Situations d’apprentissage et activités de conception en baccalauréat technologique « Design et Arts Appliqués » : représentations et instruments

The secondary school leaving certificate in Science and Technology: Design and Applied Arts prepares pupils to integrate postsecondary design programmes. This curriculum seeks to impart knowledge and understanding of design approaches. The purpose of this study was to investigate how design activity is taught in secondary school – its representations and instruments – and what impact this teaching has on pupils’ learning – knowledge and skills involved. In an attempt to highlight the impact of the environment on the learning activity and on the skills that the pupil develops, the theoretical framework questions the relationship between activity, instrument, environment, task and skills, design activity, instruments and representations. Three level of study were considered: that of institutional prescriptions, that of the implementation of certain elements related to their recommendations, and that of the actual pupils’ learning. The study favoured an exploratory analysis based on the observation of real situations in an unambiguous and operational way. The scope of the study was limited to the certification exam “Project in design and applied arts” (an identical prescription, precisely defined certification constraints). The research design was empirical and used a clinical method which was based on (1) a priori analysis of the task prescribed by the institution and redefined by teachers belonging to three different high schools, and (2) an analysis of the activity of a sample of their pupils. Observation tools were based on the abstention from direct observation. The activities were viewed: through semi-structured interviews conducted with teachers about the mechanism they designed to implement the institutional prescription; through semi-structured interviews conducted with pupils on the tasks they have actually accomplished; through the signs produced by teachers and pupils. The results show that the learning activity is instrumented to a greater extent by the different representations teachers have of the prescribed reference situation than by their representation of a prescribed state of design skills. In addition, although the pupil’s activity was motivated by the obtention of a school leaving certificate and not by the design of artefacts, the pupil develops semiotic and material instruments specific to the activity of students who train to become designers.Dans la formation du baccalauréat STD2A (Sciences et Technologies du Design et Arts Appliqués), il n’est pas question d’enseigner à des élèves la profession de designer, contrairement aux formations supérieures, mais de les préparer à intégrer ces formations. Son objectif est de donner plus des éléments de compréhension des démarches de conception qu’une compétence professionnelle de designer. La finalité de ce travail est de regarder comment l’activité de conception est enseignée au lycée (ses représentations et ses instruments) et quelle incidence à cet enseignement sur les apprentissages des élèves (les compétences en jeu). Afin de tenter de mettre en lumière l’incidence du milieu sur l’activité d’apprentissage et sur les compétences que l’élève développe, le cadre théorique interroge les articulations entre activité, instrument, milieu, tâche et compétences et activité de conception, ses outils et ses représentations. Trois niveaux d’étude sont envisagés : celui des prescriptions, celui des mises en œuvre de certains éléments liés à leurs préconisations, celui des apprentissages effectifs des élèves. La recherche privilégie une analyse exploratoire basée sur l'observation de situations réelles de manière univoque et opérationnelle. Le cadre de l’étude a été circonscrit à l’épreuve certificative « Projet en design et arts appliqués » (une prescription identique, des contraintes de certification précisément définies). La méthodologie est celle de la clinique de cas qui s’appuie (1) sur une analyse a priori de la tâche prescrite par l’institution et redéfinie par des enseignants travaillant dans trois lycées différents, et (2) sur une analyse de l’activité d’un échantillon de leurs élèves. Les outils d’observation sont fondés sur le renoncement à une observation directe. Les activités sont regardées à travers des entretiens semi-directifs menés avec les enseignants sur le dispositif qu’ils conçoivent pour mettre en œuvre la prescription, à travers des entretiens semi-directifs menés avec les élèves sur les tâches qu’ils ont réellement effectuées, et à travers les signes produits par les uns et les autres. Les résultats montrent d’une part, que l’activité d’apprentissage est instrumentée plus par les représentations différentes que les enseignants ont de la situation de référence prescrite que par leur représentation d’un état prescrit de compétence de conception. D’autre part, bien que l’activité de l’élève soit motivée par l’obtention du baccalauréat et non par la conception d’artefacts, il élabore des instruments sémiotiques et matériels propres à l’activité des étudiants qui apprennent à devenir designers

Situations d’apprentissage et activités de conception en baccalauréat technologique « Design et Arts Appliqués » : représentations et instruments

The secondary school leaving certificate in Science and Technology: Design and Applied Arts prepares pupils to integrate postsecondary design programmes. This curriculum seeks to impart knowledge and understanding of design approaches. The purpose of this study was to investigate how design activity is taught in secondary school – its representations and instruments – and what impact this teaching has on pupils’ learning – knowledge and skills involved. In an attempt to highlight the impact of the environment on the learning activity and on the skills that the pupil develops, the theoretical framework questions the relationship between activity, instrument, environment, task and skills, design activity, instruments and representations. Three level of study were considered: that of institutional prescriptions, that of the implementation of certain elements related to their recommendations, and that of the actual pupils’ learning. The study favoured an exploratory analysis based on the observation of real situations in an unambiguous and operational way. The scope of the study was limited to the certification exam “Project in design and applied arts” (an identical prescription, precisely defined certification constraints). The research design was empirical and used a clinical method which was based on (1) a priori analysis of the task prescribed by the institution and redefined by teachers belonging to three different high schools, and (2) an analysis of the activity of a sample of their pupils. Observation tools were based on the abstention from direct observation. The activities were viewed: through semi-structured interviews conducted with teachers about the mechanism they designed to implement the institutional prescription; through semi-structured interviews conducted with pupils on the tasks they have actually accomplished; through the signs produced by teachers and pupils. The results show that the learning activity is instrumented to a greater extent by the different representations teachers have of the prescribed reference situation than by their representation of a prescribed state of design skills. In addition, although the pupil’s activity was motivated by the obtention of a school leaving certificate and not by the design of artefacts, the pupil develops semiotic and material instruments specific to the activity of students who train to become designers.Dans la formation du baccalauréat STD2A (Sciences et Technologies du Design et Arts Appliqués), il n’est pas question d’enseigner à des élèves la profession de designer, contrairement aux formations supérieures, mais de les préparer à intégrer ces formations. Son objectif est de donner plus des éléments de compréhension des démarches de conception qu’une compétence professionnelle de designer. La finalité de ce travail est de regarder comment l’activité de conception est enseignée au lycée (ses représentations et ses instruments) et quelle incidence à cet enseignement sur les apprentissages des élèves (les compétences en jeu). Afin de tenter de mettre en lumière l’incidence du milieu sur l’activité d’apprentissage et sur les compétences que l’élève développe, le cadre théorique interroge les articulations entre activité, instrument, milieu, tâche et compétences et activité de conception, ses outils et ses représentations. Trois niveaux d’étude sont envisagés : celui des prescriptions, celui des mises en œuvre de certains éléments liés à leurs préconisations, celui des apprentissages effectifs des élèves. La recherche privilégie une analyse exploratoire basée sur l'observation de situations réelles de manière univoque et opérationnelle. Le cadre de l’étude a été circonscrit à l’épreuve certificative « Projet en design et arts appliqués » (une prescription identique, des contraintes de certification précisément définies). La méthodologie est celle de la clinique de cas qui s’appuie (1) sur une analyse a priori de la tâche prescrite par l’institution et redéfinie par des enseignants travaillant dans trois lycées différents, et (2) sur une analyse de l’activité d’un échantillon de leurs élèves. Les outils d’observation sont fondés sur le renoncement à une observation directe. Les activités sont regardées à travers des entretiens semi-directifs menés avec les enseignants sur le dispositif qu’ils conçoivent pour mettre en œuvre la prescription, à travers des entretiens semi-directifs menés avec les élèves sur les tâches qu’ils ont réellement effectuées, et à travers les signes produits par les uns et les autres. Les résultats montrent d’une part, que l’activité d’apprentissage est instrumentée plus par les représentations différentes que les enseignants ont de la situation de référence prescrite que par leur représentation d’un état prescrit de compétence de conception. D’autre part, bien que l’activité de l’élève soit motivée par l’obtention du baccalauréat et non par la conception d’artefacts, il élabore des instruments sémiotiques et matériels propres à l’activité des étudiants qui apprennent à devenir designers

Learning situations and design activities in French design and applied arts curriculum : representations and instruments

Dans la formation du baccalauréat STD2A, il n’est pas question d’enseigner à des élèves la profession de designer, contrairement aux formations supérieures, mais de les préparer à intégrer ces formations. Son objectif est de donner plus des éléments de compréhension des démarches de conception qu’une compétence professionnelle de designer. La finalité de ce travail est de regarder comment l’activité de conception est enseignée au lycée. Le cadre théorique interroge les articulations entre activité, instrument, milieu, tâche et compétences et activité de conception. Le cadre de l’étude a été circonscrit à l’épreuve certificative « Projet en Design et AA » . La méthodologie s’appuie (1) sur une analyse a priori de la tâche prescrite par l’institution et redéfinie par des enseignants travaillant dans trois lycées différents, et (2) sur une analyse de l’activité d’un échantillon de leurs élèves. Les activités sont regardées à travers des entretiens menés avec les enseignants sur le dispositif qu’ils conçoivent, à travers des entretiens menés avec les élèves sur les tâches qu’ils ont réellement effectuées, et à travers les signes produits par les uns et les autres. Les résultats montrent d’une part, que l’activité d’apprentissage est instrumentée plus par les représentations différentes que les enseignants ont de la situation de référence prescrite que par leur représentation d’un état prescrit de compétence de conception. D’autre part, bien que l’activité de l’élève soit motivée par l’obtention du baccalauréat et non par la conception d’artefacts, il élabore des instruments sémiotiques et matériels propres à l’activité des étudiants qui apprennent à devenir designers.The secondary school leaving certificate in Science and Technology: Design and Applied Arts prepares pupils to integrate postsecondary design programmes.The purpose of this study was to investigate how design activity is taught in secondary school. In an attempt to highlight the impact of the environment on the learning activity, the theoretical framework questions the relationship between activity, instrument, environment, task and skills, design activity.The study favoured an exploratory analysis based on the observation of real situations in an unambiguous and operational way. The scope of the study was limited to the certification exam “Project in D and AA”. The research design was empirical and based on (1) a priori analysis of the task prescribed by the institution and redefined by teachers belonging to three different high schools, and (2) an analysis of the activity of a sample of their pupils. Observation tools were based on the abstention from direct observation. The activities were viewed: through interviews conducted with teachers; through interviews conducted with pupils on the tasks they have actually accomplished; through the signs produced by teachers and pupils. The results show that the learning activity is instrumented to a greater extent by the different representations teachers have of the prescribed reference situation than by their representation of a prescribed state of design skills. In addition, although the pupil’s activity was motivated by the obtention of a school leaving certificate and not by the design of artefacts, the pupil develops semiotic and material instruments specific to the activity of students who train to become designers

Enseigner le design avant les enseignements professionnels du design

International audienc

La situation didactique en baccalauréat technologique « design et arts appliqués » : l’activité de conception d’un artefact particulier

International audienceCette communication interroge la spécificité de la didactique des AA dans l'institution française. Les enseignements du design et des arts appliqués ne sont pas à part dans l'univers scolaire et les questionnements qu'ils suscitent peuvent se retrouver dans d'autres disciplines

La situation didactique en baccalauréat technologique « design et arts appliqués » : l'activité de conception d'un artefact particulier

International audienc

Practice and impact of the instruments in the “applied arts” curriculum. The case of the French high schools

International audienceActivities involving Design and Applied Arts (DAA) appear on the curriculum for each cycle from primary to secondary school in France. At primary school (3–11 years) and secondary school (for 12– 15 years), these activities are prescribed in the context of two disciplines: at primary, arts education and sciences and technology education; visual arts and technology at secondary. Later (for 15–18 years old) DAA becomes a discipline per se. DAA is taught in a discipline called " Sciences Technology Design Applied Arts " (STD2A). The STD2A curriculum provides multidisciplinary approaches and practice shifts based on design projects involving processes of acquisition of skills. This syllabus does not train design professionals, but educates students about design abilities. This syllabus allows a continuation of study in the DAA in specialised schools and at university (architecture, graphic arts, industrial arts…). This paper proposes to itemise the relationship between design task and design activity within a curriculum of study (the research context) and an activity analysis of the students. Three teaching-learning-design situations have been investigated (different teaching situations and projects of teaching teams) during the summative test in the senior year. The research goal is focused on the instruments the students use to structure their activity and how and why they use them to hone the skills they actually implement in their learning.Des activités de design et d'arts appliqués (DAA) figurent au programme de chaque cycle de l'école primaire (3-11 ans) à l'école secondaire (12-15 ans) en France. Ces activités sont prescrites dans le cadre de deux disciplines: dans l'enseignement primaire, il s'agit de l'éducation artistique et de l'enseignement des sciences et de la technologie; dans le secondaire, il s'agit des Arts plastiques et de la Technologie. Plus tard (pour les 15-18 ans), le DAA devient un domaine d'enseignement en soi, une filière du baccalauréat, appelé "Sciences Technologie Design Arts Appliqués" (STD2A). Le programme STD2A propose des approches multidisciplinaires et des changements de pratiques basés sur des projets de conception impliquant des processus de développement de compétences. Ce programme ne forme pas les professionnels de la conception, mais permet aux élèves d'aborder les compétences de conception. Cette filière ouvre vers une poursuite d'études dans des écoles spécialisées et à l'université (architecture, arts graphiques, arts industriels ...). Cet article propose de détailler la relation entre la tâche de conception prescrite et l'activité de conception des élèves (le contexte de la recherche) à travers une analyse de de cette activité. Trois situations d'enseignement-apprentissage de la conception ont été étudiées (auprès d'équipes pédagogiques différentes) lors de l'épreuve sommative du baccalauréat. L'objectif de la recherche est axé sur les instruments que les élèves utilisent pour structurer leur activité et comment et pourquoi ils les utilisent pour affiner les compétences qu'ils mettent effectivement en œuvre dans leur apprentissage

Practice and impact of the instruments in the “applied arts” curriculum The case of the French high schools

Activities involving Design and Applied Arts (DAA) appear on the curriculum for each cycle from primary to secondary school in France. At primary school (3–11 years) and secondary school (for 12–15 years), these activities are prescribed in the context of two disciplines: at primary, arts education and sciences and technology education; visual arts and technology at secondary. Later (for 15–18 years old) DAA becomes a discipline per se. DAA is taught in a discipline called “Sciences Technology Design Applied Arts” (STD2A). The STD2A curriculum provides multidisciplinary approaches and practice shifts based on design projects involving processes of acquisition of skills. This syllabus does not train design professionals, but educates students about design abilities. This syllabus allows a continuation of study in the DAA in specialised schools and at university (architecture, graphic arts, industrial arts…). This paper proposes to itemise the relationship between design task and design activity within a curriculum of study (the research context) and an activity analysis of the students. Three teaching-learning-design situations have been investigated (different teaching situations and projects of teaching teams) during the summative test in the senior year. The research goal is focused on the instruments the students use to structure their activity and how and why they use them to hone the skills they actually implement in their learning. Keywords: multidisciplinary learning environment, teaching-learning process, design skill, instrument, activity theor

L’énonciation et le dialogue : processus d’apprentissage et compétence professionnelle de conception

International audiencePourquoi s’intéresser à ce qui est « dit », « écrit », « représenté » dans le processus d’enseignement-apprentissage du design sinon parce que ces activités sont inhérentes à ce qu’apprennent les étudiants en design. Ils ont des représentations du métier de conception qu’ils énoncent dans des dialogues directs ou à distance, avec les autres ou avec la situation (Dong, 2007). Ils développent des compétences qui évoluent avec l’activité de conception menée selon un guidage initié par la prescription des enseignants, un élément de la situation avec lequel il faut dialoguer (Lebahar, 2008).Afin d’observer, d’analyser et de caractériser les typologies d’énonciations et leurs liens avec l’activité de conception et son apprentissage, ce chapitre s’appuie sur les travaux menés par les auteurs sur des situations d’enseignement-apprentissage du design : un Baccalauréat français de design préparant à une poursuite d’études dans les champs des métiers de la création ; un Brevet de technicien supérieur design de produits ; une Licence d’arts appliqués ; deux formations au grade de Master 2 au Royaume-Uni (R.U.) et en France. Les observations s’appuient sur des entretiens et sur des représentations élaborées par les étudiants afin de concevoir et de communiquer leurs modèles d’artefact. L’hypothèse est que l’analyse comparée de ces énoncés permet de mieux caractériser la compétence de conception à enseigner.Après une première partie consacrée aux interactions dialogiques dans les apprentissages de la conception et aux processus d’énonciation dans l’activité de conception, quelques résultats illustrent la méthodologie employée et montrent une diversité de situations et d’interactions énonciatives étayées par des discours. Enfin, une discussion envisage une didactique du design fondée sur des compétences énonciatives, une forme d’activité rhétorique du design

Le rapport des élèves à l’évaluation dans quatre situations d’enseignement des arts appliqués

International audienceNotre intervention questionne le rapport des élèves à l’évaluation dans trois situations d’enseignement des arts appliqués : un cours d’ « arts appliqués et cultures artistiques » (AACA) au sein d’un lycée professionnel ; la préparation d’une épreuve du baccalauréat « Sciences et technologies du design et des arts appliqués » (STD2A) ; un exercice de projet dans le cadre d’une licence, parcours arts appliqués.Dans la première situation, qui vise le développement de compétence sociales, les élèves sont confrontés à une évaluation objective du travail par les enseignants qui valorisent aussi la réussite et les efforts fournis. Les élèves de lycée professionnel associent l’évaluation au « salaire » qu’ils méritent pour le travail effectué (Jellab, 2020 ; Tortochot, 2021).Dans la deuxième situation, les élèves en situation de certification, se conforment à la prescription imposée par le dispositif d’évaluation. Ils s’engagent dans l’activité de création-conception pour obtenir leur baccalauréat et non pour répondre à un problème de conception (Montiès-Farsy, 2018).En contrepoint, la troisième situation met en jeux des étudiants dont l’objectif professionnel est de devenir designer. Confrontés pour la première fois à un sujet d’exercice basé sur une commande formulée par un partenaire industriel, leur objectif premier n’est plus d’obtenir une bonne note mais de « répondre » à un commanditaire.La mise en regard de ces trois situations didactiques révèle que l’activité de création-conception des élèves et étudiants analysées est toujours située et adressée. Elle constitue une forme de dialogue avec l’évaluateur qui prend en compte le statut de ce dernier. En ce sens, mener une activité de création-conception dans un cadre pédagogique semble être une forme d’éducation à qui transcende l’activité elle-même.Seul un travail de réflexivité permet à l’élève ou l’étudiant de donner un sens à l’évaluation et d’établir des corrélations entre résultat du travail produit (des représentations d’un artefact), état de compétence désiré et compétences effectivement mobilisées et développées