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    Integrated Water Resource Management : what challenges and opportunities for the Regional Nature Parks of the South-East France ? Experimentation of a reflection companion device in the Park of Luberon

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    Alors qu’à l’échelle globale la répartition et la concurrence des usages de l’eau mettent cette ressource « sous pression » (Académie de l’eau, 2008), les évolutions sociodémographiques, économiques et climatiques en cours dans les Parcs naturels régionaux (PNR) du Sud- Est de la France, induisent, depuis les dernières décennies, une pression croissante sur la ressource susceptible de remettre en question la pérennité et la qualité de l’approvisionnement en eau. Dans ce contexte, certains de ces territoires ont lancé, depuis quelques années, en partenariat avec le Groupement des Amis des Parcs naturels régionaux du Sud- Est, une politique volontariste de gestion de la ressource en eau, pour répondre à la fois aux objectifs de protection de la ressource et de développement local, inhérents à leur charte et à la dimension sociale et institutionnelle de la Gestion intégrée des ressources en eau (GIRE). Cette volonté se concrétise, depuis 2013, par la réalisation d’une thèse CIFRE (Convention industrielle de formation par la recherche) permettant ainsi d’engager une démarche de recherche appliquée sur la dimension participative de la gestion intégrée de l’eau dans les PNR du Sud-Est. Cet article a pour vocations de montrer les enjeux du travail de thèse en cours vis-à-vis de l’engagement des PNR du Sud-Est en matière de gestion intégrée de l’eau, de donner un aperçu des premiers résultats et analyses, et de montrer comment le PNR du Luberon s’est positionné en territoire pilote pour expérimenter des outils de modélisation participative pour accompagner le contrat de gestion du bassin-versant du Largue et de la Laye.While water seems apparently abundant on the global scale, the resource is increasingly threatened and « under pressure » because of the unequal distribution and the multiplication of competing and conflicting uses. (Académie de l’Eau, 2008). The Regional Nature Parks of the South-East France have to cope with a growing pressure on the water resource due to the demographic, economic and climatic changes of the last decades. In this context, these territories have launched, in recent years, a proactive program on water resources management in partnership with the “Friends of the South East’s Parks Association”. The main purpose of this program is to help the parks to achieve their goals about resource protection and local development and to develop the social and institutional dimension of the integrated water resource Management concept (IWRM). This has been strengthened since 2013 by the establishment of a PhD Thesis which initiates a process of applied research on the participatory dimension of IWRM. The main objectives of this paper are to show the PhD issues related to the commitment of regional french parks about IWRM, to provide an overview and analysis of the first results and to show how the Park of Luberon is acting as a pilot area to experiment participatory modeling tools to support the Largue and Laye basin management plan

    L'approche participative au service de la gestion intégrée de la ressource en eau : l'expérience des parcs naturels régionaux du Sud-Est de la France

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    The thesis arises from a partnership work between the association “ le Groupement des Amis des Parcs Naturels Régionaux du Sud-Est ” (GAPSE) and the “Savoie Mont Blanc ” University. It was made within the CIFRE agreement (Industrial agreement of learning/training by research). The PhD focuses on the participatory component of the Integrated Water Resource Management (IWRM) in the regional nature parks in the south-east of France.The study relies on the feedback and the analysis of the participatory action research program called “L’Eau entre mémoire et devenir” (“Water between memory and future”), which has been created in 2008 by the GAPSE. Based on a survey methodology of key actors, the thesis identifies around thirty participatory actions under the IWRM. The census and analysis of these actions and of their implementation conditions led to build a dynamic model about the participatory approach of IWRM.We examine the regional nature parks status, as news water territories, beyond the narrower confines of watershed-based management, on the basis of a thorough and integrated analysis of actors’ interactions.This study shows that these territories can generate innovative participatory actions going beyond just the institutional conciliation scheme, based on a representative system. These actions arise despite the legislative change, due to a territorial reform, which restrict water prerogatives of regional nature parks.However, these voluntary initiatives implemented by the territorial authorities, associations or citizen collective organizations are still disparate and lack of coherence and coordination between them.The public action has to deal with a diversity of actors and actions with various objectives. The real issue becomes citizen participatory initiatives articulation. This PhD tries to answer to this challenge by proposing a methodological guide about the IWRM implementation, based on the regional nature parks feedbacks.Née d’un travail partenarial entre le Groupement des Amis des Parcs Naturels Régionaux du Sud-Est (GAPSE) et l’Université Savoie Mont Blanc, cette thèse, réalisée dans le cadre d’une convention CIFRE, s’intéresse au volet participatif de la Gestion Intégrée de la Ressource en Eau (GIRE) dans les Parcs Naturels Régionaux de montagne du Sud-Est français.L’étude se fonde sur le retour d’expérience et l’analyse réflexive du programme de recherche-action-collaborative et participative « L’eau, entre mémoire et devenir », initié en 2008 par le GAPSE. À partir d’une méthode d’enquête auprès des acteurs clefs, elle identifie, dans ces territoires, une trentaine d’actions relevant du volet participatif de la GIRE. Le recensement et l’examen de ces actions et de leurs conditions de mise en œuvre, amènent à construire une représentation, sous forme de modèle évolutif, de cette approche participative de la GIRE. Les PNR s’inventent alors en nouveaux territoires de l’eau. En dépassant le strict cadre de la gestion par bassin, l’analyse approfondie des jeux, logiques et paysages actoriels œuvrant dans la mise en place de ces actions permet de questionner ce nouveau statut.Ce travail montre que, malgré une évolution législative liée à la réforme territoriale, restreignant les prérogatives des PNR en matière de gestion de la ressource en eau, des formes innovantes de démarches participatives s’observent, allant au-delà des dispositifs institutionnels de concertation de la GIRE.Ces initiatives volontaires, issues des collectivités, du milieu associatif ou encore de divers collectifs citoyens, sont souvent encore disparates et manquent de cohérence et de liant entre elles. L’action publique doit ainsi composer avec cette diversité d’acteurs et d’actions, aux objectifs et formes variés. Se dessine alors un enjeu d’articulation des démarches participatives et d’innovation en matière de participation citoyenne, auquel ce travail tente de répondre en proposant un guide méthodologique de mise en œuvre d’une GIRE participative fondé sur le retour d’expérience des PNR du Sud-Est

    Participatory initiatives for integrated water resource management : the experience of the Regional Nature Parks of South-East France

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    Née d’un travail partenarial entre le Groupement des Amis des Parcs Naturels Régionaux du Sud-Est (GAPSE) et l’Université Savoie Mont Blanc, cette thèse, réalisée dans le cadre d’une convention CIFRE, s’intéresse au volet participatif de la Gestion Intégrée de la Ressource en Eau (GIRE) dans les Parcs Naturels Régionaux de montagne du Sud-Est français.L’étude se fonde sur le retour d’expérience et l’analyse réflexive du programme de recherche-action-collaborative et participative « L’eau, entre mémoire et devenir », initié en 2008 par le GAPSE. À partir d’une méthode d’enquête auprès des acteurs clefs, elle identifie, dans ces territoires, une trentaine d’actions relevant du volet participatif de la GIRE. Le recensement et l’examen de ces actions et de leurs conditions de mise en œuvre, amènent à construire une représentation, sous forme de modèle évolutif, de cette approche participative de la GIRE. Les PNR s’inventent alors en nouveaux territoires de l’eau. En dépassant le strict cadre de la gestion par bassin, l’analyse approfondie des jeux, logiques et paysages actoriels œuvrant dans la mise en place de ces actions permet de questionner ce nouveau statut.Ce travail montre que, malgré une évolution législative liée à la réforme territoriale, restreignant les prérogatives des PNR en matière de gestion de la ressource en eau, des formes innovantes de démarches participatives s’observent, allant au-delà des dispositifs institutionnels de concertation de la GIRE.Ces initiatives volontaires, issues des collectivités, du milieu associatif ou encore de divers collectifs citoyens, sont souvent encore disparates et manquent de cohérence et de liant entre elles. L’action publique doit ainsi composer avec cette diversité d’acteurs et d’actions, aux objectifs et formes variés. Se dessine alors un enjeu d’articulation des démarches participatives et d’innovation en matière de participation citoyenne, auquel ce travail tente de répondre en proposant un guide méthodologique de mise en œuvre d’une GIRE participative fondé sur le retour d’expérience des PNR du Sud-Est.The thesis arises from a partnership work between the association “ le Groupement des Amis des Parcs Naturels Régionaux du Sud-Est ” (GAPSE) and the “Savoie Mont Blanc ” University. It was made within the CIFRE agreement (Industrial agreement of learning/training by research). The PhD focuses on the participatory component of the Integrated Water Resource Management (IWRM) in the regional nature parks in the south-east of France.The study relies on the feedback and the analysis of the participatory action research program called “L’Eau entre mémoire et devenir” (“Water between memory and future”), which has been created in 2008 by the GAPSE. Based on a survey methodology of key actors, the thesis identifies around thirty participatory actions under the IWRM. The census and analysis of these actions and of their implementation conditions led to build a dynamic model about the participatory approach of IWRM.We examine the regional nature parks status, as news water territories, beyond the narrower confines of watershed-based management, on the basis of a thorough and integrated analysis of actors’ interactions.This study shows that these territories can generate innovative participatory actions going beyond just the institutional conciliation scheme, based on a representative system. These actions arise despite the legislative change, due to a territorial reform, which restrict water prerogatives of regional nature parks.However, these voluntary initiatives implemented by the territorial authorities, associations or citizen collective organizations are still disparate and lack of coherence and coordination between them.The public action has to deal with a diversity of actors and actions with various objectives. The real issue becomes citizen participatory initiatives articulation. This PhD tries to answer to this challenge by proposing a methodological guide about the IWRM implementation, based on the regional nature parks feedbacks

    La participation citoyenne au prisme de la gestion de l’eau. Quel rôle et quelle place pour les Parcs Naturels Régionaux français?

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    International audienceLa participation des citoyens à la gestion de l’eau s’impose aujourd’hui non seulement en tant qu’injonction règlementaire, mais aussi comme une profonde aspiration sociale. La mise en œuvre de pratiques participatives, en vertu de la Gestion intégrée de la ressource en eau (GIRE), est désormais partie intégrante de la mission des gestionnaires, ce qui implique de nouveaux modes de gouvernance et de travail. En France, les législations en la matière fixent les lignes directrices de cette approche participative, mais restent très floues sur ses objectifs et les moyens de sa mise en œuvre. Cette ambiguïté laisse une marge de manœuvre considérable aux gestionnaires, mais génère également des incertitudes sur ses tenants et aboutissants. Ainsi, mettre en œuvre la GIRE suppose de composer avec une diversité d’acteurs et d’actions aux formes et objectifs variés. Dans cet article, en analysant le cas de la gestion de l’eau dans les Parcs naturels régionaux (PNR) du Sud-Est français, nous mettons en lumière la complexité de la mise en œuvre de la participation citoyenne. Nous posons alors notre regard sur les réponses des collectivités territoriales pour institutionnaliser la participation, afin de dégager les principaux défis et moyens pour optimiser l’efficience de l’approche participative de la GIRE, à partir du retour d’expérience des PNR
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