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    Impact de la modernisation agricole sur l'évolution piézométrique de la nappe phréatique du Haouz (Maroc central)

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    International audienceDans la région de Marrakech (Maroc central), la population du Haouz est constituée de 60 % de ruraux dont l'activité principale est l'agriculture. La mobilisation de plus en plus importante des ressources en eau pour l'irrigation a conduit à la mise en place d'aménagements agricoles réalisés par l'Office régional de mise en valeur du Haouz. Les prélèvements sont de 238 millions de m3, 73 % dans le Haouz pour 122 000 ha aménagés depuis 1998 et 27 % dans la Tassaout, pour 52 000 ha aménagés en 1978). L'étude, intégrée dans le programme scientifique franco-marocain Sud- Med, met en évidence les modifications du régime de la nappe phréatique dans différents secteurs sous l'influence de l'irrigation à partir des eaux de surfaces et des eaux souterraines. La variation du niveau piézométrique de la nappe du Haouz a été mesurée depuis les années 70. Des situations de baisse piézométrique coexistent avec d'autres o`u la hausse piézométrique peut atteindre 15 mètres. Ces évolutions contrastées illustrent les changements importants dans le fonctionnement hydrologique des nappes et l'importance de l'infiltration des eaux d'irrigation dans l'alimentation actuelle de la nappe. La plupart des points d'observations montrent une baisse de la nappe entre 1981 et 1987, puis dans certains secteurs, on observe des remontées piézométriques variables en fonction de la mise en eau des périmètres. La diversité des situations indique qu'il n'est pas possible d'établir une relation simple entre le fonctionnement d'un périmètre irrigué et la dynamique de la nappe phréatique. L'analyse doit ˆetre entreprise par sous-ensemble homogène (hydrogéologie, apport des eaux de surface, exploitation des eaux souterraines). En outre, une modélisation physique des écoulements souterrains est en cours afin de mieux cerner la diversité des ressources et des usages de l'eau dans le Haouz

    Estimation des volumes d'eau pompés dans la nappe pour l'irrigation (plaine du Haouz, Marrakech, Maroc) : comparaison d'une méthode statistique et d'une méthode basée sur l'utilisation de la télédétection

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    L’agriculture irriguée est une des composantes essentielles du développement économique du Haouz avec le tourisme et l’artisanat. Elle représente plus de 85 % de la consommation en eau du bassin versant du Tensift. L’aridité climatique qui règne dans la région, ainsi que les périodes de sécheresse récurrentes depuis une dizaine d’années, induisent une mobilisation de plus en plus importante des eaux souterraines et de surface, avec un recours croissant à l’irrigation.L’objectif principal de cette étude est la détermination des volumes d’eau pompés à partir de la nappe phréatique, dont l’essentiel est destiné à l’irrigation. Pour ce faire, nous avons établi une carte d’occupation du sol par classification de trois images Landsat TM acquises à trois dates différentes. Cette carte nous a permis de localiser les différentes cultures irriguées et d’estimer les consommations totales à partir des besoins en eau standard des cultures (méthode FAO). En comparant ces chiffres avec les volumes d’eau de surface attribués par l’organisme en charge de la gestion de l’irrigation à partir d’eau de surface au niveau de la plaine (ORMVAH - Office Régionale de Mise en Valeur Agricole du Haouz), nous avons pu estimer le volume d’eau moyen pompé pour l’irrigation à 481 Mm3, valeur comprise dans l’intervalle (271; 691) Mm3•an‑1 associé aux incertitudes sur l’estimation des consommations des cultures. Par ailleurs, l’interpolation graphique entre les débits réels estimés lors de l’enquête de terrain 1986 et 1971 et les autorisations de débits attribués par l’agence de bassin au niveau de la zone fournit une estimation des pompages effectifs d’environ 495 Mm3•an‑1.Irrigated agriculture is one of the main components of the economic development of the Haouz Plain, along with tourism and craft industry. It represents more than 85% of water consumption in the Tensift catchment. The dry climate, as well the as recurrent periods of drought during the past ten years, have led to an increase in the use of surface and ground waters, used mainly for irrigation. The main objective of this study was to determine the volume of groundwater pumped for irrigation. We created a land use map through the supervised classification of three Landsat images obtained on three different dates. This map enabled us to locate the various irrigated crops and to calculate their total water needs from the consumption values for each crop, using the FAO method. By comparing the volumes of surface water allocated by ORMVAH (Office Régionale de Mise en Valeur Agricole du Haouz) with the crop requirements, we could estimate the average volume of water pumped for irrigation to be 481 Mm3•yr‑1. The values ranged between 271 and 691 Mm3•yr‑1 due to uncertainties in the estimation of crop water consumption. In addition, the graphic interpolation between the actual volume of water extracted, as determined by field investigations in 1986 and 1971, and the pumping flow allowed by the local water authority in the Haouz Plain, gave an estimated value of approximately 495 Mm3•yr‑1

    Estimation des volumes d'eau pompés dans la nappe pour l'irrigation (Plaine du Haouz, Marrakech, Maroc). Comparaison d'une méthode statistique et d'une méthode basée sur l'utilisation de données de télédétection

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    L'agriculture irriguée est une des composantes essentielles du développement économique du Haouz avec le tourisme et l'artisanat. Elle représente plus de 85 % de la consommation en eau du bassin versant du Tensift. L'aridité climatique qui règne dans la région, ainsi que les périodes de sécheresse récurrentes depuis une dizaine d'années, induisent une mobilisation deplus en plus importante des eaux souterraines et de surface, avec un recours croissant à l'irrigation. L'objectif principal de cette étude est la détermination des volumes d'eau pompés à partir de la nappe phréatique, dont l'essentiel est destiné à l'irrigation. Pour ce faire, nous avons établi une carte d'occupation du sol par classification de trois images Landsat TM acquises à trois dates différentes. Cette carte nous a permis de localiser les différentes cultures irriguées et d'estimer les consommations totales à partir des besoins en eau standard des cultures (méthode FAO). En comparant ces chiffres avec les volumes d'eau de surface attribués par l'organisme en charge de la gestion de l'irrigation à partir d'eau de surface au niveau de la plaine (ORMVAH - Office Régionale de Mise en Valeur Agricole du Haouz), nous avons pu estimer le volume d'eau moyen pompé pour l'irrigation à 481 Mm3, valeur comprise dans l'intervalle (271; 691) Mm3•an‑1 associé aux incertitudes sur l'estimation des consommations des cultures. Par ailleurs, l'interpolation graphique entre les débits réels estimés lors de l'enquête de terrain 1986 et 1971 et les autorisations de débits attribués par l'agence de bassin au niveau de la zone fournit une estimation des pompages effectifs d'environ 495 Mm3•an‑1

    Recherche d'indicateurs de ruissellement et d'Ă©rosion par simulations de pluies sur les principaux sols du bassin versant du Rheraya (Haut-Atlas occidental, Maroc)

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    L'objectif de ce travail est d'étudier les risques de ruissellement et d'érosion dans le bassin versant du Rhéraya (Haut-Atlas du Maroc) au moyen d'un irrigateur manuel à rampe sur 1 m2. Nous recherchons des indicateurs faciles à déterminer directement sur le terrain (états de surface du sol) ou à partir des tests en laboratoire (stabilité des agrégats, texture, matière organique), qui soient bien corrélés avec l'infiltrabilité et la turbidité issues des tests d'infiltrométrie. Pour les différents sols affleurant dans le bassin, les résultats ont mis en évidence une grande variabilité de l'infiltrabilité (de 1 à 70 mm.h-1) et de turbidité des eaux de ruissellement (de 1,5 à 325 g.L-1). La turbidité a pu être mesurée correctement grâce à la mise au point d'un nouveau dispositif de collecte des eaux de ruissellement de l'irrigateur. Bien que l'infiltrabilité et le ruissellement soient la résultante d'interactions entre toutes les caractéristiques physiques du sol, certaines apparaissent dominantes dans notre contexte. Nous montrons ainsi que l'infiltrabilité est déterminée principalement par la texture et l'ouverture de la surface du sol et que la turbidité est due essentiellement à la surface de sol nu exposée au ruissellement. Ces indicateurs cartographiables offrent la possibilité d'une spatialisation des risques d'érosion au niveau du bassin versant
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