11 research outputs found

    The Pyrogeography of Methane Emissions from Seasonal Mosaic Burning Regimes in a West African Landscape

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    People have set fire to the savannas of West Africa for millennia, creating a pyrogeography. Fires render the landscape useful for many productive activities, but there is also a long history of efforts to regulate indigenous burning practices. Today, savanna fires are under scrutiny because they contribute to greenhouse gas emissions, especially methane. Policy efforts aimed at reducing emissions by shifting fire regimes earlier are untested. Most emissions estimates contain high levels of uncertainty because they are based on generalizations of diverse landscapes burned by complex fire regimes. To examine the importance of seasonality and other factors on methane emissions, we used an approach grounded in the practices of people who set fires. We conducted 107 experimental fires, collecting data for methane emissions and a suite of environmental variables. We sampled emissions using a portable gas analyzer, recording values for CO, CO2, and CH4. The fires were set both as head and backfires for three fire periods—the early, middle, and late dry season. We also set fires randomly to test whether the emissions differed from those set according to traditional practices. We found that methane emission factors and densities did not increase over the dry season but rather peaked mid-season due to higher winds and fuel moisture as well as green leaves on small trees. The findings demonstrate the complexity of emissions from fires and cast doubt on efforts to reduce emissions based on simplified characterizations of fire regimes and landscapes

    The Pyrogeography of Methane Emissions from Seasonal Mosaic Burning Regimes in a West African Landscape

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    People have set fire to the savannas of West Africa for millennia, creating a pyrogeography. Fires render the landscape useful for many productive activities, but there is also a long history of efforts to regulate indigenous burning practices. Today, savanna fires are under scrutiny because they contribute to greenhouse gas emissions, especially methane. Policy efforts aimed at reducing emissions by shifting fire regimes earlier are untested. Most emissions estimates contain high levels of uncertainty because they are based on generalizations of diverse landscapes burned by complex fire regimes. To examine the importance of seasonality and other factors on methane emissions, we used an approach grounded in the practices of people who set fires. We conducted 107 experimental fires, collecting data for methane emissions and a suite of environmental variables. We sampled emissions using a portable gas analyzer, recording values for CO, CO2, and CH4. The fires were set both as head and backfires for three fire periods—the early, middle, and late dry season. We also set fires randomly to test whether the emissions differed from those set according to traditional practices. We found that methane emission factors and densities did not increase over the dry season but rather peaked mid-season due to higher winds and fuel moisture as well as green leaves on small trees. The findings demonstrate the complexity of emissions from fires and cast doubt on efforts to reduce emissions based on simplified characterizations of fire regimes and landscapes

    Assessment of the Impact of Stone Bunds and Half-moons combined or not with the Planting of Plant Species for Soil Conservation in Yélimané

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    Citation correct de ce document / Correct citation of this document: Maïga, A.Y. et al. (2020). Évaluation de l’impact des cordons pierreux et des demi-lunes associés ou non à la plantation d’espèces végétales dans la conservation des sols à Yélimané. In: N'Diaye, I. et al. (eds.) Adaptation de l'Agriculture et de l'Élevage au Changement Climatique au Mali: Résultats et leçons apprises au Sahel. Bamako, Mali: Institut d'Economie Rurale. pp. 241-254Le livre complet est accessible sur le site internet suivant / The complete book can be accessed from the following link https://hdl.handle.net/11250/2687372Résumé: Au Mali, la dégradation des sols s’est traduite par une baisse généralisée de la fertilité et par la dégradation physique des terres. Environ 7 à 15 % des terres mises en valeur sont actuellement abandonnées à cause de la perte de la fertilité. Il s’ensuit une perturbation dans le système d’occupation traditionnelle des terres entre les grandes zones d’affectation des différentes productions (agriculture, élevage, pêche, forêts) mais aussi à l’intérieur d’une même zone. Au regard de l’augmentation de la population, les dispositifs anti-érosifs apparaissent comme une solution pour la restauration des terres dégradées en vue d’atteindre la neutralité de la dégradation des terres prônées par la convention des Nations Unies pour la lutte contre la désertification pour un développement durable. Les cordons pierreux et les demi-lunes associés ou non à la plantation d’espèces végétales ont été ainsi utilisés à Yélimané pour fixer les terres en cours de dégradation et protéger ainsi la vallée destinée aux cultures de décrue. Dans la région de Kayes en général et dans le cercle de Yélimané en particulier, il existe une rupture démographique et environnementale de plus en plus inquiétante avec pour conséquence l’appauvrissement des populations et la migration (exode rural). Les dispositifs mécaniques anti-érosifs ont favorisé la reconstitution de la végétation. Les cordons pierreux sans plantation ont eu le maximum de biomasse herbacée et le pourcentage de recouvrement le plus élevé. Il y a une augmentation du nombre d’espèces herbacées dans tous les traitements. Comme impact, l’activité a permis de restaurer le sol et la végétation sur un sol induré nu avant notre intervention. La position du site situé sur le tronçon Yélimané - Kirané a permis à un nombre important de personnes de voir le résultat et de promettre de faire la même expérience dans leurs villages. Notre travail a également permis de montrer à la population que la restauration des sols et de la végétation est possible.Abstract: In Mali, soil degradation has resulted in a physical degradation and fertility decrease of land. About 7 to 15% of developed land is currently abandoned due to fertility loss. This has resulted in a disruption of the traditional land occupation system between and within the various major assigned production areas (agriculture, livestock, fisheries, forestry). In view of population growth, anti-erosion systems appear as a solution for the restoration of degraded lands to achieve land degradation neutrality as advocated by the United Nations Convention to Combat Desertification to achieve sustainable development. Stone bunds and half-moons combined or not with the planting of plant species were used in Yélimané to fix degrading lands and protect the valley intended for flood recession cropping. In the region of Kayes in general, particularly in the cercle of Yélimané, there is a more and more worrying demographic and environmental breakage that is causing the impoverishment and migration (rural exodus) of populations. Anti-erosion schemes have helped restore the vegetation. Stone bunds with no planting have the highest proportion of grassy biomass and cover. The number of herbaceous species is on the increase in all the treatments. In terms of impact, our intervention has helped restore the soil and vegetation on the previously bear and hardened soil. The position of site, located on the Yélimané-Kirané road section, allowed many people to see the results and encouraged them to resolve to replicate the same experience in their respective villages. Our work has also shown to the population that soil and vegetation restoration is possible

    Évaluation de l’impact des cordons pierreux et des demi-lunes associés ou non à la plantation d’espèces végétales dans la conservation des sols à Yélimané

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    Résumé: Au Mali, la dégradation des sols s’est traduite par une baisse généralisée de la fertilité et par la dégradation physique des terres. Environ 7 à 15 % des terres mises en valeur sont actuellement abandonnées à cause de la perte de la fertilité. Il s’ensuit une perturbation dans le système d’occupation traditionnelle des terres entre les grandes zones d’affectation des différentes productions (agriculture, élevage, pêche, forêts) mais aussi à l’intérieur d’une même zone. Au regard de l’augmentation de la population, les dispositifs anti-érosifs apparaissent comme une solution pour la restauration des terres dégradées en vue d’atteindre la neutralité de la dégradation des terres prônées par la convention des Nations Unies pour la lutte contre la désertification pour un développement durable. Les cordons pierreux et les demi-lunes associés ou non à la plantation d’espèces végétales ont été ainsi utilisés à Yélimané pour fixer les terres en cours de dégradation et protéger ainsi la vallée destinée aux cultures de décrue. Dans la région de Kayes en général et dans le cercle de Yélimané en particulier, il existe une rupture démographique et environnementale de plus en plus inquiétante avec pour conséquence l’appauvrissement des populations et la migration (exode rural). Les dispositifs mécaniques anti-érosifs ont favorisé la reconstitution de la végétation. Les cordons pierreux sans plantation ont eu le maximum de biomasse herbacée et le pourcentage de recouvrement le plus élevé. Il y a une augmentation du nombre d’espèces herbacées dans tous les traitements. Comme impact, l’activité a permis de restaurer le sol et la végétation sur un sol induré nu avant notre intervention. La position du site situé sur le tronçon Yélimané - Kirané a permis à un nombre important de personnes de voir le résultat et de promettre de faire la même expérience dans leurs villages. Notre travail a également permis de montrer à la population que la restauration des sols et de la végétation est possible

    Identification d’espèces végétales appropriées pour la fixation des berges et la récupération des terres dégradées dans le système de décrue du cercle de Yélimané

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    Résumé: Les berges des cours d’eau sont fortement dégradées suite à la conjugaison de facteurs climatiques et anthropiques néfastes. En effet, la croissance de la population a occasionné des besoins alimentaires nouveaux dont la satisfaction passe par une forte pression sur les ressources. Cette pression se manifeste surtout dans les plaines alluviales, domaine des cultures de décrue qui sont une technique ancestrale de résilience aux effets du climat qui perturbent très négativement les zones des cultures sèches. La recherche de terres cultivables compensatoires dans les zones exondées se traduit par un déboisement très sévère dans la plaine jusque sur les bords des cours d’eau. La dénudation des berges les expose à la dégradation physique suite à l’érosion hydrique et au piétinement lié au surpâturage. La fixation biologique des berges vise leur protection et l’identification d’espèces végétales appropriées dans le but du retour progressif de l’équilibre écologique pour un développement durable. La présente étude intitulée « Identification d’espèces végétales appropriées pour la fixation des berges et la récupération des terres dégradées dans le système de décrue du cercle de Yélimané » vise à déterminer les meilleures espèces végétales ligneuses et herbacées pour la fixation biologique des berges. Le matériel végétal est constitué de deux espèces locales (Senegalia senegal (L.) Willd et Faidherbia albida Del.) et deux espèces exotiques (Prosopis juliflora (Sw.) DC. et Eucalyptus camaldulensis (Dehnh). La méthodologie adoptée a consisté à suivre les paramètres dendrométriques pour la sélection des espèces les plus appropriées pour la fixation biologique des berges. Les résultats ont montré que Eucalyptus camaldulensis et Prosopis juliflora sont les espèces ligneuses les plus indiquées pour la fixation biologique des berges des cours d’eau dans les conditions de Yélimané

    Identification of Suitable Plant Species for the Fixation of Banks and the Restoration of Degraded Lands in the Flood Recession System of the cercle of Yélimané

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    Citation correct de ce document / Correct citation of this document: Maïga, A.Y. et al. (2020). Identification d’espèces végétales appropriées pour la fixation des berges et la récupération des terres dégradées dans le système de décrue du cercle de Yélimané. In: N'Diaye, I. et al. (eds.) Adaptation de l'Agriculture et de l'Élevage au Changement Climatique au Mali: Résultats et leçons apprises au Sahel. Bamako, Mali: Institut d'Economie Rurale. pp. 209-226Le livre complet est accessible sur le site internet suivant / The complete book can be accessed from the following link https://hdl.handle.net/11250/2687372Résumé: Les berges des cours d’eau sont fortement dégradées suite à la conjugaison de facteurs climatiques et anthropiques néfastes. En effet, la croissance de la population a occasionné des besoins alimentaires nouveaux dont la satisfaction passe par une forte pression sur les ressources. Cette pression se manifeste surtout dans les plaines alluviales, domaine des cultures de décrue qui sont une technique ancestrale de résilience aux effets du climat qui perturbent très négativement les zones des cultures sèches. La recherche de terres cultivables compensatoires dans les zones exondées se traduit par un déboisement très sévère dans la plaine jusque sur les bords des cours d’eau. La dénudation des berges les expose à la dégradation physique suite à l’érosion hydrique et au piétinement lié au surpâturage. La fixation biologique des berges vise leur protection et l’identification d’espèces végétales appropriées dans le but du retour progressif de l’équilibre écologique pour un développement durable. La présente étude intitulée « Identification d’espèces végétales appropriées pour la fixation des berges et la récupération des terres dégradées dans le système de décrue du cercle de Yélimané » vise à déterminer les meilleures espèces végétales ligneuses et herbacées pour la fixation biologique des berges. Le matériel végétal est constitué de deux espèces locales (Senegalia senegal (L.) Willd et Faidherbia albida Del.) et deux espèces exotiques (Prosopis juliflora (Sw.) DC. et Eucalyptus camaldulensis (Dehnh). La méthodologie adoptée a consisté à suivre les paramètres dendrométriques pour la sélection des espèces les plus appropriées pour la fixation biologique des berges. Les résultats ont montré que Eucalyptus camaldulensis et Prosopis juliflora sont les espèces ligneuses les plus indiquées pour la fixation biologique des berges des cours d’eau dans les conditions de Yélimané.Abstract: Riverbanks are severely degraded due to a combination of negative climatic and anthropogenic factors. Indeed, population growth has created new food needs that require strong pressure on the land to be met. This pressure is most evident in alluvial plains, the area of flood recession cropping, which is an ancestral technique of resilience to climatic effects, which affect rainfed crop areas in a very negative way. The search for compensatory arable land in non-flooded areas results in very severe deforestation in the plain up to riverbanks. The stripping of banks exposes them to physical degradation due to water erosion and trampling due to overgrazing. The biological fixation of banks aims at protecting them and identifying appropriate plant species in order to gradually restore ecological balance for sustainable development. This study entitled “Identification of Suitable Plant Species for the Fixation of Banks and the Restoration of Degraded Lands in the Flood Recession System of the cercle of Yélimané” aims to determine the most suitable herbaceous and woody species for the biological fixation of banks. The plant material includes two local species (Senegalia senegal (L.) Willd and Faidherbia albida Del.) and two exotic species (Prosopis juliflora (Sw.) DC. and Eucalyptus camaldulensis (Dehnh). The methodology adopted consisted in following the dendrometric parameters for the selection of the most appropriate species for the biological fixation of banks. The results show that Eucalyptus camaldulensis and Prosopis juliflora are the most suitable tree species for the biological fixation of riverbanks under the Yélimané conditions
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