11 research outputs found

    There is no such thing as nature ! : reconsiderations of the idea of nature in Great Britain at the Eve of the great period of desindustrialisation, from the 1990s to today

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    Questionner l'idée de la nature en Grande-Bretagne à la période contemporaine semble, de prime abord logique, tant la tradition paysagère du pays est importante et que la représentation de la Old England est ancrée dans les imaginaires collectifs. Cependant, en dépit de l'image omniprésente de cette Arcadie britannique, étendard de la stabilité du pays, d'autres natures semblent émerger au sortir de la période de désindustrialisation. Un constat paysager pluriel s'imposait révélant alors, les balafres et les ruines du nord usunier, le chantier et la percée du tunnel sous la Manche au sud. Touché par les politiques néolibérales du gouvernement de Margaret Thatcher, le paysage devient aussi politique. Qu'il soit rural ou urbain, il est un lieu de revendication comme d'exclusion et, parfois, se fait miroir des corps. Les laissés-pour-compte des politiques libérales et les classes moyennes attirées par l'abondance clinquante et bon marché qu'offre la production de masse sont, tour à tour, immortalisés par le documentaire social. La couleur permettra de faire ressortir aussi bien l'usure des hommes par la société. La nature, au tournant du nouveau siècle, est sujette aux peurs de sa propre disparition. Dans ce contexte fin-de-siècle, les artistes cherchent à la préserver et tentent d'imaginer de possibles futurs. Pour ce faire, ils utilisent les sciences et les nouvelles technologies pour la maintenir artificiellement en vie et lui faire ainsi traverser le temps. Hommes, animaux, plantes, sans distinction d'espèces, sont dupliqués, échantillonnés, mis sous verre et sur papier. Pourtant, la crainte d'une apocalypse à venir ne peut entièrement être éclipsée. Un paysage où l'homme sort des rebuts de la société de consommation ou s'adonne à la pire bestialité s'offre alors à nos yeux.Questioning the idea of nature in Great Britain in the contemporary times seems at first logical. Its landscape tradition is still important and the representation of the Old England is anchored in collective imaginations. However, in spite of the omnipresent image in the Bristish Arcadia, banner of the country's stability, some other natures seems to arise from the desindustrialisation epoch. A plural landscape statement was therefore necessary, revealing the scars and ruins od the industrial North, the building site and the breakthrough of the Channel tunnel in the South. The landscape, touched by the neoliberal political of Margaret Thatcher's governement, also becomes political. Rural or urban, it is a much a place for social claims as a place of exclusion. Sometimes, it turns into a mirror of the body. The social documentary movement immortalises successively those left behind y liberal politics and the middle class attracted by the flashy abundance offered by mass production. The use of colour will enable the underlining of men's weariness in modern society as well as the solidarity that unites them. Nature, as the turn of the new century, is subjects to the fears of its own disapperance. In the fin-du-siècle context, artists both seek to preserve it and attempt to imagine possible futures. To that end, they use sciences and new technologies for artificially maintaining nature alive and taking it across time. Mens, animals, plants, without distinctions of species, are duplicated, sampled, put under glass or on paper. Nevertheless, fears for a soon to come apocalyspe cannot be entirely eclipsed. A landscape where men come from the rubbish of consumption society or give themselves to the worst bestialy unravels in front of our eyes

    La rébellion par le chiffon ! Le Deuxième Sexe et l’artisanat à l’époque postmoderne

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    International audienc

    There is no such thing as nature ! : reconsidérations de l'idée de nature en Grande-Bretagne au soir de la grande période de désindustrialisation des années 1990 à nos jours

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    Questioning the idea of nature in Great Britain in the contemporary times seems at first logical. Its landscape tradition is still important and the representation of the Old England is anchored in collective imaginations. However, in spite of the omnipresent image in the Bristish Arcadia, banner of the country's stability, some other natures seems to arise from the desindustrialisation epoch. A plural landscape statement was therefore necessary, revealing the scars and ruins od the industrial North, the building site and the breakthrough of the Channel tunnel in the South. The landscape, touched by the neoliberal political of Margaret Thatcher's governement, also becomes political. Rural or urban, it is a much a place for social claims as a place of exclusion. Sometimes, it turns into a mirror of the body. The social documentary movement immortalises successively those left behind y liberal politics and the middle class attracted by the flashy abundance offered by mass production. The use of colour will enable the underlining of men's weariness in modern society as well as the solidarity that unites them. Nature, as the turn of the new century, is subjects to the fears of its own disapperance. In the fin-du-siècle context, artists both seek to preserve it and attempt to imagine possible futures. To that end, they use sciences and new technologies for artificially maintaining nature alive and taking it across time. Mens, animals, plants, without distinctions of species, are duplicated, sampled, put under glass or on paper. Nevertheless, fears for a soon to come apocalyspe cannot be entirely eclipsed. A landscape where men come from the rubbish of consumption society or give themselves to the worst bestialy unravels in front of our eyes.Questionner l'idée de la nature en Grande-Bretagne à la période contemporaine semble, de prime abord logique, tant la tradition paysagère du pays est importante et que la représentation de la Old England est ancrée dans les imaginaires collectifs. Cependant, en dépit de l'image omniprésente de cette Arcadie britannique, étendard de la stabilité du pays, d'autres natures semblent émerger au sortir de la période de désindustrialisation. Un constat paysager pluriel s'imposait révélant alors, les balafres et les ruines du nord usunier, le chantier et la percée du tunnel sous la Manche au sud. Touché par les politiques néolibérales du gouvernement de Margaret Thatcher, le paysage devient aussi politique. Qu'il soit rural ou urbain, il est un lieu de revendication comme d'exclusion et, parfois, se fait miroir des corps. Les laissés-pour-compte des politiques libérales et les classes moyennes attirées par l'abondance clinquante et bon marché qu'offre la production de masse sont, tour à tour, immortalisés par le documentaire social. La couleur permettra de faire ressortir aussi bien l'usure des hommes par la société. La nature, au tournant du nouveau siècle, est sujette aux peurs de sa propre disparition. Dans ce contexte fin-de-siècle, les artistes cherchent à la préserver et tentent d'imaginer de possibles futurs. Pour ce faire, ils utilisent les sciences et les nouvelles technologies pour la maintenir artificiellement en vie et lui faire ainsi traverser le temps. Hommes, animaux, plantes, sans distinction d'espèces, sont dupliqués, échantillonnés, mis sous verre et sur papier. Pourtant, la crainte d'une apocalypse à venir ne peut entièrement être éclipsée. Un paysage où l'homme sort des rebuts de la société de consommation ou s'adonne à la pire bestialité s'offre alors à nos yeux

    A sense of place ou le devenir familier des paysages industriels en Grande-Bretagne

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    Entre utopie et dystopie, le paysage industriel anglais cherche à se réinventer. Longtemps rejeté au profit d’un modèle arcadien, il s’inscrit aujourd’hui, de plus en plus nettement, comme partie prenante du patrimoine national. Cette évolution n’est cependant possible que grâce à des actions politiques et plus particulièrement celles initiées par les régions sinistrées. Fortes de leurs balafres usinières et profitant du renouveau du genre ruiniste en vogue, ces zones, aujourd’hui désindustrialisées, deviennent les terrains d’expérimentation des artistes. En s’intéressant à deux projets artistiques commissionnés par des institutions que sont les deux volets de l’exposition Futureland (1989) et Futureland Now (2003), montrant les clichés de John Kippin et Chris Wainwright, et A Free and Anonymous Monument (2003) de Jane et Louise Wilson, cet article montre l’importance des commandes pour la réévaluation des friches et sites industriels. C’est alors par le prisme de l’esthétique que ces lieux peuvent revivre, raconter leur histoire et en inventer de nouvelles. Cependant, cette esthétisation, parfois excessive, détache, selon certains, ces paysages de leur rôle mémoriel complexe. Ils viendraient ainsi servir l’appétence actuelle du public pour le motif de la ruine et deviendraient le paradis du ruin porn.From utopia to dystopia, British industrial landscapes are being reinvented. Once rejected by supporters of an Arcadian model, they are increasingly seen as a genuine part of national heritage. This has only been made possible by policy action, particularly in crisis-hit regions. Sporting the scars of their factory past and benefiting from the current fad for ruins photography, these now deindustrialised areas have become experimental grounds for artists. This article focuses on two art projects commissioned by official bodies, namely the two-part exhibition Futureland (1989) and Futureland Now (2003), with photographs by John Kippin and Chris Wainwright, and A Free and Anonymous Monument (2003) by the Wilson sisters, showing the importance of commissions in revaluing industrial wasteland and sites. Aesthetics can bring new life to these places, tell their stories and invent new ones. But some observers believe that this sometimes excessive aestheticisation separates these landscapes from their complex role in memory. The sites, it is claimed, serve the public’s lust for ruins as a motif and are heaven for “ruin porn”

    La famille Billingham. Ray, Liz, Jason et autres animaux

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    Richard Billingham, après avoir connu un succès fulgurant en 1997 avec ses photographies de famille Ray’s a Laugh (2000) exposées dans la très controversée exposition Sensation sous l’égide de Charles Saatchi, est vite critiqué pour n’avoir pas continué dans la lignée de ce premier travail perçu comme provocant, iconoclaste. Pourtant au vu des séries et vidéographies suivantes, il est aisé de comprendre les références toujours personnelles et familiales de Billingham. Avec Zoo (2004), son dernier travail, il nous fait découvrir les animaux encagés sous un autre angle. Ces animaux sauvages qui fascinent tant le public occidental sont pris de tocs, effectuent incessamment des mouvements répétitifs. Ces images renvoient indubitablement à celles des parents et frère de l’artiste qui sous le gouvernement Thatcher ont perdu leur emploi et leur place dans la société. Ils sombrent alors dans la misère, celle de l’alcool, la drogue, les excès en tout genre. Seuls les services sociaux leurs permettent encore de subsister. Au milieu de cette décadence humaine les animaux, chiens, chats, serpents, rats, évoluent avec aisance et semblent prendre le contrôle du domicile, de leur vie

    De chair, poils et plumes : l'objet animal et l'art contemporain

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    Long neglected, animals have once again, especially since the 1980s, been placed at the center of contemporary art . Against all expectations, animals serve less the cause of ecology than to reassure humans of their own status, as we are told by Marion Duquerroy, whose dissertation on this subject will be published by Presses du Réel. The history of animal embalming and then of their naturalization and their placement under glass says more about us than about them; the same goes for the widespread craze of cutting creatures up into pieces (“botched taxidermy,” to use Steve Barker’s expression).Longtemps délaissé, l’animal se retrouve au centre de l’art contemporain depuis les années 1980 surtout. Contre toute attente, il est moins au service de l’écologie que pour réassurer le statut de l’humain, nous dit Marion Duquerroy dont la thèse sur le sujet sera publiée aux presses du réel. L’histoire de son embaumement puis de sa naturalisation et de sa mise sous verre en dit plus long sur nous que sur lui ; de même, la manie répandue de découper les bêtes en morceaux (« botched taxidermy », selon l’expression de Steve Baker)

    L’art et l’Argent : financer la creation contemporaine

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    International audienc

    Financement et valeurs de l'art

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    International audienceRevue Proteus - Cahiers des théories de l'art. Numéro 13 .Financement et valeurs de l'art.n°13, janvier 2018 - Financement et valeurs de l’artCoordination : Marion Duquerroy, Annelies Fryberger, Cécile Mahiou et Viviane WaschbüschDe quoi parler, si ce n’est d’argent ? We the people (2011-13), par Dan Vô — Jonathan MAHOArtangel et la commande d’art public au Royaume-Uni au tournant du XXIe siècle. Quand l’hybridation des financements de l’art britannique coïncide avec une hybridation des lieux de l’art — Charlotte GOULDGreenwashing et greenbashing. L’art écologique à l’épreuve de son mode de financement — Isabelle HERMANNLes avantages de la vantardise. Les rapports ambigus du Wu-Tang Clan avec le mécénat privé — Helleke van den BRABERLe compositeur « enrichi ». La réception controversée de Massenet au prisme de sa condition sociale — Raffaele D’EREDITÀSe démultiplier pour être soi. Stratégies économistes et logiques singularistes chez Déodat de Séverac — Alexandre ROBERTMusiques du XXe siècle – Quels financements ? Entretien avec Paul Méfano — Viviane WASCHBÜSCHL’art de masse pour transformer la société ? Apports adorniens à la thèse de Walter Benjamin — Antoine PRINTZ (hors-thème

    Fictions et frictions culturelles

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    Fluctuante et protéiforme, la culture peut être source de conflit autant que d’identification, riche de ses influences ou bien porteuse d’une mémoire difficile à révéler. Ce volume, au travers de huit textes pluridisciplinaires, porte un regard sur cet espace de jonction et d’articulation entre art et patrimoine qui compose la culture. Les croisements ne se font jamais sans heurts ni frictions ; ils sont également le creuset de nouvelles narrations, qui rendent singulière chaque histoire. Par le biais des deux entités que sont les processus de patrimonialisation et les pratiques de la création artistique, le présent ouvrage traite des questions de mondialisation, d’adoption ou de rejet des influences ainsi que des rapports de domination Nord-Sud. Il montre également comment certains territoires désemparés, par le prisme des arts et des actions collectives, sont ré-imaginés et patrimonialisés. Tout cela ne va pas sans opérer des choix destinés à constituer et à colporter une histoire, une mémoire. Cette conservation des sources mémorielles ne pourrait exister sans les institutions ni les musées qui, pour servir un discours, sélectionnent, exposent ou, au contraire, occultent. Mais que penser de la constitution de patrimoines quand ils sont le fruit d’une amnésie sélective
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