81 research outputs found

    Eculizumab discontinuation in atypical haemolytic uraemic syndrome : TMA recurrence risk and renal outcomes

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    Eculizumab modifies the course of disease in patients with atypical haemolytic uraemic syndrome (aHUS), but data evaluating whether eculizumab discontinuation is safe are limited. Patients enrolled in the Global aHUS Registry who received ≥1 month of eculizumab before discontinuing, demonstrated haematologic or renal response prior to discontinuation and had ≥6 months of follow-up were analysed. The primary endpoint was the proportion of patients suffering from thrombotic microangiopathy (TMA) recurrence after eculizumab discontinuation. Additional endpoints included: estimated glomerular filtration rate changes following eculizumab discontinuation to last available follow-up; number of TMA recurrences; time to TMA recurrence; proportion of patients restarting eculizumab; and changes in renal function. We analysed 151 patients with clinically diagnosed aHUS who had evidence of haematologic or renal response to eculizumab, before discontinuing. Thirty-three (22%) experienced a TMA recurrence. Univariate analysis revealed that patients with an increased risk of TMA recurrence after discontinuing eculizumab were those with a history of extrarenal manifestations prior to initiating eculizumab, pathogenic variants or a family history of aHUS. Multivariate analysis showed an increased risk of TMA recurrence in patients with pathogenic variants and a family history of aHUS. Twelve (8%) patients progressed to end-stage renal disease after eculizumab discontinuation; seven (5%) patients eventually received a kidney transplant. Forty (27%) patients experienced an extrarenal manifestation of aHUS after eculizumab discontinuation. Eculizumab discontinuation in patients with aHUS is not without risk, potentially leading to TMA recurrence and renal failure. A thorough assessment of risk factors prior to the decision to discontinue eculizumab is essentia

    Blood pressure and vascular determinants of glomerular filtration rate decline in diabetic kidney disease

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    ObjectiveIn patients with type 2 diabetes and diabetic kidney disease (DKD), explore the relationship between estimated glomerular filtration rate decline (eGFR-d) and simultaneously assessed vascular risk markers including office, ambulatory or central blood pressure, pulse pressure, carotid-femoral pulse wave velocity (PWV), carotid intima-media thickness (IMT) and renal resistive indexes (RRI).Research design and methodsAt baseline, vascular risk markers were measured in addition to the routine clinical workup. The eGFR-d was based on 2000–2019 creatinine values. Parameters were compared by eGFR-d quartiles. Regression models of eGFR-d and vascular markers were assessed.ResultsIn total, 135 patients were included. Mean age was 63.8 ± 10.8y, baseline eGFR 60.2 ± 26.4 ml/min/1.73 m2 and urine albumin-creatinine ratio (ACR) 49 ± 108 mg/mmol. Mean eGFR-d was based on 43 ± 39 creatinine values within a time span of 7.0 ± 1.9y. The average yearly eGFR decline was −1.8 ± 3.0 ml/min/1.73 m2 ranging from −5.8 ± 2.3 in the first quartile to +1.4 ± 1.7 in the fourth quartile. Mean 24 h systolic (SBP) and diastolic (DBP) blood pressure were 126 ± 17 and 74 ± 9 mmHg. Mean PWV was 11.8 ± 2.8 m/s, RRI 0.76 ± 0.07 and IMT 0.77 ± 0.21 mm. SBP and pulse pressure correlated with eGFR-d but not DBP. 24 h SBP stood out as a stronger predictor of eGFR-d than office or central SBP. PWV and RRI correlated with eGFR decline in univariate, but not multivariate regression models including 24 SBP and ACR.ConclusionsIn this study, eGFR decline was highly variable in patients with type 2 diabetes and DKD. Twenty-four hour SBP provided an added value to the routine measurement of ACR in predicting eGFR decline, whereas PWV and RRI did not

    Pregnancy-related thrombotic microangiopathies: Clues from complement biology

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    International audiencePregnancy is a high-risk period for various types of thrombotic microangiopathies (TMA). The improvement of our understanding of the pathophysiology of TMAs has translated into better management of pregnancy-related TMAs. The two main types of TMA, TTP (thrombotic throm-bocytopenic purpura) and hemolytic uremic syndrome (HUS), can both occur during pregnancy and postpartum. TTP is related in most cases to acquired or congenital deficiency of ADAMTS13; it tends to develop mainly during the second and third trimesters of pregnancy. The treatment of pregnancy-TTP aims to restore a detectable ADAMTS13 activity through plasma therapy, and if needed, to induce or sustain remission, immunosuppressive agents. In contrast, HUS develops mainly in the postpartum period. Accumulating data indicate that pregnancy-HUS is an atypical, i.e., complement-mediated HUS, triggered by pregnancy. Its treatment therefore should include the use of the anti-C5 humanized monoclonal antibody eculizumab. In other TMA-like disorders associated with pregnancy, including HELLP (hemolysis, elevated liver enzymes, low platelets) and pre-eclampsia/eclampsia, complement involvement, and the need for specific anti-complement therapies, is an active area of investigation

    Efficacité du traitement curatif et préventif par le Rituximab dans le purpura thrombotique thrombocytopénique acquis (étude de 11 cas)

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    PARIS-BIUM (751062103) / SudocCentre Technique Livre Ens. Sup. (774682301) / SudocSudocFranceF

    Anomalies de la voie alterne du complément au cours du HELLP syndrome

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    Introduction : Le HELLP (Hemolysis, Elevated Liver enzymes and Low Platelets) syndrome, syndrome frontière entre prééclampsie et microangiopathie thrombotique (MAT), est une pathologie rare mais redoutée de la grossesse exposant à des complications materno-fœtales, parmi lesquelles l'insuffisance rénale aigue. Sa physiopathologie reste à ce jour incomplètement élucidée et le rôle de la voie alterne du complément, pourvoyeur de lésions de MAT, reste à définir. Méthodes et résultats : L'étude, multicentrique et prospective, a permis l'exploration de la voie alterne du complément et de son système de régulation chez 45 patientes atteintes de HELLP syndrome. Quarante pour cent d'anomalies immunochimiques ou génétiques ont été documentées. Onze pour cent de mutations et 8,8% de polymorphismes rares des gènes codant pour les protéines de régulation de la voie alterne du complément (FH- FI- MCP) ont été retrouvées, sans corrélation significative avec la survenue de complications néphrologiques. Conclusion : Le HELLP syndrome est relié à des anomalies génétiques de la voie alterne du complément qui, bien qu'elles ne représentent pas le facteur génétique déterminant, suggère son appartenance au spectre des microangiopathies thrombotiques de la grossesse. La dysrégulation du système du complément dans le HELLP syndrome, démasque une nouvelle facette de la complexité de ses mécanismes physiopathologiques et suggère une nouvelle cible thérapeutique potentielle.NANTES-BU Médecine pharmacie (441092101) / SudocSudocFranceF

    Le spectre des amyloses au cours des dysglobulinémies IgM

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    L amylose représente une complication rare et méconnue des dysglobulinémies IgM. Nous avons conduit une étude rétrospective multicentrique et nationale afin d analyser la présentation clinique et biologique, la réponse au traitement et l évolution des patients présentant une amylose associée à un pic monoclonal IgM. Soixante-douze patients ont été identifiés : 64 patients avec une amylose AL systémique, 5 une amylose AL péri-tumorale et 3 une amylose AA systémique. Les patients avec amylose AL systémique avaient une présentation clinique particulier avec une atteinte ganglionnaire et pulmonaire relativement fréquente (31 et17% respectivement). La réponse aux agents alkylants était médiocre avec une réponse hématologique dans 37% [dont rémission complète (RC) dans 0%] et une réponse clinique dans 21%. Les analogues des purines et le rituximab induisaient une réponse hématologique dans 73% et 60% respectivement (RC dans 9% et 0%), et une réponse clinique dans 55% et 0%. La greffe de cellules souches hématopoïétiques (CSH) induisait une réponse hématologique chez 100% (RC dans 75%) et une réponse clinique chez 75%. En analyse multivariée, les facteurs pronostiques de survie étaient le taux sérique d albumine (p=0.018) et la présence d une cardiopathie amyloïde (p=0.0034) et un score pronostique basé sur l albuminémie et l existence ou non d une cardiopathie amyloïde a été établi. Les traitements à base d analogues des purines et de la greffe de CSH semblent être supérieurs aux agents alkylants, mais des études sont nécessaires afin de préciser les meilleures options thérapeutiques. Le score pronostique que nous avons établi pourrait aider pour la prise en charge et les décisions thérapeutiques chez ces patients.PARIS6-Bibl.Pitié-Salpêtrie (751132101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Atteintes rénales au cours des myosites inflammatoires

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    Les Dermatomyosites et les Polymyosites sont des pathologies inflammatoires diférentes de par leurs mécanismes physiopathologiques : la première semble être une micro-angiopathie tandis que la seconde est une pathologie liée à une infiltration cellulaire. Néanmoins ce sont deux pathologies auto-immunes systémiques entraînant des atteintes viscérales diffuses. Le rein est un organe cible dans de nombreuses pathologies auto-immunes. Pour autant peu de données concernant l'atteinte rénale aigue ou chronique au cours des DM et PM ont été publiées. Dans une large cohorte de DM, de PM et de syndrome des anti-synthétases, nous avons retrouvé 23% des patients inclus ont présenté une atteinte rénale à type d'insuffisance rénale aigue ou chronique. Le taux de survenue des insuffisances rénales aigues (IRA) était de 12% dont l'étiologie principale était la nécrose tubulaire aigue. Cinq facteurs étaient significativement associés à l'IRA : le sexe masculin, l'âge, le diabète, la présence d'une atteinte cardiaque et la présence d'une protéinurie asymptomatique au début la myosite. L'évolution relativement péjorative de ces IRA (70,58% des patients progressaient vers l'IRC). Le taux d'insuffisance rénale chronique était de 20% et des facteurs similaires étaient significativement associés : le sexe masculin, l'âge avancé, le diabète, et la survenue d'une IRA au cours de la myosite, la protéinurie initiale positive, ainsi que les myosites nécessitant plus de 2 lignes de traitement. Sur une série de 14 patients atteints de myosites inflammatoires et de néphropathie ayant conduit à la réalisation d'une ponction-biopsie rénale, nous avons retrouvé 7 glomérulonéphrites à dépôts de complexes immuns (dont 5 glomérulonéphrites à dépôts mésangiaux d'IgA) et 3 néphropathies vasculaires atypiques de type sclérodermie ou microangiopathies thrombotiques . Le rein est le deuxième organe le plus fréquemment atteint au cours des myosites inflammatoires après le poumon. Pour autant les atteintes rénales sont probablement sous-diagnostiquées, en partie du fait que la créatininémie n'est pas un bon marqueur de la fonction rénale chez cette population, et que la protéinurie ne fait pas partie du bilan initial systématique. De nouveaux marqueurs comme la NGAL ou le PIIINP semble pouvoir apporter un intérêt pour dépister et prédire l'évolution des atteintes rénales chez les patients atteints de myosite.NANTES-BU Médecine pharmacie (441092101) / SudocSudocFranceF
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