24 research outputs found

    Family And Community Practices Relating To Infant Feeding In Central Togo:A study preceding implementation of the family and community component of the «Integrated Management of Childhood Illness» strategy (C-IMCI).

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    The aim of this study was to assess neonate and infant feeding practices in the central region of Togo before implementation of the community component of the «Integrated Management of Childhood Illness» (C-IMCI) strategy. It was a cross-sectional study from 29th March to 8th April 2004 and included a random sample of 983 households, 506 caretakers and 733 under-five children. Using the Epi-info and SPSS softwares, this study assessed mainly breast feeding, the use of breast milk substitutesand weaning practices. It was noted that out of the 733 children, 52% were males and 48% females, 27% less than one year and 21.6% between 12 and 23 months. After delivery, 29.3% of infants were breastfed within one hour, and 75.6% within the first 24 hours. Only 78.4% of the children received colostrum after birth. It was also noted insufficient breast milk flow in 53.1% of the mothers and water was the main substitute for breast milk in 21% of the children. If 57.7% of the children were exclusively breastfed for the first 6 months, only 9.5% of the infants were breastfed up to the 23rd month. Complementary foods were introduced at an average age of 6 months with water, pap, «diuri» (a plant decoction), and at an average age of 11 months with other family foods. Altogether,65% of mothers stopped breastfeeding between 18 and 30 months for varying reasons : 7% because of pregnancy, 6% due to insufficient breast milk flow, 3% professional constraints and 3% death. From this study we recommend that sustained efforts have to be made on the sensitization of mothers during C-IMCI implementation on cultural practices that do not support optimal feeding of the neonate and young infant

    Connaissances du Personnel Médical sur la Période des 1000 Premiers jours de vie à Lomé, Togo

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    Introduction: La pĂ©riode des 1000 premiers jours est celle qui va de la conception jusqu’au deuxième anniversaire de l’enfant. Cette pĂ©riode unique et critique pendant laquelle se met en place le potentiel physique, psychomoteur, intellectuel et cognitif conditionne la santĂ© immĂ©diate et future de l’enfant. Notre travail avait pour objectif d’évaluer les connaissances des mĂ©decins sur cette pĂ©riode clĂ©. MĂ©thode : Un questionnaire a Ă©tĂ© administrĂ© Ă  un total de 71 mĂ©decins. RĂ©sultats : Près de la moitiĂ© (49,30%) avaient dĂ©jĂ  entendu parler du concept des 1000 premiers jours au moment de l’enquĂŞte. Le groupe pĂ©diatre et mĂ©decins en cours de spĂ©cialisation en pĂ©diatrie (soit respectivement 10/71 et 32/71) avaient une meilleure connaissance du concept (p=0,04) par rapport au groupe gynĂ©cologues et mĂ©decins en cours de spĂ©cialisation en gynĂ©cologie (soit respectivement 5/71 et 28/71). Un mĂ©decin sur cinq ignorait les risques encourus Ă  l’âge adulte lorsque la croissance fĹ“tale n’était pas optimale. Trente mĂ©decins (42,25%) estimaient leurs connaissances sur le microbiote intestinal insuffisantes ou mĂ©diocres. La moitiĂ© des mĂ©decins (50,70%) affirmaient avoir abordĂ© le thème des 1000 premiers jours avec leurs patients. Les connaissances des mĂ©decins spĂ©cialistes de la mère et de l’enfant au Togo sur le concept des 1000 premiers jours doivent ĂŞtre amĂ©liorĂ©es. Conclusion : Un renforcement gĂ©nĂ©ral des compĂ©tences s’avère nĂ©cessaire pour espĂ©rer rĂ©duire le fardeau de toutes les maladies non transmissibles qui trouvent leur origine depuis la conception et pour lesquelles des actions efficaces peuvent encore ĂŞtre menĂ©es dans la petite enfance.   Introduction: The first 1000 days is the period from conception to the child's second birthday. This unique and critical period during which the physical, psychomotor, intellectual, and cognitive potential is established conditions the immediate and future health of the child. This paper focuses on evaluating the knowledge of physicians during this key period. Method: A questionnaire was administered to a total of 71 physicians. Results: Nearly half (49.30%) had already heard of the concept of the first 1000 days at the time of the survey. The pediatrician and pediatric subspecialty group (10/71 and 32/71 respectively) had a better knowledge of the concept (p=0.04) compared to the gynecologist and gynecology subspecialty group (5/71 and 28/71 respectively). One in five physicians were unaware of the risks involved in adulthood when fetal growth was not optimal. Thirty physicians (42.25%) considered their knowledge of the intestinal microbiota to be insufficient or poor. Half of the physicians (50.70%) stated that they had discussed the first 1000 days with their patients. The knowledge of mother and child specialists in Togo on the concept of the first 1000 days needs to be improved. Conclusion: A general strengthening of skills is necessary to reduce the burden of all those noncommunicable diseases that originate from conception and for which effective actions can still be carried out in early childhood

    Alimentation des nourrissons reçus a la vaccination au Togo

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    Introduction : l’amélioration de l’état nutritionnel, de la santé et du développement desnourrissons dépend des pratiques de leur alimentation. L’objectif de notre étude a étéd’évaluer l’alimentation des nourrissons de 2 à 6 mois apparemment sains reçus envaccination dans le service de pédiatrie du CHU Sylvanus Olympio (SO) de Lomé selonles recommandations de l’UNICEF pour l’alimentation.Matériel et méthodes : il s’est agi d’une étude transversale réalisée du 10 mai au 12novembre 2012 dans l’unité de vaccination du service de pédiatrie du CHU (SO) deLomé. Le logiciel WHO Anthro version 3.2.2. de l’OMS pour déterminer l’étatnutritionnel de chaque patient a été utilisé. Les données ont été enregistrées et analyséespar le logiciel EPI info version 3.5.1. Le test de Khi carré a été utilisé avec un seuilsignificatif < 0,05.Résultats : Il a été évalué 621 nourrissons dont l’âge médian était de 2,53 mois.L’allaitement était pratiqué dans 599 cas (96,5 %). Le taux de mise au sein dans lespremières 24 heures était donc de 68,8 %. La pratique de l’allaitement a été évaluée chez289 couples mère-nourrisson. Une bonne pratique de l’allaitement dans 53 cas (18,3%)et un taux d’alimentation artificielle de 3,6 % ont été notés. L’eau a été introduite dansl’alimentation de 133 nourrissons (21,5%). Du jus de fruit a été donné à 9 nourrissons(1,5%), de la tisane à 13 nourrissons (2,1%) et de la bouillie à 16 nourrissons (2,6%). Letaux d’allaitement maternel exclusif des nourrissons de moins de 3 mois était de 71,3%.Ce taux a été de 69,9% chez les plus de 3 mois.Conclusion : la bonne pratique de l’alimentation chez le nourrisson de 2 à 6 mois dépenddes connaissances de leurs parents. Il s’avère nécessaire de donner les conseilsalimentaires aux mères de nourrissons à chaque contact avec le système de santé.Mots clés : alimentation, nourrissons sains, vaccination

    Etiologies des surdites de l’enfant au Chu Sylvanus Olympio de Lome

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    Objectifs: déterminer les étiologies des surdités de l’enfant et analyser la prise en charge.Matériel et méthode: étude rétrospective sur les dossiers de 318 enfants de 0 à 15 ans reçus et traités pour surdité du 1er janvier 2012 au 31 décembre 2013, au service d’ORL du Centre Hospitalier et Universitaire Sylvanus Olympio.Résultats: la surdité représentait 5,1% des consultations ORL chez les enfants de 0 à 15 ans. Le sexe féminin était prédominant avec 168 cas, soit un sex-ratio de 0,89. L’âge des enfants variait de 4 mois à 15 ans avec une moyenne de 7ans 7 mois. Le délai moyen de consultation était de 1 an 11 mois et 23 jours. La surdité de transmission représentait 63,20% des surdités et était unilatérale dans 60,70% des cas. La surdité de perception représentait 33,33% des surdités, était bilatérale dans 92, 45% des cas et sévère à profonde dans 79,24% des cas. L’étiologie des surdités de transmission était dominée par les bouchons de cérumen (168 cas). La méningite était l’étiologie la plus fréquente des surdités de perception (20 cas). La prise en charge des surdités de transmission était médicale. Seuls 7 enfants étaient appareillés.Conclusion: la vaccination contre la méningite, un dépistage systématique de la surdité chez les enfants et la création d’un centre de prise de la surdité sont indispensables dans notre contexte d’exercice.Mots-clés: surdité, enfant, étiologie, traitementEnglish Title: Etiologies of child deafness at Lome Sylvanus Olympio’s teaching hospitalEnglish AbstractObjectives: Determine etiologies of child deafnesses and analyze the treatment.Material and method: Retrospective study on the files of 318 children from 0 to 15 years old consulted and treated for deafness from January 1st, 2012 to December 31st, 2013 at the ENT department at Sylvanus Olympio’s teaching hospital.Results: Deafness accounted for 5.1 of ENT consultations among the children from 0 to 15 years old. The female sex was predominant with 168 cases, that is to say, a sex-ratio of 0.89. The children age varied from 4 mouths to 15 years with an average of 7 years and 7 mouths. The main waiting period of consultation was one year11 mouths and 23 days. The transmission deafness accounted for 63.20% of deafnesses and was unilateral in 60.70% of cases. Sensorineural deafness accounted for 33.33% of deafnesses; it was bilateral in 92.45% of cases and severe in deep in 79.24% of cases. The etiology of transmission deafnesses was dominated by cerumen (168 cases). Meningitis was the most frequent etiology of sensorinneural deafness (20 cases). The treatment of transmission deafness was medical. Only seven children were fitted with hearing aid.Conclusion: Meningitis vaccination, systematic screening of child deafness and creation of deafness care would improve taking deafnesses into care in the context of our work.Keywords: deafness, child, etiology, treatmen

    Vaccination contre l’hepatite B chez les patients infectes par le VIH au chu Sylvanus Olympio

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    Objectif : Les objectifs de notre étude étaient de décrire les profils d’immunisation contre le VHB des patients VIH positifs non porteurs d’Ag HBs et d’identifier les patients successibles d’être vaccinés contre l’hépatite B.Matériels et méthodes : Il s’était agi d’une étude transversale, descriptive qui s’était déroulée du 1er octobre 2011 au 31 janvier 2012 chez des patients infectés par le VIH sous traitement antirétroviral depuis au moins six mois. Notre étude s’était déroulée à l’hôpital du jour du service d’infectiologie du CHU Sylvanus Olympio (SO) de Lomé.Résultats : La recherche de l’AgHBs sur les 1222 échantillons collectés a révélé 117 positifs, soit une prévalence globale de 9,6%. La recherche des Ac anti-HBs et anti HBc totaux réalisée chez les 1105 patients négatifs à l’AgHBs a montré que 20,1% des patients n’étaient pas immunisés contre le VHB ; seulement 0,4% des patients avaient été vaccinés.Conclusion : Cette étude confirme la forte prévalence du portage chronique de l’AgHBs chez les personnes vivant avec le VIH et l’insuffisance de la vaccination contre le VHB chez les patients co-infectés.Mots clés : co-infection, VHB, VIH, marqueurs VHB

    Denutrition aiguë severe a l’hopital pediatrique de Dapaong (Togo)

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    Introduction : la dénutrition aiguë sévère demeure un problème majeur de santé publique dans les pays en développement avec une disparité régionale. Le but de cette étude était de décrire le profil épidémiologique, clinique, évolutif et les problèmes de la prise en charge de la dénutrition aiguë sévère en milieu hospitalier.Matériel et méthode : Il s’agissait d’une étude descriptive et analytique portant sur les cas de dénutrition aiguë sévère enregistrés à l’hôpital pédiatrique de Dapaong du 1er janvier au 31st décembre 2009.Résultats : Nous avons recensé 150 cas de dénutrition aiguë sévère soit une fréquence hospitalière de 4,85 % avec 48 cas de kwashiorkor et 102 cas de marasme. Le nombre maximal de cas de dénutrition correspondait aux périodes de soudure. L’âge moyen des enfants était de 23 mois. Leur sex-ratio était de 1,17. Le périmètre brachial à l’admission était inférieur à 110 mm chez 100 (66,67 %) enfants. Les principaux motifs d’hospitalisation étaient la fièvre (90%), la diarrhée (87 %), l’amaigrissement (81 %), la toux (32 %), les vomissements (31 %), et l’anorexie (24 %). Un poids pour taille inférieur à - 3 z-scores était noté chez 91 enfants à l’admission contre 28 enfants à la sortie. Le gain pondéral était plus rapide chez les enfants atteints de marasme que ceux atteints de kwashiorkor. Le séjour moyen à l’hôpital était de 2 semaines chez 93,8 % des enfants atteints de kwashiorkor contre 85,3 % des enfants atteints de marasme. Le taux de létalité était de 4,6 %. Le taux d’évasion était de 16,7 %.Conclusion : le taux de la dénutrition aiguë sévère est corrélé au degré de la pauvreté dans cette région. Une convergence des efforts en matière de sensibilisation de la population et de la mobilisation des ressources financières par le gouvernement et les partenaires sociaux permettrait une lutte efficace contre la dénutrition aiguë sévère.Mots-clés : dénutrition aiguë sévère, enfants de 0 à 5 ans, Togo, Afrique

    Profil des méningites bactériennes pédiatriques au Centre Hospitalier Régional de Tsévié (Togo)

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    Cette étude des méningites qui demeurent un problème de santé publique a été motivée par les difficultés diagnostiques de cette affection au Togo. Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur les dossiers d’enfants hospitalisés entre le 1er janvier 2004 et le 31 décembre 2008 (5 ans), au CHR de Tsévié. Résultats : le nombre d’enfant hospitalisé était de 3 680, dont 48 pour méningites bactériennes, avec un tôt de prévalence de 1,3%. Les enfants de moins de 5 ans ont représenté 58,5% des cas, dont 60,7% de moins de 1 an. La coloration Gram a permis de visualiser dans 82,9% des cas, le germe en cause. Les germes identifiés étaient Haemophilus influenzae b (40%), Streptococcus pneumoniae (37,1%), Neisseria meningitidis (20%) et Cryptocoque (2,9%). Le taux de létalité était de 33,3%. Conclusion : cette étude a confirmé la gravité des méningites bactériennes pédiatriques et rappel ainsi, l’importance de la vaccination.Paediatric bacterial meningitis remained a problem in the tropic. We investigated their epidemiological, clinical, bacteriological, therapeutical and prognosis aspects in a regional hospital of southern Togo. We conducted a retrospective study between 1st January 2004 and 31 st December 2008 (5 years). Results: 3 680 children were hospitalized, and 48 for paediatric bacterial meningitis, with a hospitalization rate of 1.3%. Children under 5 years were more accounted (58.5%), with 60.7% under 1 year. With Gram colouring, we identified in 82.9% of cases, the germ in cause: Haemophilus influenzae (40%), Streptococcus pneumoniae (37.1%), Neisseria meningitidis (20%) and Cryptococcus (2.9%) were the germs in cause. In 27% of cases, the germ was not identified. The antibiotherapy was principally done with cephalosporin of third generation (50%) and ampicilline (41.7%). The mortality rate was 33.3%. Conclusion: The gravity of paediatric bacterial meningitis is real, with a very high mortality rate; and recalled thus, the necessity of vaccination

    Facteurs maternels de morbidite et de mortalite neonatales precoces lies a la grossesse et l’accouchement dans un hopital rural : Cas de l’hopital biblique batiste de Kpele-Tsiko (Togo)

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    But : Identifier les facteurs maternels de risque de morbidité et de mortalité néonatales précoces au sein dudit hôpital, afin de déterminer et de mieux orienter les actions à mener pour contribuer à la réduction dela mortalité néonatale au Togo.Patients et méthodes : Il s’est agi d’une étude rétrospective menée du 1er Janvier 2002 au 31 Décembre 2006, portant sur 221 femmes ayant accouché dans ledit hôpital, ou référées des maternités environnantes,et dont les bébés vivants, âgés de 0 à 7 jours, étaient hospitalisés pour détresse vitale. Les données recueillies provenaient des dossiers disponibles des mères. La collecte des données a été effectuée à l’aidede fiche d’enquête individuelle.Résultats : La majorité (71,4%) des mères avait commencé les consultations prénatales entre 4 à 6 mois de grossesse. Six mères sur dix (62,8%) avaient bénéficié de 4 à 6 CPN pendant la grossesse. Ellesavaient une prophylaxie anti-anémique et anti-palustre correcte (94,4%), la tension artérielle correctement surveillée (96,6%), le statut vaccinal correct (93,3%). Le paludisme (30,3%), l’infection urinaire (12,3%).étaient les pathologies dominantes des mères au cours de la grossesse. Ces femmes avaient porté une grossesse monofoetale (91,8%) et avaient accouché dans une formation sanitaire agréée (87,8%), à domicile (10,8%). Les principaux facteurs de morbidité périnatale identifiés étaient surtout : rupture des membranes de plus de douze heures (22,9%), souffrance foetale aigue (21,2%). La majorité (73,8%) des mères avait accouché par voie basse, et 26,2% par césarienne. Les mères étaient âgées de 18 à 35 ans (89,5%), multipares (75,7%), analphabètes (32,9%), ménagères (35%).Conclusion : Les facteurs maternels de morbidité et de mortalité néonatales précoces identifiés sont surtout d’ordre individuel et social, relevant d’une insuffisance de surveillance de la grossesse, du basniveau socio-économique des femmes. Des campagnes de sensibilisation centrées sur la santé de la femme, notamment de la femme enceinte, pourraient conduire au changement de comportement et accroître le recours à temps aux soins de qualité dans les formations sanitaires en cas de maladie ou de grossesse

    Plaidoyer pour le lavage de nez dans les pathologies naso-sinusiennes

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    Introduction: Les diverses plaintes de la pathologie rhino-sinusienne sont pour les oto-rhino-laryngologistes un sujet constant de recherche thérapeutique avec le maximum d’avantages, le moins d’inconvénients et le moins de contraintes. Après l’avènement des antibiotiques et leur utilisation massive avec des résultats variables, probants dans certains cas mais mitigés dans d’autres, de nombreuses thérapeutiques adjuvantes ont été proposées ou associées dont le lavage de nez au sérum physiologique qui est d’un appoint voire d’un apport considérable dans la diversité de la symptomatologie en ORL.Matériels et méthodes: Tous les patients reçus de juin 2008 au 29 février 2012 en ORL pour lesquels le lavage de nez a été une des thérapeutiques adjuvantes instituées.Résultats/commentaires: Sur un total de patients 1568 reçus en consultation ORL au CHU en 3 ans 8 mois ,284 patients soit 18,11% ont eu a bénéficiés du lavage de nez comme traitement adjuvant dans la thérapeutique spécifique institué en fonction de la symptomatologie et de la clinique. Toutes les tranches d’âge sont concernées mais avec une nette prédominance de la tranche de 15 à 44ans et ceci dans les deux sexes. Le lavage de nez a permis l’arrêt de la rhinorrhée dans 81,68% des cas chez les hommes et 89,89% des cas chez les femmes et l’amélioration de l’obstruction nasale dans 16,81% des cas chez les hommes et dans 5,88% chez les femmes, mais aussi de diminuer voire d’amender les principaux symptômes que sont les céphalées, la rhinorrhée, l’obstruction nasale. L’utilisation de l’eau salée pour des irrigations nasales ou La solution saline d’irrigation nasale (SNI) pour le traitement des plaintes naso-sinusiennes se base sur les traditions yoguiques et homéopathiques et serait issue de la tradition médicale de l’AYURVEDIC [1, 2] .C’est une thérapeutique adjuvante qui permet des bains des cavités nasales par des solutions salines en pulvérisateur ou liquide [1, 3]. En effet ce traitement fait de l’utilisation d’irrigation saline ,de spray nasal , de lavages voire de douches naso-sinusiennes plus de 4 fois par jour .Il est important de noter que selon des récentes études les irrigations faites avec du sérum salé isotonique employé comme un traitement adjuvant pour les sinusites chroniques ou les allergies nasosinusiennes, réduisent de manière significative les résistances nasales déterminé par la rhinomanométrie [1-4] 4mais aussi elle est une méthode simple peu couteuse , efficace [4-7]. L’irrigation nasale est recommandée comme traitement d’appoint dans les sinusites les rhinites tant allergique que non mais aussi après une chirurgie endonasale. Le lavage de nez permet l’humidification des muqueuses partant favorise le nettoyage mucociliaire en enlevant voire diminuant les croutes favorise leur élimination et ainsi la guérison en réduisant le recours aux antibiotiques [4-10]. Sans danger, le lavage de nez est bien tolérée tant chez les enfants que chez les adultes. Cette thérapeutique réduit les prises médicamenteuses permet un mieux être des patients ainsi que l’amélioration de leur symptomatologie avec régression des plaintes comme dans notre étude [4-11]. Il est cependant important de noter que les jets de salin sous pression semblent plus efficaces que les gouttes et que le salin hypertonique accélère les temps du transit mucociliaire mais est plus irritant. Il en existe de nombreuses indications, préparations et dispositifs d’administration comme décrit dans le LANCET en 1902[11].La SNI est efficace mais insuffisamment utilisée dans les plaintes et pathologies naso-sinusiennes [7, 10, 12]. Appliquer sur la base de la pression positive par jet sous pression ou pulsé ou sur la base de la pesanteur jouant sur le dispositif verseur, la solution saline est introduite dans une narine et s’évacue par l’autre. Le mécanisme d’action du SNI n’est certes pas élucidé .Le SNI augmenterait le mucus nasal par nettoyage directe du lit de l’inflammation et des irritants avec déplacement des médiateurs de l’inflammation et amélioration de la fonction mucociliaire [11, 13-18].Conclusion: Ce travail est un plaidoyer pour promouvoir le lavage du nez par les solutions nasales d’irrigation (SNI)qui se révèle être un important composé pour la prise en charge de nombreuses pathologies et manifestations naso-sinusiennes avec des résultats fort encourageant .Mots clés: lavage du nez, solution nasale d’irrigation, symptomatologie nasosinusienne.English Title: A plea for nose washing in naso-sinusian pathologiesPurpose of the presentation: To highlight the many benefits of nose-washing with saline solutions through nasal irrigation in the panoply of remedies available in the diversity of the symptomatology of the ORL diseases obtained through the observation of patients.Material and methods: All the patients received from june2008 to 29 february 2012 in ENT consultation and for who the nose washing had been an adjuvant therapeutic.Analysis: The observations were made on a total of 1568 patients received in the ORL department of the CHU in the period June 2008 to February 2012. Of this total, 284 patients, that is, 18.11%, were prescribed with nose-washing as an additional requirement in the treatment of the specific pathology diagnosed. All ages levels were concerned but with a significant prevalence in the 15 to 44 years age-group and in both male and female patients. Nose -washing proved to be an effective remedy for halting the rhinorrhea in 81.68 % of the males and 89.68% in the females. It contributed to a marked improvement in nasal obstruction in 16.81% of the males and 5.88% of the females. It also resulted in the reduction or elimination of notable symptoms such as headaches, rhinorrhea and nasal obstruction in more serious ills.Conclusion: This presentation aims at encouraging the use of saline solutions (SNI) for nose-washing as an important complement which has yielded encouraging results in the treatment of numerous naso-sinusian pathologies.Keywords: nasal irrigation, nose-washing. saline solutions, naso-sinusian symptom

    Profil des parasitoses intestinales chez l’enfant a l’hopital de Tsevie (Togo)

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    Objectif : L’objectif de cette étude était de décrire le profil des parasitoses intestinales chez l’enfant à l’hôpital de Tsévié (Togo).Matériels et méthodes Il s’agissait d’une étude descriptive analytique des dossiers des enfants hospitalisés dans le service de pédiatrie de l’hôpital de Tsévié et ayant bénéficié d’un examen parasitologique direct des selles du 1er janvier 2005 au 31 décembre 2009.Résultats : Sur 5 171 enfants hospitalisés, 628 (12,14%) avaient bénéficié d’un examen des selles. Un peu plus du tiers 196/628 (31,21 %) des enfants étaient porteurs de parasites intestinaux. L’âge moyen des enfants porteurs de parasites intestinaux était de 60,57 mois (6-168 mois). Leur poids moyen était de 16,61 kg. Les parasites les plus fréquents étaient : Entamoeba histolytica (41,27%), Trichomonas intestinalis (38,53%) et l’ankylostome (5,96%). Parmi les enfants ayant bénéficié des examens parasitologiques des selles 111 (56,63%) avaient un poids normal pour l’âge, 37 (18,88%) un poids insuffisant. Dans plus de la 1/2 des cas (58%), les enfants souffrant de parasitoses intestinales n’ont pas présenté de symptômes. Les parasitoses intestinales étaient rares avant 6 mois d’âge. Le paludisme (52%) et l’anémie (28%) sont les pathologies les plus fréquemment associées aux parasitoses intestinales. Vingt cas (11,22%) de polyparasitismes ont été notés. Les enfants parasités ont été traités par des antihelminthiases (pour les nématodes), et par des imidazolés (pour les protozoaires).Conclusion : Cette étude montre une prévalence élevée des parasites intestinaux chez lesenfants en milieu pédiatrique à Tsévié Seul le respect des règles générales d’hygiène et un bon approvisionnement en eau potable peuvent contribuer à faire baisser cette prévalence.Mots clés : Parasites intestinaux, enfant, Togo.ABSTRACTIntestinal parasites prevalence in childhood in Tsevie hospital.Aim: Describe prevalence intestinal parasites in childhood at Tsevie’s hospital.Material and methods: It was descriptive analytic of hospitalized children medical reports who benefited spelling of faeces exam from 1st january 2005 to 31st december 2009.Results: Among 5 171 hospitalized children, 628 (12.14%) benefited faeces exam along these 5 years. A more than the third party 196/628 of the children whose gave spelling of faeces had intestinal parasites (31.21%). their mean age was 60.57 months (6-168 months). The mean weight was 16.61 kg. Parasites the most frequent were: Entamoeba histolytica (41.27%), Trichomonas intestinalis (38.53%) and Ankylostomia (5.96). 111 (56.63%) children had a normal weight, 37 (18.88%) an inadequate weight. In more than the half of cases (58%), children suffering of intestinal parasites had not clinic signs. Intestinal parasites were rare before 6 months. Malaria (52%) and anemia (28%) were pathologic the most frequently associated to intestinal parasites. 22 (11.22%) cases of poly parasites were noted. Parasitic children were treated by anthelmintic treatment and imidazole treatment.Conclusion: This study showed high prevalence of intestinal parasites in children at Tsevie’s hospital. Alone respect of general rules of hygiene and the use of drinking water could contribute to put down this high prevalence.Keywords : Intestinal parasites, childhood, Togo
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