9 research outputs found

    Les deux littératures francophones du Pacifique

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    Introduction Voici une esquisse, quelques traits, une réflexion ouverte à prolonger, la confrontation d’un double éclairage poétique et linguistique, rapporté à un espace littéraire défini. Il s’agit d’abord de rappeler la définition de cet espace : le Pacifique aujourd’hui. Un océan anglophone, la moitié de la surface de la planète terre, dans lequel deux archipels francophones vastes et éparpillés se rencontrent, séparés par quatre mille kilomètres, fonctionnant chacun de façon étanche, sel..

    Les voyages du mot « Kanak »

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    Le mot « kanak » est un mot voyageur. Ses parcours sont multiples, et curieux. Il navigue dans des espaces culturels variés et vastes, mais se déplace aussi dans le temps. Plus encore, à travers des métamorphoses morphologiques, orthographiques et sémantiques, il circule dans des littératures. Présent tout d’abord dans la littérature anglophone, il se rencontre dans les deux littératures françaises du Pacifique, les littératures françaises de Polynésie (autour de Papeete) et de Mélanésie (aut..

    « C’est la terre qui nous choisit... ». Réflexion sur les normes endogènes des littératures du Pacifique

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    How did the clash between the standards in Pacific cultures and the norms of the colonizers occur between 1774 and today? What standards are followed in 2010 in the literary works of this great space? Here is a reflection that provides a quick picture of this confrontation. In a nutshell, here’s what we feel is the essence of this major issue, the survival and rebirth of a literature pertaining to the heritage of our planet, so little understood and marginalized

    L’intertexte à l’œuvre dans les littératures francophones

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    Le C.E.L.F.A. avait inscrit dans son programme quadriennal 1998-2002 un axe de recherches portant sur l’intertextualité. Deux journées d’études, tenues les 31 mars 2000 et 11 mai 2001, ont balisé le parcours de travail ; la plupart des textes publiés ici sont issus de communications présentées dans ce cadre. D’autres s’y sont adjoints, poursuivant la réflexion qui connaîtra, sinon un aboutissement, du moins une amplification certaine dans le colloque « L’entredire francophone » qui sera organisé les 12,13 et 14 décembre 2002 à Bordeaux. Le propos vise à scruter et privilégier le dialogue entre les différentes littératures francophones, l’hypothèse de départ étant que, dans cette ère postcoloniale, le maintien d’une pratique commune du français dans des espaces géographiques et culturels variés devrait permettre aux écrivains comme aux lecteurs de passer les frontières, dans tous sens et non plus seulement dans un tropisme ramenant à un centre français

    Linguistique et poétique

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    Les textes présentés dans cet ouvrage développent une réflexion sur la nécessité de penser la langue d’écriture comme un espace de fiction et de friction. L’écrivain francophone, qu’il soit du Québec ou de la Belgique, du Maghreb ou de l’Afrique subsaharienne, d’Haïti ou du Pacifique, se trouve fréquemment dans une situation de décalage langagier tel qu’il doit s’exprimer dans une langue seconde qu’il maîtrise moins bien que sa langue maternelle, alors que celle-ci est exclue des usages littéraires reconnus. Le sentiment de la langue qui hante l’écrivain en situation de diglossie, donc d’insécurité linguistique, est supposé partagé par le lecteur qui est son pendant naturel et dont l’auteur se donne l’image dès qu’il se met à écrire. Ici l’énergie linguistique, basée sur une économie de l’abondance lexicale et sémantique est mise au service d’une stratégie d’écriture. On est en présence d’une forme plus ou moins violente de renouvellement de la langue seconde, une langue « volée » au colonisateur. Vol, viol et violence sont sereinement revendiqués et assumés comme un droit, celui d’écrire autrement, voire d’écrire mal, une langue non naturelle librement choisie. On s’aperçoit alors que l’écriture en langue seconde, par la création ou par la traduction, révèle inévitablement l’imaginaire qui habite la langue première de l’auteur. Cette pratique plus ou moins angoissée de l’écriture, loin d’être une cause de naufrage, se révèle être un extraordinaire moteur de créativité littéraire, donc de poéticité

    Le Temps de la mémoire : le flux, la rupture, l’empreinte

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    L’expérience essentielle du rapport au Temps est un champ particulièrement riche sur le plan imaginaire et symbolique. Comment cerner ce rapport au temps ? Comment mettre en mot les bribes, les sédiments, les quêtes de la mémoire ? Les contributions rassemblées dans ce volume, s’attachant à la longue durée, de l’antiquité à l’époque contemporaine, témoignent d’une heureuse confluence des interrogations : la mémoire veut capturer le flux du temps révolu, elle affronte les ruptures du fil temporel, elle occulte ou révèle le traumatisme, elle déchiffre l’empreinte, le vestige dont il importe de retrouve j’origine et le sens. Dans cette entreprise complexe, l’équivoque s’associe à l’oubli, la voix doit assurer une transmission incertaine ; l’histoire et la fiction veulent, chacune à sa manière, faire surgir l’architecture du temps passé, recomposer les lieux et les moments. Le discours de mémoire est une texture dont l’écriture littéraire, tout particulièrement, suggère les déchirements. La mémoire serait-elle un « sixième sens à elle seule » (J.Y. Tadié) ? La diversité des contributions dans ce volume est fondée sur la pluridisciplinarité des approches et des interprétations. La symbolique individuelle ou collective, les témoignages communautaires ou personnels, les croyances enracinées dans les patrimoines proposent leurs énigmes, secrets et révélations, qui concernent aussi bien l’anthropologue que le psychanalyste, les historiens et les spécialistes de la littérature et de l’art. Le Moi, gardien inquiet de sa propre-mémoire, rejoint alors, en une communauté riche de sens, les passeurs de mémoire qui usent de leur voix singulière pour tisser le rapport au temps collectif. La traque du temps passé, l’inquiétude de la quête, l’incertitude du devenir au miroir de la mémoire, contribuent à la constitution des identités, dans nos sociétés comme dans les autres cultures

    Routledge Handbook of Foreign Policy Analysis Methods

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    The disintegration and questioning of global governance structures and a re-orientation toward national politics combined with the spread of technological innovations such as big data, social media, and phenomena like fake news, populism, or questions of global health policies make it necessary for the introduction of new methods of inquiry and the adaptation of established methods in Foreign Policy Analysis (FPA). This accessible handbook offers concise chapters from expert international contributors covering a diverse range of new and established FPA methods. Embracing methodological pluralism and a belief in the value of an open discussion about methods’ assumptions and diverging positions, it provides new, state-of-the-art research approaches, as well as introductions to a range of established methods. Each chapter follows the same approach, introducing the method and its development, discussing strengths, requirements, limitations, and potential pitfalls while illustrating the method’s application using examples from empirical research. Embracing methodological pluralism and problem-oriented research that engages with real-world questions, the authors examine quantitative and qualitative traditions, rationalist and interpretivist perspectives, as well as different substantive backgrounds. The book will be of interest to a wide range of scholars and students in global politics, foreign policy, and methods-related classes across the social sciences
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