111 research outputs found

    Adult mortality in a rural area of Senegal

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    This study provides original estimates of adult mortality in Mlomp, a rural population of Senegal which has been monitored for twenty years. Causes of death are assessed through verbal autopsies which are completed by medical information. Between ages 15 and 60, male mortality is much higher than female mortality. Globally, AIDS mortality does not have the tragic impact observed in other regions of Africa, and maternal mortality is relatively low for a rural area, unlike injuries which are common among men. In Mlomp, non-communicable diseases, especially cancers, are predominant. In addition to behavioural factors, infectious diseases may contribute to this situation.adult mortality, causes of death, demographic surveillance system, rural area, Senegal, Sub-Saharan Africa, verbal autopsy

    Mortality in the Caucasus

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    With the collapse of the Soviet Union, Caucasian countries experienced remarkable migration flows, political conflicts, and deterioration of civil registration systems. The reassessment of Armenian and Georgian population after censuses carried out in the early 2000s enables to re-estimate recent mortality levels in both countries. Vital statistics since the 1980s are presented and discussed. Infant mortality is corrected according to sample surveys, and mortality above age 60 estimated through model life tables. On the basis of these estimates, trends in life expectancy were similar in the two countries, unfavourable during the 1990s, especially for males for whom the health progress, notably in Georgia, is still low.administrative data, Armenia, estimation, Georgia, life expectancy, mortality, reliability, survey data

    Are the urban poor really worse off? Socieconomic differentials in adult cause specific mortality at the periphery of Ouagadougou, Burkina Faso

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    Résumé Dans les pays les moins développés, tandis que les citadins les plus pauvres sont plus susceptibles de mourir de maladies transmissibles et de blessures, les plus ri­ches pourraient souffrir d’un plus grand fardeau de maladies non transmissibles. Il n’est donc pas évident de savoir si dans les villes africaines les adultes les plus pau­vres sont en moins bonne santé que leurs homologues plus aisés. Dans cet article, nous décrivons les inégalités sociales qui caractérisent la mortalité des adultes (per­sonnes de 15 à 59 ans) à la périphérie de Ouagadougou, capitale du Burkina Faso. En utilisant les données du Système de Surveillance Démographique et Sanitaire de Ouagadougou, de 2009 à 2011, nous vérifions si des facteurs tels que le niveau d’éducation, la pauvreté et la résidence en quartier informel sont liés au risque de décès prématuré chez les adultes. Nous menons cette analyse de la mortalité tou­tes causes confondues, et aussi en considérant trois grandes catégories de causes de décès : les maladies transmissibles, les maladies non transmissibles et les causes externes. En limitant l’analyse aux adultes nés à Ouagadougou, nous avons constaté que le citadin pauvre fait face à une pénalité sanitaire considérable comparative­ment au moins pauvre, ce qui est conforme aux attentes basées sur la littérature existante. Les non-migrants riches font face à des risques plus faibles de décès pré­maturé dû aussi bien aux maladies transmissibles qu’aux maladies non transmissi­bles. Les adultes migrants quant à eux présentent des tendances très différentes qui faussent l’image globale des inégalités de santé dans la ville. Les migrants riches et les migrants vivant dans les quartiers formels courent un plus grand risque de décès de maladies non transmissibles. Ces résultats particuliers sont probablement dus à des effets de sélection liés à la migration, et peut-être aussi à des niveaux plus élevés d’exposition à des maladies non transmissibles par les migrants. Ils ap­pellent à une plus grande attention portée sur les effets de la migration lors d’étu­des sur les différences rurales-urbaines ou les inégalités sociales de santé en Afri­que sub-saharienne. Summary In the cities of less developed countries, while poorer residents are likely to be at greater risk of dying from communicable diseases and injuries, wealthier residents may suffer from a greater burden of non-communicable diseases. It remains thus unclear whether poorer African adult city dwellers are in worse health than their better-off counterparts. In this paper, we describe the social inequalities that characterize adult mortality (individuals aged 15 to 59) at the periphery of Ouagadougou, the capital city of Burkina Faso. Using data from the Ouagadougou Health and Demographic Surveillance System from 2009 to 2011, we test whether factors such as levels of education, poverty and informal settlement are related to risks of pre­mature deaths among adults. We conduct this analysis for all-cause mortality, and also considered three main categories of causes of death: communicable diseases, non-communicable diseases and external causes. Restricting the analysis to adults born in Ouagadougou, we found that the urban poor face a considerable health penalty compared to the less poor, which is consistent with expectation based on existing literature. Wealthier non-migrants face relatively lower risks of premature death, from both communicable and non-communicable diseases. Adult migrants exhibit very different patterns of mortality, which distort the overall picture of health inequalities in the city. Wealthier adult migrants and migrants living in formal settlements face a greater risk of dying from non-communicable diseases. These particular patterns are probably due to selective in and/or out-migration, and maybe to greater levels of exposure to non-communicable diseases by migrants. These results call for more attention to the effects of migration when studying rural-urban and social differentials of health in Sub-Saharan Africa

    La mortalité violente dans trois régions rurales du Sénégal

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    Mortality due to external causes was measured over the period 1985–2004 in three rural areas of Senegal—Bandafassi, Niakhar and Mlomp – whose populations have been under continuous demographic surveillance for many years. The standardized annual rate of deaths due to external causes is 31 deaths per 100,000 inhabitants in Niakhar, 56 in Bandafassi and 102 in Mlomp. The causes of injury-related deaths generally reflect the rural living environment, with relatively few deaths due to road accidents (1.9 deaths per 100,000 inhabitants in Niakhar, 3.0 in Bandafassi and 2.0 in Mlomp), but many deaths due to falls (8.6 deaths per 100,000 inhabitants in Niakhar, 15.1 in Bandafassi and 23.3 in Mlomp). For certain causes, mortality varies considerably. Snake bites, for example, cause 0.1 deaths per 100,000 inhabitants in Niakhar, 13.4 in Bandafassi and 3.0 in Mlomp. The differences between sites are linked in this case to the relative concentrations of wildlife, in turn linked to differences in the local environment and in population densities (144 inhabitants per sq.km in Niakhar versus 19 in Bandafassi and 114 in Mlomp). Although the study areas are still largely unaffected by causes of death associated with development, such as traffic accidents, mortality due to external causes is high.Nous avons mesuré le niveau de la mortalité violente et ses causes au cours de la période 1985–2004 dans trois sites ruraux du Sénégal dont la population a fait l’objet d’une observation démographique suivie : Bandafassi, Niakhar et Mlomp. Le taux comparatif de mortalité violente est de 31 décès pour 100.000 habitants et par an à Niakhar, 56 à Bandafassi et 102 à Mlomp. Les causes de décès violents reflètent dans l’ensemble le mode de vie rural, avec relativement peu de décès liés aux accidents de la voie publique (1,9 décès pour 100.000 habitants à Niakhar, 3,0 à Bandafassi et 2,0 à Mlomp) mais en revanche de nombreux décès liés aux chutes (8,6 décès pour 100.000 habitants à Niakhar, 15,1 à Bandafassi et 23,3 à Mlomp). La mortalité varie beaucoup pour certaines causes. Les morsures de serpent par exemple occasionnent 0,1 décès pour 100.000 habitants à Niakhar, 13,4 à Bandafassi et 3,0 à Mlomp. Les écarts d’un site à l’autre sont liés dans ce cas à la plus ou moins grande abondance de la faune sauvage, elle-même liée aux différences de milieu de vie et de densité de population (144 habitants au km2 à Niakhar, contre 19 à Bandafassi et 114 à Mlomp). Bien que les régions rurales étudiées soient encore peu affectées par les causes de décès violents associées au développement comme les accidents de la circulation, la mortalité violente y est importante

    Les enjeux actuels des études de population : Une analyse des thèses de doctorat soutenues en France

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    Résumé Cet article vise à explorer le champ des études de population en France à travers le contenu des thèses de doctorat soutenues dans ce pays au cours de la dernière décennie (2000-2012). Nous utilisons pour cela une base de données regroupant 943 thèses. Les analyses menées sont issues de modèles multivariés et de métho­des de statistique textuelle. Les résultats montrent la présence majoritaire de thè­ses réalisées en référence principalement à la sociologie et dans une moindre mesure à la démographie. La migration constitue la thématique la plus fréquemment traitée. Elle est principalement abordée en lien avec la culture, l’identité, la religion, les minorités, de façon qualitative, ou avec les notions d’environnement, de territoire, de logement. Les études sur la mortalité et la santé ou sur la dynamique de population adoptent généralement une démarche plus quantitative et de modélisation tandis que celles portant sur la fécondité, la famille, la sexualité et la nuptialité occupent une position intermédiaire, proche des études de genre. La scolarisation et l’enseignement sont quant à eux traités en lien avec différentes thématiques, sans prépondérance de l’une d’entre elles. Cette première exploration de la base des thèses apporte ainsi des éléments déterminants pour mieux comprendre le contour des études de population ainsi que la manière dont les disciplines se complètent en leur sein. À plus long terme, elle devrait être étendue à une période plus longue et pourrait servir au développement d’une base de données internatio­nale sur les thèses de doctorat en études de population. Abstract This article aims at exploring the field of population studies in France through the lens of doctoral theses defended in this country during the last decade (2000-2012). We rely on the analysis of a database of 943 doctoral theses. Analyses performed include multivariate modeling and textual analysis. Results show that the theses refer mainly to sociology and to a lower extent to demography. Migration is the most frequently researched topic. It is mainly associated either with culture, identity, religion, minorities using qualitative approaches or oriented towards the notions of environment, housing and territory. In contrast, studies on mortality and health or population dynamics tend to involve more quantitative approach and modeling whereas fertility, family, nuptiality and sexuality are often analyzed in conjunction with gender relations, in an intermediate position. Teaching and schooling are equally linked with many topics. This first exploration of the theses database provides insights into population studies boundaries as well as the way disciplines complement each other in this field. In the long term, it could be extended to a longer period and set the basis for the development of a comparative international database of doctoral theses in population studies

    Chapitre 6. Santé des adultes: l'importance des maladies non transmissibles

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    Ce chapitre est consacré à la santé des adultes avec une première partie portant sur la mortalité par cause, une deuxième partie sur les facteurs de risque des maladies non transmissibles et une dernière partie portant sur la dépression et l’état de santé perçu. Dans l’OPO, si la relation entre type de quartier et santé est clairement établie pour les enfants en milieu urbain, la relation est moins évidente pour les adultes. En effet, la mortalité adulte – en particulier celle due aux maladies non transmissibles - est même plus élevée dans les quartiers formels que dans les quartiers informels. Des effets de sélection peuvent expliquer cette différence mais l’étude des comportements à risque des maladies non transmissibles mettent en exergue des différences entre quartiers avec une inactivité physique et un surpoids plus prépondérants dans les quartiers formels. Enfin, dans un contexte où l’offre de soins pour les maladies chroniques qui touchent les adultes reste relativement limitée et très coûteuse, la santé mentale et l’état de santé perçu des habitants sont très fortement dépendants de leurs problèmes de santé physiques et chroniques
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