8 research outputs found

    Helen Bömelburg, Der Arzt und sein Modell. Porträtfotografien aus der deutschen Psychiatrie 1880 bis 1933

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    Lorsque le genre de la photographie psychiatrique est évoqué, c’est généralement aux portraits des jeunes hystériques de Salpêtrière, rendus célèbres par la publication de Georges Didi-Hubermann (Invention de l’hystérie. Charcot et l’iconographie de la Salpêtrière, Paris, Macula, 1982) que l’on songe en premier. S’il est vrai que les images de Paul Régnard et Albert Londe, construites à l’époque du neurologue Jean-Martin Charcot à la clinique de la Salpêtrière, figurent parmi les plus célèbre..

    Hypnosis at the Parthenon

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    In the early twentieth century the Genevois photographer Fred Boissonnas took five hundred photographs of the automatic dances of a young woman known as Magdeleine G. These images were commissioned to illustrate the hypnotist émile Magnin’s book L’Art et l’Hypnose. Presented alongside views of ancient Greek sites at an exhibition in 1904, they transformed the visual range of hypnosis photography, previously restricted to occultism and playing with light and shade. Merged with the Hellenizing trend of the turn of the century, the images display a mix of classical references, up-to-date technology, and the exploration of expressivity. Posing outdoor for a telephoto lens or indoor on a pedestal that imbued her with a sculptural quality, Magdeleine G. gave free rein to emotions inspired by the music of Chopin, Wagner, and Schubert. Initially presented as an artist unaware of her own talent, it becomes clear that, hardly culturally impoverished as was claimed, she had been a pupil of émile Jaques-Dalcroze and bore some resemblances to the American dancer Isadora Duncan

    L’hypnose au Parthénon. Les photographies de Magdeleine G. par Fred Boissonnas

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    Au début du xxe siècle, le photographe genevois Fred Boissonnas effectue une série de 500 photographies représentant les danses automatiques de la jeune femme surnommée Magdeleine G., prévues pour illustrer l’ouvrage L’Art et l’Hypnose du magnétiseur Émile Magnin. Présentées parallèlement à des vues sur la Grèce antique lors d’une exposition en 1904, elles renouvellent l’iconographie de l’hypnose, jusqu’alors rattachée à l’occultisme et à des images jouant sur des effets de clair-obscur. Intégrées à l’esthétique hellénisante du tournant du siècle, ces images témoignent d’un mélange de références classiques, de technologie moderne et de recherche expressive. Posant en plein air devant un téléobjectif moderne ou sur un socle qui la rend sculpturale, Magdeleine G. exprime les sentiments que lui inspirent les airs de Chopin, Wagner ou Schubert. Bien que présentée comme une artiste inconsciente de son talent, il s’avère qu’elle était une élève d’emile Jaques-Dalcroze et qu’elle entretenait avec la danseuse américaine Isadora Duncan plusieurs similitudes.In the early twentieth century the Genevois photographer Fred Boissonnas took five hundred photographs of the automatic dances of a young woman known as Magdeleine G. These images were commissioned to illustrate the hypnotist émile Magnin’s book L’Art et l’Hypnose. Presented alongside views of ancient Greek sites at an exhibition in 1904, they transformed the visual range of hypnosis photography, previously restricted to occultism and playing with light and shade. Merged with the Hellenizing trend of the turn of the century, the images display a mix of classical references, up-to-date technology, and the exploration of expressivity. Posing outdoor for a telephoto lens or indoor on a pedestal that imbued her with a sculptural quality, Magdeleine G. gave free rein to emotions inspired by the music of Chopin, Wagner, and Schubert. Initially presented as an artist unaware of her own talent, it becomes clear that, hardly culturally impoverished as was claimed, she had been a pupil of émile Jaques-Dalcroze and bore some resemblances to the American dancer Isadora Duncan

    Expressions du déséquilibre: l'hystérie, l'artiste et le médecin (1870-1914)

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    Avant d'être considéré comme un "moyen suprême d'expression" par Breton, le phénomène de l'hystérie a attiré l'attention de plusieurs artistes autour de 1900. En parallèle au développement de la photographie psychiatrique dans les hôpitaux européens, les œuvres des créateurs rattachés au réalisme, au symbolisme et à l'expressionnisme témoignent d'une recherche expressive nouvelle. Rarement nommée, la "grande névrose" se rencontre sous des formes suggestives chez Kubin, Segantini ou Klimt. Pathosformel lorsqu'elle adopte la posture symptomatique de l'arc de cercle, valeur expressive lorsqu'elle use de la déformation par la grimace, l'hystérie permet d'explorer les effets d'une gestuelle incontrôlée. Cette thèse rapproche différentes sources visuelles, analysant les préoccupations communes à l'art et à la science et intégrant Darwin, Charcot et Gilles de la Tourette. Elle approfondit dans sa dernière partie le sujet de Magdeleine G. qui a relancé le débat sur l'hystérie et l'hypnose au début du XXe siècle

    Les mots de l’hystérie. De la Salpêtrière au Serpentinisme

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    L’hystérie connaît autour de 1900 une heure de gloire :ce mal mystérieux préoccupe plusieurs médecins européens, dont le plus connu est Jean-Martin Charcot, neurologue à l’hôpital parisien de La Salpêtrière dès 1862. Le dessin et la photographie sont mis au service de la science pour documenter les symptômes spectaculaires de ces corps qui s’émancipent dans l’hypnose ou l’extase, libérés des contraintes de la raison. Pulsion(s). Hystériques !présente conjointement iconographie médicale et arts plastiques pour montrer leur influence réciproque. En effet, les artistes sont séduits par ces nouvelles attitudes corporelles qui évoquent la fureur ou l’émoi. Une première section de l’exposition évoque l’étymologie du mot « hystérie » qui renvoie à cet organe mystérieux, fascinant et inquiétant, qu’est l’utérus. La deuxième partie est consacrée à la célèbre cambrure dorsale qui résulte de la « phase du clownisme » de l’attaque hystérique. La section suivante évoque les arts de la scène et les grandes «actrices de l’hystérie » comme Sarah Bernhardt, Jane Avril et Magdeleine G. Une partie évoquant l’hystérie virile, autour d’autoportraits d’artistes tels que Munch et Schiele, contribue à remettre en question le caractère « féminin » de la maladie.0info:eu-repo/semantics/publishe
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