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    Dacryoadenite tuberculeuse bilatérale: à propos d’un cas

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    La dacryoadénite tuberculeuse est une inflammation rare de la glande  lacrymale causé par le bacille Mycobacterium tuberculosis. Elle pose unproblème étiopathogénique et diagnostique. Nous rapportons dans cette observation le cas d'une dacryoadénite tuberculeuse bilatérale chez unjeune homme Marocain de 34 ans ayant présenté une tuberculose  ganglionnaire et du cavum il y à 14 ans, ayant été confirmé par l'examenanatomopathologique. La tuberculose reste un diagnostic qui doit être  toujours évoqué même dans les atteinte bilatérale surtout si il y a unantécédent personnel ou familiale positif de tuberculose. Le pronostic de cette affection est devenu favorable grâce au traitement antibacillaire précoce

    Prise en charge du RĂ©tinoblastome (A propos de 38 cas)

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    Le rétinoblastome est la tumeur intraoculaire la plus fréquente de l’enfant. Il engage aussi bien le pronostic visuel que vital. Son diagnostic est amélioré grâce à l’apport de l’imagerie médicale, sa prise en charge a connue une réelle évolution. Nous rapportons dans cette étude rétrospective 38 cas colligés au service d’ophtalmologie de l’hôpital des spécialités au CHU de Rabat durant une période de 6 ans, allant de janvier 2008 à décembre 2013. L’âge moyen est de 2 ans et demi avec une légère prédominance masculine (57,89%).L’incidence était en moyenne de 6 cas par an. L’atteinte était unilatérale dans 63,15% des cas et bilatérale dans 36,84% des cas. Les antécédents familiaux de rétinoblastome sont retrouvés chez 4 patients. La notion de consanguinité est présente dans 30,53%. Les motifs de consultation les plus fréquents sont la leucocorie (78,94%), le strabisme (13,5%) et l’exophtalmie (15,78%) des cas.Le diagnostic a été retenu sur l’examen ophtalmoscopique, les données échographiques et scannographiques, alors que l’examen histologique de la pièce opératoire a permis la confirmation diagnostic. L’envahissement du nerf optique était retrouvé chez 9 cas, l’atteinte de la choroïde chez 29 patients. Sur le plan thérapeutique, l’énucléation s’imposait dans la plupart des cas vu au stade avancé des tumeurs (89,47%) tandis qu’un complément de chimiothérapie a été préconisé chez 28 patients vu la présence de facteurs de risque.Pour un recul moyen de 2 ans et 8 mois, l’évolution était bonne avec seulement deux patients décédés et trois patients ont été perdus de vue. A travers ce travail, nous mettons en évidence les énormes progrès réalisés ces dix dernières années dans la prise en charge du rétinoblastome aussi bien thérapeutique que génétique

    Les tumeurs de l'orbite chez l'enfant (A propos de 56 cas)

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    L’orbite de l’enfant peut être le siège de développement de masses solides ou liquides congénitales ou acquises. L’exophtalmie unilatérale est le signe le plus fréquemment retrouvé. Nous rapportons 56 cas de tumeurs orbitaires colligées au service ophtalmologique «B» de Rabat, entre 2004 et 2013. La tranche d’âge la plus touchée est entre 1 et 5 ans (64,3%) avec une légère prédominance féminine (51,8%).L’exophtalmie est retrouvée dans 75%, la parésie oculomotrice dans 23,2%.La tomodensitométrie orbito-céphalique est le moyen de choix, elle a permis de poser le diagnostic dans la majorité des cas, en précisant la nature de la tumeur dans 51,8%.Les étiologies retrouvées sont :- le rétinoblastome propagé à l’orbite : 35,7%- rhabdomyosarcome : 17,9%- Kyste hydatique : 14,3%La prise en charge thérapeutique est multidisciplinaire, la chirurgie était pratiquée dans 82% des cas, la chimiothérapie était réalisée dans 59% et la radiothérapie dans 30,3%.Le pronostic est variable, et dépend de la nature histologique de la tumeur et de sa localisation.L’évolution est jugée sur des critères fonctionnels et esthétiques, dans notre série, elle fut favorable chez 41% des enfants

    Les plaies des canalicules lacrymaux (A propos de 72 cas)

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    Les plaies canaliculaires sont l’apanage du sujet jeune, de sexe masculin compliquant souvent les plaies palpébrales. Il s’agit d’une étude rétrospective de 72 patients, colligés au service d’ophtalmologie « B » entre 2009 et 2012. L’âge moyen de nos malades est de 28 ans, avec des extrêmes allant de 5 ans et 52 ans. Les hommes sont plus atteints que les femmes (46 hommes pour 26 femmes).Un examen ophtalmologique complet pour tous nos malades à l’admission, à la recherche d’autres lésions associées a été réalisé, couplé au bilan radiologique standard de la face. Le canalicule inférieur est atteint dans 62% des cas, les segments externe et moyen sont atteints dans 72% des cas. D’autres lésions ont été notées : 4 arrachements de paupières inférieures, 2 plaies de conjonctive et 2 plaies de cornée.Les étiologies sont multiples, dominées par les rixes 32 cas (44%), suivie par les AVP 26 cas (36%) et divers dans 14 cas (19 %). Le traitement a été à base d’antibiotique (antistaphylococcique), une vaccination selon le statut vaccinal du patient, et chirurgical. Le cathétérisme rétrograde est pratiqué dans 42 cas, les sutures termino-terminales dans 22 cas, les intubations bicanaliculo-nasales dans 4 cas et la mise en place d’une sonde avec sutures termino-terminales dans 4 cas.Après un recul de 18 mois en moyenne, les résultats sont satisfaisants dans plus de 58 % des cas (pas de larmoiement), larmoiement occasionnel dans 6 cas soit 8% et permanent dans 6 cas soit 8% et 18 cas perdus de vue soit 25%. Nous insistons à travers cette étude sur l’intérêt de prendre en charge précocement les plaies canaliculaires, avec une préférence pour les sutures termino-terminales quand l’état de la plaie le permet, afin d’éviter les sténoses post-opératoires
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