Caractérisation des sols de la vallée rizicole de Tamra dans l’île de Mar, Centre-Ouest du Sénégal

Tamra est une vallée très sollicitée pour la culture du riz par les  populations des quatre villages implantés dans l’île de Mar. L’étude pédologique a été menée suivant trois toposéquences transversales le long de la vallée. Les différents types de sols rencontrés dans ce milieu fluvio-marin sont disposés d’une manière quasi-concentrique autour de la vallée. Les sols sont affectés par le processus de salinisation et d’acidification. Les causes principales de l’avancée de ce biseau salé le long de la vallée seraient liées à l’environnement climatique peu favorable qui sévit depuis plusieurs années et qui s’exprime par des sécheresses récurrentes. La texture sableuse de ces sols, à dominance de sables fins, et leur niveau topographique font que certains d’entre eux sont exceptionnellement inondés. Ainsi, la réalisation d’une carte d’aptitude culturale des sols s’impose pour une meilleure utilisation des terres de la vallée de Tamra.Mots clés : Tamra, sols, fertilité, salinisation, acidification

Solvable Lie algebras are not that hypo

We study a type of left-invariant structure on Lie groups, or equivalently on Lie algebras. We introduce obstructions to the existence of a hypo structure, namely the 5-dimensional geometry of hypersurfaces in manifolds with holonomy SU(3). The choice of a splitting g^*=V_1 + V_2, and the vanishing of certain associated cohomology groups, determine a first obstruction. We also construct necessary conditions for the existence of a hypo structure with a fixed almost-contact form. For non-unimodular Lie algebras, we derive an obstruction to the existence of a hypo structure, with no choice involved. We apply these methods to classify solvable Lie algebras that admit a hypo structure.Comment: 21 pages; v2: presentation improved, typos corrected, notational conflicts eliminated. To appear in Transformation Group

Long-term effect of Mali phosphate rock on the grain yield of interspecifics and saltiva rice cultivars on acid soil in a humid forest zone of Côte d’Ivoire

To generate knowledge of upland rice intensification in West Africa, the grain yields of four interspecific cultivars (V2 = WAB450-1 B-P-38-HB; V3 = WAB450-11-1-P-40-HB; V4 = WAB450-11-1-P-40-1-H; and V5 = WAB450-24-3-2-P-18-HB) were compared with that of a soil acidity tolerant sativa (WAB 56-104 = V1) on acid soil at Man in the humid forest zone in Côte d’Ivoire during five cropping seasons (1998, 1999, 2000, 2001 and 2002). Nitrogen and potassium were annually applied at 100 and 50 kg ha-1 respectively. Mali phosphate rock from Tilemsi was applied once in 1998 at 0, 150, 300 and 450 kg P ha-1 in a randomized complete block design with three replications. The results revealed a grain yield ranging from 0.5 t ha-1 to 2.6 t ha-1 with highest productivity of interspecific cultivars V3 and V4 even at 0 kg P ha-1 compared to acid tolerant saltiva (V1). Annual optimum rates of P application were determined at 31.5 and 45 kg P ha-1 respectively for V3 and V4. Applying Mali PR at 31.5 and 45 kg P ha-1 respectively for V3 and V4 was recommended for upland rice intensification in the humid forest zone of Côte d’Ivoire.Keywords: Mali phosphate rock, rice, Côte d’Ivoire, interspecific, acid soil

A Unified Algebraic Approach to Classical Yang-Baxter Equation

In this paper, the different operator forms of classical Yang-Baxter equation are given in the tensor expression through a unified algebraic method. It is closely related to left-symmetric algebras which play an important role in many fields in mathematics and mathematical physics. By studying the relations between left-symmetric algebras and classical Yang-Baxter equation, we can construct left-symmetric algebras from certain classical r-matrices and conversely, there is a natural classical r-matrix constructed from a left-symmetric algebra which corresponds to a parak\"ahler structure in geometry. Moreover, the former in a special case gives an algebraic interpretation of the ``left-symmetry'' as a Lie bracket ``left-twisted'' by a classical r-matrix.Comment: To appear in Journal of Physics A: Mathematical and Theoretica

Aggravation de l’anémie et polymorphisme de l’haptoglobine au cours de la drépanocytose au Sénégal

La drépanocytose homozygote s’accompagne d’une augmentation de l’hémoglobine (Hb) plasmatique, susceptible d’exposer les hématies à un stress oxydant. L’haptoglobine présente trois phénotypes majeurs (Hp1-1, Hp 2-1 et Hp 2-2) susceptibles de fixer l’hémoglobine extracellulaire avec une efficacité différente. L’objectif de ce travail est de voir si la connaissance du phénotype d’Hp pouvait constituer un élément prédictifde l’anémie sévère. Pour cela, il a été recruté 68 drépanocytaires  homozygotes, âgés de 5 à 31 ans. Pour chaque patient, un témoin de même sexe et de même âge ± 2 ans a été recruté. Le phénotypage de l’Hp a été réalisé par électrophorèse sur gel de polyacrylamide. Les résultats du dosage de l’Hb font ressortir que les taux d’Hb sont significativement différentes chez les patients comparées à celles des témoins (p = 0,001). Lorsque la répartition a été faite en fonction du phénotype d’Hp, une différence statistiquement significative a étéretrouvée entre le phénotype Hp1-1 et le phénotype Hp2-2 (p < 0,001) chez les patients et non chez les témoins. Les résultats de cette étude préliminaire suggéreraient que la connaissance du phénotype d’Hp seraitun facteur prédictif de l’anémie sévère au cours de la drépanocytose.Mots clés : Drépanocytose, anémie, phénotypes d’haptoglobine

Effet de l’association du haricot mungo sur le rendement du mil dans le Bassin arachidier, Sénégal

Ce numéro est constitué d’articles issus de la seconde édition des Rencontres Francophones sur les Légumineuses (RFL2) qui s’est tenu à Toulouse (France) les 17 et 18 octobre 2018.Agricultural production in Senegal is constrained by rainfall variability, persistent droughts, and low soilfertility. These constraints have decreased pearl millet yield in Senegal. Mungbean, a short-duration andrelatively drought-tolerant grain legume, is capable of improving soil fertility and increasing cropproduction. To investigate the potential of mungbean for increasing millet yield through intercropping,field experiments were conducted during the 2017 growing season in Bambey (Senegal). Intercroppingtreatments (sole millet (T1), sole mungbean (T2), and 23% (T3), 43% (T4), 47% (T5), 62% (T6), 125% (T7)et 164% (T8) of mungbean in sole millet) were laid out in a randomized complete block design andreplicated four times. Studied parameters included millet and mungbean yield parameters and combinedyields, normalized difference vegetation index (NDVI), canopy cover, and land equivalent ratio (LER).Intercropping (millet + mungbean) did not significantly increase millet biomass or grain yield comparedto millet alone. However, grain yield, number of pods and seeds, and plant height of mungbean plantswere significantly higher in T7 and T8 compared to other treatments. Combined yields were alsosignificantly (P ≤ 0.05) higher (up to 56%) under millet – mungbean intercropping. Similarly,intercropping significantly (P ≤ 0.05) increased LER and canopy cover (62%) over millet alone but notNDVI values. Results from this first-year suggest that intercropping with mungbean could sustain milletproduction through diversification of agricultural systems.La production agricole au Sénégal est limitée par la variabilité des précipitations, les sécheressespersistantes et la faible fertilité des sols. Ces contraintes ont contribué à la baisse des rendements dumil au Sénégal. Le haricot mungo, une légumineuse à graines à cycle court et relativement tolérante àla sécheresse, est capable d'améliorer la fertilité du sol et d’augmenter la production agricole. Pourétudier le potentiel du haricot mungo à augmenter le rendement du mil, des essais ont été menéspendant la saison culturale de 2017 à Bambey (Diourbel). Les systèmes d’association (mil seul (T1),haricot mungo seul (T2) et 23% (T3), 43% (T4), 47% (T5), 62% (T6), 125% (T7) et 164% (T8) de haricotmungo en association avec le mil) ont été disposés en blocs complets randomisés et répliqués quatrefois. Les données collectées comprennent les paramètres de rendement du mil et du haricot mungo etle rendement total en grains, l'indice de végétation par différence normalisée (NDVI), le taux decouverture du sol, et le land equivalent ratio (LER). L’association du mil avec le haricot mungo n'a passignificativement augmenté la biomasse et le rendement en grains du mil par rapport au mil seul.Cependant, le rendement en grains, le nombre de gousses et de graines, et la hauteur des plants deharicot mungo ont été significativement plus élevés pour les traitements T7 et T8 par rapport aux autrestraitements. Le rendement total en grains était aussi significativement (P ≤ 0,05) plus élevé (jusqu'à56%) en association. De même, l’association des cultures a entrainé des différences significatives pourle LER et le taux de couverture du sol (62%) mais pas pour les valeurs de NDVI. Les résultats de cettepremière année suggèrent que l'association avec le haricot mungo pourrait soutenir la production de milgrâce à la diversification des systèmes agricoles

COMBINING ABILITY AND HETEROTIC PATTERN IN WEST AFRICAN SORGHUM LANDRACES

Heterotic grouping based on combining ability for traits of interest, in addition to plant performance and genetic relationship among germplasm, would be useful in planning crosses in breeding programmes. This study aimed at determining the combining abilities of selected landraces for morphological and physiological traits under contrasted environments and identifying the suitable heterotic grouping method for superior hybrid production. For this purpose, nineteen accessions representing different origins and population structure among West African Sorghum Accessions Panel (WASAP) and two female lines, were used in \uab\ua0Line x tester\ua0\ubb mating design to produce thirty-eight (38) hybrids. Analysis of variance showed significant general combining ability and specific combining ability effects for grain weight, plant height, days to flowering, panicle length and chlorophyll content implying existence of heterotic responses for these traits. Both additive and non-additive gene effects were important in controlling the inheritance of the traits. Parents K31.3, K37 and Ni331 were the best combiners for grain weight, providing the opportunity for breeders to improve grain yield under diverse environments. AVG-1 x K31.3 and AVG-1 x Tg148 were the superior hybrids. Combining ability based heterotic grouping methods classified sorghum accessions into four groups. The heterotic group\u2019s specific and general combining ability (HSGCA) method was the suitable in predicting hybrid superiority. This combining abilities based heterotic grouping study is an additional tool that breeders could use to identify the best parents for superior hybrids development in West Africa.La d\ue9termination des groupes h\ue9t\ue9rotiques bas\ue9e sur les aptitudes \ue0 la combinaison des traits d\u2019int\ue9r\ueat en plus des performances et des relations g\ue9n\ue9tiques dans une collection est importante pour planifier les croisements en s\ue9lection. Cette visait la d\ue9termination des aptitudes \ue0 la combinaison des accessions locales pour certains traits morphologiques sous environnements contrast\ue9s et l\u2019identification de la meilleure m\ue9thode dans la pr\ue9diction de la vigueur hybride. Dans cette perspective, dix-neuf accessions repr\ue9sentant diff\ue9rentes origines et la structure de la population d\u2019un panel ouest africain de sorgho (WASAP) et deux m\ue2les st\ue9riles ont \ue9t\ue9 utilis\ue9s dans un croisement \uab\ua0Line x tester\ua0\ubb pour produire trente-huit hybrides F1, objet de cette \ue9tude. L\u2019analyse de variance a indiqu\ue9 des effets significatifs de l\u2019aptitude g\ue9n\ue9rale et sp\ue9cifique \ue0 la combinaison pour le poids grain, la hauteur plante, la dur\ue9e semis floraison et la concentration en chlorophylle traduisant l\u2019existence des r\ue9ponses h\ue9t\ue9rotiques pour ces traits. Les effets g\ue9niques additif et non-additif ont \ue9t\ue9 importants dans le contr\uf4le de ces caract\ue8res. K31.3, K37 et Ni331 pr\ue9sentent les meilleures aptitudes g\ue9n\ue9rales \ue0 la combinaison puis AVG-1 x K31.3 et AVG-1 x Tg148 ont \ue9t\ue9 les meilleurs hybrides pour le poids grains. Ils constituent une opportunit\ue9 pour l\u2019am\ue9lioration dans divers environnements. Les diff\ue9rentes m\ue9thodes ont class\ue9 les accessions de sorgho en quatre groupes. Le groupage bas\ue9 sur la m\ue9thode HSGCA accroit l\u2019efficience en s\ue9lection de 15 %. Cette \ue9tude offre un outil d\u2019aide pour les s\ue9lectionneurs dans le choix des meilleurs parents \ue0 croiser pour la production des hybrides sup\ue9rieurs en Afrique de l\u2019Ouest

Annual population dynamics of mango fruit flies (Diptera: Tephritidae) in West Africa: Socio-economic aspects, host phenology and implications for management

Losses in West African commercial mango orchards due to fruit fly infestations have exceeded 50% by the middle of the crop season since 2005, resulting in considerable income loss for the growers. Materials and methods. In 2009, weekly monitoring of adult fruit fly species of economic significance was carried out in eight West African countries at 12 sites across five agro-ecological zones: (i) Humid Forest, (ii) Guinean savanna, (iii) Southern Sudan, (iv) Northern Sudan, and (v) Sahelian. Trapping was performed using methyl eugenol and terpinyl acetate in 288 Tephritraps, targeting Bactrocera invadens and Ceratitis cosyra. Results. The data showed that B. Invadens was present throughout the year in the Forest zone, abundant for 7 months, with a peak in May at the end of the mango season, C. cosyra being totally absent. In the Guinean savanna zone, B. invadens was abundant for 6-7 months, with a peak at the beginning of June coinciding with the season, with a few C. cosyra. In the Southern Sudan zone, B. invadens was abundant for 6 months, with a peak in mid-June during the season, C. cosyra peaking in April. In the Northern Sudan zone, B. invadens was abundant for 5 months, with a peak at the end of June at the end of the season, C. cosyra peaking in May. In the Sahelian zone, B. invadens was abundant for 4 months, peaking in August during the sea-son, C. cosyra peaking just before. These preliminary results showed that the exotic species, B. invadens, was present at high levels [mean peak of 378 flies per trap per day (FTD)] in all agro-eco-logical zones, while the native species, C. cosyra, preferred the drier zones of West Africa, with lower population levels (mean peak of 77 FTD).Conclusion. Detection trapping of male flies with parapheromones is a useful indicator of field population levels and could be used to deploy control measures (IPM package) in a timely manner when the Economic Injury Level is reached. Control strategies for these quarantine mango fruit fly species are discussed with respect to agro-ecological zones and the phenological stages of the mango tree. (Résumé d'auteur