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    Savoirs géographiques et enseignement du projet de paysage : la formation des ingénieurs paysagistes angevins

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    Après trois années d’acquisition de bases scientifiques propres à la formation d’ingénieur (du L1 au L3), une soixantaine d’étudiants d’Agrocampus Ouest[1] choisissent chaque année de se spécialiser (du M1 au M2) en vue d\u27obtenir le titre d’ingénieur paysagiste. Cette formation courte induit des choix pédagogiques spécifiques, et notamment une mutualisation forte des enseignements fondamentaux et de la pratique du projet. Ainsi, le M1 étant une année d\u27acquisition des outils dédiés à l\u27analyse des territoires et des premières expérimentations de conception, les modalités d\u27intégration de l\u27enseignement de la géographie dans les expériences réitérées du projet de paysage sont interrogées à la fois par des enseignants architectes et paysagistes et des enseignants géographes. Il s’agit d’articuler apprentissage d’outils et de démarches de conception, connaissances sur l’histoire des paysages et leurs dynamiques contemporaines, et mobilisation de ces apports dans le processus de projet. Nous dresserons ici quelques pistes pédagogiques testées dans le premier projet de paysage élaboré par les étudiants, qui se déroule sur six semaines consécutives, et qui consiste à concevoir une extension urbaine, en imaginant des formes répondant à un double impératif d’inscription dans le site existant et de cohésion urbaine. Si les contextes communaux (ruraux, périurbains, …) peuvent varier, les étudiants doivent systématiquement proposer une alternative aux lotissements pavillonnaires classiques, monofonctionnels, implantés de manière uniformisée, sans prendre en compte des spécificités locales. L’intégration des démarches d’analyse géographique au sein du processus de projet enrichit les réponses formulées par les étudiants, et ce sous trois angles que nous allons détailler, dans leur objectif et dans la description des outils utilisés : (1) connaissance fine du territoire par le croisement de l’approche paysagère et territoriale, (2) meilleure définition des enjeux, et par conséquent, plus grande habilité programmatique, et enfin (3) compréhension des mécanismes producteurs de paysage et des solutions proposées, pour accompagner la conception (le dessin) même du projet des étudiants. [1] Agrocampus Ouest, Institut supérieur des sciences agronomiques, horticoles et du paysage, est un établissement public sous tutelle du ministère de l’agriculture, où sont formés des ingénieurs paysagistes et horticoles (Angers) et des ingénieurs en agronomie et agroalimentaire (Rennes). Il fait partie du réseau des écoles publiques de paysage françaises

    La géographie au service du projet de paysage : la formation des ingénieurs paysagistes angevins

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    Après trois années d’acquisition de bases scientifiques propres à la formation d’ingénieur (du L1 au L3), une soixantaine d’étudiants d’Agrocampus Ouest[1] choisissent chaque année de se spécialiser (du M1 au M2) en vue d\u27obtenir le titre d’ingénieur paysagiste. Cette formation courte induit des choix pédagogiques spécifiques, et notamment une mutualisation forte des enseignements fondamentaux et de la pratique du projet. Ainsi, le M1 étant une année d\u27acquisition des outils dédiés à l\u27analyse des territoires et des premières expérimentations de conception, les modalités d\u27intégration de l\u27enseignement de la géographie dans les expériences réitérées du projet de paysage sont interrogées à la fois par des enseignants architectes et paysagistes et des enseignants géographes. Il s’agit d’articuler apprentissage d’outils et de démarches de conception, connaissances sur l’histoire des paysages et leurs dynamiques contemporaines, et mobilisation de ces apports dans le processus de projet. Nous dresserons ici quelques pistes pédagogiques testées dans le premier projet de paysage élaboré par les étudiants, qui se déroule sur six semaines consécutives, et qui consiste à concevoir une extension urbaine, en imaginant des formes répondant à un double impératif d’inscription dans le site existant et de cohésion urbaine. Si les contextes communaux (ruraux, périurbains, …) peuvent varier, les étudiants doivent systématiquement proposer une alternative aux lotissements pavillonnaires classiques, monofonctionnels, implantés de manière uniformisée, sans prendre en compte des spécificités locales. L’intégration des démarches d’analyse géographique au sein du processus de projet enrichit les réponses formulées par les étudiants, et ce sous trois angles que nous allons détailler, dans leur objectif et dans la description des outils utilisés : (1) connaissance fine du territoire par le croisement de l’approche paysagère et territoriale, (2) meilleure définition des enjeux, et par conséquent, plus grande habilité programmatique, et enfin (3) compréhension des mécanismes producteurs de paysage et des solutions proposées, pour accompagner la conception (le dessin) même du projet des étudiants.   [1] Agrocampus Ouest, Institut supérieur des sciences agronomiques, horticoles et du paysage, est un établissement public sous tutelle du ministère de l’agriculture, où sont formés des ingénieurs paysagistes et horticoles (Angers) et des ingénieurs en agronomie et agroalimentaire (Rennes). Il fait partie du réseau des écoles publiques de paysage françaises

    Projet de paysage participatif Ă  Villandry

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    Cette recherche s’inscrit dans le cadre du projet intitulé « Participation des populations et renouvellement des pratiques paysagistes. Une approche par l’expérimentation et la comparaison des méthodes » au sein du programme « Paysage et Développement durable II », porté par le MEDDE. L’originalité de ce projet tient en partie à la collaboration entre des enseignants-chercheurs de trois écoles de paysage françaises (Angers, Versailles et Bordeaux) et des paysagistes, engagés ensemble dans deux démarches expérimentales. Nous revenons plus particulièrement dans cet article sur l’une des deux expérimentations, conduite sur la commune de Villandry dans le Val de Loire

    Participation et renouvellement des pratiques paysagistes

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    Ces deux articles proposent un retour sur deux expérimentations de renouvellement des pratiques paysagistes utilisant des méthodes de participation et de médiation testées en vraie grandeur sur le terrain. - L’article de David Montembault et coll. décrit une expérimentation d’esquisse d’aménagement participatif sur la commune de Villandry, dans le Val de Loire. - Celui de Rémi Bercovitz et Serge Briffaud dépeint la théorisation de la médiation environnementale par le paysage dans la haute vallée de la Sèvre niortaise. Les deux recherches ont choisi des paysages riverains d’un fleuve et d’une rivière pour expérimenter avec des concepts théoriques, des méthodes et des outils distincts, mais appartenant à la même sphère de l’exercice participatif pour la prise de décision politique. Dans les deux cas, le paysage est perçu à la fois comme un objet concret – lié à l’étude des cas concernés – et comme un « support de médiation » commun à tous les acteurs ayant pour but d’aboutir à « une mise en projet du territoire »
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