11 research outputs found

    LÜGER (Heinz-Helmut), GIESSEN (Hans W.) et WEIGEL (Bernard) (dir.), Entre la France et l’Allemagne : Michel Bréal, un intellectuel engagé

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    Né en 1832 à Landau, en Palatinat bavarois, Michel Bréal s’installe avec sa mère à Wissembourg suite au décès de son père procureur. L’enfant effectue une scolarité brillante au collège de la ville, qu’il poursuit au lycée de Metz, ville d’origine de sa famille maternelle. Il intègre ensuite l’École Normale de la Rue d’Ulm (1852), où il poursuit des études de philologie, effectue son stage de professeur au lycée de Strasbourg (1855), avant de réussir son agrégation (1857) et de partir pour l’..

    MULLER (Claude), LESER (Gérard) et SCHLUSSEL (Benoît) (dir.), L’abbaye bénédictine Saint-Grégoire de Munster. Pouvoir et Savoir

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    L’ouvrage réunit les actes du colloque organisé les 1er et 2 juin 2012 à Strasbourg et à Turckheim à l’occasion du 700e anniversaire de l’élévation de cette dernière localité, possession de l’abbaye de Munster, au rang de Ville d’Empire. Les contributions couvrent ensemble les douze siècles d’histoire du monastère bénédictin, depuis sa fondation au VIIe siècle jusqu’à sa fermeture sous la Révolution. Elles se caractérisent par la diversité des approches, permise par la variété des talents réu..

    BUCK (Janice), L’École centrale du Bas-Rhin (1796-1803). Contribution à l’histoire de l’instruction publique

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    L’ouvrage présente l’histoire d’un foyer majeur de la vie intellectuelle strasbourgeoise pendant la Révolution. Instaurées par la loi sur l’instruction publique du 3 brumaire an IV (25 octobre 1795), les écoles centrales sont appelées à naître, une par département, pour offrir un enseignement général hérité de l’encyclopédisme des Lumières, en rupture avec les collèges d’Ancien Régime. Rapidement, elles disparaissent sous le Consulat, pour laisser place aux lycées. On comprend tout de suite l..

    MULLER (André), Chez Fritz et Ivan. Incorporé de force dans la Wehrmacht et prisonnier de l’Armée rouge

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    « Il y a une différence entre l’œuvre d’un historien et un livre écrit par un survivant, témoin de certains événements des années 1940 à 1945 » (p. 134). L’auteur fait bien la distinction entre les deux démarches et s’inscrit résolument dans la seconde en racontant son vécu avec les accents douloureux du patriotisme humilié, de la jeunesse mutilée et de l’humanité bafouée. Il n’en demeure pas moins qu’écrivant plus d’un demi-siècle après les événements (l’ouvrage est la réédition de trois vol..

    La diffusion du colonialisme allemand en Alsace-Lorraine par la Gesellschaft fĂĽr Erdkunde und Kolonialwesen

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    En 1897, la Gesellschaft für Erdkunde und Kolonialwesen (GEK) est fondée à Strasbourg. Elle se donne pour mission de propager l’idée coloniale allemande en Alsace-Lorraine, annexée contre son gré en 1871. Les catégories professionnelles de la plupart de ses membres, dominées par les Vieux-Allemands (officiers, professeurs d’université et enseignants, hauts fonctionnaires), font douter de la réussite de cette entreprise. La GEK n’en a pas moins déployé une intense activité, essentiellement par l’organisation de nombreuses conférences. Les bulletins de liaison et les annuaires, publiés à partir de 1910, en témoignent. Ils nous permettent de connaître les centres d’intérêt et, pour les seconds, le discours d’une association coloniale allemande dans des circonstances particulières.1897 wurde in Straßburg die Gesellschaft für Erdkunde und Kolonialwesen (GEK) gegründet. Ihr Ziel war die Verbreitung des kolonialen Gedankens in Elsaß-Lothringen, das 1871 trotz allen Widerstandes erobert wurde. Die beruflichen Kategorien der Mehrheit ihrer Mitglieder, die vorwiegend von sogenannten Altdeutschen besetzt waren (Offiziere, Universitätsprofessoren und Lehrer und andere hohe Beamte), lassen einen Erfolg ihrer Bestrebung als zweifelhaft erscheinen. Die GEK stellte jedoch ihre große Wirksamkeit unter Beweis, indem sie zahlreiche Vorträge veranstaltete und Mitteilungsblätter sowie ab 1910 auch Jahrbücher herausgab. Diese Veröffentlichungen ermöglichen eine eingehende Untersuchung der thematischen Schwerpunkte der GEK, darüber hinaus geben die Jahrbücher einen Einblick in den Diskurs dieses deutschen kolonialen Vereins, der unter ungewöhnlichen Verhältnissen arbeitete.In 1897, the Gesellschaft für Erdkunde und Kolonialwesen (GEK) was established in Strasbourg. Its goal was to spread the German colonial idea in Alsace-Lorraine, which had been annexed against its will in 1871. The occupational categories of most of its members, dominated by Altdeutsche (officers, university professors and teachers, senior officials), cast doubt on the success of its mission. The GEK was nonetheless very active, largely through the organization of numerous conferences. This activity is evidenced by the liaison bulletins and yearbooks published from 1910 onwards. The former enable us to know the areas of interests whereas the latter helps us discover the discourse of a German colonial association under specific circumstances

    La réhabilitation des fonctionnaires alsaciens-lorrains victimes de l’épuration après l’armistice de 1918

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    L’épuration politique des fonctionnaires alsaciens-lorrains par les autorités françaises après l’armistice de 1918 a atteint ses victimes non seulement dans leurs conditions matérielles de subsistance, mais aussi dans leur honneur, et ce d’autant plus douloureusement que ses fondements apparaissaient, déjà à l’époque, comme juridiquement douteux. Un petit nombre de révoqués, notamment des enseignants, ont cherché à obtenir leur réhabilitation. Les premières démarches ont été engagées dès 1919. Il s’agissait de demandes de réintégration, de rappel de traitement ou de pension de retraite. À partir de 1920, elles furent soumises à l’avis d’une « commission d’examen des réclamations des fonctionnaires relevés de leur emploi ». La plupart des demandes seront rejetées. Le sort des victimes de l’épuration politique a alimenté le débat public et politique et participé du « malaise alsacien ». La loi du 20 mars 1929, qui donna la possibilité aux seules victimes de l’arrêté du 7 mai 1919 – et pas aux révoqués des premiers mois suivant l’armistice – de se pourvoir devant une chambre de discipline, n’était pas à la hauteur des attentes. Les démarches ultérieures des députés Stürmel, Schuman et Meck se heurteront à un mur, notamment pour des raisons budgétaires.The political cleansing of Alsace-Lorraine’s civil servants by the French territorial occupation authorities after the 1918 Armistice victimized them not only in their daily life conditions but also int heir honour, all the more so as –even then– the grounds for such decisions were considered rather legally dubious. A handful of people who had been dismissed –in particular teachers– endeavoured to be rehabilitated as early as 1919. They claimed to be reintegrated and paid back the salary or pension they were entitled to. Starting in 1920, their claims were submitted for approval to a «commission examining claims of dismissed civil servants». Most of these claims were to be turned down. The status of the victims of this political cleansing fueled the political public debate and contributed to the «Alsatian malaise». The law voted on March 20th, 1929, which allowed only the victims, as defined by the May, 7th, 1919 order –excluding those revoked in the first months following the Armistice– to appeal to a disciplinary jurisdiction, fell short of expectations. Further procedures initiated by MPs Stürmel, Schuman and Meck were to hit the wall, mainly for financial reasons. (trad. P. B.).Die von der französischen Besatzungsmacht nach dem Waffenstillstand von 1918 durchgeführten politischen Säuberungen trafen ihre Opfer nicht nur in ihrer materiellen Existenz, sondern auch in ihrer Ehre, und das umso schmerzhafter zumal die Begründungen, auch schon zu dieser Zeit, juristisch eher zweifelhaft erscheinen. Eine kleine Anzahl von aus dem Amt Entlassenen, überwiegend Lehrer, versuchten ihre Rehabilitation zu erreichen. Die ersten Schritte wurden schon 1919 eingeleitet. Es waren Wiedereingliederungs-, Gehaltsnachzahlungs- und Rentennachzahlungsgesuche. Ab 1920 wurden sie einer „Kommission zur Überprüfung der Reklamationen entlassener Beamten“ zur Begutachtung übergeben. Die meisten Anfragen wurden zurückgewiesen. Das Schicksal der Opfer der politischen Säuberung, war Thema der öffentlichen und politischen Diskussion und hat zu dem „elsässischen Unmut“ beigetragen. Das Gesetz vom 20. März 1929, das einzig den Betroffenen vom Erlass des 7. Mai 1919 – und nicht denen, die in den ersten Monaten nach dem Waffenstillstand entlassen worden waren – erlaubte Einspruch vor einer Prüfungskammer zu erheben, entsprach nicht den Erwartungen. Spätere Initiativen der Abgeordneten Stürmel, Schuman und Meck prallten gegen eine Wand, vorwiegend auf haushaltsmäßigen Gründen. (trad. R. S.)

    L'enseignement secondaire des filles en Alsace-Lorraine et dans l'académie de Nancy de 1871 à 1940

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    Girls’ secondary schooling existed in Alsace and in Lorraine before the Cours Duruy (1867). It was defined by a sociological reality, which was that of institutions for daughters of the bourgeoisie. In 1871, Alsace and a part of Lorraine were annexed by the German Empire; Lorraine’s largest part was still French (Académie of Nancy). In Alsace- Lorraine, girls’ secondary schooling was given in Higher Girls’ Schools. Those schools were public or private. The best way to know how those institutions worked is to write monographs. In the Académie of Nancy, only public schools were called secondary schools. However we can’t exclude private institutions. The monographic way is also used here. The extension of the study until 1940 allows observing the unification of secondary schooling. The second part of the thesis discusses the teachers and school girls : we study the origins and the construction of identities.L’enseignement secondaire des filles existait en France avant les cours Duruy (1867). Il se définissait par une réalité sociologique, celle d’institutions pour les filles de la bourgeoisie. En 1871, l’Alsace et une partie de la Lorraine furent annexées à l’Empire allemand ; la plus grande partie de la Lorraine resta française (académie de Nancy). En Alsace-Lorraine, l’enseignement secondaire des filles était donné dans les écoles supérieures de filles. Ces écoles étaient publiques ou privées. Le meilleur moyen de connaître leur fonctionnement est la rédaction de monographies. Dans l’académie de Nancy, seul l’enseignement public était qualifié de secondaire, mais on ne peut pas exclure les institutions privées. La démarche monographique est employée ici aussi. L’extension de l’étude jusqu’en 1940 permet d’observer l’uniformisation de l’enseignement secondaire. La seconde partie de la thèse traite des enseignants puis des élèves : on étudie les origines et la construction des identités

    Girls' secondary schooling in Alsace-Lorraine and in the Academie de Nancy, 1871-1940

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    L’enseignement secondaire des filles existait en France avant les cours Duruy (1867). Il se définissait par une réalité sociologique, celle d’institutions pour les filles de la bourgeoisie. En 1871, l’Alsace et une partie de la Lorraine furent annexées à l’Empire allemand ; la plus grande partie de la Lorraine resta française (académie de Nancy). En Alsace-Lorraine, l’enseignement secondaire des filles était donné dans les écoles supérieures de filles. Ces écoles étaient publiques ou privées. Le meilleur moyen de connaître leur fonctionnement est la rédaction de monographies. Dans l’académie de Nancy, seul l’enseignement public était qualifié de secondaire, mais on ne peut pas exclure les institutions privées. La démarche monographique est employée ici aussi. L’extension de l’étude jusqu’en 1940 permet d’observer l’uniformisation de l’enseignement secondaire. La seconde partie de la thèse traite des enseignants puis des élèves : on étudie les origines et la construction des identités.Girls’ secondary schooling existed in Alsace and in Lorraine before the Cours Duruy (1867). It was defined by a sociological reality, which was that of institutions for daughters of the bourgeoisie. In 1871, Alsace and a part of Lorraine were annexed by the German Empire; Lorraine’s largest part was still French (Académie of Nancy). In Alsace- Lorraine, girls’ secondary schooling was given in Higher Girls’ Schools. Those schools were public or private. The best way to know how those institutions worked is to write monographs. In the Académie of Nancy, only public schools were called secondary schools. However we can’t exclude private institutions. The monographic way is also used here. The extension of the study until 1940 allows observing the unification of secondary schooling. The second part of the thesis discusses the teachers and school girls : we study the origins and the construction of identities
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