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    Management of inflammatory bowel disease in France: a nationwide survey among private gastroenterologists

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    Introduction : Les données sur la gestion actuelle des patients atteints de maladie inflammatoire chronique intestinale (MICI) sont rares. Matériel et méthodes : Il s’agissait d’une enquête nationale sur internet réalisée auprès de gastro-entérologues libéraux sous forme de questions à choix multiples en Juin 2012. Résultats : 375 patients atteints de MICI ont été inclus : 48 % d’entre eux avaient une rectocolite hémorragique (RCH). Un antécédent d’hospitalisation concernait un tiers des patients atteints de MICI, et un antécédent de chirurgie 40 % des patients atteints de maladies de Crohn (MC). Deux tiers des patients avaient une maladie active le jour de la consultation (l’activité de la maladie était jugée par le médecin sans score). Soixante pour cent des patients atteints de RCH étaient traités par 5-aminosalicylés contre 18,5 % de MC (p<0,001). Parmi les patients traités par anti-TNF, seulement 4,5 % recevaient un traitement concomitant par immunomodulateur. La moitié des patients avaient eu une coloscopie dans l’année. Concernant le dépistage du cancer colorectal, des biopsies étagées et la chromoendoscopie étaient réalisées dans respectivement 75 % et 40 % des cas. Un score endoscopique d’activité n’était utilisé que chez 10 % des patients. Environ un tiers des patients ayant une MICI avait eu une imagerie dans l’année : l’entéro-IRM représentait environ la moitié de ces prescriptions. Le scanner a été prescrit chez 12 % des patients et l’échographie chez seulement 7 %. Conclusion : De nombreux patients ont encore une maladie active à l’ère des biothérapies, et la proportion de patients recevant une association anti-TNF et azathioprine reste faible en médecine libérale. La coloscopie est toujours la référence pour évaluer l’activité des MICI même si l’IRM est de plus en plus pratiquée. La chromoendoscopie et les scores endoscopiques sont encore sous-utilisés.Background: Data on the current management of inflammatory bowel disease (IBD) are scarce. Materials and Methods: This was a web-based nationwide survey consisting of multiple-choice questions among private gastroenterologists in France in June 2012. Results: 375 IBD patients were analyzed: 48% had ulcerative colitis (UC). History of hospitalization concerned one third of IBD patients, and history of surgery 40% of Crohn’s disease patients (CD). Two thirds of IBD patients had active disease (disease activity was judged by the physician without using a validated tool or a score). The proportion of patients treated with anti-TNF therapy was significantly lower in UC (18.9%) than in CD (38.9 %; p<0.0001). Sixty per cent of UC patients were treated with 5-aminosalicylates as compared with 18.5% of in CD (p<0.0001). Among anti-TNF treated patients, only 4.5% were receiving concomitant immunomodulator. Half of IBD patients had a colonoscopy within the past year. Regarding colorectal cancer screening, random biopsies and chromoendoscopy were performed in 75% and 40% of cases, respectively. An endoscopic score was used for only 10% of IBD patients. About one third of IBD patients had imaging studies within the past year, MRI enterography representing about half of them. Abdominal CT was prescribed for 12% of IBD patients and abdominal ultrasound for only 7% of them. Conclusions: Many patients still have active disease in the biologics era despite an increasing use of immunosuppressive therapy, and the number of patients receiving combination therapy is low in private practice. Colonoscopy remains the gold standard to assess IBD even though MRI is increasingly used in these patients. Chromoendoscopy and endoscopy scores are not often used

    Manuel de bonnes pratiques professionnelles des CIC – version n o 2

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    IF 0.926International audienceFrench clinical investigation centers (CICs) are academic platforms dedicated to clinical research. The QUALI-CIC working group helps to improve and harmonize practices within the CIC network. After some years of implementation, the manual of good professional practices of CICs (MGPP CIC) completed in 2010, needed to be revised to best fit with the large panel of CIC activities. The aim was also to make it more accurate and to reinforce requirements about participants safety and data security. In its second version published in the present article, the MGPP CIC includes 255 items divided into 15 chapters. An explanatory document, currently being drafted, will complete the manual to facilitate its implementation.Les centres d’investigation clinique (CIC) sont des structures publiques françaises dédiées à la recherche clinique. Le groupe de travail QUALI-CIC consacré à l’amélioration et à l’harmonisation des pratiques dans les CIC, a proposé un manuel de bonnes pratiques professionnelles (MBPP CIC). Depuis sa mise en application en 2010, la révision du manuel s’est imposée dans le but de le clarifier, de le compléter, de le renforcer sur les aspects de sécurité des participants et des données, et de l’ouvrir aux recherches sur l’innovation technologique. Dans sa seconde version, présentée ici, le MBPP CIC comporte 255 exigences réparties en 15 chapitres. Un document explicatif en cours de développement doit venir le compléter pour faciliter sa mise en application

    Manuel de bonnes pratiques professionnelles des centres d’investigation clinique

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    Les centres d’investigation clinique (CIC) sont des structures de recherche clinique académiques appartenant à un réseau national, coordonné par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et la Direction générale de l’offre de soins (DGOS), comportant des groupes de travail et des réseaux thématiques. Le groupe « Harmonisation des procédures des CIC » (HPCIC) a élaboré un manuel de bonnes pratiques professionnelles, présenté dans cet article. Le manuel a été élaboré par consensus, relu par les coordonnateurs des CIC, des experts externes, et validé par des représentants des deux tutelles Inserm et DGOS. Le manuel de bonnes pratiques professionnelles des CIC est un guide, structuré en 2 parties : une première partie abordant la gestion générale d’une structure CIC (commune à l’ensemble des CIC), et une deuxième partie traitant de la partie opérationnelle, des activités-métier gérées par les CIC : la gestion d’études cliniques (fonctions de coordination d’études, investigation clinique, gestion des données, analyse statistique, et valorisation). Le manuel est mis à disposition des CIC, et de toute structure académique qui souhaiterait l’utiliser. Il servira de base à des auto-évaluations, audits croisés entre les CIC puis externes des CIC. Cette démarche reflète une volonté d’harmoniser les pratiques et procédures des CIC au niveau national, afin de garantir une qualité optimale dans la réalisation des études
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