196 research outputs found

    Molecular analysis of two local falciparum malaria outbreaks on the French Guiana coast confirms the msp1 B-K1/varD genotype association with severe malaria

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    BACKGROUND: Plasmodium falciparum outbreaks can occur in the coastal area of French Guiana, where the population is essentially non-immune. Two sporadic outbreaks were observed, including one with severe malaria cases. To characterize these outbreaks and verify previous observations of specific genotype characteristics in severe malaria in this area, all cases from each outbreak were studied. METHODS: P. falciparum genotypes for six genetic loci were determined by PCR amplification from peripheral blood parasites. The msp1/block2 and msp2 genotypes were determined by DNA sequencing. Microsatellite and varD genotyping was based on size polymorphism and locus-specific amplification. RESULTS: The outbreak including severe malaria cases was associated with a single genotype. The other mild malaria outbreak was due to at least five distinct genotypes. CONCLUSION: Two distinct types of outbreak occured despite systematic and sustained deployement of malaria control measures, indicating a need for reinforced vigilance. The varD/B-K1 msp1 linkage and its association with severe malaria in this area was confirmed

    Male Mating Competitiveness of a Wolbachia-Introgressed Aedes polynesiensis Strain under Semi-Field Conditions

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    Aedes polynesiensis is the primary mosquito vector of lymphatic filariasis (LF) in the island nations of the South Pacific. Control of LF in this region of the world is difficult due to the unique biology of the mosquito vector. A proposed method to control LF in the Pacific is through the release of male mosquitoes that are effectively sterile. In order for this approach to be successful, it is critical that the modified male mosquitoes be able to compete with wild type male mosquitoes for female mates. In this study the authors examined the mating competitiveness of modified males under semi-field conditions. Modified males were released into field cages holding field-collected, virgin females and field collected wild type males. The resulting proportion of eggs that hatched was inversely related to the number of modified males released into the cage, which is consistent with the hypothesized competitiveness of modified males against indigenous males. The outcome indicates that mass release of modified A. polynesiensis mosquitoes could result in the suppression of A. polynesiensis populations and supports the continued development of applied strategies for suppression of this important disease vector

    L'ergotoxicologie en actions – Mobiliser l'analyse de l'activité pour réduire les risques chimiques

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    Contexte et objectifs L’ergotoxicologie est conçue comme une pratique particulière de l’ergonomie (Garrigou, 2011) visant à analyser les activités de travail dans des milieux professionnels où des expositions à des produits chimiques peuvent se produire. Dans ce cadre, l’ergotoxicologie développe « des modèles opérants (au sens de Wisner, 1972), des outils et des moyens de prévention efficaces pour gérer et prévenir les risques pour la santé des travailleurs exposés à des produits chimiques » (Garrigou, 2011). En ce sens, il s’agit bien d’une forme de recherche et de pratique à visée opérationnelle, et non d’une nouvelle discipline ou sous-discipline de l’ergonomie. On peut alors considérer que l’ergotoxicologie est un des domaines de spécialisation de l’ergonomie (Falzon, 2004, p.18). Dans cette perspective l’ergotoxicologie est ancrée profondément dans l’ergonomie, mais de par ses objectifs, elle mobilise des connaissances et des modèles issus de la toxicologie, de la médecine du travail et de la prévention. Sa pratique nécessite donc un engagement transdisciplinaire, en ne perdant pas de vue que ses racines se nourrissent de l’analyse de l’activité (Garrigou, 2011). L’ergotoxicologie se développe dans un contexte de remise en question des pratiques classiques de prévention des risques liés à l’utilisation de produits chimiques détaillé par Mohammed-Brahim & Garrigou (2009). La notion d’ergotoxicologie est apparue à partir de la nécessité de prendre en compte les caractéristiques réelles des opérateurs exposés en situations de travail pouvant influencer les effets sur la santé ou en raison d’une non certitude d’absence d’effets sur la santé malgré le respect des normes établies (Villate, 1985). Ces « bonnes pratiques » actuelles de prévention sont essentiellement basées sur la mise en place de barrières entre une source de danger (NPs par exemple) et les opérateurs, comme décrit par Mortureux (2016). La principale limite de ce modèle et de son opérationnalisation (Mohammed-Brahim & Garrigou, 2009) est l’efficacité partielle de ces barrières pouvant être « perméables ». La mise en place des barrières ne résulte pas toujours d’une analyse systémique des situations à risque, les causes réelles déterminantes des expositions peuvent être ainsi occultées. Une telle représentation des actions possibles s’interdit alors d’agir sur les déterminants réels de l’exposition, en raison d’un manque de prise en compte de l’activité de travail, au profit d’une prise en compte de la tâche prescrite. Les normes établies dans ces modèles classiques de prévention sont ainsi souvent décontextualisées des situations de travail et de l’activité réelle (Galey & Garrigou., 2020). Ces dernières années, l’ergotoxicologie a fait l’objet de nombreux développements conceptuels et méthodologiques par la construction de projets de recherche-intervention financés dans le cadre de réponses à des appels à projets de recherche de publics. On peut citer les travaux de Judon (2017) portant sur les expositions au fumées de bitume des travailleurs de la route. Ceux de Galey (2019) sur la caractérisation des expositions aux particules nanométriques dans les nouveaux procédés industriels comme la fabrication additive. Ainsi que les travaux de Jolly (Jolly et al., 2021) sur l’exposition des pomiculteurs québécois aux pesticides, de Goutille (Goutille et al., 2016 ; Goutille & Garrigou, 2021 ; Goutille, 2022) sur la co-construction de la prévention des risques en milieux industriels et agricoles, ou bien les travaux d’Albert (Albert et al., 2021) sur l’articulation des sources du droit et de l’ergonomie pour concevoir autrement les pulvérisateurs, L’objectif de ce symposium est de contribuer à la transmission/traduction de ces concepts et méthodologies pour engager des actions de transformations. En effet, aujourd’hui, l’ergotoxicologie n’est pas réservée aux seuls ergonomes. Elle est également mobilisée par des préventeurs internes ou en service de santé au travail et par des toxicologues (Mohammed-Brahim et al., 2018), nourrissant une pratique transprofessionnelle. Axes de réflexion Le premier axe de réflexion concerne la transmission des concepts et des méthodes développés en ergotoxicologie et leur traduction et ou leur transformation dans des contextes d’intervention divers (entreprises, services de santé au travail, etc.) et dans des logiques métiers différentes (ergonomes, préventeurs, toxicologues, médecin du travail…). Le deuxième axe va porter sur la possibilité des acteurs mettant en oeuvre des concepts et méthodes issus de l’ergotoxicologie de pouvoir ou pas développer des approches pluridisciplinaires et/ou transprofessionnelles dans leurs actions de construction des problèmes, de diagnostics mais aussi de co-construction des transformations de la situation de travail. Cette problématique va porter sur les interactions entre les « experts » de la prévention mais aussi sur l’implication du chef d’entreprise, des salariés et de leurs représentants. Le troisième axe portera sur les déterminants des expositions qui font l’objet de la construction du problème, des analyses, et des transformations. Nous nous intéresserons aux différents déterminants de l’exposition présents dans la situation de travail, qu’ils soient d’ordre technique, humain ou organisationnels. L’objectif de la discussion est aussi d’aller discuter de familles de déterminants qualifiés d’éloignés de la situation de travail mais qui concourent aux expositions. Ce symposium s'appuiera sur 5 présentations et un débat avec les participants autour des questions que pose la prévention durable du risque chimique en milieu de travail. Les communicants d’origine disciplinaire et professionnelle diverse (doctorants, préventeurs, consultant, service SST, anthropologue, ergonome, toxicologue, …) présenteront leurs travaux de recherche et d’intervention en milieu hospitalier, agricole, dans le BTP, ainsi que dans des plus petites entreprises (TPE et cabinet de podologie). La première contribution sera présentée par Cédric Gouvenelle (ergonome) et Julie Vornax (toxicologue) de l’ASPT 18. Elle portera sur l’apport de l’ergotoxicologie en service de santé au travail. Dans le cadre de cette étude présentée, la fabrication d’éléments en béton est identifiée par le médecin du travail comme un secteur exposant les travailleurs à de la silice cristalline cancérogène (ANSES, 2019. Le médecin du travail identifie ces formes d’exposition lors de l’établissement du diagnostic santé travail en s’appuyant sur les données des visites des travailleurs, la déclaration des risques de l!employeurs et la littérature. Dans un contexte où les perceptions entre les travailleurs et l'employeur apparaissent différentes (perception du contexte et des normes) et à des régulations concernant le port de certains équipements de protection individuel, il s'est agi de comprendre l!activité et ses différents déterminants. Recueillir les éléments nécessaires à l'adaptation du suivi individuel et à la traçabilité des expositions a permis de co-construire des pistes de solutions avec l'employeur, les salariés et leurs représentants. Lors de cette intervention les outils ergotoxicologiques et la construction d!objets intermédiaires (Vinck, 2009; Vinck & Laureillard, 1996) évolutifs, ont été des leviers pour la construction de pistes de solution. La deuxième contribution sera présentée par Valentin Lamarque (doctorant en ergonomie) et Guillaume Swierczynski (doctorant en santé publique). Elle portera sur l’hybridation de la Santé publique et de l’ergotoxicologie dans un contexte d’exposition des soignants aux cytotoxiques, contenus dans les médicaments anti-cancéreux administrés en service d’oncologie. L’enjeu de la recherche interventionnelle présentée est la co-construction d’un dispositif de formation en e-learning avec les professionnels concernés. La troisième contribution sera présentée par Caroline Esterre (ergonome) et Emilie Bussy (métrologue) au sein d’un service de santé au travail, l’AHI33. La présentation va porter sur l’étude de l'exposition des soignants aux cytotoxiques (contenus dans les médicaments anticancéreux) dans un institut d'oncologie. La question qui va être discutée est de savoir comment l'activité de travail des professionnels de santé peut induire des situations d'expositions aux agents cytotoxiques ? Cette question va être traitée à partir : - De l’analyse de l'activité de travail des soignants (recherche des situations exposantes) en suivant le produit de sa réception à son élimination dans l'institut - De prélèvements de surface (identification des sources potentielles d’exposition) - De la restitution des analyses aux salariés grâce à des objets intermédiaires pour développer les pratiques de prévention La quatrième contribution sera présentée par Jessie Aldana (toxicologue à l’ASTI en formation en ergonomie) et Maël Montigny (en formation en ergonomie). La présentation va porter sur l’analyse de l’activité et de l’exposition à des produits chimiques dans le cadre de la fabrication d'orthèses chez des pédicures podologues. Cette intervention a permis de mettre en évidence une exposition au risque chimique potentialisée par des déterminants organisationnels et techniques de l'activité. Des variables ont été observées et ont permis de révéler d'autres facteurs d'expositions aux agents chimiques dangereux. Des observations ouvertes et systématiques de l'activité ont été couplés à une analyse de danger des produits manipulés. L’étude a permis de mettre en corrélation des signes d'intoxication déclarés par les opérateurs avec les résultats de mesures. La cinquième contribution sera présentée par Caroline Jolly (doctorante en ergonomie, IRSST) et Fabienne Goutille (anthropologue doctorante en ergonomie, Inserm). Elle va porter sur les croisements possible entre analyse de l’activité, analyse du contexte de l’activité et analyse des expositions aux pesticides du point de vue des agriculteurs. Les deux recherches interventions menées au Canada et en France viendront illustrer la manière dont l’ergonomie peut contribuer à la prévention du risque pesticides dans deux contextes d’intervention différents (acteurs, réglementations, technologies, …)

    Chromoblastomycosis after a leech bite complicated by myiasis: a case report

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    Background Chromoblastomycosis is a chronic mycotic infection, most common in the tropics and subtropics, following traumatic fungal implantation. Case presentation A 72 year-old farmer was admitted to Luang Namtha Provincial Hospital, northern Laos, with a growth on the left lower leg which began 1 week after a forefoot leech bite 10 years previously. He presented with a cauliflower-like mass and plaque-like lesions on his lower leg/foot and cellulitis with a purulent tender swelling of his left heel. Twenty-two Chrysomya bezziana larvae were extracted from his heel. PCR of a biopsy of a left lower leg nodule demonstrated Fonsecaea pedrosoi, monophora, or F. nubica. He was successfully treated with long term terbinafin plus itraconazole pulse-therapy and local debridement. Conclusions Chromoblastomycosis is reported for the first time from Laos. It carries the danger of bacterial and myiasis superinfection. Leech bites may facilitate infection.This article is published under license to BioMed Central Ltd. This is an Open Access article distributed under the terms of the Creative Commons Attribution License (http://creativecommons.org/licenses/by/2.0), which permits unrestricted use, distribution, and reproduction in any medium, provided the original work is properly cited

    Interspecific Hybridization Yields Strategy for South Pacific Filariasis Vector Elimination

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    Lymphatic filariasis (LF) is a global health problem, with over 120 million people affected annually. The current LF elimination program is focused on administering anti-filarial drugs to the entire at-risk population via annual mass drug administration (MDA). While the MDA program is proving effective in many areas, other areas may require augmentative measures such as vector control. An example of the latter is provided by some regions of the South Pacific where Aedes polynesiensis is the primary vector. Here, we describe a novel vector control approach based upon naturally occurring Wolbachia bacterial infections. Wolbachia are endosymbiotic intracellular bacteria that cause a form of sterility known as cytoplasmic incompatibility. We show that introgression crosses with mosquitoes that are infected with a different Wolbachia type results in an A. polynesiensis strain (designated ‘CP’) that is incompatible with naturally infected mosquitoes. No difference in mating competitiveness is observed between CP males and wild type males in laboratory assays. The results support continued development of the strategy as a tool to improve public health

    Cell populations in lesions of cutaneous leishmaniasis of leishmania (L.) amazonensis- infected rhesus macaques, Macaca mulatta

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    The cellular nature of the infiltrate in cutaneous lesion of rhesus monkeys experimentally infected with Leishmania (L.) amazonensis was characterized by immunohistochemistry. Skin biopsies from infected animals with active or healing lesions were compared to non-infected controls (three of each type) to quantitate inflammatory cell types. Inflammatory cells (composed of a mixture of T lymphocyte subpopulations, macrophages and a small number of natural killer cells and granulocytes) were more numerous in active lesions than in healing ones. T-cells accounted for 44.7 ± 13.1% of the infiltrate in active lesions (versus CD2+= 40.3 ± 5.7% in healing lesions) and T-cell ratios favor CD8+ cells in both lesion types. The percentage of cells expressing class II antigen (HLA-DR+) in active lesions (95 ± 7.1%) was significantly higher (P < 0.005) from the healing lesions (42.7 ± 12.7%). Moreover, the expression of the activation molecules CD25 (@ 16%), the receptor for interleukin-2, suggests that many T cells are primed and proliferating in active lesions. Distinct histopathological patterns were observed in lesions at biopsy, but healing lesions contained more organized epithelioid granulomas and activated macrophages, followed by fibrotic substitution. The progression and resolution of skin lesions appears to be very similar to that observed in humans, confirming the potential for this to be used as a viable model to study the immune response in human cutaneous leishmaniasis
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