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Mise au point du dosage de 8 organophosphores en GC/MS (application Ă un cas d'intoxication volontaire au dichlorvos)
Nous avons mis au point et validé une technique de quantification simple, rapide et reproductible de 8 organophosphorés en GC/MS. Les échantillons sont traités par extraction liquide/liquide. Le rendement d'extraction des différentes molécules varie de 20 à 123%. Cette méthode présente une exactitude comprise entre 97 et 117,4%. Les coefficients de variation intra et inter journaliers sont inférieurs à 15%. Nous avons appliqué la technique décrite précédemment aux différents prélèvements ont nous disposions et provenant d'une personne décédée suite à une ingestion volontaire de dichlorvos. Des concentrations très importantes de DDVP dans le sang cardiaque (4,35æg/ml) t dans le cœur (1,4mg/ml) ont été observées. Les concentrations du sang périphérique et des trines sont de 1,3 æg/ml et celle du foie est indétectable. La quantité retrouvée dans le foie est le 140g. Nous rapportons le premier cas français d'intoxication et de distribution tissulaire de dichlorvos.A simple, rapid and reproductive method for the quantification of 8 OP pesticides in human biological matrice, using GC/MS is presented. The biological assay were extracted using a liquid/liquid extraction. Extraction recovery were in the ranges between 20 and 123%. The accuracy of the procedure were ranged from 97 and 117,4%. This method is found repeatable and yield good intra and inter precision (respectively .< 14,8% and < 15%) for all compounds. .. The different blood levels and tissues distribution of DDVP are determined in a case of fatal self poisoning using the method described above. High concentration .are found in cardiac blood and heart (respectively 4.35 æg/ml and 1.4 mg/ml). The concentration of DDVP in peripheric blood and urine are 1.3 æg/ml and the quantity of the liver is not detectable. The remaining DDVP amount in the stomach was calculated as 140 g. We have described the first case of lethal self poisoning and tissues distribution of DDVP in France.CHATENAY M.-PARIS 11-BU Pharma. (920192101) / SudocSudocFranceF
Extraction liquide-liquide : théorie, applications, difficultés
Les méthodes d’extraction liquide-liquide (ELL) permettent le transfert d’un soluté
initialement contenu dans une phase liquide vers une autre phase liquide non miscible.
Elles sont couramment employées en pharmacologie/toxicologie afin de purifier et
concentrer les échantillons préalablement à une analyse par méthode chromatographique.
Divers paramètres physico-chimiques régissent la réalisation d’une ELL, propres aux
solvants employés et aux solutés à extraire. La connaissance de certaines propriétés du
solvant telles sa miscibilité à l’eau, sa constante d’acidité, sa constante diélectrique,
son moment dipolaire, sa densité, sa volatilité ainsi que sa toxicité permettront le choix
de ce solvant seul ou en mélange pour l’extraction d’une substance donnée. De la même
manière, la connaissance des propriétés du soluté telles sa structure, sa constante
d’acidité, sa lipophilie, la nature et la complexité de la matrice dans laquelle il se
trouve, permettront d’optimiser l’extraction, dont l’efficacité sera évaluée par le
rendement d’extraction. L’influence de ces paramètres sera abordée dans cette revue, et
les différents processus d’ELL (extraction simple, multiple,
back-extraction, formation de paires d’ions) seront exposés
simultanément avec leurs avantages et inconvénients respectifs. La maîtrise de toutes ces
variables permettra à l’opérateur une optimisation des étapes d’ELL lors de la mise au
point de méthodes d’analyse en pharmacologie/toxicologie
Évaluation du dépistage de quatre classes de stupéfiants et des benzodiazépines dans le sang total laqué par l'analyseur Evidence Investigator
Introduction : L'objectif de ce travail a été d'évaluer
la détection semi-quantitative de 4 classes de stupéfiants
(opiacés, cocaïne, cannabinoïdes et amphétamines) et des
benzodiazépines dans du sang total laqué par l'analyseur Evidence
Investigator. 128 Ă©chantillons contenant au moins une
molécule de ces familles, dosée par une technique de chromatographie
couplée à la spectrométrie de masse, ont été
analysés. Résultats et discussion : La spécificité
de cette méthode a été de 79,0 % pour les amphétamines,
98,1 % pour les cannabinoïdes, et 100 % pour les opiacés, la
cocaïne, et les benzodiazépines. La sensibilité a été
de 33,3 % pour les amphétamines, 78,4 % pour les
benzodiazépines, 93,2 % pour les cannabinoïdes, 93,5 % pour
les opiacés et 95,2 % pour la cocaïne. 3,9 % de faux
négatifs ont été relevés toutes classes confondues, dus
notamment à des analytes présents en faible concentration ou mal
reconnus par les anticorps. Les 4,0 % de faux positifs ont été
majoritairement observés durant la détection des amphétamines,
probablement en raison de la présence d'amines biogènes, comme cela
a déjà été rapporté dans la littérature. Une
amélioration a pu être apportée à cette technique, en
ajoutant un lavage supplémentaire pendant la préparation des
échantillons (meilleure qualité de l'image obtenue après lecture
par la caméra). Une optimisation des valeurs des seuils de
positivité est envisageable pour réduire la proportion de faux
négatifs durant la détection des benzodiazépines et des
cannabinoïdes. Conclusion : Cette méthode d'immunoanalyse
permet une détection satisfaisante des opiacés, de la cocaïne,
des cannabinoïdes et des benzodiazépines, l'identification formelle
et la quantification devant cependant être effectuées par des
techniques de référence (spectrométrie de masse), notamment en
médico-légal
Étude de la toxicocinétique de l'hexobarbital après intoxication aiguë polymédicamenteuse
Un homme de 33Â ans, comateux, est admis aux urgences pour suspicion
d'intoxication aigüe au diazépam et à l'hexobarbital,
barbiturique d'action rapide et courte non commercialisé en
thérapeutique en France. Le dosage de l'hexobarbital est
développé par chromatographie gazeuse couplée à la
spectrométrie de masse et validé sur 0,1 mL d'échantillon
plasmatique après extraction liquide/liquide. Les concentrations
plasmatiques d'hexobarbital et de diazĂ©pam retrouvĂ©es Ă
l'admission sont respectivement de 15 900 ng/mL et 13 800 ng/mL, toutes deux
situées dans les zones considérées comme toxiques. La
toxicocinétique de l'hexobarbital a été étudiée sur une
période totale de 175 h par analyse cinétique non-compartimentale.
La demi-vie retrouvée est de 61,8 h, très supérieure aux
demi-vies relevées dans la littérature (entre 3,2 h et 6,9 h). Les
causes possibles de cette longue demi-vie observée sont discutées,
notamment sur le plan métabolique et pharmacogénétique
Intoxication non létale par la Méthoxétamine : confirmation analytique à l’aide d’un système d’extraction en ligne Turboflow® couplé à de la LC/MS/MS
Objectif : Entièrement automatisable et couplé à la
spectrométrie de masse, l’extraction en ligne est un outil alliant rapidité et
sensibilité. Le but de cette étude a été de développer une méthode de dosage dans le
plasma d’un analogue structural de la kétamine, la méthoxétamine (MXE), par LC/MS/MS
précédée d’une extraction en ligne utilisant le système Turboflow®. Méthodes :
100 μL de plasma sont ajoutés au même volume d’une solution de
travail de kétamine-d4 dans l’acétonitrile utilisé comme étalon interne (EI). Après
centrifugation, 20 μL du surnageant sont injectés sur une colonne
d’extraction C18 XL (50 × 0,5-mm). Les analytes retenus sont transférés
de la colonne d’extraction vers une colonne analytique Hypersil GOLD (50 × 3-mm; diamètre
des particules : 3 μm) puis élués grâce à un gradient de phase mobile
tampon formiate/acétonitrile. La MXE et l’EI sont ionisés grâce à une source électrospray
en mode positif. Les ions parents [M + H]+ sont
m/z 248,1 pour la MXE et
m/z 242,1 pour l’EI. L’ion fils le
plus abondant après fragmentation est utilisé pour la quantification, soit m/z 203,1 pour
la MXE et 224,1 pour l’EI. Résultats : La justesse est comprise entre 96,8 %
et 108,8 % et les CV intra- et inter-jour  <8,8 % sur l’ensemble de
la gamme de calibration de 2,0 ng/mL (LOQ) jusqu’à 1000,0 ng/mL. Aucun effet matrice n’a
été observé. Conclusion : Le système Turboflow® couplé à la LC/MS/MS permet
une quantification rapide de composés comme la MXE dans le plasma sans extraction
préalable et sans effet matrice. Cette méthode a permis avec succès la confirmation
analytique d’une intoxication aiguë à la MXE, montrant chez le patient une concentration
plasmatique de 136,0 ng/mL
Correlation between Saliva Levels and Serum Levels of Free Uremic Toxins in Healthy Volunteers
International audienceThe objective of the present study was to investigate the putative correlation between the saliva concentration and free serum concentration for 10 uremic toxins (UTs; eight protein-bound solutes: 3-carboxy-4-methyl-5-propyl-2-furanpropanoic acid (CMPF), hippuric acid (HA), indole-3-acetic acid (3-IAA), indoxyl sulfate (I3S), kynurenic acid (KA), kynurenine (KYN), p-cresyl glucuronide (pCG), and p-cresyl sulfate (pCS); two free, water-soluble, low-molecular weight solutes: phenylacetylglutamine (PAGN) and trimethylamine N-oxide (TMAO); and three precursors: tyrosine (Tyr), phenylalanine, and tryptophan). Saliva samples and blood samples were collected simultaneously from 18 healthy volunteers. After the addition of internal standards, 50 µL of saliva or serum were precipitated with methanol. UTs and precursors were quantified using a validated LC-MS/MS method. The saliva–serum correlation was statistically significant (according to Spearman’s coefficient) for six UTs (TMAO, HA, I3S, pCS, 3-IAA, and CMPF). Tyr presented a weak saliva-serum correlation (p = 0.08), whereas the other two precursors did not show a saliva–serum correlation. For three UTs (KYN, KA and pCG), we were unable to test the correlation since the saliva or serum levels were too low in many of the volunteers. The present study is the first to report on the saliva concentrations of TMAO, KYN, HA, PAGN, pCG, and 3-IAA