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    Multiple Risk Factors for Violence to Seven Occupational Groups in the Swedish Caring Sector

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    Violence towards health-care personnel represent an increasing problem, but little is known in terms of how different occupational groups are affected. A questionnaire was sent to a stratified sample of 2,800 of 173,000 employees in the Swedish municipal health and welfare sector. Seven major groups working with the elderly or persons with developmental disabilities were considered: administrators, nursing specialists, supervisors, direct carers, nursing auxiliaries, assistant nurses, and personal assistants. The response rate was 85 percent. Fifty-one percent of respondents reported exposure to violence or threats of violence over one year. The most vulnerable groups were assistant nurses and direct carers (usually of the developmentally disabled). Individual characteristics, such as age and organizational tenure, were related to exposure. Work-related characteristics, such as type of workplace, working full-time with clients, organizational downsizing, and high workload, were also associated with risk. Greater knowledge of impacts on different professional groups and relevant prevention are required.La violence au travail est un sujet qui a retenu l’attention croissante à l’échelle internationale. Le personnel du secteur de la santé et du bien-être semble plus exposé que d’autres catégories de personnels. Dans le passé, la violence reliée au travail dans le secteur des soins de santé a fait l’objet d’étude plus particulièrement dans les domaines des soins psychiatriques et médicaux graves. D’autres domaines de ce secteur, tels que les services aux personnes en perte d’autonomie, aux plus âgées et à celles physiquement malades ont beaucoup moins retenu l’attention des chercheurs. On a fait état des effets d’ordre physique, psychologique et comportemental reliés à une forme ou l’autre d’agression, alors que la violence peut avoir également une influence sur les conditions de travail et sur la qualité des soins à donner aux patients.De nombreuses études ont fait référence aux caractéristiques des patients à titre d’explications au phénomène de la violence au travail ou encore à un facteur de risque auquel le personnel serait exposé, alors que l’analyse systématique de d’autres facteurs de risque se fait attendre. Ces facteurs peuvent être de l’ordre, par exemple, des caractéristiques personnelles des travailleurs, c’est-à-dire l’âge, le sexe et l’expérience de travail. De plus, des différences au plan des conditions de travail qui prévalent dans certaines catégories d’emploi peuvent donner lieu à des degrés différents de risque. Ainsi, des particularités reliées au travail, telles que le lieu physique des soins, le type d’emploi (plein temps ou temps partiel), les heures de travail, les conditions de travail (contacts fréquents ou non avec les bénéficiaires, le fait de travailler à la résidence des patients ou de travailler seul), le changement organisationnel (réduction de la taille de l’établissement) et la charge de travail sont autant de facteurs qui peuvent accroître ou diminuer le risque.La connaissance limitée de la violence et des menaces dans le secteur des soins de santé et du bien-être est devenue avec le temps un terrain propice à la recherche dans ce domaine. Cette étude fait justement partie d’un vaste projet de recherche dont les objectifs sont de vérifier dans quelle mesure les menaces et la violence visent certains groupes professionnels ou occupationnels dans le secteur de la santé et du bien-être en Suède et de répertorier les facteurs reliés à la personne ou à l’environnement de travail en regard du risque.L’échantillon retenu dans cette étude provient de sept groupes professionnels les plus importants dans le secteur municipal de la santé et du bien-être en Suède : les administrateurs, les spécialistes des soins infirmiers, les surveillants, le personnel infirmier (soins directs), le personnel infirmier auxiliaire, le personnel d’aides infirmiers et les préposés. Sur un total de 172 881 employés, 400 furent choisis au hasard dans chaque catégorie occupationnelle. Les données ont été recueillies par voie de questionnaires postaux comprenant 29 questions impliquant des réponses sous forme de choix forcé. Le taux de réponse définitif a été de 85 % de l’échantillon total. Pour les fins de cette étude, la violence au travail a été définie d’une manière large englobant l’agression à la fois verbale et physique à l’endroit du personnel de la part principalement des patients. On fit appel à des tests de chi-carré pour apprécier les écarts entre les différentes catégories occupationnelles eu égard au degré d’exposition aux menaces et à la violence; également eu égard à la fréquence de l’exposition. On a aussi retenu les tests de chi-carré pour vérifier si des caractéristiques individuelles ou reliées au travail chez le personnel exposé pouvaient varier selon les catégories occupationnelles. Pour l’identification des facteurs de risque d’exposition aux menaces et à la violence, on a utilisé la régression logistique en recourrant à des analyses distinctes pour les sept catégories occupationnelles. Dans chacun des cas, la variable dépendante était l’exposition à la menace ou à la violence, alors que les variables indépendantes comprenaient des ensembles de caractéristiques individuelles et reliées au travail. On a aussi fait appel à l’analyse de régression multiple pour évaluer la fréquence à laquelle le personnel des soins de santé était exposé aux menaces et à la violence dans le secteur municipal en Suède. La fréquence d’exposition était la variable dépendante, alors que les variables indépendantes étaient de nouveau un ensemble de caractéristiques reliées à la personne ou associées au travail. Les analyses ont été effectuées de façon séparée pour chaque catégorie occupationnelle.Environ la moitié des répondants (50 %) ont mentionné qu’ils avaient été victimes de violence ou de menace de violence au travail à un moment donné au cours de l’année précédente. La grande majorité des répondants ont fait état d’avoir été victimes de violence originant des patients ou des clients (96 %). Les sortes de violence les plus mentionnées consistaient en des menaces verbales (72 %), des actions de pincer ou de griffer (65 %), de taper (49 %) et de cracher (36 %). Les occupations les plus exposées entrent dans la catégorie des soins directs (infirmières) (61,6 %) et des aides infirmières (60,7 %). Plus du tiers des répondants exposés ont dit avoir fait face à des menaces ou à de la violence au travail à la fréquence soit d’une fois par mois (11,7 %), une fois par semaine (17,7 %) ou sur une base presque quotidienne (9,3 %). Les fréquences d’exposition quotidienne se retrouvaient dans la catégorie des soins directs, des aides infirmières et des préposés. En tout, l’âge moyen des personnes exposées se situait à 42,1 années et la plupart étaient des femmes. Seulement 11,2 % ont rapporté une faible ancienneté et 23,6 % ont mentionné être dans leur établissement actuel depuis une courte période de temps. Dans le groupe à l’étude pris dans son ensemble, 71,2 % étaient affectés aux soins gériatriques. La plupart (76,6 %) travaillaient dans des résidences pour personnes âgées. Moins d’un tiers des personnes travaillaient dans la demeure du bénéficiaire ou l’équivalent. Légèrement un peu plus du tiers travaillaient habituellement à temps plein et 58 % le faisaient durant le jour. La grande majorité (91,1 %) des répondants était en contact direct avec les bénéficiaires pendant leur temps de travail. Près de la moitié du personnel exposé passait la plupart de leurs heures de travail à l’intérieur des maisons de leurs clients et 42,1 % demeuraient avec les clients pour plus de la moitié de leur temps de travail. Environ la moitié du personnel exposé avait été témoin d’une restructuration au cours de l’année antérieure. Un tiers mentionnait que la charge de travail était extrêmement lourde au cours de cette période.Néanmoins, les résultats obtenus s’avèrent consistants avec ceux des recherches antérieures. Chacune des sept catégories professionnelles a été exposée à de la violence sur le lieu de travail, mais la fréquence de l’exposition varient. Des facteurs d’ordre individuel tout comme des caractéristiques reliées au travail sont associés au risque d’une exposition à la violence. Les données indiquent que les menaces et la violence dans les lieux de soins de santé constituent un enjeu important de l’environnement de travail. Des remèdes d’ordre organisationnel et environnemental en vue de gérer et de réduire la violence au travail sont recommandés.La violencia contra el personal del sector salud representa un problema creciente pero ha sido raramente investigado según el grupo ocupacional implicado. Un cuestionario fué enviado a una muestra estratificada de 2 800 empleados de los 173 000 que componen el sector municipal de salud y bienestar en Suecia. Fueron considerados los siete principales grupos que trabajan con personas de edad avanzada o deficientes mentales: administradores, enfermeras especialistas, supervisores, ayudantes directos, enfermeras auxiliares, enfermeras asistentes y personal asistente. La tasa de respuesta fue de 85%. Un 51% de respuestas reportan una exposición a la violencia o menazas de violencia durante el año. Los grupos mas vulnerables son las enfermeras asistentes y ayudantes directos (generalmente del deficiente mental). Las características individuales, tales como la edad y la antigüedad en el puesto, muestran una asociación con la exposición. Las características relacionadas al trabajo tales como el tipo de lugar de trabajo, el trabajo a tiempo completo con clientes, la disminución de personal y la carga elevada de trabajo, fueron también asociados con el riesgo. Es necesario un mejor conocimiento de los impactos sobre los diferentes grupos ocupacionales y sobre la prevención pertinente
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