16 research outputs found

    Effects of hospital facilities on patient outcomes after cancer surgery: an international, prospective, observational study

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    Background Early death after cancer surgery is higher in low-income and middle-income countries (LMICs) compared with in high-income countries, yet the impact of facility characteristics on early postoperative outcomes is unknown. The aim of this study was to examine the association between hospital infrastructure, resource availability, and processes on early outcomes after cancer surgery worldwide.Methods A multimethods analysis was performed as part of the GlobalSurg 3 study-a multicentre, international, prospective cohort study of patients who had surgery for breast, colorectal, or gastric cancer. The primary outcomes were 30-day mortality and 30-day major complication rates. Potentially beneficial hospital facilities were identified by variable selection to select those associated with 30-day mortality. Adjusted outcomes were determined using generalised estimating equations to account for patient characteristics and country-income group, with population stratification by hospital.Findings Between April 1, 2018, and April 23, 2019, facility-level data were collected for 9685 patients across 238 hospitals in 66 countries (91 hospitals in 20 high-income countries; 57 hospitals in 19 upper-middle-income countries; and 90 hospitals in 27 low-income to lower-middle-income countries). The availability of five hospital facilities was inversely associated with mortality: ultrasound, CT scanner, critical care unit, opioid analgesia, and oncologist. After adjustment for case-mix and country income group, hospitals with three or fewer of these facilities (62 hospitals, 1294 patients) had higher mortality compared with those with four or five (adjusted odds ratio [OR] 3.85 [95% CI 2.58-5.75]; p<0.0001), with excess mortality predominantly explained by a limited capacity to rescue following the development of major complications (63.0% vs 82.7%; OR 0.35 [0.23-0.53]; p<0.0001). Across LMICs, improvements in hospital facilities would prevent one to three deaths for every 100 patients undergoing surgery for cancer.Interpretation Hospitals with higher levels of infrastructure and resources have better outcomes after cancer surgery, independent of country income. Without urgent strengthening of hospital infrastructure and resources, the reductions in cancer-associated mortality associated with improved access will not be realised

    Âge du diagnostic des cancers du sein en République du Bénin (Afrique de l’Ouest) : pouvons-nous encore appliquer les standards occidentaux en matière de dépistage ?

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    International audienceIntroductionMalgré les progrès spectaculaires de la recherche, le cancer du sein reste un problème majeur de santé publique et une priorité de la recherche biomédicale. L’incidence du cancer du sein est plus élevée dans les pays occidentaux mais sa mortalité est relativement plus élevée dans les pays d’Afrique subsaharienne comme la République du Bénin (Afrique de l’Ouest). Plusieurs facteurs dont l’accès au diagnostic et aux soins opportuns pourraient expliquer ce constat. Mais, récemment, l’intérêt des chercheurs a été attiré par le cancer du sein survenant chez les jeunes femmes. En effet, chez les femmes âgées de moins de 45 ans, le cancer du sein la principale cause de décès par cancer. Le cancer du sein dans cette classe d’âge est par ailleurs corrélé à une survie inférieure et une fréquence plus élevée de caractéristiques clinicopathologiques péjoratives. Les études hospitalières réalisées en République du Bénin insistent sur le jeune âge des patientes mais aucune étude nationale n’a été réalisée. Par conséquent, les recommandations occidentales préconisant la mammographie de dépistage chez les femmes entre 50 et 74 ans sont encore largement utilisées. La détermination de l’âge du diagnostic des cancers du sein au Bénin aidera à l’adaptation de ces recommandations.MéthodesIl s’agissait d’une étude transversale à visée descriptive et analytique avec recueil rétrospectif des données sur une période de cinq ans (2014–2018). Les données ont été collectées dans quatre des six laboratoires d’anatomie pathologique établis en République du Bénin et dans les deux registres du cancer populationnels du pays. Nous avons répertorié tous les comptes rendus d’examen anatomopathologique et les fiches de notification de femmes présentant un cancer du sein histologiquement prouvé pendant la période d’étude.RésultatsPendant la période d’étude, nous avons répertorié 1302 cas de cancers histologiquement confirmés, toutes localisations confondues, chez les femmes. Le cancer du sein occupait la première place des cancers de la femme avec une proportion de 42,70 % (n = 563) devant le cancer du col de l’utérus (20,74 %). Il y avait une progression quasi linéaire du nombre de cas de cancer du sein diagnostiqués entre 2014 et 2017. L’âge moyen des patientes atteintes d’un cancer du sein était de 47,45 ans ± 11,66 ans. La tranche d’âges de 40 ans à 50 ans était la plus représentée (37,05 %). La majorité des patientes (66,19 %) avait moins de 50 ans au moment du diagnostic histologique. La moyenne d’âge des patientes semblait augmenter d’une année à l’autre. Il variait par exemple de 44 ans à 47 ans entre 2015 et 2017.ConclusionLe cancer du sein est le premier cancer de la femme au Bénin en termes de fréquence. L’accès au diagnostic histologique des cancers du sein au Bénin est faible puisque nous n’avons répertorié que 563 cas pour une période de cinq ans alors que le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) estime à plus de 1500, le nombre de nouveaux cas de cancers du sein attendus au Bénin pour la seule année 2018. Les patientes étaient jeunes comme dans la majorité des séries africaines. Cette relative jeunesse contraste avec les données de la littérature occidentale dont sont issues la plupart des recommandations pour le dépistage du cancer sein en population générale

    Épidémiologie des cancers digestifs primitifs de l’adulte dans trois centres sanitaires spécialisés de Cotonou (République du Bénin)

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    International audienceHealth research studies are increasingly focusing on digestive cancers because of their increasing frequency and severity. The objective of this work was to study the epidemiological aspects of primary digestive cancers in adults in three hospital centers in the commune of Cotonou. A total of 676 cases of digestive cancers were identified out of 25,093 patients received during the study period (2.7%). The mean age was 54 ± 14.1 years: [16-96] and the sex ratio was 2:1. The most frequent cancers were those of the liver (259; 38.3%) and colon-rectum (154; 22.8%). The next most common cancers in descending order were gastric cancer (12%), esophageal cancer (11.4%), pancreatic cancer (11.4%), anal cancer (1.9%), hail cancer (1.5%) and biliary cancer (0.7%). The average time to visit was 9 months. The main risk factors found were viral hepatitis B and C, alcoholism, diabetes, obesity, colonic polyps, smoking, excessive consumption of salt and dietary nitrates. Lethality was 58.4%, with cancers of the liver, colon-rectum, pancreas, and esophagus in descending order of mortality. The average overall survival was 10 months. Digestive cancers most often affect people in their fifties, who are usually men in Cotonou. They are dominated by liver cancer and colorectal cancer. Modifiable risk factors are often found. The control of these factors and early diagnosis could help improve the survival of patients affected

    Anevrisme mycotique tuberculeux de la carotide commune gauche au Benin

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    L’anévrisme mycotique tuberculeux est très rare et n’a jamais été décrit comme une atteinte extra pulmonaire de la tuberculose au Bénin. Nous rapportons ici le cas d’une jeune femme de 25 ans présentant des conglomérats d’adénopathies cervicales chez qui le diagnostic de tuberculose ganglionnaire été posée par l’anatomopathologie.L’apparition trois mois après le début de la symptomatologie d’une masse latéro cervicale gauche pulsatile et rapidement progressive a motivé la réalisation d’une échographie doppler cervicale puis celle d’un angioscanner des troncs supra aortiques qui ont conclu à un pseudo anévrisme mycotique de la carotide commune gauche.L’anévrisme mycotique tuberculeux carotidien est rare. L’échographie doppler des vaisseaux du cou et l’angioscanner des troncs supra aortiques constituent la pierre angulaire du diagnostic des anévrismes infectieux.Mots clés: Anévrisme mycotique, Tuberculose, Echo doppler, Angioscanner, BéninEnglish Title: Tuberculous mycotic aneurysm of the left common carotid artery, Benin, West AfricaEnglish AbstractMycotic tuberculous aneurysm is very rare and has never been described as extrapulmonary tuberculosis in Benin country. We report the case of a 25-year-old woman with conglomerates of cervical lymphadenopathy diagnosed with lymph node tuberculosis by anatomopathology. The appearance of a pulsatile and rapidly progressive left lateral cervical mass three months after the beginning of the symptomatology motivated a cervical doppler ultrasound and a CT angiography of supra aortic trunks help to diagnose a pseudo mycotic aneurysm of the left common carotid.Mycotic carotid tubercle aneurysm is a rare disease. Doppler ultrasound of the vessels of the neck and CT angiography of supra aortic trunks are the cornerstone of the diagnosis of infectious aneurysms.Keywords: Mycotic aneurysm, Tuberculosis, Doppler ultrasonography, CT angiography, Beni
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