sur d'autres supports : la radio, la télévision et notamment en Suisse avec le concours de « la Tribune de Lausanne » et du musée des Beaux-Arts de cette ville. Il va donner une série de cours sur la communication à la faculté de Sâo Paulo et prépare diverses actions à Londres, Cologne et Toronto dans le courant de cette année. Nous lui avons demandé de parler de « Space-Media » et à Vilém Flusser, professeur à Sâo Paulo, de commenter cette initiative.Flusser Vilem. L'espace communicant : l'expérience de Fred Forest. In: Communication et langages, n°18, 1973. pp. 80-92

    Un modèle possible de notre culture

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    Les lecteurs de « Communication et langages » connaissent bien Vilem Flusser, théoricien original et non conformiste de la communication. Cette fois, il va loin. Jusqu'au paradoxe ? S'est-il amusé ? Est-il simplement lucide sur la crise de notre société, crise intellectuelle évidemment? Est-ce pure imagination de sa part, qui nous entraîne de déductions logiques en déductions logiques vers des réflexions pessimistes sur notre grand véhicule de communication occidentale : le « texte » ? C'est dire que l'on peut ne pas se laisser séduire sur le fond, une fois prévenus de la qualité du raisonnement.Flusser Vilem. Un modèle possible de notre culture. In: Communication et langages, n°40, 4ème trimestre 1978. pp. 99-105

    Qube

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    La revue Télérama du 13 janvier 1979 contenait un bref rapport sur une expérience relativement récente faite aux U.S.A. avec un nouveau type de télévision communautaire à Columbus (Ohio). Vilem Flusser, l'homme des réflexions socio-philosophico-futurologistes sur les mass media nous amène encore une fois' au bord du paradoxe. Mais si c'était vrai que nous devenions un jour plus conscients de nos compétences et de nos limites et plus responsables dans l'action !Flusser Vilem. Qube. In: Communication et langages, n°47, 3ème-4ème trimestre 1980. pp. 95-102

    A propos d'Abraham Moles. La communication : science ou idéologie ?

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    Les deux articles que nous donnons ici ont été écrits respectivement par Vilém Flusser, professeur de Communicologie à l'Université de Saô Paulo, et Jean-Marie Manoury, appartenant à une grande Maison d'Edition française. Vilém Flusser s'attache à démontrer que la démarche scientifique d'Abraham Moles traitant de la communication, débouche sur une perspective nouvelle où les rapports de l'homme et de l'univers sont réévalués, où, dans une société donnée, tout individu ordonne le monde par rapport à soi-même. Jean-Marie Manoury prend le débat sous une autre forme. En marge d'une thèse qui essayait de développer une approche scientifique de la pédagogie, lui sont apparues un certain nombre de questions et de difficultés concernant l'investigation scientifique. Il lui semble établi que les sciences humaines, telle la communication selon Abraham Moles, ne sont pas fondées à utiliser les méthodes des sciences exactes, et que, si elles prétendent le faire, elles commettent soit une erreur, soit un abus de langage. Ce qui revient à dire que les sciences humaines ne relèveraient pas de la science et que leurs chercheurs trouveraient dans les méthodes des sciences exactes un alibi pour couvrir une démarche dont on pourrait mettre en doute la validité. A travers ces deux articles s'opposent donc deux conceptions différentes qui se rencontrent à propos de l'œuvre d'Abraham Moles.Flusser Vilem, Manoury Jean-Marie. A propos d'Abraham Moles. La communication : science ou idéologie ?. In: Communication et langages, n°20, 1973. pp. 35-52

    Poéticas del imaginario técnico: arte, mercado, universidad

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    Nos interesa señalar la importancia de la poesía experimental que apela a la incorporación de nuevas tecnologías, para el estudio de consumos culturales e imaginarios colectivos, con especial atención en la circulación de lenguajes y el recurso recíproco entre producciones literarias o artísticas y publicitarias. Desde su especificidad, estas producciones contribuyen a afirmar, negar o poner en duda símbolos y significados sociales, y a instituir temporalidades, regímenes de sensibilidad, de atención, entre otros. ¿Qué impactos tienen estas tecnologías en los discursos del arte y la crítica? ¿Qué lugar ocupan estas preocupaciones específicas en la academia? We want to stress the importance of experimental poetry that appeals to the incorporation of new technologies for the study of cultural consumption and collective imagination, with focus on the movement of languages —and the reciprocal recourse between literary or artistic productions and advertising. From its specificity, these productions contribute to affirm, deny or doubt social meanings and symbols, and to institute temporalities, sensitivity and attention regimes, among others. What is the impact of these technologies in the discourses of art criticism? What place takes up these concerns in the academy
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