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    Chaponost – Place Maréchal-Foch, Place du 8-mai-1945

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    L’aménagement, par la communauté de communes de la vallée du Garon, du nouveau centre-bourg a donné lieu à une opération d’archéologie préventive. D’un point de vue topographique, le site se développe sur le rebord d’un plateau rocheux, à la jonction de deux cours d’eau (aujourd’hui canalisés et souterrains). La partie haute de l’emprise fouillée est occupée par un cimetière du xe au xiie s. Les fosses, dont la moitié sont creusées dans le substrat rocheux, adoptent des orientations diverses ..

    Étude historique et documentaire sur l’ancienne chartreuse de Sainte-Croix-en-Jarez

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    Située sur le flanc nord du massif du Pilat, la chartreuse de Sainte-Croix-en-Jarez est fondée en 1280. Comme souvent, on doit l’initiative de la fondation à une puissante famille laïque. C’est ici Béatrix de la Tour du Pin, veuve de Guillaume de Roussillon, seigneur d’Annonay qui fait les premières donations permettant l’installation des chartreux dans ce nouveau « désert » montagnard. L’établissement religieux fonctionne jusqu’à la Révolution française. Confisqués comme bien national, les bâtiments du monastère sont achetés par des familles de Pavezin. Devenue village, la chartreuse est globalement préservée dans sa structure jusqu’à aujourd’hui. Elle présente la particularité d’être un ensemble patrimonial cohérent, mais orphelin de pans entiers de son histoire en raison de la disparition de ses archives.Le groupement réunissant la commune de Sainte-Croix-en-Jarez, l’Association pour la sauvegarde et l’animation de la chartreuse, Saint-Étienne Métropole Saint-Étienne Tourisme, le conseil général de la Loire et le Parc naturel régional du Pilat souhaite aujourd’hui mettre en valeur ce patrimoine. Sur les recommandations du comité scientifique du projet, une étude historique et documentaire a été envisagée. Le Parc naturel régional du Pilat et la Communauté d’agglomération de Saint-Étienne Métropole portent conjointement cette étude visant à renforcer les connaissances avant de pouvoir affiner les modalités d’aménagement du site

    Premiers pas vers la chartreuse de Bertaud

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    National audienceNichée à 1 300 m d’altitude au pied du pic de Bure dans le massif du Dévoluy, la chartreuse médiévale de Bertaud ne se laisse plus approcher qu’au prix d’une longue marche sur les sentiers de randonnées. Isolés, recouverts par la végétation, les vestiges n’avaient guère attiré l’attention jusque-là que de rares chercheurs. Le site n’est pourtant pas dénué d’intérêt, tant par la nature des vestiges que par l’abondance des archives conservées. Il fait, depuis 2016, l’objet d’une étude organisée par l’association pour l’histoire et l’archéologie de la chartreuse de Bertaud

    Région Auvergne-Rhône-Alpes -Département de la Haute-Loire (43), Aurec sur LoireChâteau d'Aurec-sur-Loire

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    Rapport final d'étude archéologique préalableRiche d’un exceptionnel patrimoine, la commune d’Aurec-sur-Loire a pour ambition de réhabiliter le château, dont elle estdevenue propriétaire en 2000. Une étude architecturale et patrimoniale a donc été menée, dans la continuité des études etrestaurations engagées depuis la fin des années 1990. Parallèlement à l’analyse des élévations, une étude des planchers a étéréalisée (E. Bouticourt). Les premières observations permettent de distinguer au moins 7 phases de constructions. Le châteaus’est développé autour d’une tour quadrangulaire, vraisemblablement adossée à l’enceinte urbaine, antérieure au xive siècle. Àcette période, un premier corps de logis est construit contre le flanc oriental de la tour et le long de la courtine. Un importantprogramme architectural est ensuite amorcé, probablement au xve siècle, pour s’achever dans le premier tiers du xvie siècle :deux corps de bâtiment, en retour d’équerre, sont construits autour d’une cour, sur laquelle donne des galeries. L’angle sud-estde l’ensemble castral est doté d’une grosse tour circulaire, répondant à la tour carrée. Un groupe de bâtiment ferme la cour aunord, organisé autour d’une tour en forme de fer à cheval, dominant la place de l’église. La cour est fermée à l’ouest par uneprobable galerie, dans laquelle est aménagée une porte piétonne. La porte cochère a été détruite mais devait se situer à côté,au nord. Les bâtiments font ensuite l’objet de réfections ponctuelles. Le corps de bâtiment oriental est modifié au xviiie siècle,avec un rehaussement d’un étage et le percement de nombreuses baies. L’ensemble est mis au goût du jour au cours du SecondEmpire, et un parc est aménagé à l’emplacement des anciens fossés de la ville.Cette étude, si elle ne permet pas de préciser la chronologie ou l’organisation des bâtiments primitifs, pose les jalons pourune future étude archéologique de cet ensemble complexe

    Chaponost, Place Maréchal Foch - Place du 8 mai 1945

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    L’aménagement, par la Communauté de Communes de la vallée du Garon, du nouveau centre-bourg de Chaponost (Rhône), sur l’emplacement des places Maréchal Foch et du 8 mai 1945, a donné lieu à une opération d’archéologie préventive, réalisé du 13 mars au 24 avril 2013 par la société ARCHEODUNUM SAS. D’un point de vue topographique le site se développe sur le rebord d’un plateau rocheux, à la jonction de deuxcours d’eau (aujourd’hui canalisés et souterrains). La partie haute de l’emprise fouillée est occupée par un cimetière du Xe au XIIe siècle. Les fosses, dont la moitié sont creusées dans le substrat rocheux, adoptent des orientations diverses et témoignent d’une occupation funéraire dense. L’emprise de la fouille et les très nombreuses destructions postérieures n’ont pas permis d’identifier d’éléments construits contemporains de cet espace funéraire.Un château est attesté par les sources médiévales dès le XIIIe siècle, siège d’une seigneurie sous la dépendance du prieuré Saint-Irénée de Lyon. Les vestiges de l’occupation castrale observés sur le site sont plus tardifs, datant des XIVe-XVe siècles. Il s’agit d’une porte conservée en élévation, bien qu’en partie remaniée, ainsi que d’une section de mur de courtine mise au jour sur 11 m de long et percée de deux archères. La topographieet les creusements du substrat rocheux, dans l’emprise de fouille ainsi que dans les diagnostiques archéologiques effectués à proximité, témoignent de la présence de douves, au nord, et probablement à l’ouest. L’organisation intérieure de l’espace castral n’a pas pu être caractérisée en raison de la faiblesse des vestiges observés. Seule la présence d’une chapelle castrale, englobée par la suite dans les constructions de la période moderne, a été identifiée.Les vestiges les mieux conservés sont ceux d’une église paroissiale, agrandie en plusieurs étapes à la fin du XVIIe siècle. Elle présente un plan à trois vaisseaux sans transept et à chevet plat. L’ensemble vient englober la chapelle préexistante, devenue choeur de l’église paroissiale. Cette phase de construction est caractérisée par un usage ponctuel de matériaux en remploi, très probablement issu de l’aqueduc antique du Gier voisin, pour les fondations et les parements. Un ensemble d’inhumations contemporaines à l’église a pu être identifié dans la nef principale, dans un caveau aménagée sous le collatéral sud, ainsi qu’à l’extérieur de l’église, au-delà du mur gouttereau sud, emprise du cimetière paroissial.La période moderne est également représentée par les vestiges d’un auditoire de justice seigneuriale. Ce bâtiment se développait au nord du chevet, imbriqué dans le plan de l’église dont il vient occuper la dernière travée du collatéral Nord.L’église paroissiale et le cimetière restent en activité jusqu’en 1892. L’édifice connait alors deux phases successives de destruction. La nef est dans un premier temps abattue pour laisser place à un espace public. Les travées du choeur sont conservées en jusqu’à la fin de la première guerre mondiale. Ces éléments sont alors démolis pour agrandir la place publique qui connait plusieurs transformations et nivellements au cours du XXe siècle
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