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    Hyperprolactinémie: coexistence rare d’une hypothyroïdie périphérique et d’un microprolactinome

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    Nous rapportons un cas rare d’hyperprolactinémie révélant l’association d’une hypothyroïdie périphérique à un micro adénome hypophysaire à prolactine. Il s’agit d’une patiente âgée de 43 ans, consultant pour galactorrhée bilatérale spontanée depuis 1an. L’hyperprolactinémie a été confirmée, avec au bilan étiologique une hypothyroïdie périphérique secondaire à une thyroïdite auto-immune. La prise en charge a consisté la mise sous hormone thyroïdienne, avec une stabilisation clinique et normalisation hormonale 3 mois plus tard. L’évolution a été marquée par la persistance de la galactorrhée avec hyperprolactinémie. Le diagnostic de microprolactinome a été retenu devant l’image de microadénome à l’IRM hypophysaire, justifiant la mise sous traitement anti dopaminergique. Six mois plus tard, l’évolution a été marquée par la normalisation du taux de prolactine et disparition de l’image de microadénome hypophysaire.Pan African Medical Journal 2016; 2

    Patients diabétiques de type 2 hypertendus: préfèrent-ils traiter le diabète ou l’hypertension artérielle?

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    Les diabétologues sont confrontés à des diabétiques le plus souvent hypertendus et polypathologiques, les rendant peu observants des différentes thérapeutiques prescrites. Le but de notre étude est d'évaluer l'observance au traitement chez les patients diabétiques hypertendus. Il s'agit d'une étude descriptive prospective transversale. La population est faite de patients diabétiques de type 2 hypertendus vus aux urgences, à la consultation ou hospitalisés au service d'Endocrinologie. L'échantillon est non probabiliste. La population est faite de 61 patients, d'un âge moyen de 48,9 ans avec une hypertension (HTA) de type systolique dans 59%, diastolique dans 16% et systolo-diastolique dans 25% des cas. Les patients sont équilibrés sur le plan glycémique dans 65% des cas, alors que l'équilibre tensionnel n'est atteint que dans 41% des cas. En ce qui concerne l'observance thérapeutique, 24% des patients sont observant  totalement au traitement prescrit, 33% ne sont pas observant au traitement et 43% ont une observance partielle au traitement dont 73.68% préfèrent le traitement destiné au diabète et 26,32% prennent le traitement anti hypertenseur. Les facteurs altérant l'observance au traitement médicamenteux sont un surcoût du traitement un nombre élevé de médicaments prescrits, un nombre important de prises  quotidiennes de médicaments, une intolérance au traitement et une mauvaise information du patient sur la justification du traitement. Enfin, les patients diabétiques hypertendus sont classés comme patients à haut risque cardiovasculaire ce qui impose l'application de stratégies thérapeutiques parfois lourdes. Cette polymédication entrave la qualité de l'observance thérapeutique des patients ayant une pathologie chronique dont la compliance au traitement constitue la pierre angulaire de la prise en charge, et ce pour plusieurs raisons en particulier d'ordre économique.Key words: Observance thérapeutique, HTA, diabète, antihypertenseurs, antidiabétiques oraux, insulinothérapie

    Etiologies des hypertensions artérielles endocrines: à propos d’une série de cas

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    Les hypertensions artérielles (HTA) d'origine endocrine restent une cause rare d'HTA, sa prévalence globale n'excède pas 4% des hypertendus. L'intérêt de la recherche des HTA endocrines réside dans la gravité de certaines formes parfois mortelles et le caractère potentiellement curable et réversible de ces HTA. Le but du travail est de déterminer le profil clinique, para clinique, étiologique et thérapeutique des HTA secondaires d'origine endocrine chez les patients suivis au service d'endocrinologie au CHU Mohamed IV à Marrakech. Il s'agit d'une étude descriptive prospective s'étalant sur une période de 4 ans incluant 45 patients ayant une HTA endocrinienne. La moyenne d'âge est de 44,89 ans, avec une nette prédominance du sexe féminine (sexe ratio de 0,49). Les étiologies des HTA endocrines étaient dominées par le phéochromocytome (17 cas), l'hypercorticisme (11 cas) et l'acromégalie (8 cas). L'HTA était paroxystique dans 24,4%. Elle était d'emblée sevère classée grade 3 dans 40% des cas. L'HTA a été compliquée de cardiopathie dans 24% des cas et de néphropathie dans 20% des cas. Le traitement curatif a permis une guérison de l'HTA chez 60% (27 cas). Le diagnostic des HTA secondaires endocrines est parfois difficile du fait de l'absence de spécificité clinique. Il n'est pas exceptionnel que l'HTA soit l'unique manifestation de la maladie. Dans notre travail nous notons le caractère paroxystique et sévère de l'HTA. Le caractère éventuellement curable des HTA endocrines, dans plus des deux tiers des cas, fait qu'il est important de la dépister devant toute HTA sévère, résistante au traitement, ou en présence de signes cliniques, biologiques ou radiologiques évocateurs.Pan African Medical Journal 2016; 2

    Insulin history: from biology through industry

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    A structured therapeutic education program for patients with type 1 diabetes

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    Type 1 diabetes is a chronic disease that represents a global health problem that its incidence is constantly increasing, hence the need for an effective management approach to control the disease and its complications. The main objective of this work is to share the experience of our service in the therapeutic education of the type 1 diabetic patient, from a study spread over 16 months involving 142 patients, including a 1st phase during the collection of data was made during patient hospitalization for therapeutic education, and a 2nd phase during which an evaluation was made after 6 months of intervention. The average age of our patients was 17 years. Among our recruited patients, 54% were able to benefit from the educational program for the initiation of functional insulin therapy. The evaluation after the educational intervention at 6 months was carried out in 78, 8% of our patients, having objectified a significant glycemic evolution by a 1.7% drop in HbA1c and an increase in the percentage of adherence to lifestyle and dietary measures and the practice of regular self-monitoring of the glycaemia as well as an improvement in the mean of the overall treatment satisfaction score was noted after the educational intervention. Our results underline the importance of therapeutic education in the management of diabetic patients, the main objective of which is to improve their quality of life, which was highlighted by the patient testimonial sessions and their entourage, which remain a novelty of the educational program called "Type One.. Number One" ,whose objective is to serve to motivation for type 1 diabetics, their entourage and also the medical team

    Syndrome des ovaires polykystiques : Physiopathologie complexe et intriquée

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    Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est la cause la plus fréquente des troubles d’ovulation, d’infécondité et d’hyperandrogénie chez la femme. Sa physiopathologie est complexe et multifactorielle, mais l’hyperandrogénie primitivement ovarienne semble être l’élément « fondateur » de ce syndrome. Elle résulterait avant tout d’une dysrégulation des cellules thécales d’origine encore indéterminée, et serait modulée par des facteurs hormonaux tels que la « Luteinizing hormon » (LH) et l’insuline. Le deuxième élément physiopathologique du SOPK est représenté par les troubles de la folliculogenèse témoignant d’un dysfonctionnement des cellules de la granulosa, avec comme conséquences, un excès de croissance folliculaire et un défaut de sélection du follicule dominant ou « follicular arrest ». Ainsi, certains facteurs intra ovariens sécrétés par les cellules de la granulosa comme l’hormone antimüllérienne sont possiblement impliqués  dans ces troubles de folliculogenèse notamment le blocage du processus physiologique de recrutement folliculaire. Quoiqu’il en soit, le SOPK est encore loin de délivrer tous ces mystères vu l’intérêt actuellement donné pour sa composante génétique

    Caractéristiques de l’association diabète type 2 et hypertension artérielle chez le sujet âgé de 65 ans et plus

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    Introduction: L’HTA du diabétique âgé est particulière par sa fréquence et sa gravité. Cette association HTA-diabète type 2 (DT2) est particulièrement fréquente chez la personne âgée, et responsable d’une majoration du risque cardiovasculaire et d’une accélération de l’atteinte dégénérative du diabète. Méthodes: Etude descriptive, concernant 100 patients diabétiques de type 2 hypertendus âgés de 65 ans ou plus, suivis au service d’endocrinologie-diabétologie du CHU de Marrakech, du mois de Novembre 2010 au mois de Juillet 2011. Le logiciel SPSS version 18 a été utilisé pour l’analyse statistique. Résultats: Le sex-ratio des patients étudiés était de 0,26, l’âge moyen était de 69,2 ± ; 4,3 ans, l’ancienneté du diabète était de 9,3 ± ; 6,7 ans. Le diagnostic du diabète précédait celui de l’HTA dans 67,7 % des cas. Seulement 4,2% avaient une HbA1c ≤ 6,5%. 60% des patients avaient une HTA de grade I. L’IMC moyen était de 28,1 ± ; 4,6 kg/m2. La dyslipidémie était présente chez 59,6% de nos patients avec essentiellement une hypoHDLémie (75,9%). La macroangiopathie était observée chez 40% des patients avec essentiellement une cardiopathie ischémique (29%). Elle était significativement plus fréquente chez les patients ayant une HbA1c supérieure à 9%, LDL-c ≥ 1 g/l et une hypoHDLémie. La microangiopathie présente dans 82% des cas était significativement en relation avec l’HbA1c, le DFG et le taux des triglycérides. Conclusion: Une prise en charge complète du risque cardio-vasculaire chez les sujets âgés se heurte à des problèmes objectifs en pratique courante, en particulier, la polymédication, source d’une mauvaise compliance et donc de mauvais résultats. Mots clés : Complications dégénératives, Diabète type 2, Dyslipidémie, Hypertension artérielle, Sujet âgé.Pan African Medical Journal 2013; 14: 10

    Ostéoporose endocrinienne: à propos d’une série de cas

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    L'ostéoporose endocrinienne devrait devenir rare aujourd'hui puisque les endocrinopathies ont bénéficié d'un diagnostic plus précoce. Cependant elle reste fréquente, sous diagnostiquée et peu prise en charge. Sa gravité est essentiellement liée au risque fracturaire, et au risque élevé de morbi-mortalité. Le but de notre travail est de déterminer le profil ostéodensitométrique des patients suivis pour endocrinopathie et de définir les caractéristiques de l'ostéoporose et de l'ostéopénie chez ces patients. Il s'agit d'une étude de type transversale, descriptive portant sur 63 patients suivis pour endocrinopathies au service d'Endocrinologie-Diabétologie du CHU Mohamed VI de Marrakech, s'étalant sur une période de 02 ans allant du début du mois de Janvier 2012 au mois de Janvier 2014. La moyenne d'âge des patients était de 36,30 ± 15,38 ans, avec un sex-ratio de 0,31. Les pathologies endocriniennes étaient dominées par l'hypogonadisme (32%), et par l'hypercorticisme (19%), suivis par l'hyperthyroïdie (11%). Le T-score moyen au niveau du rachis et au niveau du fémur était respectivement de -1,65% ± 1,88 DS, et -0,85 ± 1,70 DS. L'atteinte de la densité minérale osseuse a été plus fréquente au niveau du rachis (61,9%). L'ostéoporose a été surtout constatée au cours des hypogonadismes, hypercorticismes, hyperthyroïdies et hyperparathyroïdies. Néanmoins elle a été observée également au cours des hypothyroïdies et d'autres étiologies non connues pour être responsables d'une ostéoporose. Ce travail nous a ainsi conduits à situer l'intérêt de rechercher systématiquement l'atteinte osseuse devant toute endocrinopathie susceptible de provoquer une atteinte rhumatologique.Pan African Medical Journal 2015; 2
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