27 research outputs found

    ETUDE DE LA DYNAMIQUE DE NEUTRALISATION D'IONS MULTICHARGES LENTS SUR DES SURFACES METALLIQUES ET ISOLANTES

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    PARIS-BIUSJ-Physique recherche (751052113) / SudocCentre Technique Livre Ens. Sup. (774682301) / SudocSudocFranceF

    Livret des thÚses 2023: du 28 au 31 mars - Journée des thÚses 2023 : la Grande-Motte

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    Document sous Copyright IRSNNational audienceL'IRSN organise chaque annĂ©e des « JournĂ©es des thĂšses », au cours desquelles tous ses doctorants, qu’ils soient en premiĂšre, deuxiĂšme ou troisiĂšme annĂ©e de thĂšse, font une prĂ©sentation orale (15 Ă  20 minutes) de l'Ă©tat d'avancement de leurs travaux,. L’auditoire est composĂ© de leurs homologues et d'un certain nombre d'invitĂ©s : tuteurs de thĂšse et responsables hiĂ©rarchiques d’une part, directeurs de thĂšses, universitaires et membres du conseil scientifique d'autre part. En prĂ©paration Ă  ces journĂ©es, il est demandĂ© Ă  chaque doctorant de rĂ©diger un article correspondant au contenu de sa prĂ©sentation.L'objectif de ces journĂ©es, qui s'inscrit dans la politique de formation par la recherche de l'IRSN, est double : donner aux doctorants l'occasion de prĂ©senter leurs travaux au moins trois fois durant la durĂ©e de leur thĂšse, devant un public plus large que celui constituĂ© par leurs encadrants, et favoriser les contacts des doctorants entre eux et avec les autres participants IRSN et hors IRSN.Ces journĂ©es des thĂšses sont Ă©galement une occasion de resserrer de maniĂšre tangible les liens tissĂ©s avec les universitĂ©s, notamment en proposant Ă  certains de leurs reprĂ©sentants d’assurer la prĂ©sidence d’une session.Ouvertes par le directeur gĂ©nĂ©ral, conclues par le prĂ©sident du Conseil d'administration, ces journĂ©es constituent un moment important de la vie scientifique de l'Institut

    SurgivisioÂź and O-armÂźO2 cone beam CT mobile systems for guidance of lumbar spine surgery: Comparison of patient radiation dose

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    International audiencePurpose : To compare patient radiation doses in cone beam computed tomography (CBCT) of two mobile systems used for navigation-assisted mini-invasive orthopedic surgery: O-armÂźO2 and SurgivisioÂź.Methods : The study focused on imaging of the spine. Thermoluminescent dosimeters were used to measure organs and effective doses (ED) during CBCT. An ionizationchamber and a solid-state sensor were used to measure the incident air-kerma (Ki) atthe center of the CBCT field-of-view and Ki during 2D-imaging, respectively. The PCXMC software was used to calculate patient ED in 2D and CBCT configurations.The image quality in CBCT was evaluated with the CATPHAN phantom. Results : The experimental ED estimate for the low-dose 3D-modes was 2.41 and 0.35 mSv with O-armÂźO2 (Low Dose 3D-small-abdomen) and SurgivisioÂź (3DSU-91images), respectively. PCXMC results were consistent: 1.54 and 0.30 mSv. Organ doses were 5 to 12 times lower with SurgivisioÂź. Ki at patient skin were comparable on lateral 2D-imaging (0.5 mGy), but lower with O-armÂźO2 on anteroposterior (0.3 versus 0.9 mGy). Both systems show poor low contrast resolution and similar high contrast spatial resolution (7 line-pairs/cm).Conclusions : This study is the first to evaluate patient ED and organ doses with SurgivisioÂź. A significant difference in organs doses was observed between the CBCTsystems. The study demonstrates that SurgivisioÂź used on spine delivers approximately five to six times less patient ED, compared to O-armÂźO2, in low dose 3D-modes. Doses in 2D-mode preceding CBCT were higher with SurgivisioÂź, but negligible compared to CBCT doses under the experimental conditions tested

    Analyse de la relation entre le risque de cancer et l’exposition mĂ©dicale diagnostique aux rayonnements ionisants pendant l’enfance : mise-Ă -jour de la cohorte française « Enfant-Scanner »

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    International audienceDepuis plusieurs dĂ©cennies, les Ă©volutions technologiques favorisent la multiplication des actes diagnostiques utilisant les rayonnements ionisants (RI). La dose dĂ©livrĂ©e au cours des examens scanners, comprise entre 5 et 50 mGy selon les organes exposĂ©s, est nettement plus Ă©levĂ©e que celle dĂ©livrĂ©e en radiologie conventionnelle. De plus, il a Ă©tĂ© montrĂ© que les enfants prĂ©sentaient une radiosensibilitĂ© accrue pour 25% des cancers.Dans ce contexte, le laboratoire d’épidĂ©miologie des RI de l’IRSN a mis en place la cohorte « Enfant-Scanner » en 2009. Sont inclus dans cette Ă©tude les patients qui ont Ă©tĂ© exposĂ©s Ă  un scanner pour une pathologie non cancer avant l’ñge de 10 ans et ce, entre 2000 et 2010 dans l’un des 21 CHU participants. Une premiĂšre analyse, rĂ©alisĂ©e sur un Ă©chantillon de 67 000 enfants de la cohorte suivis jusqu’en 2011, a montrĂ© une augmentation de risque, non significative, de tumeur cĂ©rĂ©brale et de leucĂ©mie associĂ©e Ă  la dose cumulĂ©e. Cependant, le manque de puissance statistique de cette analyse, consĂ©quence d’un nombre limitĂ© de cas de cancer (27 tumeurs cĂ©rĂ©brales et 25 leucĂ©mies) et d’une courte durĂ©e de suivi (4 ans en moyenne), empĂȘchait la mise en Ă©vidence, si elles existent, d’augmentations de risque significatives. DĂ©sormais, le statut vital, rĂ©cupĂ©rĂ© par un croisement de la cohorte avec le Registre National d’Identification des Personnes Physique (Insee), est connu pour 30 000 nouveaux enfants. Les cas de cancers incidents ont Ă©tĂ© identifiĂ©s dans la cohorte jusqu’au 31 dĂ©cembre 2016 et jusqu’à l’ñge de 18 ans Ă  partir des donnĂ©es du Registre National des Cancers de l’Enfant (RNCE). Le suivi, entre la date du premier examen scanner et l’un des Ă©vĂ©nements suivants : 31 dĂ©cembre 2016, dĂ©cĂšs, premier diagnostic de cancer ou date des 18 ans, est de 9,5 ans en moyenne. Les Ăąges moyens Ă  l’inclusion et Ă  la fin du suivi sont respectivement de 3 et 13 ans. Les doses cumulĂ©es au cerveau et Ă  la moelle osseuse sont en moyenne Ă©gales Ă  25 et 9 milliGray (mGy). Environ 80% des enfants n’ont Ă©tĂ© exposĂ©s qu’à un seul examen scanner. Trente et un pour cent et 39% des patients ont reçu des doses cumulĂ©es au cerveau et Ă  la moelle osseuse infĂ©rieures Ă  5 mGy tandis que 2,2% et 0,2% ont respectivement Ă©tĂ© exposĂ©s Ă  des doses supĂ©rieures Ă  100 mGy. Trois des cancers les plus frĂ©quents chez l’enfant ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©s : les tumeurs du systĂšme nerveux central (SNC), les leucĂ©mies et les lymphomes. Afin de limiter l’existence potentielle d’un biais de causalitĂ© inverse qui peut survenir lorsque l’initiation du cancer est antĂ©rieure Ă  l’examen scanner mais que le diagnostic n’a pas encore Ă©tĂ© posĂ© (en absence de signes cliniques de la maladie par exemple), une pĂ©riode d’exclusion a Ă©tĂ© considĂ©rĂ©e. Par ailleurs, une pĂ©riode de latence a Ă©tĂ© appliquĂ©e afin de prendre en compte un dĂ©lai de latence entre l’exposition aux RI et l’expression d’un risque sanitaire radio-induit. Quatre-vingt-six tumeurs du SNC, 50 leucĂ©mies et 43 lymphomes ont Ă©tĂ© diagnostiquĂ©s aprĂšs une pĂ©riode d’exclusion de 1 an. Pour Ă©tudier l’impact d’un Ă©ventuel biais de confusion par indication, des facteurs de prĂ©disposition au cancer (FP), dont des malformations gĂ©nĂ©tiques ou des dĂ©ficiences immunitaires, ont Ă©tĂ© collectĂ©s dans les donnĂ©es du SystĂšme National des DonnĂ©es de SantĂ© (SNDS). Trois pour cent des enfants de la cohorte prĂ©sentent des FP.Des rapports de risques instantanĂ©s (HR pour Hazard Ratios en anglais) ont Ă©tĂ© estimĂ©s Ă  l’aide de modĂšles de Cox, ajustĂ©s sur le sexe et la dose cumulĂ©e Ă  l’organe pour l’évĂ©nement Ă©tudiĂ©. Chez les enfants sans FP, une augmentation significative du risque de tumeur du SNC et de leucĂ©mie a Ă©tĂ© observĂ©e quand la dose cumulĂ©e Ă  l’organe augmentait. Pour les lymphomes, aucune augmentation de risque n’a Ă©tĂ© mise en Ă©vidence

    Analyse de la relation entre le risque de cancer et l’exposition mĂ©dicale diagnostique aux rayonnements ionisants pendant l’enfance : mise-Ă -jour de la cohorte française « Enfant-Scanner »

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    International audienceDepuis plusieurs dĂ©cennies, les Ă©volutions technologiques favorisent la multiplication des actes diagnostiques utilisant les rayonnements ionisants (RI). La dose dĂ©livrĂ©e au cours des examens scanners, comprise entre 5 et 50 mGy selon les organes exposĂ©s, est nettement plus Ă©levĂ©e que celle dĂ©livrĂ©e en radiologie conventionnelle. De plus, il a Ă©tĂ© montrĂ© que les enfants prĂ©sentaient une radiosensibilitĂ© accrue pour 25% des cancers.Dans ce contexte, le laboratoire d’épidĂ©miologie des RI de l’IRSN a mis en place la cohorte « Enfant-Scanner » en 2009. Sont inclus dans cette Ă©tude les patients qui ont Ă©tĂ© exposĂ©s Ă  un scanner pour une pathologie non cancer avant l’ñge de 10 ans et ce, entre 2000 et 2010 dans l’un des 21 CHU participants. Une premiĂšre analyse, rĂ©alisĂ©e sur un Ă©chantillon de 67 000 enfants de la cohorte suivis jusqu’en 2011, a montrĂ© une augmentation de risque, non significative, de tumeur cĂ©rĂ©brale et de leucĂ©mie associĂ©e Ă  la dose cumulĂ©e. Cependant, le manque de puissance statistique de cette analyse, consĂ©quence d’un nombre limitĂ© de cas de cancer (27 tumeurs cĂ©rĂ©brales et 25 leucĂ©mies) et d’une courte durĂ©e de suivi (4 ans en moyenne), empĂȘchait la mise en Ă©vidence, si elles existent, d’augmentations de risque significatives. DĂ©sormais, le statut vital, rĂ©cupĂ©rĂ© par un croisement de la cohorte avec le Registre National d’Identification des Personnes Physique (Insee), est connu pour 30 000 nouveaux enfants. Les cas de cancers incidents ont Ă©tĂ© identifiĂ©s dans la cohorte jusqu’au 31 dĂ©cembre 2016 et jusqu’à l’ñge de 18 ans Ă  partir des donnĂ©es du Registre National des Cancers de l’Enfant (RNCE). Le suivi, entre la date du premier examen scanner et l’un des Ă©vĂ©nements suivants : 31 dĂ©cembre 2016, dĂ©cĂšs, premier diagnostic de cancer ou date des 18 ans, est de 9,5 ans en moyenne. Les Ăąges moyens Ă  l’inclusion et Ă  la fin du suivi sont respectivement de 3 et 13 ans. Les doses cumulĂ©es au cerveau et Ă  la moelle osseuse sont en moyenne Ă©gales Ă  25 et 9 milliGray (mGy). Environ 80% des enfants n’ont Ă©tĂ© exposĂ©s qu’à un seul examen scanner. Trente et un pour cent et 39% des patients ont reçu des doses cumulĂ©es au cerveau et Ă  la moelle osseuse infĂ©rieures Ă  5 mGy tandis que 2,2% et 0,2% ont respectivement Ă©tĂ© exposĂ©s Ă  des doses supĂ©rieures Ă  100 mGy. Trois des cancers les plus frĂ©quents chez l’enfant ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©s : les tumeurs du systĂšme nerveux central (SNC), les leucĂ©mies et les lymphomes. Afin de limiter l’existence potentielle d’un biais de causalitĂ© inverse qui peut survenir lorsque l’initiation du cancer est antĂ©rieure Ă  l’examen scanner mais que le diagnostic n’a pas encore Ă©tĂ© posĂ© (en absence de signes cliniques de la maladie par exemple), une pĂ©riode d’exclusion a Ă©tĂ© considĂ©rĂ©e. Par ailleurs, une pĂ©riode de latence a Ă©tĂ© appliquĂ©e afin de prendre en compte un dĂ©lai de latence entre l’exposition aux RI et l’expression d’un risque sanitaire radio-induit. Quatre-vingt-six tumeurs du SNC, 50 leucĂ©mies et 43 lymphomes ont Ă©tĂ© diagnostiquĂ©s aprĂšs une pĂ©riode d’exclusion de 1 an. Pour Ă©tudier l’impact d’un Ă©ventuel biais de confusion par indication, des facteurs de prĂ©disposition au cancer (FP), dont des malformations gĂ©nĂ©tiques ou des dĂ©ficiences immunitaires, ont Ă©tĂ© collectĂ©s dans les donnĂ©es du SystĂšme National des DonnĂ©es de SantĂ© (SNDS). Trois pour cent des enfants de la cohorte prĂ©sentent des FP.Des rapports de risques instantanĂ©s (HR pour Hazard Ratios en anglais) ont Ă©tĂ© estimĂ©s Ă  l’aide de modĂšles de Cox, ajustĂ©s sur le sexe et la dose cumulĂ©e Ă  l’organe pour l’évĂ©nement Ă©tudiĂ©. Chez les enfants sans FP, une augmentation significative du risque de tumeur du SNC et de leucĂ©mie a Ă©tĂ© observĂ©e quand la dose cumulĂ©e Ă  l’organe augmentait. Pour les lymphomes, aucune augmentation de risque n’a Ă©tĂ© mise en Ă©vidence

    DĂ©veloppement d’un logiciel Monte Carlo pour le calcul de dose en imagerie scanographique

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    International audienceThe first validations obtained for the use of PENELOPE-C++ for CT dose estimations are encouraging. The validation of the rotation motion implementation is part of ongoing research on several phantoms and for several examination procedures in CT exams.Les premiĂšres validations obtenues avec le code pour l’estimation de dose en imagerie scanographique sont encourageantes. La validation de la rotation est actuellement en cours pour diffĂ©rents types de fantĂŽmes et d’examens

    Childhood CT scans and cancer risks estimates: an update of the French CT cohort study

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    International audienceBackground: Computed tomography (CT) has been used increasingly worldwide over the last decades. However, concerns have been raised about potentially radiation-related cancer risks, particularly after exposure to CT in childhood, due to the greater radiation sensitivity of children and to their longer life expectancy allowing to develop radiation associated late health effects. Increased risks of central nervous system (CNS) tumours and leukaemia associated with CT exposure during childhood have been reported in recent epidemiological studies. However, no evidence of significant increased risks was suggested in a previous analysis of almost 60,000 patients of the French CT cohort.Methods: The French CT cohort includes patients born after 1994 who received at least one CT scan before the age of 10 years between 2000 and 2011 and had no cancer diagnosis before the first CT. Examinations and radiological protocols carried out between 2000 and 2011 in the 21 participating hospitals were retrieved to estimate cumulative absorbed doses to the brain and the red bone marrow (RBM). In this work, the cohort was updated in order to extend the follow-up (5 additional years) and to increase the sample size of patients (40,000 new patients with reported vital status). Moreover, the cohort was linked with the National Health Data System (SystĂšme national des donnĂ©es de santĂ©, SNDS) to collect CTs performed outside the participating hospitals or after the inclusion period. Hazard ratios (HRs) associated to cumulative organ doses and gender were estimated from Cox models. To rule out the possibility of reverse causation, an exclusion period of 2 years was applied. A latency period was also applied to consider the minimal latency period expected between the exposure and the studied outcome. To address the potential issue of bias by indication, the models were fitted to the restricted sub-cohorts of patients with and without cancer predisposing factors (PFs) separately.Results: The updated French CT cohort includes 103,015 patients followed for 9.3 years in average. 3.1% of patients had PFs. Considering only the CTs performed in the participating hospitals until 2011, mean cumulative doses were 24.5 and 9.3 mGy for the brain and the RBM respectively. Adding the CTs performed outside the participating hospitals or after the inclusion period increased the mean cumulative doses to 27.7 mGy and 10.3 mGy for the brain and the RBM respectively. This study showed statistically significant dose-response relationships for CNS tumours (HR per 10 mGy: 1.05, 95% CI: 1.01 – 1.09) and leukaemia (HR per 10 mGy: 1.17, 95% CI: 1.09 – 1.26) for patients without PFs. No evidence of association was observed for lymphoma for these patients and for the three types of cancer for the patients with PFs. Inclusion of additional CTs registered in the SNDS did not impact the HR estimates.Conclusions: Estimates were compatible with the ones obtained in the previous analysis of the French CT cohort. However, the extended follow-up and the larger sample size of the cohort increased the statistical power, leading to statistically significant dose-response relationships for CNS tumours and leukaemia for patients without PFs

    Estimation des risques de cancer au sein de la cohorte «Enfant Scanner»

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    National audienceObjectifs: Depuis plusieurs dĂ©cennies, les actes diagnostiques utilisant les rayonnements ionisants (RI) se multiplient. De plus, la dose dĂ©livrĂ©e au cours des examens scanners est nettement plus Ă©levĂ©e que celle dĂ©livrĂ©e en radiologie conventionnelle. Les enfants prĂ©sentant une radiosensibilitĂ© accrue, il est important d’évaluer le risque de cancer aprĂšs exposition au scanner pendant l’enfance. Dans ce contexte, l’IRSN a mis en place la cohorte « Enfant-Scanner » qui inclut les patients exposĂ©s Ă  un scanner pour une pathologie non cancĂ©reuse, avant l’ñge de 10 ans, entre 2000 et 2011, dans les 21 CHU participants. Une premiĂšre analyse, rĂ©alisĂ©e sur un Ă©chantillon de 67 000 enfants de la cohorte suivis jusqu’en 2011, a montrĂ© une augmentation de risque, non significative, de tumeur cĂ©rĂ©brale et de leucĂ©mie associĂ©e Ă  la dose cumulĂ©e. Cependant, le manque de puissance statistique de cette analyse, consĂ©quence d’un nombre limitĂ© de cas de cancer et d’une courte durĂ©e de suivi, limitait la portĂ©e des rĂ©sultats. De plus, cette analyse ne prenait que partiellement en compte les incertitudes dosimĂ©triques.MatĂ©riel et mĂ©thode : Dans la prĂ©sente analyse, 40 000 enfants supplĂ©mentaires ont Ă©tĂ© inclus et le suivi moyen a Ă©tĂ© prolongĂ© de 5 ans. Les cancers incidents ont Ă©tĂ© identifiĂ©s jusqu’en 2016, Ă  partir du Registre National des Cancers de l’Enfant (RNCE). Trois des cancers les plus frĂ©quents chez l’enfant ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©s : les tumeurs du systĂšme nerveux central (SNC), les leucĂ©mies et les lymphomes. Des facteurs de prĂ©disposition au cancer (FP), comme des maladies gĂ©nĂ©tiques ou des dĂ©ficiences immunitaires, ont Ă©tĂ© collectĂ©s dans la base du SystĂšme National des DonnĂ©es de SantĂ© (SNDS). Le SNDS a Ă©galement permis d’identifier pour chaque patient les examens radiologiques reçus en dehors des CHU participants et aprĂšs la pĂ©riode d’inclusion initiale. Des doses individuelles de RI ont Ă©tĂ© estimĂ©es Ă  partir des protocoles utilisĂ©s dans les CHU. L’effet de l’exposition aux RI sur les risques instantanĂ©s de survenue de cancers a Ă©tĂ© estimĂ© avec des modĂšles de Cox. A partir des donnĂ©es du PACS (Picture Archiving and Communication System) collectĂ©es dans 8 CHU et en proposant un modĂšle hiĂ©rarchique bayĂ©sien, une Ă©valuation de l’impact des diffĂ©rentes sources d’incertitudes dosimĂ©triques sur les estimations de risques est en cours de rĂ©alisation. RĂ©sultats : Les doses moyennes cumulĂ©es au cerveau et Ă  la moelle osseuse Ă©taient respectivement de 28 et 10 milliGray (mGy). Environ 73% des enfants ont Ă©tĂ© exposĂ©s Ă  un seul examen scanner. Soixante-quinze tumeurs du SNC, 39 leucĂ©mies et 41 lymphomes ont Ă©tĂ© diagnostiquĂ©s aprĂšs une pĂ©riode d’exclusion de 2 ans. Trois pour cent des enfants de la cohorte prĂ©sentaient des FP. Chez les enfants sans FP, des associations significatives entre le risque de tumeur cĂ©rĂ©brale et la dose absorbĂ©e au cerveau d’une part (HR [IC 95%] : 1,05 [1,01 ; 1,09] pour une augmentation de 10 mGy de la dose) et le risque de leucĂ©mie et la dose absorbĂ©e Ă  la moelle osseuse d’autre part (HR [IC 95%] : 1,17 [1,09 ; 1,26] pour une augmentation de 10 mGy de la dose) ont Ă©tĂ© observĂ©es. Pour les lymphomes, aucune augmentation de risque n’a Ă©tĂ© mise en Ă©vidence en fonction de la dose. De mĂȘme, aucune association entre le risque de cancer et la dose reçue n’a Ă©tĂ© observĂ©e chez les enfants prĂ©sentant un FP. L’impact de la prise en compte des nouveaux examens et des incertitudes de doses sur l’analyse dose rĂ©ponse sera prĂ©sentĂ©e lors du congrĂšs.Conclusion : La mise-Ă -jour de la cohorte Enfant-Scanner, en augmentant la puissance statistique de l’analyse, a permis de mettre en Ă©vidence des associations significatives entre la dose de RI Ă  l’organe et le risque de tumeurs du SNC et de leucĂ©mie chez les patients sans FP. L’absence d’augmentation de risque chez les patients prĂ©sentant un FP peut s’expliquer en partie par le faible effectif de cette population
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