MULTISCALAR CLUSTERS AND NETWORKS AS THE FOUNDATIONS OF INNOVATION DYNAMICS IN THE BIOPHARMACEUTICAL INDUSTRY

Based on the case of the biopharmaceutical industry, the aim of this paper is to challenge the core conviction now widespread within the “spatial clustering theory”, which devotes a key (if not exclusive) role to geographical proximity in explaining clustering dynamics of innovation activities within spe-cific territories. Our argument is threefold. First, mere geographical proximity is not enough; in many cases, cognitive, organizational and strategic forms of proximity are often at least as crucial as the topological closeness among inno-vation actors. Second, our idea is that clusters are fundamentally the territoria-lized outcome of combinations of inter-organizational and social networks among actors pursuing common goals, each of these actors having a specific territorial and social embedding that allows him or her (or not) to operate and interact at different spatial scales. These networks are socially and territorially embedded, but they can operate at various spatial scales. Third, sector-driven dynamics – as is in the case of biopharmaceuticals – may structurally frame the way the actors interact and collaborate in R&D projects and innovation proce-sses. Indeed, the dynamics underlying the emergence, structuring and evolution of biopharmaceutical clusters are both multi-actor and multiscalar. In this perspective, clusters and networks appear to be intertwined phenomena, con-substantial one to each other, and co-evolving organizational modes of biop-harmaceutical innovation.BIOCLUSTERS, FORMS OF PROXIMITY, INNOVATION NETWORKS, SPATIAL SCALES

Bruno Boidin, 2014, La santé, bien public mondial ou bien marchand ? Réflexions à partir des expériences africaines, Villeneuve d’Ascq, Presses Universitaires du Septentrion, 184 pages

L’épidémie de fièvre Ebola, les ravages du virus HIV, du paludisme et de la tuberculose, ou la persistance de la mortalité infantile et maternelle dans de nombreux pays ont récemment reposé avec acuité la question de l’accès aux soins des populations les plus démunies. Dans ce contexte où, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), « le monde a fait des progrès spectaculaires pour améliorer la santé dans les pays les plus pauvres et les écarts ont diminué ces deux dernières décennies en..

Les clusters et les reseaux comme fondements de la dynamique d'innovation dans l'industrie biopharmaceutique (Clusters and networks as the foundations of innovation dynamics in the biopharmaceutical industry)

Pour rendre compte des phénomènes de réticularisation et d’agglomération croissantes des activités d’innovation, de nombreux travaux empiriques et théoriques dans diverses disciplines (économie, sociologie, géographie, management) ont souligné l’importance des logiques de proximité. C’est dans ce cadre que s’est forgée l’idée que c’est au sein des clusters que se gagne désormais la compétition induite par les dynamiques d’innovation soutenue et de globalisation rapide, notamment dans les secteurs high-tech. Toutefois, en dépit d’une très large diffusion, cette conviction manque aujourd’hui encore d’assise théorique et empirique. À partir du cas de la biopharmacie, cet article cherche ainsi à montrer que si les clusters sont une des conditions permissives du processus de production et de diffusion de l’innovation, ils n’en constituent pas pour autant une condition suffisante, ni même forcément la forme organisationnelle et spatiale la plus adaptée, en particulier dans un contexte de plus en plus incertain et globalisé. In order to explain why innovation activities are increasingly structuring through networking and agglomeration dynamics, numerous empirical and theoretical works in various disciplines (economics, geography, sociology, management) have stressed the crucial role of spatial proximity. Following this conviction, the idea has emerged that “clusters” has become the key competitive tools within a context of sustained innovation dynamics and rapid globalization, notably in high-tech industries. However, despite its wide spread among academics and practitioners, this conviction still lacks solid theoretical and empirical foundations. Drawing from the case of biopharmaceuticals, this paper aims at showing that if clusters are one of the keys of the processes underlying innovative activities and the diffusion of innovations, they are far from constituting a sufficient condition or even more necessarily the appropriate organizational and spatial form of these processes, particularly in a context of globalization and growing uncertainties.Bioclusters, Emergence and Structuring Dynamics, Forms of Proximity,Innovation Networks, Spatial Scales

la responsabilité globale des entreprises du service public marchand : vers un élargissement de la notion de responsabilité sociale et environnementale

Ce document cherche à identifier les pratiques responsables des services publics marchands (SPM), prémisses d’une responsabilité plus « globale » des entreprises (au sens plus large du terme). Ces entreprises du SPM, qui ont eu l’habitude de gérer des conflits contradictoires entre leurs missions de service public et leurs impératifs de rentabilité, développent aujourd’hui des solutions innovantes pour coordonner les intérêts divergents de leurs parties prenantes. Cet article met ainsi en évidence l’existence d’une autre conception de la RSE (responsabilité sociale et environnementale de l’entreprise) relativement peu (voire pas du tout) traitée par la littérature étudiant cette question " This paper tries to identify French for-profit public services’ sustainable business strategies which could lead to a “global” responsibility (i.e. an economical, social and environmental responsibility). These organizations have always managed contradictory aims between their public missions and their profitability. They try to develop new solutions in order to coordinate the contradictory objectives of their stakeholders. This paper highlights the existence of another conception of Corporate Social Responsibility (CSR).public sector, enterprise, social, environmental responsability

Clusters, réseaux d’innovation et dynamiques de proximité dans les secteurs high-tech

La littérature sur les clusters High-Tech a connu un développement remarquable au cours des années récentes. Elle a permis de souligner la spécificité des secteurs High-Tech (notamment les technologies de l’information et de la communication et les sciences de la vie) et des logiques spatiales et réticulaires d’organisation des dynamiques d’innovation sur lesquelles ils s’appuient. Cependant, en dépit de sa richesse, cette littérature présente une grande hétérogénéité d’approches qui rend difficile la compréhension des formes et des logiques de clusterisation dans ces secteurs. Cet article propose une lecture critique de ces travaux et esquisse une grille de lecture visant à les mettre en perspective de manière constructive en vue d’investigations futures dans ce domaine.There has been in recent years a remarkable development of the literature on High-Tech clusters. This research effort has convincingly emphasised the specificity of High-Tech sectors (especially in Information and Communication Technologies and in Life Sciences) and of the spatial and reticular dimensions underlying their innovation dynamics. Despite its richness, however, the approaches that are proposed display a rather heterogeneous picture, which in turn hardens the understanding of the clustering forms and logics at work in these sectors. This article provides a critical reading and a tentative analytical typology of these various approaches that may help for further investigation on High-Tech clusters and a better comprehension of their foundational rationales

Nurses' perceptions of aids and obstacles to the provision of optimal end of life care in ICU

Contains fulltext : 172380.pdf (publisher's version ) (Open Access

Dynamique des réseaux, coévolution des écosystèmes et co-intégration des politiques publiques : Une analyse multi-niveaux, multi-échelles et dynamique appliquée à l’innovation, à l’environnement et à la santé

Dans ce mémoire, je montre que mon activité de recherche s’articule autour de trois axes structurants (les réseaux, leur écosystème et leur dynamique institutionnelle) au confluent de quatre « branches » de la science économique (économie industrielle et de l’innovation, économie spatiale, économie publique, économie de la santé). Je montre également que cette activité de recherche a été appliquée à différentes problématiques (modes de coordination des acteurs, impact des politiques publiques, logiques d’agglomération et de globalisation, résilience des territoires, responsabilité sociale et environnementale des entreprises, inégalités d’accès aux soins, management des ressources humaines…) et à de multiples « terrains » d’étude (sciences de la vie et santé, green business, high tech…). Ces objets d’étude y sont également étudiés à différents niveaux d’analyse (individus ou organisations, communes ou communautés d’agglomérations, régions, pays développés ou en développement, monde). Ce mémoire s’articule de la manière suivante. J’y présente en détail le périmètre, le contenu et l’articulation de mes trois principaux axes de recherche. Je les aborde successivement (chapitres 1 à 3) en les envisageant comme des « poupées gigognes » emboitées. Je dresse enfin un bilan de mes recherches en en soulignant les principaux apports et leurs potentiels approfondissements (conclusion et perspectives). Le chapitre 1 porte sur la place des réseaux dans les stratégies et les modes de coordination des acteurs confrontés à un environnement incertain ou turbulent. J’y montre que les raisons du basculement de nos économies contemporaines dans cette « ère des réseaux » sont à la fois conjoncturelles et structurelles. J’y souligne ensuite combien ces réseaux sont divers et variés à la fois structurellement et spatialement. J’y aborde enfin les dynamiques d’émergence, de structuration et d’évolution des réseaux et leur caractère sans doute cyclique. Dans le chapitre 2, je montre que les évolutions structurelles, technologiques en particulier, à l’œuvre dans de nombreux domaines réticularisés et clusterisés de l’économie s’inscrivent dans une dynamique coévolutionnaire. Je montre que les trajectoires et les points d’inflexion de cette dynamique sont guidés par l’interdépendance, l’encastrement et la coévolution — dans l’espace et dans le temps — des écosystèmes et de leurs environnements. Cette « alchimie coévolutionnaire » s’effectue en effet dans un cadre spatial multiforme, lui-même évolutif, et, parallèlement, dans un cadre intertemporel dynamique. Je m’intéresse ensuite au rôle décisif des conditions institutionnelles et des politiques publiques dans les dynamiques coévolutionnaires d’émergence, de structuration et de performance de ces écosystèmes sectoriels et territoriaux. Je rends compte de la manière dont ces politiques se « forgent », à la façon dont leurs outils se combinent et s’intègrent plus ou moins en cohérence, et à leur inscription à la fois dans la durée et dans l’espace. La conclusion est enfin consacrée à une présentation de mes principaux projets de recherche actuels et à venir

Blandine Laperche, Anne-Marie Crétiéneau, Dimitri Uzunidis (dir.), 2009, Développement durable : pour une nouvelle économie, P.I.E. Peter Lang, Bruxelles, 295 p.

Cet ouvrage collectif, coordonné par Blandine Laperche, Anne-Marie Crétiéneau et Dimitri Uzunidis, fait suite au Forum de l’innovation III qui s’est tenu en 2008 à Poitiers sur le thème « Services, innovation et développement durable ». Il contient 12 contributions dont le point commun est de s’interroger sur les conditions et la faisabilité du passage à une nouvelle économie plus soutenable conciliant (selon la définition désormais consacrée) à la fois, et sur le long terme, progrès économiq..