30 research outputs found
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<p>(A) Emission spectrum of CaAl<sub>2</sub>O<sub>4</sub>:Eu<sup>2+</sup>, Nd<sup>3+</sup> crystals curves depending on H<sub>3</sub>BO<sub>3</sub> concentration. (B) Decay curves depending on H<sub>3</sub>BO<sub>3</sub> concentration. (C) Magnified views of the graph in (B). (D) Decay curves in log scale depending on H<sub>3</sub>BO<sub>3</sub> concentration. (E) Relative initial intensity measured at 5s (relative values where the value of control sample #1 is 1.0) depending on H<sub>3</sub>BO<sub>3</sub> concentration.</p
Nominal compositions of the CaAl<sub>2</sub>O<sub>4</sub>:Eu<sup>2+</sup>, Nd<sup>3+</sup> crystals synthesized with different H<sub>3</sub>BO<sub>3</sub> concentrations and the calculated decay times of the phosphorescence from the CaAl<sub>2</sub>O<sub>4</sub>:Eu<sup>2+</sup>, Nd<sup>3+</sup> crystals doped with various Si<sup>4+</sup> concentrations. Decay times were calculated based on the three exponential components () by a curve fitting technique.
<p>Nominal compositions of the CaAl<sub>2</sub>O<sub>4</sub>:Eu<sup>2+</sup>, Nd<sup>3+</sup> crystals synthesized with different H<sub>3</sub>BO<sub>3</sub> concentrations and the calculated decay times of the phosphorescence from the CaAl<sub>2</sub>O<sub>4</sub>:Eu<sup>2+</sup>, Nd<sup>3+</sup> crystals doped with various Si<sup>4+</sup> concentrations. Decay times were calculated based on the three exponential components () by a curve fitting technique.</p
Decay times of the phosphorescence from the strontium aluminate crystals doped with various alkali metals.
<p>Decay times were calculated by a curve fitting technique based on the three exponential components().</p
Nominal compositions of the CaAl<sub>2</sub>O<sub>4</sub>:Eu<sup>2+</sup>, Nd<sup>3+</sup> crystals doped with different Li<sup>+</sup> concentrations and the calculated decay times of the phosphorescence from the CaAl<sub>2</sub>O<sub>4</sub>:Eu<sup>2+</sup>, Nd<sup>3+</sup> crystals doped with various Li<sup>+</sup> concentrations.
<p>Decay times were calculated based on the three exponential components() by a curve fitting technique.</p
Decay times of the phosphorescence from the strontium aluminate crystals doped with various Si<sup>4+</sup> concentrations.
<p>Decay times were calculated by a curve fitting technique based on the three exponential components().</p
Development of a Blue Emitting Calcium-Aluminate Phosphor - Fig 2
<p>(A) Emission spectrum of CaAl<sub>2</sub>O<sub>4</sub>:Eu<sup>2+</sup>, Nd<sup>3+</sup> crystals depending on [Nd<sup>3+</sup>]/[Eu<sup>2+</sup>] ratio. (B) Decay curves depending on [Nd<sup>3+</sup>]/[Eu<sup>2+</sup>] ratio. (C) Magnified views of the graph in (B). (D) Decay curves in log scale depending on [Nd<sup>3+</sup>]/[Eu<sup>2+</sup>] concentration. (E) Relative initial intensity measured at 5s (relative values where the value of control sample #1 is 1.0) depending on [Nd<sup>3+</sup>]/[Eu<sup>2+</sup>] concentration.</p
Decay times of the phosphorescence from the strontium aluminate crystals doped with various Mg<sup>2+</sup> concentrations.
<p>Decay times were calculated by a curve fitting technique based on the three exponential components().</p
Nominal compositions of the strontium aluminate crystals doped with different Mg<sup>2+</sup> concentrations.
<p>Nominal compositions of the strontium aluminate crystals doped with different Mg<sup>2+</sup> concentrations.</p
Decay times of the phosphorescence from the strontium aluminate crystals doped with various Eu<sup>2+</sup> concentrations.
<p>Decay times were calculated by a curve fitting technique based on the three exponential components().</p
Metal Earth Ă Chibougamau : gĂ©ochimie, gĂ©omĂ©trie et mode de mise en place du Complexe dâEau Jaune
Le Complexe dâEau Jaune (CEJ) est lâune des intrusions polyphasĂ©es les plus volumineuses du transect Metal Earth dans la rĂ©gion de Chibougamau. Il est situĂ© Ă environ 12 km au sud de la municipalitĂ© de Chapais, Ă lâextrĂ©mitĂ© est du Massif de Lapparent. Lâest du CEJ est en contact avec les basaltes de la Formation dâObatogamau. Il est Ă©galement en contact avec les roches les plus anciennes de la rĂ©gion de Chibougamau-Chapais : les formations des Vents (au sud ; 2798,7 ± 0,7 Ma) et de Chrissie (au nord ; 2791,4 +3,7 / -2,8 Ma). Lâintrusion est lâhĂŽte de lâun des deux seuls indices de molybdĂšne de la rĂ©gion de Chibougamau (indice Moly-DesgagnĂ©). Ce projet de recherche vise Ă replacer le CEJ dans la stratigraphie locale et Ă proposer un modĂšle de mise en place pour lâintrusion, ce qui est essentiel pour lâinterprĂ©tation du transect Metal Earth Ă Chibougamau. Le projet rĂ©pond ainsi Ă trois objectifs, qui sont : 1) caractĂ©riser la chimie des diffĂ©rentes phases du CEJ ; 2) Ă©tablir les relations entre le CEJ et ses encaissants volcaniques (formations des Vents et de Chrissie particuliĂšrement) ; et 3) Ă©valuer la nature du lien entre le CEJ et lâindice de molybdĂšne. Les outils utilisĂ©s pour rĂ©pondre Ă ces objectifs sont la cartographie rĂ©gionale, la cartographie de dĂ©tail des dĂ©capages de lâindice Moly-DesgagnĂ©, des analyses lithogĂ©ochimiques de type roche totale (30 Ă©chantillons), des observations pĂ©trographiques (46 lames minces) ainsi que des analyses in situ des amphiboles, des feldspaths, des chlorites et des tourmalines Ă la microsonde Ă©lectronique. Le CEJ est formĂ© de six phases intrusives dont les caractĂ©ristiques lithogĂ©ochimiques correspondraient Ă la suite des TTD (tonalite-trondhjĂ©mite-diorite) archĂ©ennes. Elles se mettent en place dans un intervalle de temps restreint (~ 1 Ă 3 Ma) et sont regroupĂ©es en trois ensembles selon leur rĂ©partition gĂ©ographique. Du plus prĂ©coce au plus rĂ©cent, ces ensembles sont : 1) la phase CEJ1, situĂ©e Ă lâest et constituĂ©e majoritairement de diorite Ă quartz et de quelques granodiorites (2718,6 ± 5,4 Ma) ; 2) la phase CEJ2, principalement situĂ©e Ă lâouest et constituĂ©e de deux phases tonalitiques (2724,9 ± 1,0 Ma) ; et 3) la phase CEJ3, situĂ©e au coeur de la phase CEJ2, et formĂ©e dâune bordure de trondhjĂ©mite (2726,0 ± 1,2 Ma) et dâun coeur de diorite. Les travaux suggĂšrent que les phases dioritiques seraient issues dâun magma dont la source serait une roche mantellique mĂ©tasomatisĂ©e par un magma possiblement de type TTG (tonalite-trondhjĂ©mite-granodiorite). Le magma Ă lâorigine des tonalites, des trondhjĂ©mites et des granodiorites serait issu de la fusion partielle dâune source mafique (amphibolite Ă grenat). La diffĂ©renciation des tonalites produirait les trondhjĂ©mites, puis les granodiorites. Les phases du CEJ commencent Ă cristalliser dans les conditions P-T du faciĂšs des amphibolites, mais leur mise en place finale sâeffectuerait plutĂŽt entre 8,3 et 4,3 km de profondeur. Les phases du CEJ contiennent des enclaves de roches mafiques appartenant principalement Ă la Formation dâObatogamau, mais certaines proviennent probablement des formations de Chrissie et des Vents. Le CEJ est dans lâensemble peu dĂ©formĂ©. La majoritĂ© de la dĂ©formation observĂ©e est ductile et se produit durant la mise en place des phases, pendant la pĂ©riode synvolcanique. Cette dĂ©formation est marquĂ©e par : 1) des foliations N-S localisĂ©es aux contacts entre les phases et les enclaves, liĂ©es Ă lâĂ©pisode de dĂ©formation D1-CEJ; et 2) des foliations E-O qui oblitĂšrent la foliation N-S, ainsi quâun couloir de dĂ©formation ductile orientĂ© NO-SE qui recoupe la partie est du CEJ, liĂ©s Ă la dĂ©formation D2-CEJ. Un Ă©pisode de dĂ©formation tardif, ductile-cassant, affecte par la suite le CEJ, et particuliĂšrement le couloir de dĂ©formation NO-SE. Cet Ă©pisode serait Ă associer Ă lâĂ©vĂ©nement D2 rĂ©gional (compression N-S ayant affectĂ© la rĂ©gion de Chibougamau). Lâensemble des observations et des rĂ©sultats de cette Ă©tude permet de proposer un modĂšle de mise en place pour le CEJ, qui peut ĂȘtre rĂ©sumĂ© par les Ă©lĂ©ments suivants : 1) les magmas remontent le long de structures qui seraient orientĂ©es NO-SE et NE-SO ; 2) ils se mettent en place le long de discontinuitĂ©s lithologiques entre et dans les formations des Vents, de Chrissie et dâObatogamau, durant les Ă©pisodes de dĂ©formation D1-CEJ et D2-CEJ ; 3) lâinflation des intrusions produit des laccolithes, qui basculent les formations volcaniques anciennes sur leurs bordures ; 4) un Ă©pisode de dĂ©formation post-magmatique ductile-fragile (probablement la phase D2 rĂ©gionale) affecte le couloir de dĂ©formation orientĂ© NO-SE et sâaccompagne dâune circulation de fluides hydrothermaux dans des conditions thermiques du faciĂšs des schistes verts. Ces fluides induisent une intense chloritisation des roches, accompagnĂ©e dâune carbonatation, dâune sĂ©ricitisation (+ pyrite) ainsi que de la formation de veines de quartz orientĂ©es NO-SE ; 5) une dĂ©formation induit ensuite la formation de fractures orientĂ©es NE-SO Ă E-O, qui recoupent le couloir et les veines de quartz orientĂ©es NO-SE ; des fluides en Ă©quilibre thermique avec les conditions des schistes verts empruntent ces fractures et permettent la formation de veines de quartz, quartz-tourmaline et tourmaline, ainsi que la cristallisation du molybdĂšne, sous forme de molybdĂ©nite, remobilisĂ© dans et Ă proximitĂ© des veines de quartz. Le molybdĂšne serait apportĂ© par des fluides mĂ©tamorphiques lessivant des roches intrusives intermĂ©diaires Ă felsiques. Dans lâextension SE du corridor de dĂ©formation, des minĂ©ralisations Ă Cu-Au de type orogĂ©nique sont encaissĂ©es dans le mĂȘme type de structures dans la Formation dâObatogamau (gĂźte Monster Lake)