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    La route sonore de l’esclave du BĂ©nin aux Antilles-Guyane. Aspects des migrations historiques et crĂ©ation musicale dans la communautĂ© actuelle

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    International audienceÉvoquer la route sonore de l’esclave du BĂ©nin aux Antilles revient Ă  passer en revue l'histoire de la traite nĂ©griĂšre transatlantique en Afrique et au BĂ©nin avant de restreindre le champ d'analyse aux expressions musicales des esclaves du DanxomĂš (ancien nom du Dahomey, autrement dit du BĂ©nin actuel) dans les plantations de canne Ă  sucre, de cafĂ© et de coton aux AmĂ©riques et dans la CaraĂŻbe, plus particuliĂšrement aux Antilles françaises. De quelles expressions sonores s’agit-il ? Qui sont les auteurs de ces musiques ? Quelle est leur histoire ? Quelles traces reste-t-il des influences de ces musiques sur les arts traditionnels des Antilles et sur les musiques actuelles de la diaspora bĂ©ninoise ? Une telle analyse permettra Ă©galement de mieux cerner l’apport de BĂ©ninois Ă  la musique antillaise. Sans prĂ©tendre Ă  l’exhaustivitĂ©, cet article est un panorama exploratoire de travaux Ă  rĂ©aliser pour motiver et dĂ©velopper des recherches relatives Ă  la Route sonore de l’Esclave, depuis le port de Ouidah et sa rĂ©gion jusqu’aux Antilles et au-delĂ 

    TombĂ© du carton. La recherche musicologique sur Jean-Claude Risset et la naissance du DĂ©partement « Éducation musicale & Arts plastiques » !

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    International audience« A la suite de mai 1968, certaines personnalitĂ©s universitaires, parmi lesquelles Eveline AndrĂ©ani, prix de Rome, et Daniel Charles, philosophe et premier prix d’EsthĂ©tique de la classe d’Olivier Messiaen, tous deux enseignants Ă  l’UniversitĂ© Paris VIII Vincennes, ont arrachĂ© au MinistĂšre de l’EN la promesse d’ouvrir dans les UniversitĂ©s des dĂ©partements de musique (et non de musicologie) devant assurer une prĂ©paration plus moderne au professorat d’EM dans le secondaire que celle qui Ă©tait jusqu’alors dispensĂ©e au LycĂ©e La Fontaine. Nombre d’UniversitĂ©s se sont portĂ©es cnadidates. Ont Ă©tĂ© habilitĂ©s Paris IV, Paris VIII, Brest, pour un enseignement expĂ©rimental musique-Sciences, qui malheureusement n’existe plus ; et Aix / Marseille, Les deux UniversitĂ©s Ă©taient candidates : l’UnviersitĂ© de Provence (FacultĂ© des Lettres et sciences humaines d’Aix) et l’UniversitĂ© d’Aix Marseille II (Centre expĂ©rimental et pluridisciplinaire de Luminy). Comme son nom l’indiqe, le Centre se voulait expĂ©rimental et pluridisciplinaire : Ă  dominante scientifique (mathĂ©marique / Physique / Biologie / Sciences de la mer), il comportait aussi des enseignants de Lettres, langues, psychologie, sociologie et ses promoteurs, le Doyen AndrĂ© Aragnol ‘ ?) celaui qui succĂ©da, Mohammed Mabkhout, et surtout le physicien Daniel Kastler tenaient Ă  ce que l’enseignement soirent complet et ne nĂ©glige pas la dimension culturelle et artistique – ils soutenaient un enseignement d’Arts plastiques, facie Ă  justifier, car la belle Ă©cole d’art de Luminy, Ă  cent mĂštres de l’UniversitĂ©, offrait les ateliers d’arts plastiques nĂ©cessaires aux enseignemets pragiques ; ils dĂ©siraient plus encore un enseignemĂčent de musique qui pouvait nouer des relations avec certaines disciplines scientifiques (les relations remontent Ă  l’AntitiquitĂ© – qu’on songe aussi au quadrivium mĂ©diĂ©val).L’universitĂ© de Provence a elle aussi demandĂ© l’habilitation Ă  ces enseignemens (nĂ©cessaire, car les diplĂŽmes sont nationaux). Pour des raisons d’économie, le MinistĂšre a demandĂ© la mise en commun de moyens entre les institutions locales – les eux universitĂ©s, le Conservatoires de Marseille et celui d’Aix. Une convention a Ă©tĂ© rĂ©digĂ©e (document C-1). Le prĂ©ambule (C-1) Ă©claire la complĂ©mentaritĂ© visĂ©e par els enseignements d’Aix et de Marseille-Luminy. A Aix, l’animateur du dĂ©partement Ă©tait Robert Fajon, maĂźtre-assistant littĂ©raire. La responsabilitĂ© devait ĂȘtre assurĂ©e par une enseignement de rang magistral, c’est AndrĂ© Bourde, professeur d’histoire (et trĂšs intĂ©ressĂ© par la musique baroque) qui assumait ce rĂŽle (cf. C-1, liste des enseignants du 
 d’Aix)A Luminy, j’ai Ă©tĂ© pressenti ayant une thĂšse d’Etat scientifique concernant la musique (synthĂšse des sons par ordinateur – le compositeur AndrĂ© Jolivet Ă©tait dans le jury et Ă©tant inscrit sur la liste d’aptitude aux fonctions de maĂźtre de confĂ©rences (ce titre Ă©tait alors de rand magistral – un maĂźtre de confĂ©rences d’aujourdh’ui correspond Ă  un maĂźtre assistant d’alors). Je suis venu Ă  Marseille (*Ă  la demande de Daniel Charles, Eveline AndrĂ©ani, David Kastler) pour assurer la direction sur un poste de chargĂ© d’ensiegnement (faisant focntion de maĂźtre de confĂ©rences) puis sur un poste de maĂźtre de confĂ©rences en musique crĂ©Ă© pour cet enseignement. Les enseignements ont dĂ©marrĂ©s Ă  la rentrĂ©e 1970. Le document Prog. 1 ( ?) indique quels enseignements Ă©taient dispensĂ©s, et par quels enseignants. De l’ensemble des documents, vous pouvez voir les enseigants (initialement Madame Prost n’enseignait qu’à Luminy, et elle n’a enseignĂ© Ă  Aix qu’une fois arrĂȘtĂ© l’enseignement de Luminy.). MM FrĂ©miod et Fajon ains que M Bourde, Mme Cheilan et M. MiĂšge ont enseignĂ© dans les 2 centres la premiĂšre annĂ©e. Ensuite Madame Prost, mademoiselle Nicolas Salabert, et moi avons assurĂ© 
 Ă  Luminy le centre universaitaire. De Luminy a acquis deux pianos et des Ă©quipements de reproduction sonore pour l’enseignement (ajout : un fonds de disques et de livres, cf. document B1). Madame Prost, MM Barbizet et BƓuf entre autres participaient Ă  l’enseignement. DĂšs la premiĂšre annĂ©e, j’ai assurĂ© un cours d’acoustique et d’informatique musicale (suivi par les Ă©tudiants de Luminy et certains Ă©tudiants d’Aix qui venaient spĂ©cialement notamment Michel Redolfi). MalgrĂ© les plaĂątres Ă  essuyer, l’enseignement ne s’est pas mal dĂ©roulĂ©, avec une promotion d’étudiants douĂ©s et enthousiastes parmi lesquels plusieurs ont fait une carriĂšre musicale : 

 A un concours commun organisĂ© par l’Institut d’IEPS d’Aix – et fournissant aux candidats reçus un salaire moyennant engagement ç un assurer Ă  l’issue de leurs Ă©tudes des fonctions d’ enseignement – sur 7 postes attribuĂ©s, le jury a attribuĂ© 6 postes Ă  des Ă©tudiants de Luminy et 1 poste Ă  un Ă©tudiant d’Aix.Aussi est-ce avec stupeur qu’on appris Ă  la rentrĂ©e 1971 que l’habilitation Ă©tait retirĂ©e Ă  l’ enseignement de musique de Luminy.En « contrepartie », l’habilitation Ă©tait retirĂ©e Ă  l’ enseignement d’arts plastiques d’Aix. Les documents AM-1 et Profl ( ?) expriment les prestations des ensiangnats et des Ă©tudiants, respectivmenent. MalgrĂ© la pertinence des arguments Ă©noncĂ©s, le MinistĂšre n’est pas revenu sur sa dĂ©cision. (Similairement, un poste de rang A Ă©tait crĂ©Ă© Ă  Marseille. Luminy en musique, poste sur lequel j’ai Ă©tĂ© nommĂ©).J’ai demandĂ© une entrevue au MinistĂšre de l’EN : un membre du cabinet du MinistĂšre, M. Chastagnol, m’a reçu et ne m’a opposĂ© que des arguemnts du type « Aux a tout de mĂȘme une autre rĂ©puttation musicale aves son Festival ». Sans minimiser l’activitĂ© musicale d’Aix, celle de Marseille est plus nourrie. L’importance du Conservatoire, Amis de la Musique de Chambre, OpĂ©ra, Conserts symphoniques, groupes de musique expĂ©rimentale
 J’ai appris par la suite (des annĂ©es aprĂšs) que M. Chastagnol Ă©tait Ă©tudiant en musicologie du Professeur Jacques Chailley, qui souhaitait continuer Ă  contrĂŽler l’ enseignement musical universaitaire : un dĂ©partement avec un aspect scientifique aurait Ă©chappĂ© Ă  ses compĂ©tences. Monsieur Chailley Ă©tait d’ailleurs Ă  l’époque conseiller du MinistĂšre pour les questions de musique.Quoi qu’il en soit, cette dĂ©marche n’a rien changĂ© de la cĂ©dision du MinistĂšre, qui arguait que la CrĂ©ation de deux centres si voisins Ă©tait trop coĂ»teuse. (Cf. Documents Cha-1, T
1) Les Ă©tudiants qui avaient effectuĂ© leur premiĂšre annĂ©e Ă  Luminy ont dĂ» passer les examens de la seconde annĂ©e sous l’uatoritĂ© du centre d’Aix, seul habilitĂ©. Le centre d’Aux a acceptĂ© que les enseignements continuent d’ĂȘtre assurĂ©s Ă  LuminĂ©y (cf. C-2, 1971).Le concours d’IPES de 1977 a encore donnĂ© une supĂ©rioritĂ© manifeste Ă  Luminny (je crois sept sur neuf postes dont six premiers) Cependant, la dĂ©cision du ministĂšre pour les habilitations Ă  la rentrĂ©e 72 Ă©tait maintenue.Il faut noter que la dĂ©cision pour les Arts plastiques provouait aussi des remous plus voyants. A la faveur d’une certaine d Ă©magogie, il y avait en 1972-1973 plus de quatre cents Ă©tudiants d’Arts plastiques qui ont refusĂ© d’utuliser les ateliers de l’école d’Art et exigĂ© l’achat de matĂ©riel d’atelier Ă  Luminy. DĂšs l’étĂ© 1972, une commission inter-universitĂ©s a demandĂ© au MinistĂšre d’inverser les habiltations (document C°-1972). Elle n’a Ă©tĂ© entendue, et Luminy, ne pouvant espĂ©rer aucune subvention pour un enseignement que le MinistĂšre refusait d’officialiser, a dĂ» abandonner Ă  mon grand regret l’enseignement de musique. Musieurs Ă©tudiants on arr^Ă©tĂ© leurs Ă©tudes de musique Ă  l’UNviersitĂ© u sont allĂ©s ailleurs, l’annĂ©e suivante, l’habilitation en Arts plastiques passait de Luminy Ă  Aix – mais pas de symĂ©trie en Musique.J’ai crĂ©Ă© Ă  Luminy un Laboratoire d’Informatique et d’Acoustique musicale. J’ai Ă©tĂ© dĂ©tachĂ© de 1975 Ă  1979 pour prendre Ă  la demande (sic) de Pierre Boulez la demande d’un dĂ©partement de l’IRCAM. Revenu en 1979, j’ai dĂ» enseigner la Physique alors que j’occupais un poste de musique, que j’étais Ă©lu puis nommĂ© Ă  la sous-section Arts Ă  sa crĂ©ation en 1984. En 1985, j’ai rejoint le CNRS comme directeur de recherche. J’ai reçu en 1986 la mĂ©daille d’argent du CNRS et en 1990 le grand Prix nataionl de la musique [NDA : l’annĂ©e oĂč il rĂ©dige ces lignes est 1995, en 1998 il reçoit la mĂ©daille d’or] : mais le projet luminien plurisisciplinaire n’a jamais pu aboutir.Quand il a Ă©tĂ© clair que le dĂ©partement de musique de Luminy ne renaĂźtrait pas, certains enseignants de Luminy, et au premier plan Madame Christine Prost, qui jouait u nrĂŽle essentiel dans l’animation de la musique Ă  Luminy, ont enseignĂ© Ă  Aix, oĂč s’est dĂ©veloppĂ© avec Bernard Vecchione un secteur de sciences de la musique, oĂč AndrĂ© Boucourechliev a Ă©tĂ© plusieurs annĂ©es professur associĂ©, et oĂč sont intervenaus d’excellents enseignants qui ne figuraient pas encore lors du dĂ©marrage des enseignements. Mais je dois dire que nous avions eu des espoirs de dĂ©velopper Ă  Luminy un dĂ©partement d’un type nouveau, orientĂ© sur les pratiques contemporaines et l’ouverture sur la sience, tout en gradant souci de la tradition et de la qualitĂ© instrumentale. » JCR, 12 juillet 1995. - JCR est un personnage clef pour comprendre notre Ă©poque. Certes, fouiller dans des cartons ou des ordinateurs, cela fait « vieille musicologie ». Mais il n’existe pas plus de vieille que de jeune musicologie. Ce trĂ©sor est un point de dĂ©part, et non un point d’arrivĂ©e, pour creuser des problĂ©matiques trĂšs contemporaines. Il est prĂ©cieux, correspond Ă  notre histoire, il est sur notre territoire, il nous relie aux centres de recherche amĂ©ricains et français, des Ă©diteurs, centres de crĂ©ation, etc. : je pense que c’est une opportunitĂ© intĂ©ressante pour des mĂ©moires, thĂšses, postdoc, projets et autres pistes de recherche interdisciplinaire reliant acoustique, musicologie, informatique et crĂ©ation. Avis aux amateurs

    Les migrations sonores entre le BĂ©nin et les Antilles : de la route de l’esclave aux musiques actuelles

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    International audienceÉvoquer la route sonore de l’esclave du BĂ©nin aux Antilles revient Ă  passer en revue l’histoire de la traite nĂ©griĂšre transatlantique en Afrique et au BĂ©nin avant de restreindre le champ d’analyse aux expressions musicales des esclaves du DanxomĂš (ancien nom du Dahomey, autrement dit du BĂ©nin actuel) dans les plantations de canne Ă  sucre, de cafĂ© et de coton aux AmĂ©riques et dans la CaraĂŻbe, plus particuliĂšrement aux Antilles françaises. De quelles expressions sonores s’agit-il? Qui sont les auteurs de ces musiques? Quelle est leur histoire? Quelles traces reste-t-il des influences de ces musiques sur les arts traditionnels des Antilles et sur les musiques actuelles de la diaspora bĂ©ninoise? Une telle analysepermettra Ă©galement de mieux cerner l’apport de BĂ©ninois Ă  la musique antillaise. Sans prĂ©tendre Ă  l’exhaustivitĂ©, cet article est un panorama exploratoire de travaux Ă  rĂ©aliser pour motiver et dĂ©velopper des recherches relatives Ă  la Route sonore de l’Esclave, depuis le port de Ouidah et sa rĂ©gion jusqu’aux Antilles et au-delĂ 

    La route sonore de l’esclave du BĂ©nin aux Antilles-Guyane. Aspects des migrations historiques et crĂ©ation musicale dans la communautĂ© actuelle

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    International audienceÉvoquer la route sonore de l’esclave du BĂ©nin aux Antilles revient Ă  passer en revue l'histoire de la traite nĂ©griĂšre transatlantique en Afrique et au BĂ©nin avant de restreindre le champ d'analyse aux expressions musicales des esclaves du DanxomĂš (ancien nom du Dahomey, autrement dit du BĂ©nin actuel) dans les plantations de canne Ă  sucre, de cafĂ© et de coton aux AmĂ©riques et dans la CaraĂŻbe, plus particuliĂšrement aux Antilles françaises. De quelles expressions sonores s’agit-il ? Qui sont les auteurs de ces musiques ? Quelle est leur histoire ? Quelles traces reste-t-il des influences de ces musiques sur les arts traditionnels des Antilles et sur les musiques actuelles de la diaspora bĂ©ninoise ? Une telle analyse permettra Ă©galement de mieux cerner l’apport de BĂ©ninois Ă  la musique antillaise. Sans prĂ©tendre Ă  l’exhaustivitĂ©, cet article est un panorama exploratoire de travaux Ă  rĂ©aliser pour motiver et dĂ©velopper des recherches relatives Ă  la Route sonore de l’Esclave, depuis le port de Ouidah et sa rĂ©gion jusqu’aux Antilles et au-delĂ 

    TombĂ© du carton. La recherche musicologique sur Jean-Claude Risset et la naissance du DĂ©partement « Éducation musicale & Arts plastiques » !

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    International audience« A la suite de mai 1968, certaines personnalitĂ©s universitaires, parmi lesquelles Eveline AndrĂ©ani, prix de Rome, et Daniel Charles, philosophe et premier prix d’EsthĂ©tique de la classe d’Olivier Messiaen, tous deux enseignants Ă  l’UniversitĂ© Paris VIII Vincennes, ont arrachĂ© au MinistĂšre de l’EN la promesse d’ouvrir dans les UniversitĂ©s des dĂ©partements de musique (et non de musicologie) devant assurer une prĂ©paration plus moderne au professorat d’EM dans le secondaire que celle qui Ă©tait jusqu’alors dispensĂ©e au LycĂ©e La Fontaine. Nombre d’UniversitĂ©s se sont portĂ©es cnadidates. Ont Ă©tĂ© habilitĂ©s Paris IV, Paris VIII, Brest, pour un enseignement expĂ©rimental musique-Sciences, qui malheureusement n’existe plus ; et Aix / Marseille, Les deux UniversitĂ©s Ă©taient candidates : l’UnviersitĂ© de Provence (FacultĂ© des Lettres et sciences humaines d’Aix) et l’UniversitĂ© d’Aix Marseille II (Centre expĂ©rimental et pluridisciplinaire de Luminy). Comme son nom l’indiqe, le Centre se voulait expĂ©rimental et pluridisciplinaire : Ă  dominante scientifique (mathĂ©marique / Physique / Biologie / Sciences de la mer), il comportait aussi des enseignants de Lettres, langues, psychologie, sociologie et ses promoteurs, le Doyen AndrĂ© Aragnol ‘ ?) celaui qui succĂ©da, Mohammed Mabkhout, et surtout le physicien Daniel Kastler tenaient Ă  ce que l’enseignement soirent complet et ne nĂ©glige pas la dimension culturelle et artistique – ils soutenaient un enseignement d’Arts plastiques, facie Ă  justifier, car la belle Ă©cole d’art de Luminy, Ă  cent mĂštres de l’UniversitĂ©, offrait les ateliers d’arts plastiques nĂ©cessaires aux enseignemets pragiques ; ils dĂ©siraient plus encore un enseignemĂčent de musique qui pouvait nouer des relations avec certaines disciplines scientifiques (les relations remontent Ă  l’AntitiquitĂ© – qu’on songe aussi au quadrivium mĂ©diĂ©val).L’universitĂ© de Provence a elle aussi demandĂ© l’habilitation Ă  ces enseignemens (nĂ©cessaire, car les diplĂŽmes sont nationaux). Pour des raisons d’économie, le MinistĂšre a demandĂ© la mise en commun de moyens entre les institutions locales – les eux universitĂ©s, le Conservatoires de Marseille et celui d’Aix. Une convention a Ă©tĂ© rĂ©digĂ©e (document C-1). Le prĂ©ambule (C-1) Ă©claire la complĂ©mentaritĂ© visĂ©e par els enseignements d’Aix et de Marseille-Luminy. A Aix, l’animateur du dĂ©partement Ă©tait Robert Fajon, maĂźtre-assistant littĂ©raire. La responsabilitĂ© devait ĂȘtre assurĂ©e par une enseignement de rang magistral, c’est AndrĂ© Bourde, professeur d’histoire (et trĂšs intĂ©ressĂ© par la musique baroque) qui assumait ce rĂŽle (cf. C-1, liste des enseignants du 
 d’Aix)A Luminy, j’ai Ă©tĂ© pressenti ayant une thĂšse d’Etat scientifique concernant la musique (synthĂšse des sons par ordinateur – le compositeur AndrĂ© Jolivet Ă©tait dans le jury et Ă©tant inscrit sur la liste d’aptitude aux fonctions de maĂźtre de confĂ©rences (ce titre Ă©tait alors de rand magistral – un maĂźtre de confĂ©rences d’aujourdh’ui correspond Ă  un maĂźtre assistant d’alors). Je suis venu Ă  Marseille (*Ă  la demande de Daniel Charles, Eveline AndrĂ©ani, David Kastler) pour assurer la direction sur un poste de chargĂ© d’ensiegnement (faisant focntion de maĂźtre de confĂ©rences) puis sur un poste de maĂźtre de confĂ©rences en musique crĂ©Ă© pour cet enseignement. Les enseignements ont dĂ©marrĂ©s Ă  la rentrĂ©e 1970. Le document Prog. 1 ( ?) indique quels enseignements Ă©taient dispensĂ©s, et par quels enseignants. De l’ensemble des documents, vous pouvez voir les enseigants (initialement Madame Prost n’enseignait qu’à Luminy, et elle n’a enseignĂ© Ă  Aix qu’une fois arrĂȘtĂ© l’enseignement de Luminy.). MM FrĂ©miod et Fajon ains que M Bourde, Mme Cheilan et M. MiĂšge ont enseignĂ© dans les 2 centres la premiĂšre annĂ©e. Ensuite Madame Prost, mademoiselle Nicolas Salabert, et moi avons assurĂ© 
 Ă  Luminy le centre universaitaire. De Luminy a acquis deux pianos et des Ă©quipements de reproduction sonore pour l’enseignement (ajout : un fonds de disques et de livres, cf. document B1). Madame Prost, MM Barbizet et BƓuf entre autres participaient Ă  l’enseignement. DĂšs la premiĂšre annĂ©e, j’ai assurĂ© un cours d’acoustique et d’informatique musicale (suivi par les Ă©tudiants de Luminy et certains Ă©tudiants d’Aix qui venaient spĂ©cialement notamment Michel Redolfi). MalgrĂ© les plaĂątres Ă  essuyer, l’enseignement ne s’est pas mal dĂ©roulĂ©, avec une promotion d’étudiants douĂ©s et enthousiastes parmi lesquels plusieurs ont fait une carriĂšre musicale : 

 A un concours commun organisĂ© par l’Institut d’IEPS d’Aix – et fournissant aux candidats reçus un salaire moyennant engagement ç un assurer Ă  l’issue de leurs Ă©tudes des fonctions d’ enseignement – sur 7 postes attribuĂ©s, le jury a attribuĂ© 6 postes Ă  des Ă©tudiants de Luminy et 1 poste Ă  un Ă©tudiant d’Aix.Aussi est-ce avec stupeur qu’on appris Ă  la rentrĂ©e 1971 que l’habilitation Ă©tait retirĂ©e Ă  l’ enseignement de musique de Luminy.En « contrepartie », l’habilitation Ă©tait retirĂ©e Ă  l’ enseignement d’arts plastiques d’Aix. Les documents AM-1 et Profl ( ?) expriment les prestations des ensiangnats et des Ă©tudiants, respectivmenent. MalgrĂ© la pertinence des arguments Ă©noncĂ©s, le MinistĂšre n’est pas revenu sur sa dĂ©cision. (Similairement, un poste de rang A Ă©tait crĂ©Ă© Ă  Marseille. Luminy en musique, poste sur lequel j’ai Ă©tĂ© nommĂ©).J’ai demandĂ© une entrevue au MinistĂšre de l’EN : un membre du cabinet du MinistĂšre, M. Chastagnol, m’a reçu et ne m’a opposĂ© que des arguemnts du type « Aux a tout de mĂȘme une autre rĂ©puttation musicale aves son Festival ». Sans minimiser l’activitĂ© musicale d’Aix, celle de Marseille est plus nourrie. L’importance du Conservatoire, Amis de la Musique de Chambre, OpĂ©ra, Conserts symphoniques, groupes de musique expĂ©rimentale
 J’ai appris par la suite (des annĂ©es aprĂšs) que M. Chastagnol Ă©tait Ă©tudiant en musicologie du Professeur Jacques Chailley, qui souhaitait continuer Ă  contrĂŽler l’ enseignement musical universaitaire : un dĂ©partement avec un aspect scientifique aurait Ă©chappĂ© Ă  ses compĂ©tences. Monsieur Chailley Ă©tait d’ailleurs Ă  l’époque conseiller du MinistĂšre pour les questions de musique.Quoi qu’il en soit, cette dĂ©marche n’a rien changĂ© de la cĂ©dision du MinistĂšre, qui arguait que la CrĂ©ation de deux centres si voisins Ă©tait trop coĂ»teuse. (Cf. Documents Cha-1, T
1) Les Ă©tudiants qui avaient effectuĂ© leur premiĂšre annĂ©e Ă  Luminy ont dĂ» passer les examens de la seconde annĂ©e sous l’uatoritĂ© du centre d’Aix, seul habilitĂ©. Le centre d’Aux a acceptĂ© que les enseignements continuent d’ĂȘtre assurĂ©s Ă  LuminĂ©y (cf. C-2, 1971).Le concours d’IPES de 1977 a encore donnĂ© une supĂ©rioritĂ© manifeste Ă  Luminny (je crois sept sur neuf postes dont six premiers) Cependant, la dĂ©cision du ministĂšre pour les habilitations Ă  la rentrĂ©e 72 Ă©tait maintenue.Il faut noter que la dĂ©cision pour les Arts plastiques provouait aussi des remous plus voyants. A la faveur d’une certaine d Ă©magogie, il y avait en 1972-1973 plus de quatre cents Ă©tudiants d’Arts plastiques qui ont refusĂ© d’utuliser les ateliers de l’école d’Art et exigĂ© l’achat de matĂ©riel d’atelier Ă  Luminy. DĂšs l’étĂ© 1972, une commission inter-universitĂ©s a demandĂ© au MinistĂšre d’inverser les habiltations (document C°-1972). Elle n’a Ă©tĂ© entendue, et Luminy, ne pouvant espĂ©rer aucune subvention pour un enseignement que le MinistĂšre refusait d’officialiser, a dĂ» abandonner Ă  mon grand regret l’enseignement de musique. Musieurs Ă©tudiants on arr^Ă©tĂ© leurs Ă©tudes de musique Ă  l’UNviersitĂ© u sont allĂ©s ailleurs, l’annĂ©e suivante, l’habilitation en Arts plastiques passait de Luminy Ă  Aix – mais pas de symĂ©trie en Musique.J’ai crĂ©Ă© Ă  Luminy un Laboratoire d’Informatique et d’Acoustique musicale. J’ai Ă©tĂ© dĂ©tachĂ© de 1975 Ă  1979 pour prendre Ă  la demande (sic) de Pierre Boulez la demande d’un dĂ©partement de l’IRCAM. Revenu en 1979, j’ai dĂ» enseigner la Physique alors que j’occupais un poste de musique, que j’étais Ă©lu puis nommĂ© Ă  la sous-section Arts Ă  sa crĂ©ation en 1984. En 1985, j’ai rejoint le CNRS comme directeur de recherche. J’ai reçu en 1986 la mĂ©daille d’argent du CNRS et en 1990 le grand Prix nataionl de la musique [NDA : l’annĂ©e oĂč il rĂ©dige ces lignes est 1995, en 1998 il reçoit la mĂ©daille d’or] : mais le projet luminien plurisisciplinaire n’a jamais pu aboutir.Quand il a Ă©tĂ© clair que le dĂ©partement de musique de Luminy ne renaĂźtrait pas, certains enseignants de Luminy, et au premier plan Madame Christine Prost, qui jouait u nrĂŽle essentiel dans l’animation de la musique Ă  Luminy, ont enseignĂ© Ă  Aix, oĂč s’est dĂ©veloppĂ© avec Bernard Vecchione un secteur de sciences de la musique, oĂč AndrĂ© Boucourechliev a Ă©tĂ© plusieurs annĂ©es professur associĂ©, et oĂč sont intervenaus d’excellents enseignants qui ne figuraient pas encore lors du dĂ©marrage des enseignements. Mais je dois dire que nous avions eu des espoirs de dĂ©velopper Ă  Luminy un dĂ©partement d’un type nouveau, orientĂ© sur les pratiques contemporaines et l’ouverture sur la sience, tout en gradant souci de la tradition et de la qualitĂ© instrumentale. » JCR, 12 juillet 1995. - JCR est un personnage clef pour comprendre notre Ă©poque. Certes, fouiller dans des cartons ou des ordinateurs, cela fait « vieille musicologie ». Mais il n’existe pas plus de vieille que de jeune musicologie. Ce trĂ©sor est un point de dĂ©part, et non un point d’arrivĂ©e, pour creuser des problĂ©matiques trĂšs contemporaines. Il est prĂ©cieux, correspond Ă  notre histoire, il est sur notre territoire, il nous relie aux centres de recherche amĂ©ricains et français, des Ă©diteurs, centres de crĂ©ation, etc. : je pense que c’est une opportunitĂ© intĂ©ressante pour des mĂ©moires, thĂšses, postdoc, projets et autres pistes de recherche interdisciplinaire reliant acoustique, musicologie, informatique et crĂ©ation. Avis aux amateurs

    Les migrations sonores entre le BĂ©nin et les Antilles : de la route de l’esclave aux musiques actuelles

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    International audienc

    Experimental and Theoretical Study of the Complexation of Cesium and Thallium Cations by a Water-Soluble Cryptophane

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    International audienceCs (cesium) and Tl (thallium) are known to be very toxic for the environment and human health. Thus, the synthesis of molecular receptors aimed at extracting these two elements from the environment is strongly desired. In this Article, we report the synthesis of the two enantiomers of cryptophane-223(OH)7_7 (1) and the study of their interaction with cesium and thallium cations in basic aqueous solutions. These two complexes have been studied by 133^{133}Cs and 205^{205}Tl NMR spectroscopy to reveal the complexation of the two metallic cations and by chiroptical techniques (electronic and vibrational circular dichroism) to provide valuable information about the conformational changes occurring during the binding process. The thermodynamic parameters of complexation K, Δ\Delta H0H^0 and Δ\Delta S0S^0 obtained from titration experiments reveal a strong interaction between 1 and the two cations under a large range of experimental conditions. A decomposition of the total binding energy, performed by DFT calculations, allows us to characterize the nature of the interactions existing between the cage-molecule and these two cations. These calculations also reveal the importance of the spin-orbit coupling for predicting correctly the large frequency difference between the free Tl+^+ and Tl+^+@1 NMR signals and to understand its origin. In addition to the development of a methodology enabling detailed understanding of the host-guest interaction, this study indicates a very pronounced selectivity of this cage-molecule towards both Cs+^+ and Tl+^+ cations in various experimental conditions

    Revisiting the Chemistry of the Actinocenes [(η<sup>8</sup>‑C<sub>8</sub>H<sub>8</sub>)<sub>2</sub>An] (An = U, Th) with Neutral Lewis Bases. Access to the Bent Sandwich Complexes [(η<sup>8</sup>‑C<sub>8</sub>H<sub>8</sub>)<sub>2</sub>An(L)] with Thorium (L = py, 4,4â€Č-bipy, <i>t</i>BuNC, R<sub>4</sub>phen)

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    In stark contrast to uranocene, (Cot)<sub>2</sub>Th reacts with neutral mono- or bidentate Lewis bases to give the bent sandwich complexes (Cot)<sub>2</sub>Th­(L) (L = py, 4,4â€Č-bipy, <i>t</i>BuNC, phen, Me<sub>4</sub>phen). DFT calculations in the gas phase show that, for both U and Th, formation of the bent compound (Cot)<sub>2</sub>An­(L) should be facile, the linear and bent forms being close in energy
    corecore