36 research outputs found

    Pratiquer une réflexion épistémologique sur les sciences dans une école communautaire du Québec : exemple de tension entre savoirs diffusés et savoirs locaux. 

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    We think generally, in most of the western countries, that the pupils and the teachers know difficulties during the teaching of the experimental sciences. Multiple causes, often vague, are advanced to explain them. To propose concrete methods of learning, we tried to test, in a particular context, a particular reason : do not know, at first, the various forms of knowledges which exist (P. Hirst), then the relations between scientific knowledges and local knowledges (named cultural or traditional knowledges), and, finally, the story of the spreading of scientific knowledges. We led discussions with philosophic objectives around these questions with a small group of 14 or 15 years old pupils, within Native’s school of Quebec. There, We present our working hypotheses and results

    8. Les géographies de Bory de Saint-Vincent

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    Pourquoi proposer une problématique individuelle lorsque nous étudions les lieux, les modalités et les objectifs de la rencontre entre production de savoirs géographiques et public ? Parce qu’à « hauteur d’homme », de nombreuses dimensions du travail géographique nous deviendront relativement plus accessibles. D’abord, nous pourrons cerner la formation, la stature, les compétences et les ambitions de celui qui participe à la présentation de ces savoirs géographiques – des savoirs qu’il nous f..

    Pratiquer une réflexion épistémologique sur les sciences dans une école communautaire du Québec : exemple de tension entre savoirs diffusés et savoirs locaux. 

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    We think generally, in most of the western countries, that the pupils and the teachers know difficulties during the teaching of the experimental sciences. Multiple causes, often vague, are advanced to explain them. To propose concrete methods of learning, we tried to test, in a particular context, a particular reason : do not know, at first, the various forms of knowledges which exist (P. Hirst), then the relations between scientific knowledges and local knowledges (named cultural or traditional knowledges), and, finally, the story of the spreading of scientific knowledges. We led discussions with philosophic objectives around these questions with a small group of 14 or 15 years old pupils, within Native’s school of Quebec. There, We present our working hypotheses and results

    Pollutions aux hydrocarbures et développement des recherches océanographiques dans les années 1960 : le choix de l’État français entre Atlantique et Méditerranée

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    International audienceOù développer un centre de recherches océanographiques sur les pollutions marines par les hydrocarbures en France pendant les années 1960 (alors que la décolonisation est en cours et que la guerre froide est toujours aussi pressante) ? Les équipes et chercheurs travaillant sur ce thème se trouvent soit en Bretagne soit sur la côte méditerranéenne. Ces recherches sont associées à quelques chercheurs universitaires isolés (au collègue scientifique de Brest) et appartenant à une Société d'étude de la nature (La Société pour l'étude et la Protection de la Nature en Bretagne - SEPNB), à l’océanographie dite médicale (développée par un laboratoire singulier rattaché à une structure nouvellement créée, l'INSERM, et dirigé par Maurice Aubert : le CERBOM ou Centre d'étude et de recherche en Océanographie médicale de Nice), puis à l’écotoxicologie (qui débute alors dans quelques thèses de doctorat).Mais alors que l'état et le gouvernement français veulent réorganiser la recherche en océanographie et créer un "centre d'excellence" de grande taille - capable d'entrer en concurrence avec leurs équivalents aux USA ou en URSS -, les thématiques de recherche liées aux pollutions sont totalement oubliées. Le choix de l'état se porte sur la création, en dehors des universités, dans une perspective de compétition internationale et d'indépendance vis à vis des deux grandes puissances de la guerre froide, d'un nouveau centre de recherche océanographique tourné exclusivement vers l'exploration mais surtout l'exploitation des mers, un centre directement soumis à l'autorité du Premier Ministre, et lié par ses activités aux recherches militaires et minières. Ce sera le CNEXO ou centre national d'exploitation des océans.Comme on souhaite au sein des commissions chargées de le mettre en place qu'il soit indépendant des universités, proche de la Marine nationale et directement en prise avec les grandes puissances maritimes du monde, il est décidé par quelques acteurs - dont un influent océanographe de l'époque : Jean Marie Pérès - qu'il sera implanté à Paris (lieu de décision politique) avec un centre principal à Brest (port militaire abritant aussi les bateaux câbliers) et deux autres centres situés l'un sur la Méditerranée et l'autre dans le Pacifique (qui reste l'espace maritime le plus vaste de l'empire colonial français). Son premier patron sera d'ailleurs un ancien du CEA Prévu pour naître en janvier 1967, sa création est chamboulée par la survenue de la première grande marée noire médiatique de l'histoire : l'échouage du Torrey Canyon en mars 1967. Alors, "en catastrophe", une thématique liée aux pollutions marines est ajoutée aux préoccupations officielles de la nouvelle structure. Sans sombrer dans un déterminisme géographique illusoire, l’implantation du CNEXO à Brest a pourtant conditionné durablement le type de savoirs produits par l’océanographie française. Alors que cette science est présentée comme intégrative, elle n’a pas d’emblée associé, sur la question sensible des PHC, les dimensions médicale et écotoxicologique. Pourtant celles-ci existaient déjà et ne demandaient qu’à être développées. Le choix de l'état français s'est fait sur d'autres critères et s'est heurté à un événement hautement probable mais que les autorités de l'époque ne voulait pas prendre au sérieux : une pollution pétrolière massive et visible lors d'une marée noire

    Les anthropolithes de Guadeloupe : un exemple de la culture matérielle locale pour l’enseignement des sciences, de la philosophie et de l’histoire

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    Une des contributions de la « périphérie » antillaise à la production de savoirs anthropologiques dans les centres européens au début du xixe siècle tient à d’étranges objets : les anthropolithes de Guadeloupe. Ces squelettes « d’amérindiens » emprisonnés dans un grès corallien ont en effet provoqué des controverses importantes des sciences de l’époque. Mais depuis, ils ont été oubliés - et parfois même égarés ! Et pourtant, ils constituent un exemple évident d’un type développement des sciences qui peut avoir encore cours : appropriation des objets, des savoirs et des savoir-faire des « périphéries » (pillage des « ressources » si l’on reprend un vocabulaire économiciste réducteur) par les puissances économiques, culturelles et techniques dominantes. Ce modèle entre en contradiction totale avec la définition du savoir vu comme un « bien compossible » (un bien qui n’a de sens, de valeur et d’intérêt qu’à condition d’être librement partagé par tous) ; définition que les enseignants mobilisent assez spontanément au quotidien. Mais paradoxalement, ces objets, oubliés depuis plus de deux siècles, pourraient bien aujourd’hui participer à la construction d’un enseignement « contextualisé » des sciences, de la philosophie et de l’histoire - et en particulier d’une meilleure compréhension de la théorie de l’évolution. histoire des sciences, culture matérielle mondiale, savoirs populaires et locaux, centre et périphérie scientifiques, enseignement contextualisé des sciences, histoire et philosophieStrange objects of the the early nineteenth century are the most interseting contributions of the Caribbean "periphery" to the development of European knowledge production centres: the anthropolithes of Guadeloupe. These "Amerindian" skeletons entrapped in a coral sandstone have indeed participated in important controversies of the sciences of this period. But since, they have been forgotten - and sometimes lost! Yet these skeletons are a clear example of the classic model of science development: appropriation of objects, knowledge and know-how of "peripheries" ("resources" in economicist vocabulary) by dominant economic, cultural and technical powers. This model is in total conflict with the definition of knowledge as "well-compracticable" (a definition mobilized on a daily basis by teachers in classroom). But paradoxically, these objects help us in the construction of a "contextualized" teaching of science, philosophy and history – and in particular a better understanding of the theory of evolution

    La nature comme norme

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    La nature comme norme

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    Les entreprises de biens de consommation sous l'occupation

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    ISBN : 978-2-86906-254-2Ce volume prolonge l'histoire de la vie économique et des entreprises sous l'Occupation, traitée dans le cadre d'un groupement de recherche (GDR) du CNRS, avec l'étude d'une nouvelle branche, les industries de consommation, entendues largement, de l'agro-alimentaire à l'automobile, en passant par le textile. Il s'inscrit également dans une historiographie des entreprises de biens de consommation en plein renouvellement depuis une décennie, qui s'intéresse autant à l'histoire industrielle et commerciale qu'à celle des attitudes des consommateurs. Le cadre retenu privilégie le point de vue de l'entreprise en étudiant à la fois les conditions de fabrication des biens de consommation et l'organisation des circuits de vente ; il ne néglige pas pour autant l'approche par les consommateurs. La vie des entreprises est marquée par des conditions d'approvisionnement difficiles, qui les obligent à recourir à des produits de remplacement. Comment parviennent-elles à échapper aux prélèvements de main-d'œuvre et aux mesures de concentration ? Doivent-elles transformer leur production pour répondre aux exigences de l'occupant en particulier ? Dans quelle mesure réalisent-elles cependant des profits importants ? Autant de questions auxquelles cet ouvrage, qui s'appuie sur les recherches récentes des meilleurs spécialistes français et étrangers, s'efforce de répondre
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