7 research outputs found

    La mĂ©diation humaniste, pour ‘faire sociĂ©té’ dans la prise en charge des diffĂ©rends

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    This paper is the work of a collective, and contains multidisciplinary reflexions on a humanistic practice of mediation that was pioneered in France in 1984, and refined over 30 years of practical experience and thousands of completed mediations. This kind of mediation focuses its efforts less on the specific area of dispute, and more on the transformation of human and social relationships, thereby justifying the qualifier ‘humanistic’. The exchanges established between the mediants, made possible and facilitated by the mediator, have the core objective of rebuilding a lasting and peaceable relationship.Humanistic mediation is shown to be a tool for personal, ontological transformation – a way of supporting the deep aspirations and values which everyone needs in order to live. In social interaction it enables common ground (‘commons’) to emerge which forms the basis of a new mode of sharing; it introduces a process that is humanizing and mutually nurturing while still respecting differences. Humanistic mediation is rooted in the trans-modern beginnings of our ongoing societal transformation. By reintroducing a sense of existential solidarity which is founded more on sharing than on exchange, it offers itself as an educational tool for peace, using a civilizing pedagogy to create a humanism for our times.The process is laid out in three sequential phases, which take into account the emotions of the mediants. With often spectacular results, the process leads to a pivotal moment that allows the energy of the conflict to be redirected. The role and attitude of the mediator are precisely defined. The relationship between mediation and institutions such as justice and education is discussed. Humanistic mediation takes its place in the evolution of a justice that both repairs and restores.Cet article est la rĂ©flexion pluridisciplinaire d’un collectif sur une pratique humaniste de la mĂ©diation, introduite de façon pionniĂšre en 1984 et affinĂ©e au cours de 30 ans d’expĂ©rience et de milliers de mĂ©diations rĂ©alisĂ©es. Ce type de mĂ©diation concentre ses efforts moins sur le diffĂ©rend que sur la transformation des rapports humains et sociaux, justifiant ainsi le qualificatif humaniste. Les Ă©changes instaurĂ©s entre les mĂ©diants, rendus possibles et facilitĂ©s par le mĂ©diateur, ont pour objectif essentiel de reconstruire une relation pacifiĂ©e et durable.La mĂ©diation humaniste se rĂ©vĂšle un outil ontologique de transformation personnelle prenant appui sur les aspirations profondes et les valeurs dont chacun a besoin pour vivre. Socialement, elle permet l’émergence de communs sur lesquels fonder un nouveau mode de partage, introduisant un processus de fĂ©condation mutuelle et d’humanisation rĂ©ciproque, dans le respect des diffĂ©rences. La mĂ©diation humaniste s’inscrit dans les prĂ©mices trans-modernes de la transformation sociĂ©tale en cours. RĂ©introduisant le sens d’une solidaritĂ© existentielle, fondĂ©e plus sur le partage que sur l’échange, elle se prĂ©sente comme un outil d’éducation Ă  la paix, pĂ©dagogique et civilisateur, pour un humanisme de notre temps.Le dĂ©roulement en est explicitĂ© en trois phases successives prenant en compte les Ă©motions des mĂ©diants et aboutissant Ă  un retournement souvent spectaculaire qui permet de rĂ©orienter l’énergie du conflit. Le rĂŽle et la posture du mĂ©diateur sont prĂ©cisĂ©s.Le rapport aux institutions Justice et Education est discutĂ©. La mĂ©diation humaniste s’inscrit dans une dĂ©marche de justice rĂ©paratrice et restauratrice

    Analyse statistique des médiations pénales en France

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    From the various sources web-published by the Ministry of Justice, this article examines the quantitative place of mediation in the criminal procedure in France over the period 1999-2014 by comparing it with the other possible ways i.e. prosecution or alternative procedures, mediation being one of the last ones. After dynamic growth, a marked decline in the number of mediations is observed from 2004, from 40,000 medications per year to 15,000 within 10 years. The analysis reveals an increase in the mean duration of the mediation process over time, as well as the large share of family disputes and various assaults among the offenses that result in penal mediation. Furthermore, it appears that prescriptions of mediation vary widely from one court to another one.A partir des diffĂ©rentes sources Ă©manant du MinistĂšre de la justice disponibles sur internet, cet article examine, sur la pĂ©riode 1999-2014, la place quantitative de la mĂ©diation dans la procĂ©dure pĂ©nale en France en la comparant aux autres voies dont dispose le parquet : poursuites ou procĂ©dures alternatives, la mĂ©diation Ă©tant l’une des procĂ©dures alternatives possibles. AprĂšs une croissance dynamique, un dĂ©clin marquĂ© du nombre de mĂ©diations est observĂ© Ă  partir de 2004, de 40 000 mĂ©diations par an Ă  15 000 en 10 ans. L’analyse fait apparaĂźtre un allongement de la durĂ©e moyenne du processus de mĂ©diation au fil du temps, ainsi que la part importante des diffĂ©rends familiaux et des divers coups et blessures parmi les infractions qui donnent lieu Ă  des mĂ©diations pĂ©nales. En outre il apparaĂźt que les prescriptions de mĂ©diations sont trĂšs variables d’un TGI Ă  l’autre

    Expositions aux produits phytopharmaceutiques en population gĂ©nĂ©rale et professionnelle - Focus sur les produits de biocontrĂŽle - Étude rĂ©trospective des observations enregistrĂ©es par les Centres antipoison et de toxicovigilance français du 1er janvier 2018 au 31 dĂ©cembre 2018: Rapport d’étude

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    Dans le pĂ©rimĂštre du GT « toxicovigilance des intrants du vĂ©gĂ©tal, produits biocides et mĂ©dicaments vĂ©tĂ©rinaires », aucun bilan complet des effets des produits phytopharmaceutiques (PPP) tant en population gĂ©nĂ©rale que professionnelle n’a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© jusqu’à prĂ©sent ; de la mĂȘme façon, aucune Ă©tude sur les expositions Ă  des PPP de biocontrĂŽle n’a Ă©tĂ© menĂ©e alors que leur utilisation, notamment en population gĂ©nĂ©rale, croit rapidement. Par ailleurs, le dĂ©cret n° 2016-1595 du 24 novembre 2016 relatif Ă  la phytopharmacovigilance requiert Ă  l’article R. 253-46-5 que « les organismes dĂ©signĂ©s participant Ă  la phytopharmacovigilance
transmettent au moins une fois par an Ă  l'Agence les informations mentionnĂ©es Ă  l'article R. 253-46-64 dont ils disposent dans leur domaine de compĂ©tence, aprĂšs en avoir vĂ©rifiĂ© la fiabilitĂ© et la pertinence, Ă  l'exception des donnĂ©es Ă  caractĂšre personnel »

    PiqĂ»res accidentelles par des vaccins vĂ©tĂ©rinaires - Étude des facteurs de risque de complications Ă  partir des cas enregistrĂ©s par les Centres antipoison de mai 2016 Ă  septembre 2018: Rapport d’étude de toxicovigilance

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    La piqĂ»re accidentelle avec une seringue de vaccins vĂ©tĂ©rinaires peut ĂȘtre responsable de complications et de gĂȘne fonctionnelle persistante chez l’Homme] [1–3]. Les personnes exposĂ©es sont essentiellement des agriculteurs ou des vĂ©tĂ©rinaires. Il existe principalement deux grandes catĂ©gories de vaccins vĂ©tĂ©rinaires : les vaccins contenant des adjuvants huileux (AH), correspondant Ă  des huiles minĂ©rales (HM), animales ou vĂ©gĂ©tales comme adjuvant et ceux n’en contenant pas. La prĂ©sence d’adjuvants huileux dans le vaccin vĂ©tĂ©rinaire semble favoriser la survenue de complications en cas d’exposition accidentelle humaine par injection. En France, une interrogation du SystĂšme d’Information commun des Centres antipoison (SICAP) a montrĂ© qu’environ 80 cas d’accidents avec piqĂ»re par des vaccins vĂ©tĂ©rinaires Ă©taient signalĂ©s chaque annĂ©e au rĂ©seau des Centres antipoison et de Toxicovigilance (CAPTV). Une Ă©tude prospective des cas humains d’injection de vaccins vĂ©tĂ©rinaires collectĂ©s par le CAPTV d’Angers de 2007 Ă  2012 a portĂ© sur 171 cas d’exposition. Le vaccin vĂ©tĂ©rinaire contenait une huile minĂ©rale (HM) comme adjuvant dans un peu moins de 2/3 des cas (62%). Les complications Ă©taient plus frĂ©quentes en cas d’accident avec un vaccin contenant une HM, qu’en cas d’accident avec un vaccin sans HM : respectivement 48% versus 14% de complications. Une gĂȘne fonctionnelle Ă  un mois a Ă©tĂ© observĂ©e dans 34,9% des accidents avec un vaccin avec HM contre 5,2% des accidents avec un vaccin sans HM. Enfin, dans cette sĂ©rie, une intervention chirurgicale a Ă©tĂ© pratiquĂ©e dans 33,0% des accidents avec un vaccin avec HM, contre seulement 1,7% des accidents avec un vaccin sans HM. Suite Ă  cette Ă©tude, le CAPTV d’Angers avait rĂ©digĂ© une conduite Ă  tenir pouvant guider la prise en charge des injections accidentelles de vaccins vĂ©tĂ©rinaires. Cette Ă©tude Ă©tant monocentrique, l’Agence nationale de sĂ©curitĂ© sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a dĂ©cidĂ© de mettre en place une nouvelle Ă©tude prospective, nationale, afin d’analyser plus prĂ©cisĂ©ment les facteurs de risque de complications et de sĂ©quelles en cas de piqĂ»res accidentelles par un vaccin vĂ©tĂ©rinaire, et de rĂ©viser, le cas Ă©chĂ©ant, la conduite Ă  tenir pour leur prise en charge

    Étude des cas graves accidentels liĂ©s Ă  des produits phytopharmaceutiques - Etude rĂ©trospective des observations enregistrĂ©es par les Centres antipoison et de toxicovigilance français (2013-2017): Rapport d’étude de toxicovigilance

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    L’Anses a passĂ© en 2018 une convention de recherche et dĂ©veloppement (CRD) avec le centre antipoison de Nancy (CAP), gestionnaire de la BNPC (Base Nationale des Produits et Compositions)pour rechercher dans le systĂšme d’information des centres antipoison (SICAP), sur la pĂ©riode du 01/01/2013 au 31/12/2017, l’ensemble des dossiers de cas graves survenus dans des circonstances accidentelles ou volontaires, liĂ©s Ă  des expositions Ă  des produits phytopharmaceutiques (PPP).Une liste de ces cas graves a Ă©tĂ© Ă©tablie et transmise Ă  l’Anses
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