74 research outputs found
La "bosse" de Labatut (Ariège)
National audienceEtude de la coupe stratigraphique d'une motte décaissée sur toute sa hauteur et à moitié par des travaux. Située à Labatut au nord de Saverdun dans la vallée de l'Ariège
Un dépôt monétaire de sesterces, milieu du IIIe siècle (Muret, Haute-Garonne).
The hoard of sesterces from Muret (Haute-Garonne, F.) was discovered in a vineyard in the late nineteenth or early twentieth century. In 1980, the grand-son of the finder showed archaeologists 101 sesterces ; in 2010, 74 of them, studied here, were still in his possession. The oldest coin is flavian and the most recent is in the name of Trajan Decius (249-251). Thirty years after the publication of the treasury of sesterces from Lombez (Gers, F.) in Aquitania, this study offers the opportunity to review the discoveries of bronze coin hoards gathered after 240 in southern Gaul. They are rare, unlike what is observed in the North of France. This observation completes those about the circulation of bronze coins during the 3rd century in recent numismatic catalogs for southern urban excavations : Saint-Bertrand-de-Comminges (Haute-Garonne, F.), Toulouse (Haute-Garonne, F.), Bordeaux (Gironde, F.).Le trésor de sesterces de Muret (Haute-Garonne) a été découvert dans une vigne à la fin du XIXe ou au début du
XXe siècle. En 1980, le petit-fils de l’inventeur présentait aux archéologues 101 sesterces ; en 2010, 74 étaient encore en sa possession, c’est le lot étudié ici. La monnaie la plus ancienne est flavienne et la plus récente est au nom de Trajan Dèce (249-251). Son étude est l’occasion, trente ans après la publication dans Aquitania du trésor de sesterces de Lombez (Gers), de faire un point sur les découvertes méridionales de dépôts de bronzes constitués après 240. Elles sont rares, contrairement à ce que l’on observe pour la France septentrionale. Ce constat s’ajoute aux observations sur la circulation des monnaies de bronzes au IIIe s. dans les catalogues numismatiques récents de fouilles urbaines méridionales : Saint-Bertrand-de-Comminges, Toulouse, Bordeaux.Dieulafait Francis. Un dépôt monétaire de sesterces, milieu du IIIe siècle (Muret, Haute-Garonne).. In: Aquitania : une revue inter-régionale d'archéologie, tome 30, 2014. pp. 285-317
Annexe 2. Catalogue des monnaies du trésor (US 13269)
Le lot est composé de 150 sesterces et un dupondius (Inv. 32), tous frappés à Rome. Le classement des monnaies est chronologique, les pièces indéterminées sont placées à la fin des périodes concernées.ConventionsDans une légende : les signes restitués sont mis entre crochets [ ] et en minuscule sauf, pour une meilleure lisibilité, les chiffres romains ; par exemple C[o]S II[II] et non C[o]S II[ii]. La suite [ ] signifie un nombre inconnu de signes non restituables. Le signe « // » signale un ..
Monnaies et agglomération au IIe s. av. n. è. : le cas de la ZAC Niel à Toulouse Saint-Roch
International audienc
« L’établissement romain de Las Rubias, dans les mines d'or de la Sierra del Teleno (Corporales, province de León, Espagne) »
International audienceEl asentamiento de Las Rubias está situado en la vertiente meridional de la Sierra del Teleno (LeĂłn, España), a una altura de 1700 m, en medio de las minas de oro romanas de la zona. Las excavaciones arqueolĂłgicas se desarrollaron entre 1980 y 1985. Han puesto al aire, por una parte en el sector oriental de una especie de terraza medio-artificial y medio-natural, un edificio termal de dos ábsides y dos habitaciones calentadas, en una de las cuales se encontraba una pila, y, por otra parte, hacia el oeste, una construcciĂłn alargada, de la cual sĂłlo fue excavada la parte anterior. Contaba cinco habitaciones juxtapuestas. La primera contenĂa un horno de pan. DespuĂ©s venia una sala de estar. De las tres siguientes, dos, que no tienen salida hacia fuera, flanquean la tercera, larga y estrecha; antes de ella, está un vestĂbulo, con un umbral de un solo peldaño y dos jambas. Esos detalles subrayan el carácter singular de esta habitaciĂłn, cuyo equivalente se nota por ejemplo en los principia del campamento militar de Aquae Querquennae (Porto QuĂntela, provincia de Orense). Esa particularidad, la originalidad del conjunto y su ubicaciĂłn lejos de los campos de cultivo, y al final el carácter - a veces muy especĂfico - de los objetos arqueolĂłgicos hallados llevan a identificar ese asentamiento como un puesto militar y administrativo, cuyo papel era dirigir y vigilar las labores de las minas de oro circundantes, durante el tercer cuarto del siglo I de la era.Sur la pente mĂ©ridionale de la Sierra del Teleno, se trouve, á 1700 m d'altitude, au milieu des mines d'or exploitĂ©es par les Romains, le site de las Rubias, La fouille archĂ©ologique a Ă©tĂ© effectuĂ©e entre 1980 et 1985. Elle a mis au jour, sur une sorte de terrasse mi-artificielle, mi-naturelle, d'une part, á l'est, un edifice thermal á deux ábsides et deux pieces chauffĂ©es dont une Ă©tait munie d'une baignoire, de l'autre, á l'ouest, un bátiment allonge, dont seule la partie antĂ©rieure, composĂ©e de cinq pieces juxtaposĂ©es, a Ă©tĂ© fouillĂ©e. La premiere contenait un four á pain ; elle Ă©tait suivie d'une espĂ©ce de salle commune. Des trois suivantes, deux, sans accĂ©s direct vers l'extĂ©rieur, flanquent la troisiĂ©me, longue et Ă©troite, prĂ©cĂ©dĂ©e d'un vestibule et munie d'un seuil á une marche encadrĂ© par deux piĂ©droits, autant de details qui en font une piece á part, dont on trouve l'Ă©quivalent par exemple dans les principia du camp militaire á'Aquae Querquennae (Portoquintela, province d'Orense). Cette singularitĂ©, la particularitĂ© de 1'ensemble et sa situation topographique loin de zones propices a la culture, enfin la nature des mobiliers archĂ©ologiques recueillis et la spĂ©cificitĂ© de certains d'entre eux conduisent á identifier ce site comme un poste militaire et sans doute administratif, dont la fonction erĂ©tait de dinger et de surveiller les travaux des mines d'or voisines, dans le troisiĂ©me quart du I siĂ©cle de notre ere
Cahors (Lot), « Musée Henri Martin, 792 rue Emile Zola », Rapport final d'opération de fouille archéologique préventive AP-079.1,
La fouille archéologique préventive réalisée au 792, rue Emile Zola à Cahors durant leprintemps 2018, s’inscrit dans le cadre de travaux de réfection et d’extension du musée Henri Martin. Deux secteurs de fouille ont été prescrits par le Service régional de l’archéologie d’Occitanie : le premier se situe au nord-est du musée, le long de la rue E. Zola ; le second est localisé à environ 30 m au sud, rue J. Murat. Ce sont respectivement 100 et 25 m² qui ont été fouillés, sur une terrasse alluviale dominant la basse vallée du Lot, au centre-nord de la ville antique de Divona.Les vestiges mis au jour dans le secteur 2 se limitent à trois portions de murs enduits et un sol en opus tesselletum (mal conservé). Ils n’ont pu être observés que sur 8 m² environ et aucune couche d’occupation en lien avec ces structures n’était conservée.Dans le secteur 1, les premiers niveaux d’occupation sont relativement ténus. Ils datent (du début ?) de l’époque tibérienne et semblent précédés d’un décaissement général du terrain, vraisemblablement en lien avec l’installation antique. Celle-ci est marquée par la mise en place d’un bâtiment bordant le trottoir occidental du cardo maximus. Un bâtiment observé sur une soixantaine de mètres carrés et dans lequel cinq portions de pièces ont été reconnues. Leur identification est délicate, notamment en raison de leur fouille partielle (elles se poursuivent hors de l’emprise prescrite), mais la plupart pourraient être assimilées à des espaces utilitaires d’un habitat privé cossu. A la fin de l’époque tibérienne, le trottoir est pourvu d’un portique ; un trottoir qui se développe alors sur une largeur oscillant entre 3,60 m et 3,90 m. La chaussée, peu ou pas perceptible au cours de cette opération, se situe sous l’actuelle rue E. Zola. Si le niveau de circulation du trottoir fait l’objet de réfections (ponctuelles et/ou générales) régulières, le bâtiment ne connaît pas de transformation majeure jusqu’à son abandon. Le cloisonnement des espaces demeure inchangé et seuls les niveaux de sols sont rehaussés au gré d’apports de matériaux.Entre la fin du Ier et le début du IIe siècle, le portique est démantelé. Le trottoir continue néanmoins à être utilisé, même si, à partir du IIe siècle, les réfections se font de plus en plus rares et ponctuelles, témoignant d’un entretien déclinant. Au même moment, la pièce A du bâtiment, longeant le cardo, se voit dotée de plusieurs poteaux et/ou piquets destinés à supporter des aménagements légers.L’étude de la stratigraphie témoigne d’un abandon synchrone de l’habitat et de cette partie du trottoir occidental du cardo. Des strates assimilables à des niveaux d’incendie, attribuées au IIIe siècle (première moitié ?), sans qu’il soit possible d’être davantage précis, scellent en effet l’occupation.Les murs du Haut-Empire sont en grande partie récupérés. Si la date de leur épierrement est difficile à préciser, il pourrait intervenir dès le IIIe siècle. Une remise en culture du secteur est ensuite observée, elle se matérialise par des remblaiements assez épais scellant les vestiges antiques. Il faut attendre le XVe siècle pour qu’une nouvelle construction soit installée, en l’occurrence un logis dont une portion de mur a été mise au jour lors de la fouille, en limite sud d’emprise
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