On Core Collapse Supernovae in Normal and in Seyfert Galaxies

This paper estimates the relative frequency of different types of core-collapse supernovae, in terms of the ratio f between the number of type Ib--Ic and of type II supernovae. We estimate f independently for all normal and Seyfert galaxies whose radial velocity is <=14000 km/s, and which had at least one supernova event recorded in the Asiago catalogue from January 1986 to August 2000. We find that the ratio f is approx. 0.23+/-0.05 in normal galaxies. This value is consistent with constant star formation rate and with a Salpeter Initial Mass Function and average binary rate approx. 50 %. On the contrary, Seyfert galaxies exceed the ratio f in normal galaxies by a factor approx. 4 at a confidence level >= 2 sigma. A caveat is that the numbers for Seyferts are still small (6 type Ib-Ic and 6 type II supernovae discovered as yet). Assumed real, this excess of type Ib and Ic with respect to type II supernovae, may indicate a burst of star formation of young age (<= 20 Myr), a high incidence of binary systems in the inner regions (r <= 0.4 R25) of Seyfert galaxies, or a top-loaded mass function.Comment: Accepted for Publication in MNRA

Changes in Relative Female-Male Unemployment : a Canadian-United States Comparison

L'auteur du présent article se propose d'examiner les principales variables qui déterminent la structure des taux relatifs de chômage chez les hommes et chez les femmes aux États-Unis et au Canada. Ces deux variables sont le niveau de l'activité économique et le taux de participation respectif des hommes et des femmes aux deux marchés du travail.L'auteur a de plus sectionné les séries statistiques en sous-périodes de façon à détecter et quantifier les changements qui se sont produits au cours des années. Ces changements, il les attribue à trois facteurs: les modifications dans la structure du chômage, les modifications du degré de discrimination dans l'emploi par rapport au sexe de l'employé et les variations dans le taux de participation à la main-d'oeuvre.Comme premier facteur, on retrouve évidemment le chômage, plus précisément le chômage structurel qui existe lorsqu'une personne est sans travail alors qu'il y a des emplois vacants que cette personne ne peut occuper. À ce propos, on pourrait s'attendre à ce que le chômage structurel soit plus élevé chez les femmes que chez les hommes, si celles-là sont moins qualifiées, moins expérimentées ou moins mobiles que les hommes. Cette conclusion ne s'avère juste que dans la mesure où les taux de participation se rapprochent.Le deuxième élément serait la discrimination que pourraient exercer les employeurs dans l'embauchage des femmes. Sur ce point, il est vraisemblable que cette discrimination s'accentue en période de récession, mais cette pression a tendance à diminuer du fait que les emplois féminins ont plus de stabilité que les emplois masculins.Le troisième facteur qui pourrait influencer le rapport entre le chômage chez les hommes et le chômage chez les femmes est le taux de participation à la main-d'oeuvre. Ainsi, une augmentation du taux de participation d'une des deux catégories aurait pour conséquence l'accroissement du chômage au sein de ce groupe. Mais, ici, il faut noter que les hommes et les femmes ne postulent pas les mêmes postes de travail, d'où il s'ensuit qu'un accroissement du nombre de femmes sur les marchés du travail peut être la cause d'un chômage plus prononcé dans certaines occupations et dans certaines industries à prédominance d'emplois féminins.Quand on compare la situation du Canada à celle qui existe aux États-Unis, on découvre que le taux de chômage est plus élevé chez les femmes que chez les hommes aux États-Unis, alors que l'on observe le phénomène contraire au Canada. L'explication plausible de cette situation provient du fait que le taux de participation des femmes est plus haut aux États-Unis qu'au Canada, alors que le taux de participation des hommes est à peu près le même dans les deux pays.Au fur et à mesure des années, le taux de participation des femmes s'accroît dans les deux pays, mais il y a une différence marquée dans le taux de croissance. Parti d'un niveau plus bas, le taux de participation croît deux fois plus vite au Canada. On peut dire quand même que les femmes sont moins exposées au chômage au Canada qu'aux États-Unis, la raison en étant un taux de participation plus faible. À mesure que le taux de participation des femmes se rapprochera du taux des États-Unis, on peut penser que le risque de chômage pour elles ira en augmentant.En regard du chômage cyclique, l'auteur observe que, d'une façon générale, les femmes sont moins touchées que les hommes. Il attribue cette situation aux motifs suivants: la main-d'oeuvre féminine est concentrée dans des secteurs d'activité moins instables; les femmes, en plus grand nombre, appartiennent à ce que l'on désigne sous le nom de main-d'oeuvre secondaire qui se retire du marché dans les périodes creuses de sorte que la position apparemment plus favorable des femmes en périodes de crise économique serait illusoire en un certain sens.L'auteur remarque que, quand le taux de participation des femmes est très bas par rapport à celui des hommes, l'augmentation initiale du taux de participation des femmes provient de femmes qui, à cause de la discrimination ou de leurs obligations familiales, sont demeurées à l'écart du marché du travail, ce qui explique que celui-ci les absorbe facilement lorsqu'elles décident d'y rentrer. Ce moment passé, une fois que les femmes les plus qualifiées ont trouvé de l'emploi, toute nouvelle addition est formée de sujets de moindre qualification que le marché du travail a plus de difficulté à absorber.Dans la dernière partie de son étude, l'Auteur étudie l'aspect des changements dans le chômage structurel. Il reconnaît qu'il est difficile de mesurer l'ampleur de cette forme de chômage à cause de l'insuffisance de la demande et des conséquences du chômage cyclique. De plus, étant donné le fait des variations de l'activité économique, il faut tenir compte que le désir d'entrer sur le marché du travail peut influer sur le taux de chômage. Le taux de participation lui-même n'est pas à l'abri des influences structurelles et cycliques. La volonté de la femme d'entrer sur le marché du travail est soumise à deux forces contraires. Elle peut être poussée à y entrer par des contraintes d'ordre économique, pour accroître le revenu de la famille; elle peut également être amenée à s'en abstenir parce qu'elle considère qu'il est trop difficile, dans les périodes de récession, de trouver un emploi. Elle peut enfin décider de ne pas se mettre à la recherche d'emploi parce qu'elle ne se croit pas suffisamment compétente ou à cause de ses obligations familiales.Bref, sa volonté de faire partie de la main-d'oeuvre subit l'influence de considérations diverses. On peut aussi ajouter qu'elle redoute parfois la discrimination à cause de son sexe.En conclusion de cette analyse des séries statistiques pour la période de 1950 à 1973, l'Auteur conclut que le niveau du chômage dans son ensemble et le taux de participation respectif des hommes et des femmes au marché du travail expliquent en bonne partie les pourcentages de variations dans le taux de chômage pour l'un et l'autre sexes dans les deux pays. Quand le taux de chômage général s'accroît, la situation des hommesest pire des deux côtés de la frontière. L'examen des statistiques démontre que, en période de récession, l'amélioration relative de la situation des femmes par rapport à celle des hommes est un peu moins marquée au Canada qu'aux États-Unis.D'un autre côté, le taux de participation à la main-d'oeuvre de l'un et l'autre sexes joue un rôle important au Canada pour expliquer le rapport entre le chômage chez les hommes et chez les femmes. Ce fait est attribuable principalement au bas niveau au départ du taux de participation des femmes, puis à son accélération rapide au cours des dernières années.Il est difficile d'isoler les changements de structure dans l'économie nationale. Ceci est vrai quand il s'agit d'analyser la situation du marché du travail en tant que les hommes et les femmes sont concernés. Il semble, cependant, que, depuis 1957 environ, des changements structurels plus significatifs se soient produits, changement qui proviennent de l'action combinée du taux général de chômage et la variation des taux de participation à la main-d'oeuvre pour les hommes et les femmes, et qui expliquent les variations dans les taux de chômage pour les travailleurs de l'un et l'autre sexe.This paper seeks to examine the impact of the level of cyclical economic activity and of the relative female-male participation rates on the structure of the relative unemployment rates of women and men

Unemployment, Cost and Availability of Accommodation and Wage Changes in Ontario

Au cours des dix dernières années, plusieurs travaux aux États-Unis, en Grande-Bretagne et au Canada ont étudié les relations entre les changements dans les salaires et certaines variables explicatives telles le chômage et les variations des prix et bénéfices des sociétés. Le texte introduit deux autres variables explicatives : le co*t et la disponibilité du logement Les changements de salaire seraient négativement reliés au taux de chômage et à la disponibilité du logement et directement reliés au coût du logement.Les données du taux de chômage sont les enregistrements mensuels de chômeurs aux centres de main-d'oeuvre du Canada exprimés en pourcentage de la force ouvrière locale. Le coût et la disponibilité du logement sont groupés en une seule variable en multipliant les coûts du logement par un facteur variant inversement avec la disponibilité du logement. L'étude utilise les données de vingt-huit villes ontariennes et se limite à la période de juillet-décembre 1968, la seule où les données du chômage sont disponibles.Si on exclut la ville de St. Thomas qui connut au cours de la période une variation anormale des salaires à la suite d'une implantation d'une usine d'assemblage d'automobiles, le taux de chômage et la variable coût et disponibilité du logement expliquent avec une régression multiple linéaire, 48% de la variance des augmentations de salaires dans les villes de l'Ontario. Les pentes des deux variables sont significatives à un niveau de 99%. Une régression logarithmique linéaire donne sensiblement les mêmes résultats pour l'ensemble des vingt-huit villes.The purpose of this paper is to determine whether there are consistent and significant relationships between wages changes, unemployment and cost and availability of accommodation in urban areas in Ontario

Cytokine release, small airway injury, and parenchymal damage during mechanical ventilation in normal open-chest rats

Lung morpho-functional alterations and inflammatory response to various types of mechanical ventilation (MV) have been assessed in normal, anesthetized, open-chest rats. Measurements were taken during protective MV [tidal volume (Vt) = 8 ml/kg; positive end-expiratory pressure (PEEP) = 2.6 cmH(2)O] before and after a 2- to 2.5-h period of ventilation on PEEP (control group), zero EEP without (ZEEP group) or with administration of dioctylsodiumsulfosuccinate (ZEEP-DOSS group), on negative EEP (NEEP group), or with large Vt (26 ml/kg) on PEEP (Hi-Vt group). No change in lung mechanics occurred in the Control group. Relative to the initial period of MV on PEEP, airway resistance increased by 33 +/- 4, 49 +/- 9, 573 +/- 84, and 13 +/- 4%, and quasi-static elastance by 19 +/- 3, 35 +/- 7, 248 +/- 12, and 20 +/- 3% in the ZEEP, NEEP, ZEEP-DOSS, and Hi-Vt groups. Relative to Control, all groups ventilated from low lung volumes exhibited histologic signs of bronchiolar injury, more marked in the NEEP and ZEEP-DOSS groups. Parenchymal and vascular injury occurred in the ZEEP-DOSS and Hi-Vt groups. Pro-inflammatory cytokine concentration in the bronchoalveolar lavage fluid (BALF) was similar in the Control and ZEEP group, but increased in all other groups, and higher in the ZEEP-DOSS and Hi-Vt groups. Interrupter resistance was correlated with indexes of bronchiolar damage, and cytokine levels with vascular-alveolar damage, as indexed by lung wet-to-dry ratio. Hence, protective MV from resting lung volume causes mechanical alterations and small airway injury, but no cytokine release, which seems mainly related to stress-related damage of endothelial-alveolar cells. Enhanced small airway epithelial damage with induced surfactant dysfunction or MV on NEEP can, however, contribute to cytokine production

Photometric Confirmation of MACHO Large Magellanic Cloud Microlensing Events

We present previously unpublished photometry of three Large Magellanic Cloud (LMC) microlensing events and show that the new photometry confirms the microlensing interpretation of these events. These events were discovered by the MACHO Project alert system and were also recovered by the analysis of the 5.7 year MACHO data set. This new photometry provides a substantial increase in the signal-to-noise ratio over the previously published photometry and in all three cases, the gravitational microlensing interpretation of these events is strengthened. The new data consist of MACHO-Global Microlensing Alert Network (GMAN) follow-up images from the CTIO 0.9 telescope plus difference imaging photometry of the original MACHO data from the 1.3m "Great Melbourne" telescope at Mt. Stromlo. We also combine microlensing light curve fitting with photometry from high resolution HST images of the source stars to provide further confirmation of these events and to show that the microlensing interpretation of event MACHO-LMC-23 is questionable. Finally, we compare our results with the analysis of Belokurov, Evans & Le Du who have attempted to classify candidate microlensing events with a neural network method, and we find that their results are contradicted by the new data and more powerful light curve fitting analysis for each of the four events considered in this paper. The failure of the Belokurov, Evans & Le Du method is likely to be due to their use of a set of insensitive statistics to feed their neural networks.Comment: 29 pages with 8 included postscript figures, accepted by the Astrophysical Journa

Effects of mechanical ventilation at low lung volume on respiratory mechanics and nitric oxide exhalation in normal rabbits

Lung mechanics, exhaled NO (NOe), and TNF-(alpha) in serum and bronchoalveolar lavage fluid were assessed in eight closed and eight open chest, normal anesthetized rabbits undergoing prolonged (3-4 h) mechanical ventilation (MV) at low volume with physiological tidal volumes (10 ml/kg). Relative to initial MV on positive end-expiratory pressure (PEEP), MV at low volume increased lung quasi-static elastance (+267 and +281%), airway (+471 and +382%) and viscolelastic resistance (+480 and +294%), and decreased NOe (-42 and -25%) in closed and open chest rabbits, respectively. After restoration of PEEP, viscoelastic resistance returned to control, whereas airway resistance remained elevated (+120 and +31%) and NOe low (-25 and -20%) in both groups of rabbits. Elastance remained elevated (+23%) only in closed-chest animals, being associated with interstitial pulmonary edema, as reflected by increased lung wet-to-dry weight ratio with normal albumin concentration in bronchoalveolar lavage fluid. In contrast, in 16 additional closed- and open-chest rabbits, there were no changes of lung mechanics or NOe after prolonged MV on PEEP only. At the end of prolonged MV, TNF-(alpha) was practically undetectable in serum, whereas its concentration in bronchoalveolar lavage fluid was low and similar in animals subjected or not subjected to ventilation at low volume (62 vs. 43 pg/ml). These results indicate that mechanical injury of peripheral airways due to their cyclic opening and closing during ventilation at low volume results in changes in lung mechanics and reduction in NOe and that these alterations are not mediated by a proinflammatory process, since this is expressed by TNF-(alpha) levels

Transient Gamma Ray Spectrometer Measurements of Gamma-Ray Lines from Novae. II. Constraining the Galactic Nova Rate from a Survey of the Southern Sky during 1995-1997

The good energy resolution (3--4 keV FWHM) of the Transient Gamma Ray Spectrometer (TGRS) on board the WIND spacecraft makes it sensitive to Doppler-shifted outbursts of 511 keV electron-positron annihilation radiation, the reason being that the Doppler shift causes the cosmic line to be slightly offset from a strong instrumental background 511 keV line at rest, which is ubiquitous in space environments. Such a cosmic line (blueshifted) is predicted to arise in classical novae due to the annihilation of positrons from $\beta$-decay on a timescale of a few hours in an expanding envelope. A further advantage of TGRS - its broad field of view, containing the entire southern ecliptic hemisphere - has enabled us to make a virtually complete and unbiased 3-year search for classical novae at distances up to ~1 kpc. We present negative results of this search, and estimate its implications for the highly-uncertain Galactic classical nova rate and for future space missions.Comment: 22 pp. + 3 fig

A very faint core-collapse supernova in M85

An anomalous transient in the early Hubble-type (S0) galaxy Messier 85 (M85) in the Virgo cluster was discovered by Kulkarni et al. (2007) on 7 January 2006 that had very low luminosity (peak absolute R-band magnitude MR of about -12) that was constant over more than 80 days, red colour and narrow spectral lines, which seem inconsistent with those observed in any known class of transient events. Kulkarni et al. (2007) suggest an exotic stellar merger as the possible origin. An alternative explanation is that the transient in M85 was a type II-plateau supernova of extremely low luminosity, exploding in a lenticular galaxy with residual star-forming activity. This intriguing transient might be the faintest supernova that has ever been discovered.Comment: 7 pages, 2 figures. Submitted to Nature "Brief Communication Arising" on 18 July 2007, Accepted on 17 August 2007. Arising from: Kulkarni et al. 2007, Nature, 447, 458-46

Quasi Harmonic Lattice Dynamics and Molecular Dynamics calculations for the Lennard-Jones solids

We present Molecular Dynamics (MD), Quasi Harmonic Lattice Dynamics (QHLD) and Energy Minimization (EM) calculations for the crystal structure of Ne, Ar, Kr and Xe as a function of pressure and temperature. New Lennard-Jones (LJ) parameters are obtained for Ne, Kr and Xe to reproduce the experimental pressure dependence of the density. We employ a simple method which combines results of QHLD and MD calculations to achieve densities in good agreement with experiment from 0 K to melting. Melting is discussed in connection with intrinsic instability of the solid as given by the QHLD approximation. (See http://www.fci.unibo.it/~valle for related papers)Comment: 7 pages, 5 figures, REVte