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    Les gels physiques et chimiques de gelatine (structure et rhéologie)

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    PARIS-BIUSJ-ThĂšses (751052125) / SudocPARIS-BIUSJ-Physique recherche (751052113) / SudocSudocFranceF

    Avis de l'Anses relatif à l'interdiction de vente en libre-service de certaines catégories de produits biocides

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    Citation suggĂ©rĂ©e : Anses. (2022). AVIS de l’Agence nationale de sĂ©curitĂ© sanitaire de l’alimentation, del’environnement et du travail relatif Ă  l'interdiction de vente en libre-service de certaines catĂ©gories de produits biocides. 48 p.L'article 76 de la loi n° 2018-938 du 30 octobre 2018 pour l'Ă©quilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible Ă  tous a prĂ©vu l'instauration de mesures encadrant la mise sur le marchĂ© de certaines catĂ©gories de produits biocides, dont l'interdiction de vente en libre-service Ă  destination du grand public de certaines catĂ©gories d’entre eux.Les dispositions prises par le lĂ©gislateur ont pour objectif de dĂ©velopper une dĂ©marche de prĂ©vention et de diminution de l’exposition de la population et de l’environnement aux produits biocides, en limitant les incitations Ă  un usage inutile sur quelques catĂ©gories ciblĂ©es. Il s’agit aussi de prĂ©server l’efficacitĂ© des produits et Ă©viter le dĂ©veloppement de rĂ©sistances en n’encourageant pas Ă  leur utilisation, tout en prenant en compte les apports de certains produits biocides en matiĂšres de santĂ© publique.Le dĂ©cret du 14 octobre 20191 fixe la typologie des catĂ©gories de produits biocides qu’il doit ĂȘtre interdit de cĂ©der directement en libre-service Ă  des utilisateurs non professionnels. Il s’agit :- des produits pour lesquels des donnĂ©es permettent d'Ă©tablir ou de suspecter l'apparition de rĂ©sistances ;- des produits pour lesquels des cas d'intoxication involontaire sont signalĂ©s ;- des produits non admissibles Ă  la procĂ©dure d'autorisation simplifiĂ©e mentionnĂ©e au III de l'article R. 522-16-2 du Code de l’environnement, pour lesquels des donnĂ©es Ă©tablissent qu'ils sont frĂ©quemment utilisĂ©s en mĂ©connaissance des rĂšgles visant Ă  prĂ©server la santĂ© humaine ou l'environnement, figurant dans leur autorisation de mise sur le marchĂ© ou dans la notice Ă©laborĂ©e par leur fabricant.Ce dĂ©cret prĂ©voit que la liste des produits ou catĂ©gories de produits sera fixĂ©e par arrĂȘtĂ© ministĂ©riel, pris aprĂšs avis de l’agence.En consĂ©quence, il est demandĂ© Ă  l’Anses de faire une proposition de produits et catĂ©gories de produits dont la vente en libre-service Ă  destination du grand public sera interdite, sur la base de critĂšres de priorisation que l’Anses identifiera, en application de la loi et du dĂ©cret.L’Anses s’appuiera en particulier sur :- une analyse des donnĂ©es de signalements aux Centres Anti Poison ;- une analyse des donnĂ©es disponibles sur les achats et les conditions d’utilisation par le grand public des biocides ;- une analyse des donnĂ©es de rĂ©sistances disponibles pour les principales substances actives contenues dans les produits utilisĂ©s par le grand public.Le prĂ©sent avis vise Ă  proposer des produits et catĂ©gories de produits dont la vente en libre-service Ă  destination du grand public pourrait ĂȘtre interdite, sur la base des critĂšres mentionnĂ©s dans la loi. L’Anses s’est Ă©galement appuyĂ© sur les propriĂ©tĂ©s de dangers des substances actives (SA) et co-formulants contenus dans les produits biocides identifiĂ©s au titre des rĂšglements europĂ©ens Biocide (n°528/2012, dit BPR) et CLP (n°1272/2008)

    Avis de l'Anses relatif à l'interdiction de vente en libre-service de certaines catégories de produits biocides

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    Citation suggĂ©rĂ©e : Anses. (2022). AVIS de l’Agence nationale de sĂ©curitĂ© sanitaire de l’alimentation, del’environnement et du travail relatif Ă  l'interdiction de vente en libre-service de certaines catĂ©gories de produits biocides. 48 p.L'article 76 de la loi n° 2018-938 du 30 octobre 2018 pour l'Ă©quilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible Ă  tous a prĂ©vu l'instauration de mesures encadrant la mise sur le marchĂ© de certaines catĂ©gories de produits biocides, dont l'interdiction de vente en libre-service Ă  destination du grand public de certaines catĂ©gories d’entre eux.Les dispositions prises par le lĂ©gislateur ont pour objectif de dĂ©velopper une dĂ©marche de prĂ©vention et de diminution de l’exposition de la population et de l’environnement aux produits biocides, en limitant les incitations Ă  un usage inutile sur quelques catĂ©gories ciblĂ©es. Il s’agit aussi de prĂ©server l’efficacitĂ© des produits et Ă©viter le dĂ©veloppement de rĂ©sistances en n’encourageant pas Ă  leur utilisation, tout en prenant en compte les apports de certains produits biocides en matiĂšres de santĂ© publique.Le dĂ©cret du 14 octobre 20191 fixe la typologie des catĂ©gories de produits biocides qu’il doit ĂȘtre interdit de cĂ©der directement en libre-service Ă  des utilisateurs non professionnels. Il s’agit :- des produits pour lesquels des donnĂ©es permettent d'Ă©tablir ou de suspecter l'apparition de rĂ©sistances ;- des produits pour lesquels des cas d'intoxication involontaire sont signalĂ©s ;- des produits non admissibles Ă  la procĂ©dure d'autorisation simplifiĂ©e mentionnĂ©e au III de l'article R. 522-16-2 du Code de l’environnement, pour lesquels des donnĂ©es Ă©tablissent qu'ils sont frĂ©quemment utilisĂ©s en mĂ©connaissance des rĂšgles visant Ă  prĂ©server la santĂ© humaine ou l'environnement, figurant dans leur autorisation de mise sur le marchĂ© ou dans la notice Ă©laborĂ©e par leur fabricant.Ce dĂ©cret prĂ©voit que la liste des produits ou catĂ©gories de produits sera fixĂ©e par arrĂȘtĂ© ministĂ©riel, pris aprĂšs avis de l’agence.En consĂ©quence, il est demandĂ© Ă  l’Anses de faire une proposition de produits et catĂ©gories de produits dont la vente en libre-service Ă  destination du grand public sera interdite, sur la base de critĂšres de priorisation que l’Anses identifiera, en application de la loi et du dĂ©cret.L’Anses s’appuiera en particulier sur :- une analyse des donnĂ©es de signalements aux Centres Anti Poison ;- une analyse des donnĂ©es disponibles sur les achats et les conditions d’utilisation par le grand public des biocides ;- une analyse des donnĂ©es de rĂ©sistances disponibles pour les principales substances actives contenues dans les produits utilisĂ©s par le grand public.Le prĂ©sent avis vise Ă  proposer des produits et catĂ©gories de produits dont la vente en libre-service Ă  destination du grand public pourrait ĂȘtre interdite, sur la base des critĂšres mentionnĂ©s dans la loi. L’Anses s’est Ă©galement appuyĂ© sur les propriĂ©tĂ©s de dangers des substances actives (SA) et co-formulants contenus dans les produits biocides identifiĂ©s au titre des rĂšglements europĂ©ens Biocide (n°528/2012, dit BPR) et CLP (n°1272/2008)

    Évaluation de la lutte anti-vectorielle Ă  La RĂ©union

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    Citation suggĂ©rĂ©e : Anses. (2023). Évaluation de la stratĂ©gie de lutte anti-vectorielle (LAV) Ă  La RĂ©union. (saisine n°2023-SA-0003). Maisons-Alfort : Anses, 53 p.La RĂ©union est une Ăźle volcanique de 2 512 km2 situĂ©e au sud-ouest de l'ocĂ©an Indien qui possĂšde une population d’environ 850 000 habitants principalement localisĂ©e en zone urbaine le long du littoral. Bien que 12 espĂšces de moustiques appartenant aux genres Aedes, Anopheles, Culex et Orthopodomyia aient Ă©tĂ© dĂ©crites sur l'Ăźle, Ae. albopictus et Cx. quinquefasciatus sont les espĂšces les plus abondantes et se rencontrent couramment dans les zones urbaines, pĂ©riurbaines et rurales, parfois jusqu'Ă  1 200 m d’altitude. Bien qu’Ae. aegypti Ă©tait historiquement prĂ©sente Ă  La RĂ©union, cette espĂšce a Ă©tĂ© fortement impactĂ©e suite Ă  l’arrivĂ©e compĂ©titive d’Ae. albopictus avec seulement deux populations isolĂ©es subsistant aujourd’hui dans des ravines sur les communes de Saint-Joseph et de Trois Bassins.À La RĂ©union, jusqu’en 2006, les traitements de LAV Ă©taient principalement basĂ©s sur l’utilisation du tĂ©mĂ©phos en traitement anti-larvaire puis remplacĂ©s par des traitements adulticides avec la deltamĂ©thrine lors de l’épidĂ©mie de Chikungunya en 2005-2006 (forte intensitĂ© de traitements durant cette pĂ©riode).À partir de 2006, la LAV a essentiellement reposĂ© sur une surveillance des vecteurs, une sensibilisation de la population et sur l’utilisation de la deltamĂ©thrine comme adulticide (Aqua K-Othrine en pulvĂ©risation spatiale) et du Bti comme larvicide. Jusqu’à 2012, le service de LAV de l’ARS OcĂ©an Indien (OI) est intervenu chez les particuliers Ă  leur demande pour des dĂ©sinsectisations pĂ©ridomiciliaires dites de « confort » ou suite Ă  l’identification, dans le cadre des actions de surveillance, d’indices stĂ©gomyiens1 Ă©levĂ©s. À partir de 2012, l’ARS a engagĂ© une dĂ©marche de rĂ©duction de la pression insecticide par ciblage des actions de traitement insecticides LAV traitements adulticides uniquement ciblĂ©s autour des cas de transmissions et arrĂȘt des nĂ©bulisations spatiales de nuit Ă  partir de 2020 - 2021).À partir de 2017, une circulation active et rĂ©currente de la dengue est constatĂ©e dans l’üle de La RĂ©union et les actions de LAV se sont centrĂ©es sur les actions de sensibilisation, de lutte mĂ©canique, des traitements insecticides pĂ©ridomiciliaires et des pulvĂ©risations spatiales de nuit notamment dans les zones connaissant des foyers de dengue. Cette derniĂšre pratique a Ă©tĂ© totalement suspendue en 2021 du fait d’une Ă©valuation, effectuĂ©e au Laboratoire d’entomologie du Service LAV, trĂšs dĂ©favorable de son efficacitĂ©.Sur le plan Ă©pidĂ©miologique, la premiĂšre Ă©pidĂ©mie de dengue dĂ©crite Ă  La RĂ©union est survenue en 1977-1978 et aurait touchĂ© environ 30% de la population. Depuis 2017, l’üle de La RĂ©union connaĂźt une circulation active rĂ©currente de la dengue avec, de 2018 Ă  2021, la survenue de quatre Ă©pisodes Ă©pidĂ©miques importants ; en 2021, prĂšs de 30 000 cas ont Ă©tĂ© biologiquement confirmĂ©s et la pĂ©riode Ă©pidĂ©mique s’est Ă©talĂ©e sur une durĂ©e de 18 semaines.Depuis fin 2021, le niveau 4 du plan ORSEC-LAV , qui avait Ă©tĂ© activĂ© en phase Ă©pidĂ©mique, a Ă©tĂ© maintenu Ă  ce niveau sans correspondance avec la situation Ă©pidĂ©miologique de la dengue, pour redescendre finalement au niveau 2A (circulation virale modĂ©rĂ©e autochtone) en juillet 202

    Évaluation de la lutte anti-vectorielle Ă  La RĂ©union

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    Citation suggĂ©rĂ©e : Anses. (2023). Évaluation de la stratĂ©gie de lutte anti-vectorielle (LAV) Ă  La RĂ©union. (saisine n°2023-SA-0003). Maisons-Alfort : Anses, 53 p.La RĂ©union est une Ăźle volcanique de 2 512 km2 situĂ©e au sud-ouest de l'ocĂ©an Indien qui possĂšde une population d’environ 850 000 habitants principalement localisĂ©e en zone urbaine le long du littoral. Bien que 12 espĂšces de moustiques appartenant aux genres Aedes, Anopheles, Culex et Orthopodomyia aient Ă©tĂ© dĂ©crites sur l'Ăźle, Ae. albopictus et Cx. quinquefasciatus sont les espĂšces les plus abondantes et se rencontrent couramment dans les zones urbaines, pĂ©riurbaines et rurales, parfois jusqu'Ă  1 200 m d’altitude. Bien qu’Ae. aegypti Ă©tait historiquement prĂ©sente Ă  La RĂ©union, cette espĂšce a Ă©tĂ© fortement impactĂ©e suite Ă  l’arrivĂ©e compĂ©titive d’Ae. albopictus avec seulement deux populations isolĂ©es subsistant aujourd’hui dans des ravines sur les communes de Saint-Joseph et de Trois Bassins.À La RĂ©union, jusqu’en 2006, les traitements de LAV Ă©taient principalement basĂ©s sur l’utilisation du tĂ©mĂ©phos en traitement anti-larvaire puis remplacĂ©s par des traitements adulticides avec la deltamĂ©thrine lors de l’épidĂ©mie de Chikungunya en 2005-2006 (forte intensitĂ© de traitements durant cette pĂ©riode).À partir de 2006, la LAV a essentiellement reposĂ© sur une surveillance des vecteurs, une sensibilisation de la population et sur l’utilisation de la deltamĂ©thrine comme adulticide (Aqua K-Othrine en pulvĂ©risation spatiale) et du Bti comme larvicide. Jusqu’à 2012, le service de LAV de l’ARS OcĂ©an Indien (OI) est intervenu chez les particuliers Ă  leur demande pour des dĂ©sinsectisations pĂ©ridomiciliaires dites de « confort » ou suite Ă  l’identification, dans le cadre des actions de surveillance, d’indices stĂ©gomyiens1 Ă©levĂ©s. À partir de 2012, l’ARS a engagĂ© une dĂ©marche de rĂ©duction de la pression insecticide par ciblage des actions de traitement insecticides LAV traitements adulticides uniquement ciblĂ©s autour des cas de transmissions et arrĂȘt des nĂ©bulisations spatiales de nuit Ă  partir de 2020 - 2021).À partir de 2017, une circulation active et rĂ©currente de la dengue est constatĂ©e dans l’üle de La RĂ©union et les actions de LAV se sont centrĂ©es sur les actions de sensibilisation, de lutte mĂ©canique, des traitements insecticides pĂ©ridomiciliaires et des pulvĂ©risations spatiales de nuit notamment dans les zones connaissant des foyers de dengue. Cette derniĂšre pratique a Ă©tĂ© totalement suspendue en 2021 du fait d’une Ă©valuation, effectuĂ©e au Laboratoire d’entomologie du Service LAV, trĂšs dĂ©favorable de son efficacitĂ©.Sur le plan Ă©pidĂ©miologique, la premiĂšre Ă©pidĂ©mie de dengue dĂ©crite Ă  La RĂ©union est survenue en 1977-1978 et aurait touchĂ© environ 30% de la population. Depuis 2017, l’üle de La RĂ©union connaĂźt une circulation active rĂ©currente de la dengue avec, de 2018 Ă  2021, la survenue de quatre Ă©pisodes Ă©pidĂ©miques importants ; en 2021, prĂšs de 30 000 cas ont Ă©tĂ© biologiquement confirmĂ©s et la pĂ©riode Ă©pidĂ©mique s’est Ă©talĂ©e sur une durĂ©e de 18 semaines.Depuis fin 2021, le niveau 4 du plan ORSEC-LAV , qui avait Ă©tĂ© activĂ© en phase Ă©pidĂ©mique, a Ă©tĂ© maintenu Ă  ce niveau sans correspondance avec la situation Ă©pidĂ©miologique de la dengue, pour redescendre finalement au niveau 2A (circulation virale modĂ©rĂ©e autochtone) en juillet 202
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