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Connaissances, attitudes et pratiques de la population de l’aire de santé SAMBWA en rapport avec le traitement de l’onchocercose à l’ivermectine sous directives communautaires
Introduction: l'onchocercose constitue un problème majeur de santé publique et l'on a noté environ 13 millions de personnes affectées et 26 millions exposées au cours de l'année 2012 en RDC. L'objectif de notre étude est fournir les données sur le niveau de connaissance, d'attitudes et des pratiques de la communauté huit ans après le lancement de la distribution de l'ivermectine sous directives communautaires.
Méthodes: il s'agit d'une étude descriptive transversale dans la communauté de l'aire de santé SAMBWA de la zone de santé de KAFUBU. La population cible de l'étude est toute personne de la communauté âgée de 15 à 65 ans. Les paramètres étudiés sont: âge, niveau d'instruction, connaissance de la maladie en langue locale et des signes, attitudes devant les personnes atteintes, perception de la maladie, utilisation des pratiques traditionnelles, association entre le niveau d'instruction et la connaissance de savoir si l'on peut suivre un traitement.
Résultats: la moyenne d'âge des répondants était de 38±14 ans et 67,54% des enquêtés étaient de niveau primaire. L'étude a montré que 99,53 % des répondants connaissaient le terme onchocercose en langue locale (UBUMFUKU) et un niveau moyen de connaissance en ce qui concerne les lésions de la peau (66,9%) était noté. 1,9% des répondants craignaient les personnes atteintes et 42,2% des répondants percevaient l'onchocercose comme une maladie. Une proportion de 55% qui prenaient les plantes comme médicament. Il y avait association significative entre le niveau d'instruction et la connaissance de suivre un traitement contre l'onchocercose (p: 0,008).
Conclusion: ces résultats interpellent en ce qui concerne la sensibilisation de la communauté sur l'onchocercose. Les stratégies de lutte contre l'onchocercose devraient prendre en compte ces différentes insuffisances de la communauté pour améliorer le traitement des masses par l'ivermectine tant au niveau du ménage que des coordinations de programme de lutte
Ready-to-Use Therapeutic Food for Catch-Up Growth in Children after an Episode of Plasmodium falciparum Malaria: An Open Randomised Controlled Trial
Background: Catch-up growth after an infection is essential for children to maintain good nutritional status. To prevent malnutrition, WHO recommends that children are given one additional healthy meal per day during the 2 weeks after onset of illness. We investigated to what extent ready-to-use therapeutic food (RUTF) promotes catch-up growth in children after an acute, uncomplicated episode of Plasmodium falciparum malaria. Methods: We did an open randomised trial of children aged 6–59 months with confirmed malaria who attended a Médecins Sans Frontières-supported outpatient clinic in Katanga Province, Democratic Republic of Congo. All children received a clinical examination and malaria treatment. Patients were then randomly assigned to either an RUTF group, who received daily supplemental RUTF (a high-protein peanut-based paste) for 14 days, or to a control group, who received no supplemental food. Children were weighed at baseline and on days 14 and 28. The primary outcome was mean weight change after 14 days ’ RUTF. Analysis was by intention-to-treat. Results: 93 children received RUTF and 87 received no food supplementation. At day 14, the RUTF group had a mean weight gain of 353 g compared with 189 g in the control group (difference 164 [95%CI 52–277], p = 0.005). However, at day 28 there was no statistically significant difference between the groups (539 g versus 414 g, respectively [p = 0.053]). Similarly, rate of weight gain per kg bodyweight per day was significantly higher at day 14 in the RUTF group (2.4 g/kg pe
Parasitémie asymptomatique chez les enfants de moins de 5 ans, enfants en âge scolaire et prise en charge des épisodes fébriles dans les ménages de Lubumbashi, République Démocratique du Congo
Introduction: longtemps négligé, le paludisme asymptomatique est actuellement reconnu comme potentielle menace et frein au contrôle du paludisme. En RD Congo, la prévalence de cette parasitémie est peu documentée. L'objectif de cette étude était de déterminer la prévalence de la parasitémie asymptomatique aussi bien chez les enfants de moins de 5 ans que ceux âgés de plus de cinq ans aux regards des interventions de masse en cours (MILDS). Méthodes: il s'agit d'une étude transversale menée chez les écoliers et chez les enfants de moins de cinq ans dans les ménages de Lubumbashi. Les écoles, les écoliers et les enfants de moins de 5 ans avaient été sélectionnés aléatoirement. Les frottis, gouttes épaisses et les tests rapides avaient été prélevés et lues. Résultats: sur 350 écoliers examinés, 43 soit une prévalence de 12,3%, IC 95% (9,14-16,04) avaient une goutte épaisse positive. Dans tous les 43 cas, seul le Plasmodium falciparum a été identifié.314 ménages, soit 90,5 % ont déclaré avoir recouru aux antipaludéens pour soigner la fièvre de leurs enfants à domicile. Plus d'1/3 des enfants dans les ménages, soit 39,9% des interviewés avait avoué avoir recouru aux antipyrétiques pour soulager la fièvre de leurs enfants, 19,7 % à la quinine et seulement moins de 2% aux ACT à base de Lumefantrine. En considérant l'utilisation des TDR, la prévalence due à la parasitémie asymptomatique est de 3% IC 95% (2,075-4,44), mais quand on considère la microscopie comme le gold standard, cette prévalence est de 1,9%, IC 95% (1,13-3,01). Conclusion: le paludisme asymptomatique n'est pas exempt de toute conséquence sur la santé, il est donc important de mener des enquêtes pareilles pour identifier les nouvelles stratégies de contrôle du paludisme.The Pan African Medical Journal 2016;2
Baseline characteristics.
<p>RUTF: ready-to-use therapeutic food. MUAC: middle-upper arm circumference.</p>a<p>Number (%).</p>b<p>mean ± SD: standard deviation.</p>c<p>mean (median, IQR: interquartile range).</p>d<p>91 patients analysed in the intervention group and 83 in the control group.</p><p>symptom in the 14 days prior to study inclusion.</p>f<p>axillary temperature >38°C.</p>g<p>3 or more liquid stools in any 24 hour period.</p>h<p>occasional persistent vomiting.</p
Mean weight gain (g).
a<p>mean (95% CI) SD.</p>b<p>RUTF n = 88, control n = 86.</p>c<p>RUTF n = 87, control n = 84.</p
Number gaining any weight (>0 g).
a<p>n (%).</p>b<p>OR (95% CI).</p>c<p>RUTF n = 88, control n = 86.</p>d<p>RUTF n = 87, control n = 84.</p
Mean rate of weight change (g/kg per day), stratified by sex.
a<p>Mean (95% CI) n.</p>b<p>Mean (95% CI).</p>ÂĄ<p>likelihood ratio test (LRT) for effect modification.</p
Mean rate of weight change (g/kg per day), stratified by breastfeeding.
a<p>Mean (95% CI) n.</p>b<p>Mean (95% CI).</p>ÂĄ<p>likelihood ratio test (LRT) for effect modification.</p
Identification of the PfK13 mutations R561H and P441L in Democratic Republic of Congo (DRC).
BACKGROUND: Partial artemisinin resistance, mediated by P. falciparum K13 (PfK13) mutations, has been confirmed in certain areas of East Africa which are historically associated with high-level antimalarial resistance. DRC borders these areas in the East. OBJECTIVES: To determine the prevalence of resistance markers in six national malaria control programme (NMCP) surveillance sites; Boende, Kabondo, Kapolowe, Kimpese, Mikalayi and Rutshuru. METHODS: The SNPs in P. falciparum genes PfK13, Pfdhfr, Pfdhps, Pfmdr1 and Pfcrt were assessed using targeted NGS of isolates collected at enrolment in therapeutic efficacy studies. RESULTS: PfK13 SNPs were detected in two samples; in Kabondo (R561H) and in Rutshuru (P441L), both areas near Uganda and Rwanda. The Pfdhps ISGEGA haplotype, associated with reduced SP chemoprevention efficacy, ranged from 0.8% in Mikalayi (central DRC) to 42.2% in Rutshuru (East DRC). CONCLUSIONS: R561H and P441L observed in eastern DRC are a concern, as they are associated with delayed ACT-clearance and candidate marker of resistance, respectively. This is consistent with previous observations of shared drug resistance profiles in parasites of that region with bordering areas of Rwanda and Uganda. The likely circulation of parasites has important implications for the ongoing surveillance of partial artemisinin-resistant P. falciparum and for future efforts to mitigate its dispersal